3 pièces (Epoque Restauration) Contre-épaulette, aiguillettes d'état-major et cordon raquettes d'officier de cavalerie légère. En fil d'argent. Très bon état.

2 pièces. (Epoque Restauration) Aiguillettes d'état-major et cordon raquettes d'officier de cavalerie légère. En fil d'argent. Très bon état.

Importante giberne d'officier d'artillerie. Vers 1740. D'un modèle étranger porté à la ceinture. A coffret en bois cintré pouvant contenir 15 cartouches, recouvert de velours grenat et rabat en cuir rouge. (Il manque l'une des deux petites bourses à accessoires placée sur les cotés.) Pattelette en cuir blanc recouverte de velours grenat à important motif aux canons en sautoir couronnés brodés en fil d'or avec de part et d'autre une grenade enflammée. Larg : 28 cm. Haut : 16 cm. (La moitié interne de la pattelette en mauvais état, usures sur le velours.) Broderies en bon état.

Gilet ou veste sans manche de troupe. Vers 1750. En drap blanc doublé de toile (un petit trou dans la partie inférieure gauche, les quelques boutons ne sont pas d'origine et manque la boucle de serrage du dos.) Sinon bon état.

Habit du régiment d'infanterie « Bourbonnais. » (N°15) L'habit présenté ici, appartient au règlement du 21 mai 1776, c'est celui d'un bas-officier de grenadiers reconnaissable à ses pattes d'épaules de couleur et les petites grenades en drap blanc ? découpées et rapportées en bas des retroussis agrafés. La qualité du drap est meilleure que celle du soldat sans pour autant atteindre celle de l'officier. Le fond de l'habit est blanc, doublé de cadis avec revers et parements cramoisis et collet rose. (Le règlement de 1776 a ceci de curieux et unique : pour certains régiments le collet n'est pas assorti à la couleur distinctive.) En février 1779, le nouveau règlement donnera à « Bourbonnais » la distinctive noire avec collet en drap du fond c'est à dire blanc, et prendra le N° 13 dans l'ordre des régiments.( Les boutons sont des refrappes ne correspondant pas au bon numéro du régiment. Petits trous, légères usures, importante tache claire sur un coté sinon Très bon état.) Pièce de très grande rareté. De la fin du XVIIème au début du XVIIIème siècle, la grande majorité des régiments d'infanterie porte les noms des colonels propriétaires. Le nom change quand la propriété passe en de nouvelles mains. Puis celui d'une province ou d'une ville va se substituer à ces noms propres, à mesure que les régiments deviennent la propriété du roi. Le 29 juin 1775, le marquis de Laval (Anne-Alexandre-Marie-Sulpice de Mont morency) Avait pris le commandement du régiment, jusqu'au moment ou il fut remplacé par le prince de Broglie (Charles-Louis-Victor) le 1er juillet 1783. Le 7 avril 1780, le régiment quittait Brest avec Rochambeau pour rejoindre Lafayette afin de participer à la guerre d'indépendance américaine.

Livrée de la Maison du roi. Vers 1770-1780. En drap bleu nuit galonnée au collet, aux revers, sur les manches dans le dos, sur les poches et jusqu'au bas de l'habit d'un galon tissé blanc et grenat. 5 boutons tissés. Doublure toile écrue dans le dos et grenat sous les revers et à la partie inférieure. (Petites reprises, 1 bouton mauvais état et une petite partie de la doublure en bas de l'habit remplacée.) Sinon très bon état compte tenu de l'époque. Pièce très rare.

Chapeau d'officier du 4ème régiment de l'infanterie de la garde royale. Epoque Restauration. Castor garni de plumes noires, cocarde en fil d'argent, ganse métal et bouton argenté. Bandeau intérieur en chagrin vert doré au petit fer, coiffe en soie blanche. Très bon état.

Chapeau d'officier. Epoque Restauration. En castor sans autre garniture qu'un bouton de l'artillerie. Bandeau de coiffe en basane. (Manque la soie, brisures aux cornes) Sinon bon état.

Epée des gardes du corps du roi. Vers 1780. Monture en métal argenté à branche simple décorée d'un filet ondé, à pommeau ovale. Plateau de garde en lyre Poignée entièrement filigranée de cuivre. Lame (84, 5 cm) à arête médiane décalée portant au talon les qualités des fabricants ; « Guilmin M. fourbisseur à Versailles » et « Fournié M fourbisseur du dauphin à Paris. » Sur le coté large de la lame « COMPAGNIE DE LUXEMBOURG » et sur le coté étroit « GARDES DU CORPS DU ROY » Très bon état. Sans fourreau. Ariès : 2ème fascicule 1966.

Forte épée de troupe de la 2ème compagnie des mousquetaires de la Maison du roi. Vers 1760. Monture en métal argenté à branche principale et deux secondaires formant une coquille nervurée et ajourée. Pommeau ovale décoré de la croix enflammée sur les deux faces. Poignée à filigrane en chevrons simulé, contre garde en petite palmette et pièce de pouce, couvre fourreau. Lame droite (92 cm) plate à un tranchant et dos carré, au modèle mais sans aucune inscription.

