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Vente 15 MARS 2017

15 MARS 2017
15 mars2017
Heure14:00
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLE 16
15 MARS 2017
TOTAL frais inclus : 628 727 € COLLECTION D'ESTAMPES PROVENANT DE L’ANCIENNE COLLECTION MOÏSE LEVY DE BENZION (1873-1943) ET À DEUX AUTRES AMATEURS EMAUX DE LIMOGES XVIIE ET XVIIIE SIECLES PROVENANT D’UN AMATEUR UNE COLLECTION HAUTE ÉPOQUE, L’ŒUVRE DE LIMOGES DU XVIE AU XVIIIE SIÈCLE TABLEAUX ANCIENS ET PORCELAINES DE LA CHINE OBJETS D’ART ET DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT
Lot 81
CHINE Paire de saucières ovales munies d’anses, décor polychrome des émaux de la Famille verte au centre d’un oiseau fantastique feng huang et sur les bords intérieurs et extérieurs de réserves alternées de croisillons et de fond vert. Début du XVIIIe siècle, époque Kang Hi (une anse restaurée et égrenures). Longueur : 20,5 cm Provenance : Galerie Nicolier.
200 € - 300 €
Lot 82
CHINE Pot à sorbet et son présentoir, décor polychrome et or des émaux de la Famille verte de fins branchages fleuris et de volatiles et sur les bords de bandes à fond de pointillés fleuris. Début du XVIIIe siècle, époque Kang Hi. Diamètre : 13,5 cm
150 € - 200 €
Lot 83
CHINE Théière de forme lobée couverte, décor polychrome des émaux de la Famille verte dans des réserves de paysages montagneux et de branchages fleuris. La prise du couvercle est formée d’un bouton de fleur. Début du XVIIIe siècle, époque Kang Hi. Hauteur : 11 cm
300 € - 400 €
Lot 84
CHINE Théière de forme lobée, décor polychrome des émaux de la Famille verte de branchages aquatiques et de guirlandes. Début du XVIIIe siècle, époque Kang Hi (égrenures restaurées sur les bords). Hauteur : 11 cm
200 € - 300 €
Lot 85
CHINE Paire de boîtes à épices couvertes ovales à pans coupés à trois compartiments, décor polychrome et or des émaux de la Famille verte de branchages aquatiques et sur le bord de réserves fleuries et de fonds de croisillons. Les anses sont en forme de tête de mascarons. Début du XVIIIe siècle, époque Kang Hi (coup de feu). Longueur : 11,5 cm
1 000 € - 1 500 €
Lot 86
CHINE Rare grand vase à col et à épaulement, décor polychrome et or des émaux de la Famille verte d’une large scène représentant une scène de la vie de l’Amiral musulman explorateur ZHZNG-HE CHENG HO, des dignitaires entourés de nombreux soldats et servantes sur des bateaux voguant sur un fleuve orné de rochers fleuris. L’épaulement est orné de crustacés dans des réserves se détachant sur un fond de pointillés fleuris et le col est décoré d’enfants jouant dans un jardin. Guirlande sur la base et sur le bord du col. Début du XVIIIe siècle, époque Kang Hi.  Hauteur : 44,5 cm Provenance :  Galerie Nicolier. ZHZNG-HE CHENG HO né en 1371 et mort en 1433 en Inde à Kozhi Kode. Il établissait les relations entre la Chine et plusieurs pays du sud-est de l’Asie, d’Afrique, des Indes, Yémen et Arabie Saoudite. Il était le confident de l’Empereur de la Dynastie Ming : Yong Le. Nous remercions la galerie Christian DEYDIER pour sa participation aux recherches. 
3 000 € - 5 000 €
Lot 87
Cartel en bois sculpté de rocaille et partiellement redoré. Le cadran et le mouvement signés de CHEVALIER au Thuillerie. Le mouvement à répétition et formant réveil. Epoque Louis XV.  Hauteur : 68 cm - Largeur : 32 cm
1 500 € - 2 000 €
Lot 88
Paire de très petites consoles en bois mouluré, sculpté et redoré. Les ceintures mouvementées ajourées de coquilles et volutes, le piétement sinueux d’agrafes, les pieds en volutes feuillagées, au centre un vase fleuri. Estampille de LALBERTAUT. (quelques restaurations) Epoque Louis XV (sans garantie d’état du bois sous la dorure). Plateau de marbre brèche d’Alep. Hauteur : 72 cm - Largeur : 37 cm - Profondeur : 25 cm Bibliographie : Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, p. 513. LALBERTAUT L. serait l’estampille d’un sculpteur du nom de BERTAUT qui travaillait pour la cour. Une paire de consoles portant cette estampille et ornée également d’une entretoise à vase de fleurs provenant de l’ancienne collection de Mrs Biddle a été vendue à la Galerie Charpentier le 15 décembre 1959 sous le numéro 88.  La sculpture de nos consoles n’est pas sans rappeler les œuvres exécutées par Nicolas Quinibert FOLIOT d’après des dessins de Constant d’Ivry (voir Fig. 1). Voir, L’art du siège au XVIIIe siècle en France, édition A.C.R Gismondi, p. 166.
