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Vente 15 novembre 2017

15 novembre 2017
15 novembre2017
Heure14:15
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLE 5
15 novembre 2017
TOTAL FRAIS INCLUS  : 1 200 547 € VENTE DE PRESTIGE ENTIER MOBILIER D’UN HÔTEL PARTICULIER ET PROVENANT PRINCIPALEMENT DE DEUX GRANDS AMATEURS EUROPÉENS TABLEAUX - LIVRE D’HEURES ORFÈVRERIE XVIIIE SIÈCLE CÉRAMIQUES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES DU XVIIIE SIÈCLE COLLECTION DE PORCELAINES DE SÈVRES OBJETS D’ART ET DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT TAPIS ET TAPISSERIES
Lot 159
Serviteur muet en acajou et placage d’acajou à trois plateaux. Piétement tourné à entretoise en H. Poignées latérales. Sur l’un des plateaux un motif incrusté de cuivre. Fin du XIXe siècle. Hauteur : 107 cm - Largeur : 100 cm - Profondeur : 71 cm
600 € - 800 €
Lot 160
Paire d’appliques en bronze doré ciselé à cinq bras de lumière. Style Rocaille, époque Napoléon III. Hauteur : 52 cm - Largeur : 49 cm
1 000 € - 2 000 €
Lot 161
Tapisserie de la Manufacture Royale des Gobelins Don Quichotte et les marionnettes Faisant partie d’une tenture de l’Histoire de Don Quichotte. D’après Charles COYPEL pour la composition centrale D’après Claude AUDRAN pour le décor de l’alentour. Manufacture Royale des Gobelins. Signature Audran dans le coin inférieur droit de la tapisserie, pour Michel Audran, directeur du Premier atelier de haute lisse aux Gobelins de 1732 à 1771. XVIIIe siècle, 1756. Hauteur : 3,60 m - Largeur : 3,05 m Vendue en avril 1763 à Jean Paris de Montmartel, garde du trésor royal, avec 5 autres pièces (Fenaille vol.III, chap.IX, p.223). Le titre complet de la tapisserie nous est donné dans la partie basse de la tapisserie, en lettres dorées sur fond bleu : DON QUIXOTTE PRENANT DES MARIONNETTES POUR DES MAURES CROIT EN LES COMBATTANT SECOURIR DES AMANTS FUGITIFS. Don Quichotte, l’épée à la main, brise le théâtre que le montreur de marionnettes tente de protéger. Un jeune homme ramasse son violon. L’aubergiste et d’autres personnages s’amusent de la scène. Sancho se tient à droite. La scène d’intérieur est éclairée par quatre chandelles. Tissée à la Manufacture Royale des Gobelins, la tapisserie fait partie de La Tenture de l’Histoire de Don Quichotte dont les modèles des scènes centrales sont dus à Charles Coypel (1694-1752) et le décor qui l’entoure, dit « alentour » à Claude Audran (1658-1734). La Tenture de L’Histoire de Don Quichotte relatant les aventures du héros de Cervantès et de son fidèle écuyer, Sancho Pansa, regroupait de nombreuses scènes variées : scènes de plein air, d’intérieur, de genre. Elle illustre brillamment le renouveau stylistique à la Manufacture Royale des Gobelins au XVIIIe siècle avec l’apparition, puis la vogue des tapisseries dites à « Alentour ». Dans les tapisseries à « Alentour », une scène centrale traitée comme un tableau dans un cadre en bois doré est placée sur un fond imitant un damas et orné généralement de guirlandes de fleurs, de médaillons, d’attributs et même d’animaux. La scène centrale reste toujours de la même taille, tandis que les fonds varient de dimensions en fonction du mur destiné à recevoir la tapisserie. Composée de vingt-huit sujets, dont les modèles furent peints par Charles Coypel, cette tenture obtint un vif succès et fut tissée à plusieurs reprises entre 1717 et 1794 mais avec des variantes dans la couleur des fonds, la bordure et la composition des alentours, dus à la collaboration de différents peintres. La présente aventure de Don Quichotte est placée sur un fond identifié comme le second alentour, mais modifié par la suppression de deux anges et devenu le cinquième alentour. La présente tapisserie est donc celle tissée dans l’atelier de Michel Audran entre 1754 et 1756 et vendue en avril 1763 à Paris de Montmartel, garde du trésor royal, avec cinq autres pièces (Fenaille vol.III, chap.IX, p.223). Des tapisseries faisant partie de La Tenture de L’Histoire de Don Quichotte tissées à la Manufacture Royale des Gobelins sont conservées dans de nombreuses collections publiques françaises et étrangères, citons en particulier : Le Mobilier National, le Musée du Louvre (Paris), The Jean Paul Getty Museum (Los Angeles), the MET à New York, le Quirinal à Rome. Cependant, Les tapisseries de L’Histoire de Don Quichotte sont devenues rares sur le marché de l’Art. Matériaux et état : Finement tissée en laine et soie (chaîne en laine, trame en laine et soie), la tapisserie a conservé de beaux coloris, mais présente quelques usures dans les soies. Bibliographie : Maurice Fenaille, 1923, Etat général des tapisseries de la Manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu’à nos jours (1600-1900), 5 volumes, Vol. III, chap. IX. Jean Vittet, 2014, Les Gobelins au siècle des lumières, un âge d’or de la manufacture royale, pp 75 à 106. Provenance : Vendue en avril 1763 à Jean Paris de Montmartel, garde du trésor royal, avec 5 autres pièces (Fenaille vol.III, chap.IX, p.223). Gravure de Jean Paris de Montmartel dans son cabinet par Cochin d’après le portrait par Latour, conservé au musée Antoine Lecuyer, Saint Quentin. Cette gravure reproduit une partie du grand cabinet de l’hôtel du financier. Le grand cabinet au premier étage était une pièce de forme carrée donnant par deux fenêtres sur la Neuve-des-Petits-Champs. Sur les murs étaient tendues six pièces de tapisseries des Gobelins de la suite de Don Quichotte dont une apparait derrière Jean Paris de Montmartel. Appelé l’Hôtel de Mazarin jusqu’en 1758, cet hôtel, occupait les numéros 46 à 50 de l’actuelle rue des Petits Champs. Il fut loué à l’ambassadeur d’Espagne après la mort de Paris, puis racheté par la Duchesse de Bourbon en 1782. Jean Paris de Montmartel était le frère cadet des cinq frères Paris qui furent tous des financiers. Fils d’un aubergiste de Moirans près de Grenoble, Jean Paris fut tout d’abord soldat, puis grâce à l’entente très forte qui régnait dans sa fratrie, devint dès 1715, trésorier des Ponts et Chaussées.  Parrain en 1721 de la toute jeune Jeanne Poisson, future Marquise de Pompadour, il deviendra garde du trésor Royal, conseiller d’état, banquier de la cour. Travailleur, jouissant d’une réputation sans faille, d’une probité absolue, Paris de Montmartel acquit le château de Brunoy. De ses trois unions, il n’eut qu’un seul enfant, le fantasque marquis de Brunoy.
