
Vente 24 novembre 2016

24 novembre2016
Heure11:00
LieuPARIS - HÔTEL D'EVREUX - PLACE VENDÔME

TOTAL frais inclus : 3 780 000 €
ANCIENNE COLLECTION PIERRE ET PAUL LEBAUDY
SUCCESSION DE MADAME J.
ET PROVENANT D’UNE GRANDE COLLECTION EUROPÉENNE
11h00
BIJOUX DES XIXE ET XXE SIÈCLES
PROVENANT PRINCIPALEMENT DE 3 ÉCRINS
COLLECTION DE 25 BOÎTES EN OR XVIIIE ET XIXE SIÈCLES
COLLECTION D’ORFÈVRERIE BORDELAISE
ORFÈVRERIE DU XVIIE AU XIXE SIÈCLE
14h30
TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES
TRÈS BEL AMEUBLEMENT
TAPISSERIE MANUFACTURE ROYALE DE BEAUVAIS
TAPIS D’ORIENT
Lot 260
Canapé en bois doré mouluré et sculpté de cartouches feuillagés. Le dossier mouvementé à agrafes et feuillages. Accotoirs sinueux. Les ceintures sculptées de grenades éclatées. Huit pieds cambrés. Style Louis XV.
Garni d’une tapisserie des Gobelins à décor de volatiles et de scènes de chasse.
Milieu du XVIIIe siècle.
D’après un modèle de Jean Baptiste TILLARD.
Hauteur : 119 cm - Largeur : 207 cm - Profondeur : 67 cm
Très en vogue durant la deuxième moitié du XIXe siècle, il était fréquent d’utiliser des tapisseries du XVIIIe siècle sur des bois de style de très grande qualité.
2 000 € - 4 000 €
Lot 261
Paire de bougeoirs en bronze ciselé et doré aux enfants jardiniers, ils portent un vase d’où s’échappent deux bras de lumière feuillagés, la base circulaire en marbre blanc appliquée de guirlande de fleurs sur un contre socle cerclé de bronze.
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 46 cm - Largeur : 26 cm
1 500 € - 2 500 €
Lot 262
Paire de cassolettes de forme ovale en albâtre miel à larges godrons et leurs couvercles. Les prises en bronze ciselé et doré à enroulements feuillagés. Elles reposent sur un piédouche rectangulaire à cage, le couvercle surmonté d’une prise.
Style Louis XVI, XIXe siècle. (petits éclats)
Hauteur : 30 cm - Largeur : 31 cm - Profondeur : 12 cm
1 000 € - 2 000 €

Lot 263
Commode galbée sur les trois faces et dans les deux sens présentant deux tiroirs sans traverse, en placage de bois de rose, elle est marqueté dans des réserves de bois de violette et sur fond de quadrillages de trois tableaux en marqueterie polychrome de scènes d’hôtels particuliers, villes et cours d’eau. La façade de réserves sinueuses en courbes et contre-courbes marquetée de paysage au centre et bouquets fleuris sur fond de bois de rose. Les ceintures mouvementées soulignées de bronze doré. Pieds cambrés. Plateau de marbre brèche d’Alep à double bec de corbin (réparé). Epoque Louis XV (quelques accidents et fissures, reprises dans la marqueterie et les fonds).
Hauteur : 87,5 cm - Largeur : 132 cm - Profondeur : 66 cm
10 000 € - 20 000 €
Lot 264
Tebriz Djaffer
Chaîne et trame en coton, velours en laine.
Nord-ouest de la Perse, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle.
7,30 x 5 m
Important tapis orné d’un médaillon central rouge, agrémenté d’un second médaillon polylobé bleu marine. Ce dernier, lui-même inscrit dans d’autres médaillons polylobés rouge et ivoire. Chaque médaillon est prolongé de deux pendentifs. Le décor forme des écoinçons bleu marine et rouge. L’ensemble du tapis est orné du motif hérati. La bordure principale bleu marine à rinceaux et feuilles est encadrée de trois contre-bordures.
Bon état.
Provenance :
Collection particulière française.
Ancienne collection Lebaudy ; le tapis figure sur une photo du salon du château de Rosny prise en 1910 par Gustave Lemaire.
8 000 € - 12 000 €
Lot 265
Paire de larges bergères en bois sculpté et relaqué or, le dossier en anse de panier. Elles sont sculptées d’entrelacs et feuillages, les descentes d’accotoirs à enroulements, les ceintures cintrées. Piétement à cannelures rudentées.