2 500 € - 3 500 €
Lot 89
Paire de bougeoirs en bronze ciselé et doré formé d’un Amour vêtu d’une toge retenant sur sa tête une corbeille de fruits. L’enfant repose sur une base circulaire, socle carré bordé de raies-de-cœur. Attribuée à Jean-Louis PRIEUR. Epoque Louis XVI. Hauteur : 28 cm - Largeur : 8 cm Bibliographie : Hans Ottomeyer, Vergoldete Bronzen, p. 173, Fig. 3.5.5. Jean-Louis PRIEUR (1732-1795) est l’un des plus illustres bronziers de la période néo-classique. Issu d’une famille d’artisans parisiens, spécialisés dans les arts décoratifs, son père, Louis Prieur, était Maître éventailliste, et son oncle, Joseph de Saint-Germain, Maître ébéniste. Le fils de ce dernier, Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791), Maître fondeur en 1746, occupa une place centrale au sein du monde très actif des fondeurs ciseleurs parisiens. C’est peut-être chez lui que Jean-Louis Prieur effectua son apprentissage. Reçu Maître sculpteur à l’Académie de Saint-Luc en 1765, il devint Maître fondeur « en terre et sable » en 1769. Il n’exerça cependant pas l’activité de fondeur au sens propre. Comme beaucoup de ses confrères dirigeant des ateliers importants, Jean-Louis Prieur était « fondeur ciseleur », ce qui signifie qu’il ne disposait pas du matériel nécessaire à la fonte des pièces. 
1 500 € - 3 000 €
Lot 90
Table de salon de forme rectangulaire marquetée de quadrillage en placage de bois de violette et de bois de rose sur toutes les faces. Le plateau mobile découvre des casiers. Un tiroir en ceinture présentant des casiers. Tablette d’entrejambe, pieds cambrés et sabots de bronze. Estampille de COCHOIS. Epoque Louis XV. (quelques restaurations) Hauteur : 68 cm - Largeur : 38 cm - Profondeur : 32 cm Jean-Baptiste COCHOIS reçu Maître le 22 décembre 1770. 
2 500 € - 3 500 €
Lot 91
Paire de flambeaux en bronze ciselé et doré, les binets à décor de vagues déchiquetées, le fût à pans, cannelures et ressauts et vagues, formé de trois têtes de bélier. La base mouvementée semi-circulaire ornée de cartouches feuillagés et agrafes. Style Régence (usure à la dorure). Hauteur : 27 cm - Largeur : 16 cm
1 000 € - 3 000 €
Lot 92
Bureau de pente en marqueterie toutes faces de bois de rose, les ceintures mouvementées, l’abattant marqueté de croisillons dans une réserve au centre de branchages. L’intérieur en placage de satiné avec une tablette coulissante dissimulant une cachette encadrée par des tiroirs galbés. La ceinture présente deux tiroirs. Pieds cambrés. Estampille de J.C. SAUNIER. Epoque Louis XV (quelques restaurations). Hauteur : 91 cm - Largeur : 77,5 cm -Profondeur : 42,5 cm Provenance :  Vente du 8 Mars 1965, Hôtel Drouot salle 10, n° 86 du catalogue. Jean-Charles SAUNIER, reçu Maître le 27 août 1743.
3 000 € - 4 000 €
Lot 93
Cartel et son cul-de-lampe en placage de bois de violette marqueté de quadrillages. Il est surmonté d’un Chinois tenant une ombrelle, la porte ornée d’une chimère. Le cul-de-lampe se terminant par une rocaille. Le cadran 25 pièces est comme la platine signé de GUDIN à Paris. Les bronzes au C couronné, (impôt de 1745 à 1749). Epoque Louis XV.  Hauteur : 77,5 cm - Largeur : 30 cm - Profondeur : 15 cm Jacques-Jérôme GUDIN (1732-après 1789). 
