Logo

Vente 15 novembre 2017

15 novembre 2017
15 novembre2017
Heure14:15
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLE 5
15 novembre 2017
TOTAL FRAIS INCLUS  : 1 200 547 € VENTE DE PRESTIGE ENTIER MOBILIER D’UN HÔTEL PARTICULIER ET PROVENANT PRINCIPALEMENT DE DEUX GRANDS AMATEURS EUROPÉENS TABLEAUX - LIVRE D’HEURES ORFÈVRERIE XVIIIE SIÈCLE CÉRAMIQUES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES DU XVIIIE SIÈCLE COLLECTION DE PORCELAINES DE SÈVRES OBJETS D’ART ET DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT TAPIS ET TAPISSERIES
Lot 21
Vingt-deux couteaux, les manches en vermeil au 1er titre les lames en acier. Copie du modèle décrit au n°19. Orfèvre indéterminé. France, XIXe siècle. Poids : 1 338,57 g
300 € - 600 €
Lot 22
SAINT-CLOUD Quatre grands pots à tabac couverts en porcelaine tendre émaillée blanc, monture en argent doré portant une décharge de Julien Berthé (Paris, circa 1750-1756), ornés de motifs or et rouge de fer de chinois, insectes, haies et rochers fleuris exécutés postérieurement. Les pots sont contenus dans un coffret en bois laqué à motifs fleuris dans le goût japonisant. Saint-Cloud, Porcelaine, circa 1730. Pour les montures en vermeil : Paris, 1750-1756. Hauteur des pots à tabac : 15,2 cm Boîte : 17,8 x 24, 8 cm Provenance : Collection Jeanne Demarsy (1937, Paris). Puis galerie Kugel, Paris, 1995. Nous remercions Monsieur de Sevin pour l’identification des poinçons des montures.
6 000 € - 8 000 €
Lot 23
SÈVRES Groupe en biscuit représentant l’Éducation de l’Amour ou l’Amour Précepteur. L’Amour sur un nuage, se penche vers une jeune fille qui lui tend une lettre tandis qu’à ses pieds une seconde jeune fille contemple son reflet dans un miroir. Derrière l’Amour, une troisième se fait admirer coiffée d’un chapeau, et une quatrième tente de prendre une des flèches du carquois de l’Amour. Au sol gît le masque de l’Amour entouré d’un panier rempli de roses. Porcelaine tendre. Manufacture de Sèvres, vers 1763. Hauteur : 31 cm Ce modèle, créé en 1763 par Falconet d’après des dessins de François Boucher et nommé Groupe de l’Amour, connut un succès immédiat, figurant parmi les  œuvres les plus chères vendues par la manufacture. Des exemplaires furent achetés par la marquise de Pompadour en 1763, par le roi Louis XV en 1765 qui en destine un au château de Bellevue, par madame du Barry en 1769 ou encore madame Victoire en 1770. Bibliographie : Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, n°202. Tamara Préaud et Guillaume Scherf (dir.), La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015-18 janvier 2016), page 302. Collection J.-J. Klejman, vente Christie’s New-York les 30 novembre et 1er décembre 1979.
