
Vente 29/11/2010 14:15, Drouot - Richelieu - Salle 11

29 novembre2010
Heure14:15
LieuDrouot - Richelieu - Salle 11

Armées Royales - XVIIIe siècle
Lot 120
Chaîne de forçat. Manque la clé.
150 € - 200 €

Lot 121
Grelot. Epoque Restauration. De mule de cantinière. En bronze coulé avec motif à la grenade. Très bon état.
150 € - 200 €

Lot 122
Grelot. Epoque Restauration. De mule de cantinière. En bronze coulé avec motif des gardes du corps : soleil à visage humain. Très bon état.
150 € - 200 €
Lot 123
Fifre. En bois blond à embouts de laiton. Etui en laiton garni d'un insigne aux armes de France rayées à la Révolution. (Manque un pontet d'attache) Sinon bon état.
200 € - 300 €
Lot 124
Trompette de cavalerie dite « à boule. » La bordure du pavillon est décorée d'une frise de fleurs de lys. Poinçon « L » couronné. Embouchoir postérieur sinon bon état. Long. 82 cm
1 200 € - 1 500 €

Lot 125
Tambour d'un régiment provincial d'infanterie daté 1777. La caisse en bois cintré, travail d'un maître boisselier est peinte en bleu roi, seulement décorée par endroit d'une importante fleur de lys et non pas des armes de France dans leur interprétation héraldique. (Il manque la peau supérieure, traces de peinture antérieures ) Haut : 39 cm, larg : 38 cm. Ce tambour est encore accompagné de son très rare collier à baguettes en buffle blanc, orné quant à lui aussi d'une grosse fleur de lys mais en laiton estampé. Bon état. Recrutées à la fin du XVIIIème siècle parmi les populations paysannes, les milices agissent en tant que troupes de soutien de l'armée régulière, la déchargeant de ce fait de certaines tâches. En l'occurrence : les escortes de convoi d'artillerie ou de vivres, la garde des places investies ou la garde des prisonniers, les travaux de siège et l'obligation de creuser des tranchées. Elles servent aussi à compenser les pertes de l'armée régulière. Malgré quelques succès militaires pendant la guerre de Sept Ans où il tirèrent leurs dernières cartouches en 1762 aux combats de Wilhemstadt et de Johannisberg les miliciens souffrent du manque de considération des troupes de premières lignes. Aussi pour réhabiliter ces combattants de seconde ligne on donne aux simples compagnies de grenadiers l'appellation plus flatteuse de « grenadiers royaux. » En 1771, ce nom décrié de « miliciens » sera remplacé par celui de « soldat régional » et les compagnies seront regroupées en « régiments provinciaux » jusqu'à la Révolution. L'uniforme à l'origine est entièrement gris clair ou blanc. Puis apparurent l'épaulette et la distinctive bleues. Les tambours portaient l'habit bleu à la livrée du roi.
2 500 € - 3 000 €

Lot 126
Plaque de ceinturon d'officier de la 2ème compagnie des gardes du corps du roi. (Règne de Louis XVI) Le plateau en laiton est recouvert d'une pièce de drap vert qui est la couleur distinctive de la 2ème compagnie. Les garnitures : cadre guilloché et emblème central en « gloire » ou soleil à visage humain sont en argent. (Le drap a été ici remplacé mais il subsiste encore des traces de l'ancienne couleur.) L'historique des gardes du corps du roi est trop connu pour y revenir, citons quand même quelques règles d'admission pour les officiers, dans ce corps d'élite : (d'après Mouillard) être catholique et appartenir à la grande noblesse, né sujet du roi, être vigoureusement constitué, bien visé et gentilhomme, être d'une famille vivant de son revenu ou tout du moins être hors du commun... pour commander à une compagnie de 300 cavaliers, 6 trompettes et 2 timbaliers.
7 000 € - 8 000 €

Lot 127
Plaque de giberne des gardes suisses. Vers 1760-1770. Situé dans le temps, avant l'apparition de la plaque réglementaire de type ovale, cet ornement de laiton fondu et profilé se trouve sur les pattelettes des gibernes des gardes françaises ou sur celles des gardes suisses qui pour ces derniers est argenté. En 1750, les gardes suisses étaient formés en quatre bataillons de trois compagnies forte chacune de 235 hommes en temps de guerre. Pour la période qui nous intéresse la compagnie ne comprend plus que 175 hommes.
1 000 € - 1 500 €

Lot 128
Plaque de bonnet à poils de troupe des grenadiers à cheval de la Maison du roi. Vers 1776. En laiton argenté estampé des armes de France couronnées sur un fond de sabres et de drapeaux en sautoir reposant sur un lion portant la devise « la terreur-la mort. » (Réparations et petits manques) Très rare.
1 500 € - 2 000 €

