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Lot 221
Sans description
Sans estimations

Lot 222
École française du XVIIIe siècle
Tête de femme de profil à gauche
Crayon noir, sanguine, estompe, annoté sur l’ancien doublage Carmontel (coins supérieurs restaurés).
28,8 x 21,8 cm
600 € - 800 €
Lot 223
École française du XVIIIe siècle
Allégorie à la gloire de Louis XV
Plume et encre noire, lavis gris. Passée à la pointe partiellement (pliures, épidermes, bande de papier ajoutée sur le bord droit).
37,2 x 34,2 cm
600 € - 800 €

Lot 224
Nicolas René JOLLAIN (1732-1804)
Académie : un couple enlacé
Sanguine et rehauts de blanc (pliures, restaurations).
55,5 x 44,5 cm
1 200 € - 1 500 €
Lot 225
École de Hubert ROBERT
Ruine animée
Plume et encre noire de forme ovale, lavis gris et brun, inscription sur la droite
24 x 31 cm
200 € - 300 €

Lot 226
École française du XVIIIe siècle
Académie d’homme assis de profil
Sanguine.
52 x 37 cm
800 € - 1 200 €

Lot 227
École italienne de la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle
Place du Plébiscite avec le Palais Royal de Naples lors d’une fête des vendanges
Gouache sur trait de gravure (quelques frottements, coulures).
49 x 76,5 cm
1 000 € - 1 500 €
Lot 228
École française du XVIIIe siècle
Portrait de magistrat
Huile sur toile (accidents).
81 x 65 cm
80 € - 120 €
Lot 229
École de la fin du XVIIIe siècle
Déposition de Croix
Huile sur toile (accidents).
110 x 87 cm
200 € - 300 €
Lot 230
École italienne du XVIIe siècle
Femme aux perles
Huile sur toile (accidents).
59 x 45,5 cm
600 € - 800 €

Lot 231
Michel II CORNEILLE, dit Michel Corneille le Jeune, Corneille l’Aîné ou Corneille des Gobelins (1642-1708)
Histoire d’Énée
Huile sur toile.
113,5 x 153 cm
Projet pour le plafond du château de CLAGNY à Versailles.
Vulcain est installé sur des nuées, à côté de son enclume et de son marteau. Il tend un casque à un petit Amour, tandis que d’autres armes - un carquois, des lances, etc. - sont placées plus bas. Dans le fond, un autre Amour emporte déjà un glaive. Inspirée de Virgile, on y reconnaît la scène de Vulcain remettant aux Amours les armes d’Énée qu’il vient de forger à la demande de Vénus, mère du héros.
Nous pensons que cette oeuvre se rapporte à une entreprise très ambitieuse de Michel CORNEILLE, aujourd’hui tombée dans un oubli total : le décor de la galerie du château de Clagny à Versailles. Bâti, dans sa version finale, de 1675 à 1683 par le jeune Jules HARDOUIN-MANSART, il est destiné à Madame de MONTESPAN qui ne l’occupe que fort peu de temps (il est décrit comme point meublé dès 1687). Le recueil gravé que Michel HARDOUIN publie à son sujet en 1680 pourrait faire croire que son décor intérieur est déjà achevé à cette date : mais ces planches montrent en fait des décors fictifs, dont rien
n’indique qu’ils aient été réalisés (c’est le cas notamment de la gravure datée de 1678 représentant une coupe de la galerie). Toutefois, la visite en France des ambassadeurs de Siam donna l’occasion au Mercure galant de publier en novembre 1686 une description de Clagny. La grande galerie du château y est évoquée, avec sa voûte (...) ornée de divers compartiments, qui renferment des Quadres, où doivent estre des Tableaux qui représenteront l’histoire d’Énée : indication décisive qui a été judicieusement rapprochée d’une feuille anonyme du Musée national de Stockholm.
Il s’agit d’une étude précise d’une portion de voûte avec des compartiments où l’on reconnaît plusieurs circonstances du poème virgilien.
Nous proposons de la rendre à Michel CORNEILLE (J.-C. BOYER, Maîtres français, 1989, p. 129) et d’y joindre plusieurs autres dessins, ainsi que la toile que nous présentons et des gravures ?. Notre Vulcain remettant aux Amours les armes d’Énée se rattache certainement à cet ensemble. Si ce sujet n’apparaît - pas dans la feuille de Stockholm - laquelle ne concerne, rappelons-le, qu’une partie de la voûte - Il s’accorde au thème général de la galerie et donne une suite à l’épisode qui met en scène Vénus, avec ses Amours, dans la forge de Vulcain.
Toutes ces oeuvres témoignent du soin avec lequel CORNEILLE avait préparé sa création. Depuis les années 1670, le peintre, en pleine maturité, s’illustrait dans le domaine prestigieux entre tous du grand décor. Marqué par l’Italie, son art souple et clair séduisait la cour et la
Ville (salon des Nobles, Grand Appartement de la Reine à Versailles ; Cabinet des Beaux-Arts de Perrault à Paris).
Même si l’entreprise de Clagny avorta, comme on peut le penser, elle lui valut sans doute l’estime et la protection de HARDOUIN-MANSART qui lui commanda le plafond du grand cabinet de sa maison parisienne (J.-C. BOYER, 1993, cat. 147, pp. 252-254 et J.-C. BOYER, 2008), avant de lui procurer plus tard la peinture d’une chapelle des Invalides. C’est de ce moment-clé de sa carrière que notre dessin relève.
Jean-Claude BOYER
6 000 € - 8 000 €