6 000 € - 8 000 €
Lot 24
SÈVRES Statuette en biscuit de porcelaine tendre représentant La Nymphe de Falconet sous les traits d’une jeune fille assise sur un socle rond cachant l’arc de l’Amour. Elle repose sur un socle à quatre pieds portant l’inscription ET NOS CEDAMUS AMORI (et nous cédons à l’amour) dans une réserve se détachant sur un fond bleu nouveau caillouté or orné de réserves fleuries. Porcelaine tendre. Manufacture de Sèvres, XVIIIe siècle. Hauteur sans socle : 19 cm - Hauteur avec socle : 31 cm Ce modèle de la Nymphe de Falconet fut créé en 1761, en pendant de l’Amour Menaçant ou Amour Falconet garçon. Bibliographie : Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, n°467, planche 9. Tamara Préaud et Guillaume Scherf (dir.), La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015 au 18 janvier 2016), page 142, n°75. Un modèle similaire à cette statuette faisait partie de la collection Elizabeth Parke Firestone, vente Christie’s New York, les 21 et 22 mars 1991 (lot 137). Deux paires de la Nymphe et l’Amour Menaçant sont conservées dans les collections du Victoria and Albert Museum (C.125&A-1965 ; C.373&A-1909). Une paire est conservée au Metropolitan Museum of Art (45.60.1a, b et 45.60.2a, b). Une paire de l’ancienne collection de John Pierpont Morgan est conservée au Wadsworth Atheneum Museum of Art de Hartford (1917.959 et 1917.960). Provenance : Collection du docteur Benchouffi, vente Sotheby’s New-York 9 novembre 2006, lot 118.
8 000 € - 10 000 €
Lot 25
SÈVRES Statuette en biscuit de porcelaine tendre représentant l’Amour Menaçant ou l’Amour Falconet garçon assis sur un socle rond et posant un doigt sur ses lèvres dans un signe de secret. Il repose sur un socle à quatre pieds portant l’inscription QUI QUE TU SOIS, VOICI TON MAITRE / IL L’EST, LE FÛT, OU LE DOIT ÊTRE dans une réserve se détachant sur un fond bleu nouveau à croisillons or orné de réserves fleuries. Porcelaine tendre. Manufacture de Sèvres, XVIIIe siècle. Le socle est marqué de la lettre-date H pour l’année 1761. Hauteur sans socle : 19cm - Hauteur avec socle : 31 cm Etienne-Maurice Falconet (1716-1791) sculpta en 1757 un premier exemplaire, en marbre, de l’Amour Menaçant, destiné à orner le jardin de la marquise de Pompadour à l’Hôtel d’Evreux (actuel Palais de l’Elysée). Ce modèle, empreint de la douceur de l’enfance et déjà tourné vers le néoclassicisme, fut édité à la manufacture de Sèvres dès l’année suivante. Les acheteurs se succèdent, notamment la marquise de Pompadour, le marquis de Paulmy, le duc d’Orléans ou encore le comte de Choiseul. Le succès de cette  œuvre fut tel que l’on décida de créer son pendant, La Nymphe, à partir de 1761. Bibliographie : Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, n°36, planche 9. Tamara Préaud et Guillaume Scherf (dir.), La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015 au 18 janvier 2016), page 142, n°73 et 74. Un modèle similaire à cette statuette faisait partie de la collection Elizabeth Parke Firestone, vente Christie’s New York, les 21 et 22 mars 1991 (lot 137). Un exemplaire de l’Amour Menaçant est conservé dans les collections du Victoria and Albert Museum (804:1, 2-1882).