Lot 129
Plaque de giberne de bas officier du régiment de Berry infanterie. Vers 1776. En bronze fondu, moulé des armes du duc de Berry, de France à la bordure angrelée, grands colliers de St Louis et du St Esprit. Très bon état.
400 € - 500 €

Lot 130
Hausse col d'officier du régiment « Berry infanterie. » Vers 1776. Plateau en laiton fondu doré à motif également fondu décoré des armes du duc de Berry, de France à la bordure angrelée, brochant sur des drapeaux en sautoir et une croix de St Louis. Très bon état. Sans boutons.
800 € - 1 000 €

Lot 131
Plaque de casque d'officier du régiment du roi. 1786. De forme ovale en laiton fondu, moulée aux armes de France, ciselé et dorée. Très bon état. Ref. Colonel Mac Carthy « Soldats du roi. » p. 117.
800 € - 1 000 €

Lot 132
Plaque de giberne d'officier du régiment du roi. 1786. De forme ovale en laiton estampé aux armes de France et dorée. T.B.E. Ref. Colonel Mac Carthy « Soldats du roi. » p. 117.
600 € - 800 €

Lot 133
Hausse-col d'officier d'infanterie. Vers 1770. Plateau fondu en laiton et doré. Motif aux armes de France en métal argenté. Très bon état. Manque un bouton.
400 € - 500 €

Lot 134
Plaque de bonnet à poils d'officier de grenadiers. Vers 1770-1780. En laiton doré, estampée des armes de France couronnées, sur fond émaillé bleu et trophée d'armes... Sans appartenir à un règlement précis ce modèle qui apparaît à la fin de la monarchie est connu. On le voit sur les gravures du temps, parfois dans les vitrines des musées ou sur les étagères de collections privées. En revanche ce qui est moins commun, c'est le cartouche des armes de France qui est ici émaillé de bleu, rapporté et agrafé sur la plaque elle-même. Mais cette fantaisie, si toutefois l'on considère ce surplus d'ornementation comme tel, appartient à un genre ou à une mode chez certains officiers aisés et l'iconographie le montre bien. Non seulement cet écusson d'émail bleu apparaît sur une plaque de coiffure mais également sur des hausse-col ou des plaques de ceinturons pouvant appartenir indifféremment à la maison militaire du roi, à l'armée régulière ou aux Suisses. Ce « chic » supplémentaire se répercutera sous le 1er Empire. On connaît (au moins) un hausse-col orné de l'aigle avec un cartouche émaillé de bleu ayant appartenu à un officier du 121ème de ligne.
6 000 € - 7 000 €

Lot 135
Plaque de troupe de bonnet à poils de grenadiers. 1770. Modèle réglementaire en laiton estampé aux armes de France brochant sur un trophée d'armes et de drapeaux, une grenade de part et d'autre. Bon état.
600 € - 800 €

Lot 136
Plaque de bonnet à poils de grenadiers. 1771. Réalisation artisanale en laiton repoussé et gravé, grenade enflammée avec de part et d'autre un trophée d'armes et de drapeaux dont un cartouche aux armes de France. (Effacé à la Révolution) En grosses lettres apparaît un nom »J. Baptiste Naime 1771. » Il peut s'agir du nom du grenadier ou de l'artiste graveur. Bel objet de l'art populaire militaire.
1 000 € - 1 500 €

Lot 137
Plaque d'officier de bonnet à poils de grenadiers. 1780. En laiton d'un type artisanal à grenade enflammée emboutie, un discret filet au pourtour. Une partie de la dorure subsiste. Rare pièce de l'art populaire militaire du temps. Ancienne collection, M. Cotin, vente Drouot 23 mars 1912.
1 000 € - 1 500 €

Lot 138
Plaque de troupe de bonnet à poils de grenadiers 1780. En laiton estampé seulement d'une grenade enflammée de très belle facture. La bordure de la plaque est soulignée d'un filet avec palmette. Très bon état. (Cette plaque a appartenu au grenadier Louis Belou du 8ème regt. « Austrasie » qui d'une main maladroite et discrète a gravé son nom de part et d'autre de la grenade et le chiffre « 8 » dans la bombe de celle-ci) Austrasie est créé le 25 mars 1776 avec des bataillons de l'ancien Champagne. Régiment dont les destinées furent courtes mais captivantes puisqu'elles le conduisirent jusqu'aux Indes. Susane tome II p. 404.
1 200 € - 1 500 €
Lot 139
Plaque de giberne ou de baudrier des fermes du roy. Vers 1780. En laiton de forme ovale estampée des armes de France et de la légende « fermes du roy. » (Usures importantes.) On joint deux documents ; laisser passer aux commis et gardes des fermes du roi. (Taches.)
200 € - 300 €
