Paire de chenets en bronze aux perroquets. Epoque du XVIII^e siècle.

Pendule portique en marbre blanc et bronze doré, le cadran émaillé signé BAUDIN Fils aux petits carreaux est surmontée d’ un Chinois qui s’abrite sous un dais symbolisé par des arceaux torses supportés par deux colonnes. Elle repose sur une base ovale ornée de chaînettes, d’une frise de perles et d’un bas-relief représentant des putti jouant. Époque Louis XVI (restaurations, manque deux patins, quelques éléments rapportés).   Il s’agit de Jacques-François BAUDIN, actif rue croix des petits carreaux de l’an VI à 1815.

Paire de chenets rocaille.

Commode rectangulaire à ressaut central en marqueterie de fleurs et encadrement de frisage, ouvrant par deux tiroirs sans traverse à décor d’architecture dans un médaillon central surmonté d’un nœud. De part et d’autre des guirlandes de fleurs et feuillage. Pieds cambrés. Plateau de marbre. Estampille de BOUDIN. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI. Léonard Boudin reçu Maître 4 mars 1761.

Secrétaire à abattant en laque européenne à fond noir, décor doré et polychrome de paysages lacustres animés de personnages et de pêcheurs dans le goût de la Chine. Il présente un tiroir en doucine, ouvre à un abattant démasquant un coffre (rapporté), de quatre casiers et six tiroirs plaqués de bois de rose et à deux vantaux à la partie inférieure. Les montants à pans coupés. Estampillé C. TOPINO. Décoration de bronzes ciselés et dorés tels que chutes, entrées de serrures, agrafes et anneaux de tirage. Époque Louis XVI (restaurations). Dessus de marbre St-Anne. Provenance : Vente, Paris, 31 janvier 1994 n° 131, 200 000 F.   Charles TOPINO vraisemblablement natif d’Arras, exerce son activité comme ouvrier libre et commence sa carrière au Faubourg Saint Antoine. Reçu maître en 1773, il est appelé en 1782 à la charge de député de la corporation. Dans une lettre adressée à son frère à l’occasion de cet événement, il écrit que voilà bien des honneurs et guère de profits (1). Sa production est connue par les meubles légers qu’il réalise ; en particulier un modèle de bonheur-du-jour marqueté de motifs asiatiques, théière, vase d’inspiration chinoise. Sa clientèle comporte aussi bien des membres de la noblesse que des confrères en particulier les MIGEON, BOUDIN, DELORME, Héricourt, TUART. Son livre-journal conservé aux archives de la Seine, véritable répertoire de son œuvre, met en lumière les différents prix qu’il demande pour des panneaux qu’il vendait à ses confrères (2). Il répond avec talent à la persistance du goût pour l’exotisme au XVIII^e siècle : on retrouve le motif des Chinois dans un paysage également sur une table (3) illustrée dans l’article de Mr Barbier Sainte Marie (4). (1) Les ébénistes du XVIII^e siècle français, Hachette, 1963 p.267. - (2) Engravings and the French 18th century marqueteur II ,par Geoffrey de Bellaigue, Burlington magazine, juillet 1965 p.358-359. - (3) Vente Ader Paris le 9 juin 1936 n°133. - (4) Charles Topino maître ébéniste et entrepreneur fécond, par S. Barbier Sainte Marie dans L’Estampille-L’Objet d’Art octobre 1999 p.32 à 57.

Paravent de huit feuilles en laque de Coromandel décoré sur les deux faces. Sur une face, le décor représente à la fois le paradis des immortels et des scènes de princesses dans des pavillons au milieu des jardins. On y voit la reine mère de l’ouest, Xiwangmu, abritée sous un parasol et escortée de ses dames de cour. Les feuilles de garde sont au décor des « Cent Antiques ». La bordure haute et basse est décorée de médaillons avec des personnages et des paysages de montagnes. Sur l’autre face, le décor déploie sur six feuilles une scène de palais animée de nombreux personnages, encadrée de part et d’autre d’une feuille de garde à décor de dragons. La bordure est ornée d’une série de médaillons rectangulaires à décor de fleurs en partie haute et d’animaux fantastiques en partie basse. Époque fin du XIX^e siècle. Hauteur : 251 cm – Largeur d’une feuille : 49 cm Les restaurations sont très importantes et très visibles avec des nombreuses parties soulevées et décollées.

Cartel en bronze doré ciselé de canaux, frise de postes, la partie supérieure surmontée d’un vase couvert aux anses à têtes de boucs, il est orné de guirlandes de laurier. Le cadran émaillé signé Pr. LEROY A Paris, il présente un fleuron à l’amortissement. Époque Louis XVI (cadran et aiguilles rapportés).   Ce cartel a été exécuté d’après un dessin à la plume et au lavis de Charles DELAFOSSE, conservé à Waddesdon Manor. Un cartel de modèle identique, le cadran signé Chevalier Av Thuileries, est conservé au musée du Louvre.

Commode de forme rectangulaire à léger ressaut central en placage de satiné, sycomore teinté vert et amarante marqueté de croisillons et de quartefeuilles, elle ouvre à deux tiroirs sans traverse et repose sur des pieds gaine. Estampillée DESTER. Époque Louis XVI (deux sabots à refixer). Provenance : Vente Pamiers 3 novembre 1991. Godefroy DESTER, ébéniste reçu maître en 1774.

Bureau à cylindre en bois de placage marqueté en feuille dans des encadrements de frisage. Il présente un cylindre découvrant des casiers et trois tiroirs en ceinture. Pieds gaine. Travail provincial de la fin du XVIII^e siècle.

Table chiffonnière de forme rectangulaire en placage de bois de fruitier marqueté de villages en bois de rapport en façade et de vases sur les panneaux latéraux. Elle ouvre à deux tiroirs et repose sur des pieds gaine à cannelures simulées. Dessus de marbre blanc et galerie de bronze ajourée. Composée d’éléments anciens (restaurations).

Bureau de pente en placage de bois de violette à toutes faces, l’abattant démasque cinq tiroirs, trois casiers et un secret, il ouvre à deux tiroirs en ceinture, il repose sur des pieds cambrés. Dessus de maroquin fauve. Trace d’estampille de MIGEON. Époque Louis XV (restaurations, manque un sabot, fentes).

Commode en placage de bois de rose marqueté en feuille, la façade à ressaut présente deux tiroirs sans traverse. Pieds cambrés. Plateau de marbre. Ancien travail de style Transition.

Table bouillotte en acajou et placage d’acajou, repose sur des pieds fuselés à cannelures. Plateau de marbre. Style Louis XVI.

TOURNAI Tapisserie dite verdure à décor polychrome d’échassiers et d’un perroquet sur fond de paysage avec un cours d’eau et un château à l’arrière plan. Elle présente une bordure cadre. Début du XVIII^e siècle (usures, restaurations, des relais à reprendre). Classée Monument Historique. Provenant du Château de Rosny-sur-Seine en Yvelines et classée par les monuments historiques par décret du 6 septembre 1990. Ref : DAPA/FDMH-BPMI N°02-0062-2. Vendue par le ministère de Pierre Marie ROGEON, 16 rue Milton, 75009 Paris, le 14/03/1994 Pour Monsieur Jean-Jacques Pingard.