Estampille de Jean Baptiste SENE.
Epoque Louis XVI (usures et manques aux accotoirs).
Hauteur : 97 cm - Largeur : 65 cm - Profondeur : 53 cm
Jean Baptiste SENE, reçu Maître le 10 mai 1769.
4 000 € - 5 000 €

Lot 266
Coiffeuse d’homme ou barbière en chêne, placage de ronce de thuya, d’ébène, bronze doré, miroir.
par Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), Maître tabletier en 1788.
Paris, vers 1805.
Hauteur : 120 cm - Longueur : 55 cm - Profondeur : 34,5 cm
Signée Biennais orfèvre sur la serrure.
(quelques petites fentes)
Cette coiffeuse d’homme recouverte de loupe de thuya se compose d’une table d’aspect rectangulaire, ouvrant en façade par un tiroir et munie de deux tablettes à coulisse sur les côtés, reposant sur quatre pieds en gaine réunis à la partie inférieure par une tablette d’entrejambe, et d’un miroir de forme octogonale à encadrement de bronze doré, orné d’un registre de palmettes lancéolées entre deux autres, l’un perlé et l’autre tressé. Le miroir, monté à charnières et à inclinaison réglable, est soutenu par deux montants, également de bronze, en forme de termes à bustes féminins coiffées à l’antique, posés sur deux gaines à chapiteaux ornés de palmettes renfermant des fleurons et de feuilles de palme, et dont une chute à fleurons enrichit leur face antérieure. Des chapiteaux et des chutes similaires décorent les quatre pieds de la table, munis de sabots à griffes de lion, alors que le tiroir, ceint par un encadrement à frise de palmettes et de perles, présente en son milieu une importante entrée de serrure ovale, entourée par une guirlande de laurier et cantonnée entre deux palmettes très échancrées, le tout en bronze doré.
Connu et apprécié de son vivant pour la qualité de ses petits meubles d’une exécution parfaite, mais encore plus estimé pour ses pièces d’orfèvrerie, qu’il livra dès la fin du XVIIIe siècle et jusqu’au début de la Restauration, Biennais fut un de principaux fournisseurs des palais impériaux et de l’impératrice sous le Premier Empire. Parmi sa production, cette coiffeuse d’homme ou barbière retient particulièrement l’attention, car, à notre savoir, elle semble être l’unique meuble de ce type connu à ce jour. Cependant deux autres toilettes portatives, sorte de psychés à miroir, plaquées respectivement en loupe de frêne ou d’if, avec des filets d’ébène, présentent un aspect identique des montants en termes et de l’encadrement de la glace à celui de notre coiffeuse. L’une, présentée en 1951 à l’exposition Chefs-d’œuvre des grands ébénistes, au musée des Arts décoratifs de Paris, reproduite aussi dans l’ouvrage de Denise Ledoux-Lebard, Le mobilier français du XIXe siècle, est réputée avoir été exécutée pour l’impératrice Joséphine, ainsi qu’une seconde, identique, conservée dans la chambre à coucher de celle-ci, au palais de Fontainebleau (ill.).
Biennais avait repris les même termes à têtes de femmes à l’antique pour les montants d’une autre psyché portative, agrémentés de branches de lumière et dont le miroir présente une forme d’écusson, conservée au château de Malmaison (ill.), également dans la chambre de Joséphine, et sur une seconde se trouvant dans une collection particulière.
Originaire de Lacochère, près d’Argentan (Orne), Martin-Guillaume Biennais arriva assez jeune à Paris, où il se forma peut-être auprès de son cousin André-François Cheron, Maître tabletier. Biennais est désigné lui-même en tant que Maître en 1788, lorsqu’il se maria en première noces : il avait acheté alors le fonds de boutique de tabletterie de la veuve Anciaux. Remarié en secondes noces, Biennais s’établit rue Saint-Honoré et ouvrit dès 1790 une boutique à l’enseigne Au Singe violet. Sous le Consulat, il fabriquait des articles de tabletterie, puis ajouta à sa production de petits meubles de grande qualité, qu’il livra plus tard pour l’empereur et sa famille et pour la cour. Comme on l’apprend de son étiquette commerciale, il réalisait des meubles fabriqués dans le genre antique, garnis de bronze et de marbre, tels que : commodes, secrétaires, consoles, tables, chiffonnières, guéridons, berceaux, toilettes d’hommes, de femmes… Parallèlement, il étendit sa production à l’orfèvrerie, pour devenir orfèvre attitré de Napoléon, d’abord Premier Consul, puis empereur, et obtint, dès 1802, l’exclusivité des livraisons de vaisselle pour la table impériale. Biennais, qui continua son activité au début de la Restauration, se retira des affaires en 1819, et vécut jusqu’en 1843.
