
Vente 1er avril 2021



Paire d’amours en bronzepatiné à décor de trophées de chasse à leur pieds, sur des socles circulaires de marbre griotte et bronze doré.
Début XIXesiècle.
Hauteur : 57 cm - Largeur : 17,5 cmBureau plat en acajou et placage d’acajou, il présente trois tiroirs inégaux et en façade trois faux tiroirs à défoncement. Tablettes latérales et plateau foncé de basane à lingotière. Angles vifs. Pieds fuselés à cannelures rudentées. Ornementation de bronzes dorés.
Estampille de C. MAUTER.
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 75 cm - Largeur : 109 cm - Profondeur : 64 cm
Conrad MAUTER reçu Maître en 1777.
Miroirde boiserie dans un cadre en bois doré sculpté de forme mouvementée. Décor de coquille stylisée au centre en partie basse et haute et décor d’acanthe, agrafes et guirlandes feuillagées.
Epoque Louis XV(miroir changé, quelques éclats et manques à la dorure).
Hauteur : 151 cm - Largeur : 118 cmPetit cartel en bronzeciselé et doré à décor déchiqueté de rocailles. Il est surmonté d’un dragon. Le cadran et le mouvement signés GUDIN. Mouvement à répétition, sonnerie à la demande.
Epoque Louis XV. (manque le personnage à l’amortissement, sans garantie pour le fonctionnement)
Hauteur : 35 cm - Largeur : 17,5 cm
Jacques-Jérôme GUDIN, dit Gudin l’aîné.
Paire de vases en porcelaine de Chine d’époque QIANLONG céladon à côtes. La monture formant aiguière en bronze ciselé et doré dans le style de DUPLESSIS, décor de crosses, feuillages d’acanthe, enroulements. Les anses à décor floral.
Epoque Louis XV(éléments redorés, réparations à une anse, petits rebouchages, accidents et restaurations).
Hauteurs à l’anse : 24 et 24,5 cm
Deux vases comparables mais de plus petite taille avec des montures florales, sont conservés à la WALLACE COLLECTION avec la marque de Ccouronné 174-1749.
Bibliographie :
Jean Claude DUPLESSIS, orfèvre du Roi Renaissance de l’Art Français,1922, par G. LEVALLET, Jean-Claude Duplessis: orfèvre du roi, La Renaissance de l’art français, réf 105 p. 77.
Vendue sur réitération des enchères.

Rare encrier en bronzeciselé et doré en forme de bateau armé, le château arrière appliqué d’une tête de mascaron, la figure de proue un enfant. Il contient deux ustensiles à couvercle mobile surmonté de mâts et drapeaux. Il repose sur des dauphins et des coquillages. Base de marbre brocatelle d’Espagne.
Poinçon au Ccouronné 1745-1749.
Epoque Louis XV(très petits accidents, usure à la dorure).
Hauteur : 18,5 cm - Largeur : 12,5 cm - Profondeur : 8 cm
L’encrier que nous présentons fut certainement livré par un marchand mercier sur commande d’un financier. Il dut être vendu par un membre de la guilde laquelle portait en armoiries trois vaisseaux équipés. Un modèle en argent plus élaboré, fût exécuté par l’orfèvre Thomas GERMAIN, un autre en bronze, biscuit et marbre est reproduit dans L’Intérieur en France au XVIIIesièclepar John WHITEHEAD p. 34.