Lot 232
École française de la fin du XVIIe siècle, début du XVIIIe siècle
Vase de fleurs sur un entablement au perroquet
Huile sur toile (petits accidents, rentoilé).
128 x 102,5 cm
2 000 € - 4 000 €

Lot 233
Pierre SUBLEYRAS (1699-1749)
Étude pour la figure de Judas
Huile sur toile.
41,5 x 33,5 cm
Bibliographie :
Catalogue de Nicolas LESUR, référence 259 P. et représenté dans le tableau 450 P.
Nous remercions monsieur Nicolas LESUR qui a confirmé l’authenticité de l’oeuvre.
10 000 € - 12 000 €

Lot 234
Jean-Baptiste GREUZE (1725-1806)
Bacchante
Huile sur toile.
46 x 37 cm
Provenance :
P.L. PARKER.
Th. IDERTON.
Probablement vente William Richard DRAKE, Londres, juin 1891, n° 120.
Collection privée, France.
Bibliographie :
J. MARTIN, OEuvre de J-B Greuze, catalogue raisonné, Paris, 1908, p. 30 ; n° 428.
OEuvre en rapport :
Gravée par Henry MEYER.
Cette peinture sera incluse dans le catalogue raisonné en cours de préparation par Madame Yuriko JACKALL dont copie du mail sera remis à l’acquéreur.
La vie de GREUZE est parfaitement documentée, et il est indiscutablement l’un des peintres les plus importants du milieu du XVIIIe siècle en France. Formé dans l’atelier de l’artiste lyonnais Charles GRANDON, il s’installa ensuite à Paris et fut agréé par l’Académie en 1755. C’est cette même année, à trente ans qu’il fait sa première apparition au Salon, avec les éloges du début de carrière le plus brillant du siècle. Il avait auparavant fait ses preuves comme portraitiste, peintre de genre et dessinateur, après un séjour de formation à Rome. Son inspiration hollandaise aux scènes à connotation souvent sentimentale et moralisante n’est pourtant pas saluée comme le talent d’un grand artiste, puisqu’il reste catégorisé comme peintre de genre. C’est sur ces termes qu’il est reçu à l’Académie en 1769. Il la quitte immédiatement, déçu de ne pas obtenir les grâces du titre de peintre d’histoire.
A partir de cette date, Jean-Baptiste GREUZE se détache du Salon et des conventions, n’y exposant plus jusqu’à la fin de la Révolution. Tout au long de sa carrière, GREUZE exécuta des études de têtes de fillettes et jeunes garçons. Certaines sont presque achevées, tandis que d’autres, très spontanées, sont traitées comme des esquisses. L’artiste puise son inspiration dans des figures et les réintroduit souvent dans des scènes de genre. Le sujet de notre tableau, par exemple, se retrouve régulièrement dans le travail de GREUZE. Il utilise au cours de sa carrière plusieurs modèles, dans des postures variées, mais conservant une constance dans sa technique.
Réalisée vers 1790, notre toile fait écho à une autre bacchante se trouvant à la Wallace Collection. La touche vive de l’esquisse se ressent dans ces deux oeuvres, laissant apparaître au travers des coups de pinceau, la préparation blanche de la toile. Tout en rondeur, ce charmant portrait est voluptueux par la technique que GREUZE utilise, sachant mêler douceur et caractère. Cette toile est probablement l’esquisse préparatoire du tableau perdu de la collection Frédérick CALLOND à la fin du XIXe siècle et connu par une gravure.
Plusieurs variantes sont visibles dont le drapé remontant sur le dos et masquant la poitrine dénudée.
15 000 € - 20 000 €

Lot 235
Eugène BOUDIN (1824-1898)
Plougastel, le passage du bac vers 1870-1873
Huile sur toile, réentoilée (petits repeints), signée en bas vers la gauche.
40,5 x 66 cm
Provenance :
Galerie GÉRARD, Paris.
Ancienne collection Michel DIOT, Angers.
Galerie de la Présidence, Paris.
Collection particulière.
Exposition :
Eugène BOUDIN, en Bretagne. Paris, musée des Beaux-Arts, Rennes, 1er février-15 mars 1964, reproduit sous le n° 16 dans le catalogue.
Bibliographie :
Robert SCHMIT, Eugène Boudin, Catalogue raisonné de l’oeuvre, volume I, Éditions Robert SCHMIT, Paris 1973, reproduit et décrit sous le n° 596, p. 218.
30 000 € - 40 000 €

Lot 236
Alain de CONDE (1932-2023)
Cercles et lignes et Soleil rouge
Deux compositions à l’aquarelle, l’une signée en bas à gauche et datée 69, la seconde signée en bas à droite et datée 68.
67 x 75,5 cm
80 € - 120 €
Lot 237
Alain de CONDE (1932-2023)
Composition à la feuille de vigne et Composition à dominante rouge
Aquarelles, signées en bas à droite et datées 68.
67 x 75,5 cm
80 € - 120 €

Lot 238
Alain de CONDE (1932-2023)
La couronne rose
Composition à l’aquarelle signée en bas à droite et daté 68.
67 x 75,5 cm
80 € - 120 €
Lot 239
Alain de CONDE (193-2023).
Les fleurs devant la fenêtre et les vignes à Perrotin.
Huile sur toile signée en bas à droite. Numérotée au revers de la toile
13049 2c 86.
107 x 109 cm
Perrotin était la chartreuse de l’artiste en Gironde.
200 € - 500 €
Lot 240
Deux cadres en bois doré.
Premier quart du XIXe siècle (éclats et manques).
Dimensions intérieures : 129 x 130,5 cm
Dimensions extérieures : 146 x 122 cm
200 € - 500 €