1 2 3 4 Inv. MM 4047 165.
5 Cité par Denise Ledoux-Lebard, Le mobilier français du XIXe siècle, Paris, Les Editions de l’Amateur, 1989, p. 85.
18 000 € - 25 000 €
Lot 267
Régulateur, la caisse mouvementée en marqueterie de bois de rose et d’amarante incrustée de filets de bois clair. Le corps mouvementé orné d’une vitre bombée laissant apparaître le balancier. La partie supérieure contenant le mouvement et le cadran signés Gravelle l’Ainé à Paris, à aiguille trotteuse. L’ensemble repose sur une base légèrement rectangulaire sur une plinthe découpée. Belle ornementation de bronzes dorés tel que rosace, fleurs, agrafes surmontée d’une figure du temps.
Le meuble estampillé de JOLLAIN.
Epoque Louis XV.
Hauteur : 227 cm – Largeur : 47 cm – Profondeur : 25 cm
Bibliographie :
Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Pierre Kjellberg, p. 485.
Adrien Jérôme JOLLAIN, reçu Maître le 1er Août 1763.
12 000 € - 18 000 €
Lot 268
Tapis Tebriz, en soie (chaîne, et velours en soie, trame coton). Rare tapis à décor figuratif.
Le tapis est orné d’un mihrab polylobé à fond ivoire, à décor de figures féminines, posé sur un contre-fond bleu à rinceaux et fleurs polychromes. Au-dessus du mihrab, quatre cartouches renferment des légendes en caractères persans. En haut à droite, nous apercevons un personnage sous une tente. A droite, un serviteur ou un garde et à gauche de la tente une grande colonne d’où s’échappe une flamme. Près de la colonne, un personnage tient une aiguière (Youssef). Sur toute la surface du tapis, orné de fleurs polychromes, de nombreuses femmes agenouillées ou accroupies, jouant d’un instrument de musique ou préparant un repas et servant des boissons.
La large bordure principale rouge à décor de personnages et de saynètes est encadrée de quatre contre bordures bleu marine et ivoire à guirlande de fleurs.
L’état général est assez bon, mais accident sur un personnage en bas à droite et tache d’urine.
Nord-ouest de la Perse, première moitié du XXe siècle, vers 1920.
3,70 x 2,40 m
Iconographie :
Vraisemblablement tirée de l’histoire de Youssef (Joseph) et Zoulaïka.
On remarque, dans la bordure inférieure, la scène célèbre de Joseph abandonné par ses frères au fond d’un puits ou d’une citerne.
Bibliographie :
A. Papadopoulo, l’Islam et l’art musulman, ed. Mazenod, 1976, p. 40.
Saadi, Golestan, ed Seghers, édition de 1976, pp. 104 /105.
3 000 € - 5 000 €
Lot 269
Secrétaire d’enfant à abattant en placage d’acajou, il présente quatre tiroirs et un abattant, ce dernier découvrant deux tiroirs. Les angles à pans coupés cannelés et ressauts. Plateau de marbre blanc à galerie ajourée. Encadrement de bronze ciselé et doré ciselé d’oves.
Fin de l’époque Louis XVI (quelques bronzes rapportés).
Hauteur : 109 cm - Largeur : 45 cm - Profondeur : 26 cm
600 € - 1 000 €
Lot 270
Paire de tabourets en bois relaqué gris de forme circulaire, décor de godrons et de perles, pieds fuselés à cannelures
Attribuée à BOULARD.
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 45 cm - Diamètre : 41 cm
Jean-Baptiste Boulard, reçu Maître le 17 avril 1754.
1 500 € - 2 000 €
Lot 271
Paire de chaises en bois relaqué or, le dossier en trapèze cintré et sculpté d’une frise de perles, elle repose sur des pieds fuselés à cannelures (accidents à un pied).
Estampille de Henri JACOB.
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 88 cm - Largeur : 47 cm - Profondeur : 43 cm
Visible sur la photo du salon avenue Foch.
Henri Jacob, reçu Maître le 29 septembre 1779.