6 000 € - 8 000 €
Lot 26
VINCENNES - SÈVRES Deux statuettes en biscuit formant pendant, représentant La Batteuse de Beurre, sous les traits d’une jeune femme debout sur un socle carré et tenant dans ses mains le manche de la baratte, figure par Jean-Baptiste Defernex et Le Batteur en Grange sous les traits d’un jeune homme debout sur un socle carré, appuyé à un tronc d’arbre et tenant dans sa main le manche du battoir, figure par Suzanne, les deux modèles d’après des dessins de François Boucher. Porcelaine tendre. Manufacture de Sèvres, XVIIIe siècle, modèles de 1754 et 1755. Marque incisée sous la base des deux biscuits F pour Falconet. Hauteur : 21 cm La Batteuse de Beurre fait partie d’un ensemble de quatre sculptures réalisées pour le château de Crécy de la marquise de Pompadour, dont les nouveaux aménagements furent apportés à partir de 1752. Elles étaient destinées à orner les niches de la salle principale du château et représentaient une Marchande d’ œufs, une Laitière, une Jardinière et une Batteuse de beurre, réalisées respectivement par Guillaume II Coustou, Vassé, Falconet et Allegrain, d’après des dessins de François Boucher. La manufacture de Sèvres commença à éditer ces  œuvres en biscuit à partir de 1754. C’est Defernex qui fut chargé de réaliser le modèle de la Batteuse de beurre d’après la sculpture de Allegrain. Ces biscuits firent certainement partie des Enfants du service du Roy, un groupe de vingt-cinq figures créées entre 1754 et 1755 pour être livrées au Roi, avec un service, à la fin de l’année 1755. Certains des modèles réalisés par Suzanne d’après Boucher, dont le Batteur en Grange, firent également partie de cet ensemble.  Bibliographie : Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, n°102 et 103, planche 3. Un modèle plus tardif de la Batteuse de Beurre, créé par Defernex d’après un modèle de Allegrain, est reproduit dans : Tamara Préaud et Guillaume Scherf (dir.), La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015-18 janvier 2016), page 97, n°21. Ce modèle, conservé à la Cité de la Céramique, Sèvres (MNC 25269) présente des traits plus enfantins.
4 000 € - 5 000 €
Lot 27
VINCENNES - SÈVRES Deux statuettes en biscuit formant pendant représentant Le Moissonneur, debout sur un socle rectangulaire, tenant une faucille dans une main et une gerbe de blé dans l’autre et La Moissonneuse debout sur un socle rectangulaire, tenant une gerbe de blé dans ses bras (coups de feu au bras et au blé et il manque la lame de la faucille pour Le Moissonneur). Porcelaine tendre. Manufacture de Vincennes et Sèvres, XVIIIe siècle, modèles de 1752. Marque incisée sous le socle F pour Falconet. Hauteur : 21 cm Ces deux modèles, par Pierre Blondeau d’après François Boucher sont inspirés du ballet pantomime de Favart, La Vallée de Montmorency, performé pour la première fois en 1752. Blondeau reproduisit en 1753 pour 384 livres ; il s’agit de La petite fille au tablier, le Jeune Suppliant, la Petite Fille à la cage, le Porteur d’Oiseaux, la Danseuse, le Joueur de musette, la Moissonneuse et le Moissonneur. Ces biscuits furent achetés par madame de Pompadour et figurent dans son inventaire sous le numéro 383 Bibliographie : Le Biscuit de Sèvres, recueil des Modèles de la Manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle » publié par Emile Bourgeois, n°436 et 437. Un modèle similaire au Moissonneur, en biscuit émaillé, est reproduit dans La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015 au 18 janvier 2016), chapitre Liste chronologique des sculpteurs, page 297. Un modèle similaire émaillé de bleu et portant la lettre-date A pour 1754 est conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York (inv. 50.211.166).
4 000 € - 5 000 €
Lot 28
VINCENNES - SÈVRES Statuette en biscuit représentant La Jardinière au vase, figure par Defernex d’après un modèle de Boucher, sous les traits d’une jeune femme debout sur un socle carré, vêtue d’un caraco lacé, son tablier rempli de fleurs, un vase fleuri à ses pieds. Porcelaine tendre. Manufacture de Vincennes et Sèvres, XVIIIe siècle, modèle de 1755.  Marque incisée sous le socle B pour Bachelier. Hauteur : 22 cm Faisant également partie des Enfants du service du Roy, La Jardinière au vase, exécutée par Defernex d’après Boucher, s’inspire de la sculpture de Vassé pour la laiterie de Crécy. Bibliographie : Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, n°358, planche 3 : est répertorié comme figure par Suzanne, d’après Boucher et daté de 1755. Tamara Préaud et Guillaume Scherf (dir.), La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015-18 janvier 2016, page 97, n°20.