Deux commodes formant paireen bois de placage ouvrant par deux tiroirs sans traverse à ressaut central. Les angles arrondis à défoncement. Le montant arrière à ressaut. Marquetées de lamelles carrées de bois clair simulant des cubes sur fond de bois de violette encadré d’un réseau réticulé. Les traverses découpées, pieds cambrés. Plateaux de marbre brocatelle d’Espagne et brèche rose (l’un d’eux réparé). Ornementation de bronzes ciselés et dorés, certains rapportés.
Transition des époques Louis XV - Louis XVI.
La première estampillée de MACRET, la seconde de COSSON et de MOREAU.
Dans un tiroir est collé l’étiquette du marchand Moreau successeur de GENTY A la boule Blanche.
Hauteur : 87 cm - Longueur : 120 cm - Profondeur : 60 cm environ
Le modèle de ces commodes connut un réel succès et nombre d’ébénistes copièrent le modèle. Certains portent l’estampille de Léonard BOUDIN qui n’en était pas l’auteur.
Une paire de commodes de J. L. COSSON furent vendues à la Galerie CHARPENTIER le 8 XII 1954, n°1165.
Jean Laurent COSSON utilisera ce type de décor dans bien d’autres fabrications
Bibliographie :
Celle estampillée de COSSON est reproduite (fig I) dans L’art et la manière des Maîtres ébénistes français au XVIIIesiècle,par Jean NICOLAY.
Pierre MACRET, né en 1727, fut ébéniste privilégié du roi Louis XV. On ne retrouve aucune date de sa maîtrise mais il reçut vers 1756 un brevet royal d’artisan suivant la cour.
Jacques Laurent COSSON, reçu Maître le 4 septembre 1765.
Paire de fauteuilsà large dossier plat en écusson et anse de panier, surmonté de pommes de pin, ils sont moulurés sculptés de feuilles d’acanthe, les attaches des dossiers feuillagées, les accotoirs à enroulements en rappel, les ceintures sinueuses présentant le même décor. Les pieds tronconiques à cannelures hélicoïdales.
Attribués à Jean-Baptiste SÉNÉ.
Epoque Louis XVI.
Recouverts d’un brochet de soie.
Hauteur : 103 cm - Largeur : 50,5 cm - Profondeur : 62 cm
Jean-Baptiste SÉNÉreçu Maître en 1769.
Pour des fauteuils de même inspiration voir vente TANOURY.
Consoleen bois sculpté et probablement redoré, la ceinture à décor de guirlandes ajourées, les pieds à ressaut légèrement sinueux et enroulements.
Travail dans le style Early Georgian d’après les modèles de William KENT. (restaurations).
Plateau de marbre vert de mer rapporté.
Hauteur : 83 cm - Largeur : 59 cm - Profondeur : 119 cmPaire d’encoignuresouvertes en acajou et placage d’acajou mouluré, reposant sur une plinthe. Tablette médiane de marbre blanc (fêlée). Plateau de marbre blanc à moulures et ressaut.
Attribuée à Jean Henri RIESENER.
Epoque Louis XVI, vers 1780-1785 (petits accidents, fentes, planche grattée sous le marbre laissant apparaître une trace d’initiales).
Hauteur : 92,5 cm - Largeur : 61,5 cm - Profondeur : 38,5 cm
Cette paire d’encoignures ouvertes est exactement du même modèle que celle identifiée par Pierre VERLET et provenant de la garde-robe des Petits Appartements de la reine Marie-Antoinette aux Tuileries (Le Mobilier Royal Français1890 tome IV, n°27).
Commandées au nombre de six en octobre 1784.
Une autre paire au modèle voir catalogue Sotheby’s vente 19 novembre 2019 pour des modèles similaires.
Table de salle à mangeren acajou et placage d’acajou reposant sur des pieds tronconiques à angles évidés et à pans reposant sur des roulettes.
Fin de l’époque Louis XVI.
Trois rallonges d’acajou et une en bois clair.
Hauteur : 72,5 cm - Largeur : 162 cmSuite de six chaises de salle à mangerà dossiers carrés, moulurés et relaqués gris rechampi bleu. Le dossier à ressaut, l’assise cannée. Pieds fuselés à cannelures, aux angles des pastilles.
Fin de l’époque Louis XVI.
On joint six chaises de style Louis XVIau modèle.
Hauteur : 91 cm - Largeur : 45,5 cm - Profondeur : 41 cmLarge fauteuilà dossier plat en bois naturel sculpté et mouluré, la traverse supérieure ornée de cartouches, agrafes, grenade éclatée, vagues, en rappel sur la traverse inférieure. Les attaches à crossettes et fleurs, les accotoirs en léger coup de fouet. Les ceintures sinueuses à décor d’acanthes et rubans, crossettes feuillagées, enroulement et cuirs, au centre une grenade éclatée. La traverse inférieure ornée au dos d’un motif de coquille. Pieds cambrés à attaches asymétriques (usures dans les bouts de pieds, fauteuil autrefois doré).
Attribué à Louis CRESSON.
Epoque Louis XV.
Porte une marqueD Ccouronné sur la ceinture intérieure. Garniture à châssis. Ce fauteuil était anciennement doré et a été décapé.
Hauteur : 96 cm - Largeur : 77 cm - Profondeur : 79 cm
Louis CRESSON, reçu Maître le 28 janvier 1738.
Cartel d’applique et son cul-de-lampede forme violonée en marqueterie Boulle de laiton gravé à décor de bouquets sur fond d’écaille brune. Le cadran émaillé blanc treize pièces signé CLOUZIER à PARIS comme la platine. Ornementation de bronze ciselé et doré à décor mouvementé d’agrafes, acanthes, feuillages et coquilles stylisées. La partie basse ornée de l’allégorie de la Fidélité. A l’amortissement, une femme à la torche.
Epoque Louis XV(manques, restaurations).
Hauteur : 121,5 cm - Largeur : 40 cm - Profondeur : 22 cm
Probablement Simon-Nicolas CLOUZIER, Maître en 1735 (mort en 1774), qui succéda en 1748 à son père Jacques dans son atelier de la rue Saint-Antoine.