Sabre de grenadiers des gardes suisses de la Maison du roi. Vers 1756. Monture en laiton à branches multiples et double coquille, pièce de pouce, pommeau en bouton. (Le filigrane de la poignée a été refait). Lame courbe (77, 5 cm) à dos carré et pan creux gravée d'un coté en lettres capitales « REGIMENT DES GARDES SUISSES. N° » et de l'autre coté « COMPAGNIE DE ERLACH. N° .» Oxydations nettoyées. Bon état. Sans fourreau. Le chevalier Jean Jacques d'Erlach est colonel du régiment en 1736. Par tradition une compagnie portera son nom après son départ, comme ce fut le cas pour le baron de Zurlauben. Ref. Ariès 3ème fascicule 1968. Susane tome 2. p. 123.

Sabre de grenadiers des gardes suisses de la Maison du roi. Vers 1763. Monture en laiton à branche principale et deux secondaires évoluant en large coquille nervurée. Calotte à longue queue et pièce de pouce. Poignée entièrement filigranée en chevrons. Large lame plate et droite. (3, 5 au talon 69 cm de long.) A dos carré signé « Aubert fourbisseur du régiment à Paris » gravée d'un coté en lettres capitales « RGT. DES GARDES SUIS (effacé) et de l'autre « COMPnie DE CASTELLA N°. » Légère oxydation sinon bon état. Sans fourreau. Rodolphe de Castella est colonel en décembre 1742. Par tradition une compagnie gardera son nom jusqu'à la dissolution du corps. Ref. Ariès 1er fascicule 1968.

Epée d'officier de la Maison de Condé. Vers 1780. Monture en métal argenté à branche simple et pommeau ovale. Pas d'âne, plateau en lyre décoré. A l'intérieur d'un coté les « L » entrelacés de l'autre « de France au baton péri en bande. » Poignée entièrement filigranée d'argent. Lame (72 cm) de section triangulaire gravée d'un coté « vive le roy » de l'autre aux armes de France. Bon état. Sans fourreau.

Wallonne de la gendarmerie de France. Vers 1740. Monture en fer multibranches à pommeau rond et double pontat. Poignée entièrement filigranée de cuivre. Lame droite (92 cm) à deux tranchants à section lenticulaire gravée des deux cotés du nombre 1.4.1.4 suivi d'un loup de Passau tracé de façon figurative. Bon état sans fourreau. Du début du XVIIIème siècle à la Révolution on découvre des lames gravées de signes cabalistiques, astrologiques, arithmologiques qui appartiennent à un langage hermétique ou ésotérique. Nous savons peu de choses à ce sujet. Pour le cas présent grâce à la symbolique des nombres nous pouvons expliquer le 1.4.1.4. de la façon suivante : 1 = second de personne, 4=ardeur, énergie, paroxysme, violence...en astrologie 4 est le chiffre de la planète Mars. Mars dieux de la guerre etc...

Wallonne de cavalerie. Vers 1740. Monture en fer multibranches dont les deux principales sont fixées par une vis au pommeau (l'une est signée) pontat double à perforations. Poignée entièrement filigranée de laiton torsadé. Lame droite (89 cm) à deux tranchants, petites gouttières gravées du loup de Passau. Bon état. Sans fourreau.

Wallonne d'officier de la gendarmerie de France. Vers 1750. Monture en fer multibranches (dont 3 ont été volontairement coupées) Poignée entièrement filigranée de cuivre (remontage bague sup. non d'origine) lame droite et plate (93, 5 cm) à dos carré signée « les frères TESCHE A SOHLINGEN » gravée d'un coté d'un cavalier chargeant, armes de France et « vive le roy » de l'autre coté « VIVAT REGUM CARISSIMUS. » Bon état sans fourreau.

Forte-épée de cavalerie. Mle 1680. Monture en laiton à branche simple et pontat unique. Poignée fondue moulée de stries obliques, pommeau piriforme. Large lame (4, 8 cm au talon ) à double tranchant et méplat. La partie supérieure est incrustée de motifs en laiton en grappes(long : 96 cm ) oxydation du métal mais bon nettoyage. Bon état sans fourreau. Ancienne collection P. Petitot et Dr Hutin. Ref. Ariès, fascicules 1967-69. Reproduite dans « Sabres français » de C. Blondieau P. 81.

Forte-épée de cavalerie. Mle 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique (petite brisure à l'arc de jointure) Poignée entièrement filigranée en chevrons. Large lame (4, 2 cm au talon) à deux tranchants et arête médiane. ( long : 91 cm) Oxydation nettoyée. Bon état sans fourreau.

Forte-épée de cavalerie. Mle 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique. Pommeau piriforme. Poignée entièrement filigranée en chevrons. Lame large (3, 8 cm au talon) à double tranchant sans méplat. (long : 90 cm) Bon état. Sans fourreau.

Forte-épée de cavalerie. Mle 1734. Monture en laiton à branche simple et pièce de pouce, double pontat (Initiales O.R gravées), pommeau piriforme. Large lame (4, 5 cm au talon) à double tranchant et méplat dans la partie supérieure incrustée de motifs en grappes. (long : 92 cm) Bon état sans fourreau. Ancienne collection P. Petitot. Vente Drouot 22 novembre 1989. Ref. C. Blondieau « Sabres français » p. 81.