2 500 € - 3 000 €
Lot 29
VINCENNES - SÈVRES Statuette en biscuit représentant Le Joueur de Cornemuse ou Le Joueur de Musette, figure par Pierre Blondeau d’après un modèle de François Boucher, sous les traits d’un enfant debout appuyé contre un tronc d’arbre et tenant l’instrument de musique dans ses bras, un panier rempli de fleurs et de fruits à ses pieds. Porcelaine tendre. Manufacture de Sèvres, XVIIIe siècle, modèle de 1752.  Marque incisée sous le socle F pour Falconet. Hauteur : 22 cm Le modèle du Joueur de Cornemuse ou Joueur de musette fait partie d’un ensemble de huit figures créées à partir de 1748 par Pierre Blondeau à la manufacture de Sèvres inspirées des pastorales de François Boucher. Il est le pendant de La Danseuse et fait partie des Enfants Boucher, produits en biscuit à la manufacture de Sèvres à partir de 1752, qui connurent un grand succès. Madame de Pompadour en acheta à plusieurs reprises. Bibliographie : Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, n°367, planche 1. Tamara Préaud et Guillaume Scherf (dir.), La manufacture des Lumières, la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution, catalogue d’exposition de la Cité de la Céramique, Sèvres (16 septembre 2015-18 janvier 2016), page 92, n°12.
2 000 € - 3 000 €
Lot 30
CHANTILLY  Grande statuette représentant un cheval à la robe tachetée, aux pattes arrière repliées, debout sur un socle à l’imitation d’un rocher orné de feuillages et fruits, décor polychrome. Le harnachement et la selle sont à fond noir, la selle reposant sur un tissu jaune et rose. La crinière et la queue du cheval sont peints en violet de manganèse. Une oreille restaurée, très léger choc au cou. Porcelaine tendre, circa 1750-1755. Hauteur : 23,5 cm - Longueur : 16,5 cm Bibliographie : Pour un modèle cynégétique sur un rocher fleuri se rapprochant, voir Geneviève le Duc, Porcelaine tendre de Chantilly au XVIIIe siècle, Hazan, Paris, 1996, page 148.
15 000 € - 20 000 €
Lot 31
VINCENNES. Paire de statuettes de perruches à tête pourpre reposant sur des troncs d’arbre ornés de feuillages en relief, décor polychrome au naturel. Montures en bronze doré rocaille formant bougeoirs ornées de fleurs en porcelaine. Porcelaine tendre. Manufacture de Vincennes, vers 1749-1752. Hauteur : 20 cm. Les oiseaux en porcelaine tendre, créés à Vincennes vers 1750, sont inspirés des porcelaines de Meissen qui avait commencé dès la première moitié du XVIIIe siècle à reproduire des oiseaux en porcelaine. Bibliographie : Modèle similaire, conservé au musée des Arts Décoratifs, Paris, Tamara Préaud, Antoine d’Albis, La porcelaine de Vincennes, page 170, n°160. Modèle similaire, Tamara Préaud et Antoinette Fay-Hallé (dir.), Porcelaine de Vincennes, les origines de Sèvres, catalogue de l’exposition au Grand palais de 1977, pages 176 à 178. Très petit accident réparé à un bec.