3 000 € - 4 000 €
Lot 94
Paire de bougeoirs en bronze ciselé et doré, au centre un bouddha en porcelaine blanche de Chine sous un dais. En second plan, deux bras de lumière ornés de fleurettes. La base ajourée. Epoque Louis XV. (deux branches détachées, petits éclats) Hauteur : 25,5 cm - Largeur : 22 cm - Profondeur : 10 cm Provenance : Ancienne collection A. Lion, n°205 du catalogue reproduit, vente hôtel Drouot 1908.
5 000 € - 6 000 €
Lot 95
Table à écrire en chêne, placage de bois de rose, d’amarante, vernis européen, bronze doré. Estampillé de Delorme (ap.1692-1768), Maître avant 1733 ou Adrien Faizelot-Delorme (1722-ap. 1785) reçu Maître le 22 juin 1748. Paris, vers 1755. (fentes, petits accidents) Hauteur : 67 cm - Largeur : 60 cm - Profondeur : 37 cm Cette table à écrire dont le plateau est recouvert d’un panneau en vernis européen orné d’architectures et de végétations dans un paysage lacustre et ouvrant sur le côté par un tiroir à encrier, poudrier et plumier, est munie en façade d’une tablette coulissante gainée de maroquin vert doré au petit fer. Elle repose sur quatre pieds galbés réunis à la ceinture découpée en accolade sur les côtés et formant un motif trilobé concave à la partie médiane des côtés longs. Son plateau, ainsi que les pieds sont plaqués en bois de rose et soulignés de larges filets d’amarante, suggérant deux réserves sur le côté long de la ceinture, de part et d’autre d’un cartouche trilobé disposé au-dessus de la partie découpée en creux de celle-ci. La table est enrichie de sabots à rocailles à jour, d’une entrée de serrure et d’un bouton de tirage pour la tablette, le tout en bronze doré. François et Adrien Faizelot-Delorme utilisèrent indistinctement le même fer dont le patronyme Delorme n’est pas accompagné par l’initiale du prénom. Moins connu que son fils Adrien, François, naquît vers 1692 et était originaire d’une famille de Longueil-Sainte-Marie, selon Peggy Genestie. On sait qu’il était le fils d’un maître boursier, Jacques Faizelot, « dit de Lorme », et de Charlotte Gaudron, dont le père, Aubertin était ébéniste. Formé vraisemblablement dans l’atelier de l’un de ses oncles maternels, Nicolas et Renaud Gaudron, les deux ébénistes du Garde Meuble de la Couronne, François était simple ouvrier en 1714, au moment de son mariage avec Marie Drouet. Il accéda à la maîtrise avant 1733, mais ne fit enregistrer ses lettres au Châtelet de Paris que le 20 septembre 1763. De l’union avec Marie Drouet naquirent trois fils, Adrien, Jean-Louis et Alexis, qui embrassèrent la carrière paternelle. Adrien, le plus célèbre de la dynastie, devint maître ébéniste le 22 juin 1748 et épousa cette même année la veuve de l’ébéniste marchand Albert Pottier, devenant ainsi parent de l’ébéniste Jean Deforges et des vernisseurs de la famille Martin. On peut ainsi penser que le panneau ornant le plateau de notre table soit l’œuvre de l’un de ces derniers et que ce meuble soit issu plutôt de l’atelier de François que de celui de son fils Adrien. En effet, l’inventaire après le décès de François Faizelot-Delorme, commencé le 19 février 1768, dans une maison rue Tiquetonne, où la famille vivait depuis 1738, met en évidence des coffres, des cabinets et un nombre important de fragments de panneaux « de lac de la Chine » et en « vieux lac du Japon », ou bien en laque de Coromandel, parfois avec des morceaux en pierres de lard, mais aussi diverses pièces en différents stades d’avancement dont des bureaux, des tables, des bibliothèques, des commodes, également « un secrétaire en pente de bois violet et bois rose », « une table à l’anglaise de bois de palissandre » « un armoire de bois d’amarante et bois rose », etc. L’abondance des morceaux de laque dans l’atelier de François étaye donc l’hypothèse qu’il soit à l’origine des meubles parés de ce type de revêtement, plutôt que son fils Adrien, dont la spécialité était celle des marqueteries et des placages en bois de rapport et malgré le décor à larges filets présent sur les pieds et la ceinture, caractéristique des productions de ce dernier. Par ailleurs, on retrouve en 1763 parmi les créanciers de la succession de l’épouse de François Faizelot-Delorme pour une dette de 100 livres le marchand mercier Claude-François Julliot (1727-1794), lui-aussi acteur majeur du commerce parisien des laques extrême-orientales, dont la boutique Aux Curieux des Indes était située rue Saint-Honoré. Nous remercions Monsieur Calin DEMETRESCU pour sa précieuse aide à la rédaction de cette notice.
