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[CANONNIER GARDE-CÔTES] – P.S.. (Laberil), 9 octobre 1809. 1 pp. 1 /
2 in-folio oblong en partie imprimée, encadrement de guirlandes, petite
vignette à l’Aigle impériale ; cachet en parti effacé, coupé au pli, restauré au
verso.
Congé absolu d’un canonnier de la 37ème Compagnie de Canonniers
Garde-Côtes, de la division militaire de Brest, au service depuis Prairial an
12 (mai 1804).
Pièce signée par les membres du conseil d’administration de la compagnie,
approuvée par le colonel Labarrière, “Directeur commandant l’Artillerie à
Brest”
Créés au début de la Révolution, les bataillons de Canonniers Gardes-Côtes
étaient chargés de “signaler et repousser les débarquements hostiles”. On
dénombrait 3 bataillons de 130 compagnies au début du Consulat ; licenciés
à la signature de la Paix d’Amiens, les bataillons furent reconstitués en 1803
avec la formation de 100 compagnies dont celles de Brest, Toulon, La Rochelle,
Cherbourg comptaient parmi les plus importantes. Avec l’agrandissement de
l’Empire, le nombre des compagnies fut augmenté avec la création en 1812
de 19 compagnie de canonniers vétarans, 33 compagnies sédentaires, et 145
de canonniers gardes-côtes.
Ancien officier d’Artillerie, Jean-François de Labarrière (1744-1810) avait le
grade de lieutenant-colonel en 1792, employé à l’Armée de la Moselle, mis
à la retraite en 1793, pour reprendre du service en 1795 à l’Armée du Rhin,
puis à l’Armée d’Italie (1796-1801) ; chef de brigade en 1796, il est directeur
d’artillerie à Bruges en 1801, puis à Brest en 1802.

100 / 120 €