12 000 € - 15 000 €
Lot 32
ALLEMAGNE - MEISSEN . Ensemble de six assiettes à bord contourné, décor polychrome et or kakiemon de bouquets de fleurs, volatiles et animaux fantastiques, l’aile à fond de vannerie. Marquées. XVIIIe siècle, circa 1735. Diamètre : 23 cm . Une assiette porte au revers les initiales KHG en violine, marque de la pâtisserie de la cour Königlich Hof Gebäck. Bibliographie : Meissener Porzellan, 1710-1810, publié par Rainer Rückert, n°288, page 74. Restaurations
600 € - 800 €
Lot 33
ALLEMAGNE - MEISSEN. Grand plat, décor polychrome et or kakiemon de bouquets de fleurs, volatiles et animaux fantastiques, l’aile à fond de vannerie. Marqué. XVIIe siècle, circa 1735. Diamètre : 38 cm
200 € - 400 €
Lot 34
ALLEMAGNE - MEISSEN Assiette à bord contourné, décor polychrome dit Gotzkowsky de fleurs et insectes se détachant sur un fond de fleurs en léger relief. Porte sur l’aile les armoiries de la famille Sampigny Bethune. Marquée. XVIIIe siècle, circa 1745. Diamètre : 25 cm
300 € - 400 €
Lot 35
ALLEMAGNE - MEISSEN. Statuette représentant une jeune femme assise sur un bœuf tenant des paniers, décor polychrome et or. XVIIIe siècle, circa 1760. Hauteur : 9 cm - Largeur : 9 cm Infimes éclats, cornes restaurées
200 € - 400 €
Lot 36
ALLEMAGNE - MEISSEN Ancien légumier transformé en brûle-parfum en porcelaine blanche à décor en relief de prunus. Marque au caducée. Vers 1725-1730. (fêle réparé) Hauteur : 13 cm – Diamètre : 23 cm
800 € - 1 200 €
Lot 37
COMPAGNIE DES INDES Paire de coupes en forme de feuille lobée, munies d’anses, décor polychrome et or au centre des Armoiries Royales françaises entourées du collier de l’ordre de Saint-Michel et de l’ordre du Saint-Esprit, cernées d’une guirlande feuillagée et sur les bords de branchages fleuris et guirlandes Epoque Kangxi, début du XVIIIe siècle. (infime fêle dans l’émail à l’un deux) Hauteur : 6 cm - Longueur : 19 cm Un plat aux armes royales entourées du collier de l’ordre de Saint-Michel et de l’ordre du Saint-Esprit est conservé au musée de la Compagnie des Indes de Lorient.
6 000 € - 8 000 €
Lot 38
MOUSTIERS Belle plaque rectangulaire en faïence représentant « Orphée charmant les animaux ». Orphée est assise, tenant sa lyre et appuyée à un arbre sur lequel est enroulé un serpent et entourée de nombreux animaux : lions, singes, volatiles, cerf, etc. Dans un médaillon rocaille soutenu et surmonté d’animaux et volatiles, entouré d’un cadre en léger relief à l’imitation du bois surmonté d’une coquille ornée de palmes et écailles. Porte au revers une étiquette de la collection R.C. Atelier d’Olérys, XVIIIe siècle. Marquée au dos Solomé R OL. 22 x 20 cm Bibliographie : Pour des modèles du même atelier, voir Charles Damiron, la faïence de Moustiers, planche 37, n°159 à 163.
4 000 € - 5 000 €
Lot 39
ROUEN Grand vase couvert à piédouche (pot à feu), décor polychrome et ocre de paysage en camaïeu bleu dans des réserves cernées de guirlandes au centre et sur la base et le col de motifs de draperies et coupes fleuries encadrés de réserves à fond quadrillé orné d’embrasses en légers relief. Le couvercle plus tardif est formé d’un bouquet de fleurs en relief (restaurations au pied et au col ; éclats). Vers 1740-1750. Hauteur : 81 cm Bibliographie : Modèle similaire au musée de Rouen, reproduit in Répertoire de la Faïence Française, planche 110, fig. A. Pour un modèle de même genre de forme, voir dans Peintures et sculptures de faïence, Rouen, XVIIIe, une grande colonne de poêle conservée au musée de céramiques de Rouen, page 200, n°95.
6 000 € - 8 000 €
Lot 40
ROUEN Paire de grands vases couverts à piédouche, décorés en camaïeu bleu de larges guirlandes de fleurs et grenades, alternées par des têtes de mascarons, réserves quadrillées et lambrequins fleuris. Les cols et les pieds sont ornés de godrons et de guirlandes (réparation à un pied et éclat). XVIIIe siècle. Hauteur : 68 cm
10 000 € - 15 000 €