4 000 € - 6 000 €
Lot 96
Table chiffonnière en placage de bois de rose marquetée de bouquets fleuris sur toutes les faces comme le plateau, dans des encadrements d’amarante et de filets de bois clair. Elle présente trois tiroirs en façade dont un muni d’une tablette et casier formant écritoire. Ustensiles en métal argenté. Tablette d’entrejambe. Pieds cambrés. Estampille de N. PETIT. Epoque Louis XV (restaurations). Hauteur : 71 cm - Largeur : 58 cm Profondeur : 32 cm Nicolas PETIT reçu Maître en 1761.
4 000 € - 6 000 €
Lot 97
Paire de grandes bergères basses à dossier plat en bois naturel (repatiné). Le dossier mouvementé sculpté de fleurs et feuillage, au centre d’un cartouche sculpté d’une coquille. Accotoirs sinueux, traverse mouvementée sculptée d’enroulements, au centre d’un cartouche en rappel de celui du dossier. Pieds cambrés ornés de fleurs et enroulements. Attribuée à Jean Baptiste TILLARD.  En partie d’époque Louis XV (restaurations dans les pieds, traverses restaurées). Hauteur : 99 cm - Largeur : 70 cm Profondeur : 60 cm
4 000 € - 6 000 €
Lot 98
Cartel en bronze ciselé et doré. A l’amortissement un Amour tenait probablement une torche (manquante) surmontant une coquille, le cadran entouré de fleurs. Dans la partie inférieure un instrument de musique et attributs du jardinage. Bronze signé de Saint Germain. Epoque Louis XV. Repose sur un tertre à décor de volutes et agrafes probablement postérieur. Le mouvement rapporté signé Courvoisier à Paris sur la platine. Hauteur : 53 cm - Largeur : 31 cm - Profondeur : 20,5 cm Bibliographie : Hans Ottomeyer, Vergoldete Bronzen, p. 127 et 128. Notre pendule, œuvre de Saint Germain dont elle est signée fait partie d’une typologie de pendules avec des variantes signées par le même bronzier. Jean-Joseph SAINT-GERMAIN (1719-1791), fils de l’ébéniste Joseph de Saint-Germain. Il travaille d’abord comme ouvrier libre dans le Faubourg Saint-Antoine où il avait un atelier dans la rue de Charenton. Le 15 juillet 1748, il a été reçu Maître-fondeur en terre et sable. Un certain nombre de boîtes d’horloges en bronze de grande qualité sont signées ST. GERMAIN. La plupart d’entre elles sont dans le style Rococo, mais quelques-unes sont réalisées dans le goût néo-classique et il crée aussi des garnitures de bronze pour les meubles.
6 000 € - 8 000 €
Lot 99
Miroir rectangulaire à parcloses en bois sculpté et redoré surmonté d’un fronton mouvementé sculpté d’une large coquille. Les parcloses ornées de fleurs, feuillages, frises de rinceaux et oves sur fond de quadrillage. Travail du Midi de la France, époque Louis XV (quelques éléments de glaces changés). Hauteur : 164 cm - Largeur : 94 cm
3 000 € - 5 000 €
Lot 100
Paire de grands fauteuils à dossier plat en bois repatiné mouluré et sculpté. Le dossier légèrement arrondi sculpté de fleurs, crossettes, feuillages et agrafes. La traverse du dossier sinueuse à ressaut et fleurs. Les accotoirs en coup de fouet. Les ceintures et têtes de pied sculptées de fleurs au naturel, pieds sinueux à agrafes. Estampille de BLANCHARD. Epoque Louis XV (restaurations dans les bouts de pieds). Hauteur : 95,5 cm - Largeur : 66 cm Profondeur : 57 cm Provenance :  Acquis auprès de Madame S. Camoin avant 1970. Nicolas BLANCHARD, reçu Maître à Paris en 1738. 
6 000 € - 8 000 €