600 € - 800 €
Lot 272
Paire de vases pots-pourris en porcelaine gros bleu de forme tronconique. La monture en bronze ciselé et doré de feuilles de lierre souligné de perles à prises de têtes de bouquetins. La base à piédouche à cannelures, feuillages et bagues. Socle carré.
Ancien travail style Louis XVI (montés en lampe).
Hauteur : 40 cm - Largeur : 30 cm
1 500 € - 2 000 €
Lot 273
Commode en placage de bois de rose ouvrant par deux tiroirs sans traverse, la ceinture marquetée d’entrelacs, la partie centrale à ressauts, encadrement de filets, les angles vifs marquetés de cannelures simulée, les pieds fuselés marquetés de fausses cannelures. Plateau de marbre grenat veiné.
Estampille de N. ARMAND ?
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 79 cm - Largeur : 97 cm - Profondeur : 48,5 cm
Henri ARMAND, reçu Maître le 17 septembre 1766.
Bibliographie :
Voir l’Art et la Manière des Maîtres ébénistes Français au XVIIIe siècle, fig. A p. 38, pour un secrétaire assorti à notre commode.
3 000 € - 4 000 €
Lot 274
Grand meuble de commande formant secrétaire et vitrine, galbé sur toutes ses faces. Il présente une vitrine surmontant un abattant et trois tiroirs sur deux rangs. La partie supérieure en chapeau de gendarme. Repose sur des pieds cambrés. Il présente une marqueterie de bouquets de fleurs dans des réserves sur fond de quadrillage en bois de rose, filets de buis et bois indigène contrarié. L’abattant découvre des casiers et tiroirs dont une série de tiroirs secrets avec ressort de rappel. Ornementation de bronze ciselé et doré.
Travail de style Louis XV dans le goût rococo allemand.
XIXe siècle.
Hauteur : 205 cm - Largeur : 99 cm - Profondeur : 40 cm
On retrouve des meubles architecturés de même inspiration en Allemagne vers 1750, notamment dans la région de Wurzburg à la Résidence et à Schwedzingen.
Notre meuble est directement inspiré des œuvres de C. Mattern ou de Yohan Weinspach.
5 000 € - 7 000 €
Lot 275
Important bureau plat en placage de bois de rose toutes faces. Il présente trois tiroirs en ceinture et trois autres simulés en façade. Le piétement à ressaut, cambré. Les ceintures découpées. La main courante en bronze ciselé, plateau échancré à fond de basane brun.
Style Louis XV, début du XXe siècle (fentes).
Hauteur : 79 cm - Largeur : 198 cm - Profondeur : 98,5 cm
3 000 € - 5 000 €
Lot 276
Cartonnier de bureau en placage de bois de rose marqueté en feuilles dans des réserves marquetées de feuillages et fleurs en bois de bout. Les côtés mouvementés (accidents et manques).
Attribué à MIGEON.
Epoque Louis XV.
Hauteur : 57 cm - Largeur : 82 cm - Profondeur : 29 cm
Pierre Migeon, marchand ébéniste sous Louis XV.
1 000 € - 2 000 €
Lot 277
Paire d’Amour porte-torchères en bronze ciselé, patiné et doré. Les Amours portent un bouquet de cinq lumières à décor d’enroulements, ils reposent sur des sphères et colonne. La base carrée.
Attribuée à Feuchère.
Epoque Restauration. (usures)
Hauteur : 76 cm - Largeur : 13 cm - Profondeur : 13 cm
1 200 € - 1 800 €
Lot 278
Paire de chaises de forme gondole, acajou et placage d’acajou, le dossier ajouré marqueté d’une lyre en placage de filets d’ébène, au centre une étoile. L’assise à châssis repose sur des pieds sabre.
Attribuée à LORET.
Epoque Empire.
Hauteur : 80 cm - Largeur : 47 cm - Profondeur : 39 cm
François LORET, ébéniste parisien actif durant la première moitié du XIXe siècle.
300 € - 600 €
Lot 279
Paire de meubles en placage d’acajou, le plateau relevable surmontant une porte. Ils reposent sur une plinthe.
Attribuée à Bellanger.
Epoque du milieu du XIXe siècle.
Hauteur : 93 cm - Largeur : 59 cm - Profondeur : 41 cm
Pierre-Antoine Bellangé, reçu Maître menuisier en 1788.
1 000 € - 1 500 €