30 000 € - 40 000 €
Lot 162_b
Table de vestibule toutes faces de forme rectangulaire en noyer sculpté à décor de coquilles. Les ceintures découpées, pieds cambrés à enroulements. Eléments anciens. Style Louis XV. Hauteur : 75 cm - Largeur : 240 cm - Profondeur : 120 cm
2 000 € - 4 000 €
Lot 162_bis
Lustre cage en bronze à six bras de lumière. Les binets unis reposent sur des bobèches à côtes. Ornementation de plaquettes, rosaces, pendeloques en cristal taillées, certains améthystés. Style XVIIIe siècle. Modification pour l’électricité. Hauteur : 80 cm - Diamètre : 60 cm environ
2 000 € - 2 500 €
Lot 163
Suite de six chaises à dossier plat en bois sculpté à décor de cartouches et coquilles. Fond de canne. Estampillées Louis CRESSON. Epoque Régence. Hauteur : 93 cm - Largeur : 48 cm - Profondeur : 43 cm Louis I CRESSON, reçu Maître en 1738. Bibliographie : L’art et la manière des Maître ébénistes Français par Jean Nicolay Louis CRESSON, fig I. pour un modèle semblable.
3 000 € - 5 000 €
Lot 164
Moquette de la Savonnerie à fond bleu de France à décor de L entrelacés, sphères fleurdelisées et couronnes royales, têtes de bélier, aigles, rinceaux et enroulements. Style Louis XV. 205 x 72 cm Pour un modèle comparable voir la vente de la collection de Monsieur AKRAM OJJEH le 25 juin 1979 sous le N°37.
600 € - 1 000 €
Lot 165
Lustre en bronze verni et pendeloques de cristal faceté, poignards et plaquettes. Le fût surmonté d’un poignard. A six bras de lumière. Remontage à partir d’une base probablement (modifications et manques) du XVIIIe siècle. Hauteur : 130 cm - Diamètre : 90 cm
3 000 € - 5 000 €
Lot 166
Paire de girandoles en bronze verni à décor feuillagé d’où s’échappent sept bras de lumière et pendeloques à décor de cristal taillé. Ancien travail de style Louis XIV.  Hauteur : 76 cm - Largeur : 50 cm
2 000 € - 3 000 €
Lot 167
Paire de chaises à dossier plat en bois naturel sculpté de coquilles. Fond de canne. Les pieds réunis par une entretoise en X. Début de l’époque Louis XV. (petits accidents) Hauteur : 96 cm - Largeur : 48 cm - Profondeur : 39 cm
600 € - 800 €
Lot 168
Paire de chaises à dossier plat fond de canne, pieds cambrés. Estampille de LEROUGE. Epoque Louis XV. Hauteur : 95 cm - Largeur : 50 cm - Profondeur : 40 cm Jean-Baptiste LEROUGE (mort en 1757), menuisier en sièges, reçu la maîtrise le 17 février 1749.
600 € - 800 €
Lot 169
Paire de fauteuils à dossier plat en bois naturel sculpté de coquilles et de fleurs. Le dossier mouvementé orné de cannaux et vagues. Les accotoirs garnis de manchettes de cuir (postérieur pour le cuir) à supports sinueux sculptés de cuirs. La traverse ornée d’une coquille asymétrique. Pieds cambrés. Fond de canne. L’un estampillé de I. DESESTRE, époque Louis XV. (petits accidents et manques, réparations) Hauteur : 96,5 cm - Largeur : 63 cm - Profondeur : 47 cm Jacques DESESTRE ou DESHÊTRE, reçu Maître en 1747.
2 000 € - 3 000 €
Lot 170
Tapis point noué, genre savonnerie. Sur un fond rouge uni, à décor de fleurs stylisées, gerbes de fleurs et de volutes, se détache un grand médaillon orné de fleurs polychromes. Une large bordure bronze à guirlandes de fleurs cerne la composition. Bon état. Style Restauration, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle. 5,48 x 3,88 m
4 000 € - 6 000 €