Sabre d'officier de hussards. Vers 1780. Monture en laiton à branche simple à angle droit, quillon en bouton, longue queue de calotte. Oreillons décorés de sabreurs mongols. Poignée cuir sans filigrane. Lame courbe (78 cm) à pans creux et pointe en hameçon gravée d'un coté d'un hussard chargeant et de l'autre des armes de France. (Traces de dorure) Fourreau en bois recouvert de cuir noir à trois garnitures ciselées de motifs en palmettes. Bon état.

Glaive d'artilleur à pied. Mle 1771. Poignée en laiton moulé en tête et cou d'aigle à rivures simulées, (poinçons sous le bec) croisière droite aux extrémités arrondies. Lame (47 cm) à deux, puis un pan creux. (Beaux poinçons de Juchereau au talon.) Bon état. Sans fourreau. Ariès. 4ème fascicule 1968.

Glaive de troupe du corps royal de l'artillerie des colonies. 1784. Poignée en laiton moulé à tête et cou de lion, rivures simulées. Croisière droite à quillons inversés. Lame (48 cm) plate sans pans creux. Oxydations sinon bon état. Sans fourreau. Ariés. 4ème fascicule 1968.

Epée de panoplie ou d'armure. Constituée d'une bonne lame de cavalerie (91 cm) de la fin du XVIIème siècle ou du début du XVIIIème à deux tranchants et méplat, gravée des armes de France et du mot « cavaliers » des deux cotés. Poignée à la croisière droite de style médiéval. Bon état.

Epée d'officier monté. Vers 1720. Modèle dit « à la mousquetaire » à monture en laiton à branche simple, pommeau à facettes, pas d'âne et double coquille. Poignée entièrement filigranée. Lame droite (92, 5 cm) à deux tranchants et méplat médian gravé des deux cotés de trophées d'armes et des armes de France. Bon état. Sans fourreau.

Epée d'officier d'infanterie. Vers 1720. Monture en argent à branche simple au poinçon de Strasbourg, quillon et pas d'âne à filet. Pommeau à palmettes. Poignée entièrement filigrannée de fils d'argent torsadés. Lame (80 cm) de section lenticulaire avec gravures. Bon état. Avec fourreau.

Epée d'officier d'infanterie. Vers 1720. Monture en argent à branche simple, quillon et pas d'âne à filet. Pommeau melon. Poignée entièrement filigranée de fil d'argent torsadé. Lame (80 cm) de section triangulaire avec traces de gravures. Bon état. Sans fourreau.

Epée des sergents de l'infanterie. 1756-1763. Monture en fer « à la mousquetaire » à branche simple et pas d'âne, coquille double. Poignée en ébène striée en diagonale. Lame de section triangulaire (88 cm) gravée au talon « de la manufacture de la marque au raisin de Sohnlingen » avec décors d'entrelacs. Bon état. Sans fourreau.

Epée de fusiliers. 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique, pommeau ovale. Poignée entièrement filigranée. Lame droite (71 cm) à deux tranchants sans inscription. Bon état. Sans fourreau.

Sabre de grenadiers. 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique. Pommeau piriforme. Poignée entièrement filigranée en chevrons. Lame courbe (73 cm) sans inscription, à dos et gouttière. Bon état. Sans fourreau.

Sabre de grenadiers postiches. 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique à pommeau piriforme et poignée filigranée. Lame courbe (66, 5 cm) à dos et à pans creux (poinçon avec couronne) gravée d'un coté « Gren ers postiches » suivi d'une fleur de lys, et de l'autre coté « manufacture Rle d'Alsace » et fleur de lys. Bon état, sans fourreau. Lors des revues, afin de compléter les compagnies réglementaires de grenadiers d'infanterie, on fait appel à des soldats de diverses provenances, soit des miliciens, des fusiliers, ou venant des unités non combattantes auquels on prête un uniforme et un sabre correspondant au régiment. Ces hommes portent le titre de « grenadiers postiches. »

Sabre de grenadiers. 1734. Monture en laiton à branche simple et double pontat, pommeau piriforme, poignée filigranée en chevrons. Lame courbe (80 cm) à dos carré marquée des deux cotés de la date « 1745 » suivi d'un loup de Passau très naïf. Bon état sans fourreau.

Sabre de grenadiers de France. 1750. Monture en laiton à branche principale et une secondaire en « S » double pontat, pommeau piriforme. Poignée filigrané en chevrons. Lame (74, 5 cm) courbe à pan creux et gouttière, dos carré, gravée d'un coté « Gren ers...(effacé) » entre deux fleurs de lys et « manufacture R (effacé)...sace » Bon état sans fourreau. Reproduit p. 36 dans « Sabres français » C. Blondieau Corps créé le 10 février 1749 à Arras avec les compagnies de grenadiers qui avaient été licenciés dans les régiments d'infanterie. Participent à la guerre de sept ans, puis licenciés à leur tour en 1771.

Sabre des grenadiers royaux. 1750. Monture en laiton à branche principale et une secondaire en « S », pommeau rond marqué « N° 16. » Double pontat ciselé pour l'un d'une fleur de lys, d'une grenade pour l'autre. Lame courbe (90 cm) à dos carré, pan creux et gouttière gravée d'un coté « Gre er royaux »suivi d'une fleur de lys. Très bon état. Sans fourreau. Créé à partir de 1745 en 17 compagnies de 50 hommes chacune portant le nom de provinces (Suzanne tome 5. p. 407.) renforcés en 1746 par des miliciens appelés grenadiers postiches à concurrence de 110 hommes. (mouillard p. 52)

Pertuisane de cérémonie. Vers 1720. Lame à deux tranchants et arête médiane, le corps est décoré à jour d'une fleur de lys puis en demi-ronde bosse d'un médaillon à visage d'empereur romain d'une guirlande et pour la partie inférieure d'un trophée d'armes se confondant avec des prisonniers ou esclaves sur un cartouche contenant les « L » entrelacés. Douille ronde puis à pans avec arrêt en croc, deux attelles. (Long. de la douille : 47 cm) Avec hampe et talon. (Long. totale 215 cm.) Très bon état.

Hallebarde de sergent. 1714-1766. Lame à deux tranchants et arête médiane, corps à crocs arrondis et pointes ondées, gravée des deux cotés des armes de France et feuillage stylisé. Douille à pans et petits arrêts droits et courts. Attelles. (Long. à la douille 35 cm) Hampe en bois clair avec talon fer. (Long. totale 1, 95 cm) Bon état.

Fer de hallebarde de sergent. Vers 1695. Lame à deux tranchants avec arête médiane, fer en hache signé « G. Gounod » sur une face, l'autre fer en croc. Douille ronde à deux attelles. (Long à la douille : 40 cm). Monté postérieurement sur une hampe de chêne sans sabot. (Long. totale : 2,10 m) Bon état.

Fer d'esponton d'officier d'infanterie. Vers 1710-1720. Lame à deux tranchants et arête médiane large à la base, douille à pans et petits arrêts, attelles. (Long. à la douille : 26 cm). Monté sur une hampe en bois postérieure. (sans sabot)

Fer d'esponton d'officier d'infanterie. 1690-1755. A forte arête médiane, douille à pans et attelles. (Non signé, manque les arrêts, réparation à une attelle.) Bon état.

Baïonnette de fusil. Vers 1720. A douille sans virole et coude saillant. Lame à deux tranchants et arête médiane d'un coté. Le plat à gouttière signé « A. Michel. » Long. 455 mm. Bon état. Sans fourreau.