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Vente 16 novembre 2023

16 novembre 2023
16 novembre2023
Heure14:15
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLES 14 & 15
16 novembre 2023
RÉSULTATS AVEC FRAIS : 1 492 746 € - 15 & 16 novembre VENTE DE PRESTIGE - 2 jours de vente SUCCESSION MADAME EDOUARD COCHET SUCCESSION DE MADAME DE L. ET PROVENANT PRINCIPALEMENT DE DEUX GRANDS AMATEURS TABLEAUX ANCIENS ET XIXE SIÈCLE ARTS DÉCORATIFS DU XXE SIÈCLE OBJETS D’ART ET DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT TAPIS TAPISSERIE
Lot 409
Lot 409
Paire de bougeoirs en bois de Sainte-Lucie sculpté de rinceaux feuillagés, de fleurs et de volutes. Le fût tourné repose sur une base octogonale. Travail de Nancy, XVIIIe siècle. Hauteur : 17 cm Le bois de Sainte-Lucie provient de cerisiers ou faux merisiers de la forêt aux alentours du couvent des Minimes de Sainte-Lucie-du-Mont, situé sur les hauteurs de Sampigny-en-Meuse près de Nancy. Dès la seconde moitié du XVIIe siècle, des artistes lorrains dont César BAGARD mais aussi Nicolas-François FOULON voulant rivaliser avec les travaux des orfèvres des XVIIe et XVIIIe siècles réalisent dans cette essence, des coffrets, des flambeaux, des râpes à tabac … La célébrité de l’atelier de BAGARD amène à la terminologie par extension bois de Bagard. Très peu de pièces sont signées.
300 € - 500 €
Lot 410
Miroir de Venise de forme mouvementée en verre transparent. (éclats) 100 x 54 cm
100 € - 120 €
Lot 411
Lot 411
Tapis de points. Elégant décor d’arabesques et feuilles d’acanthe brodées en laine dans les tons rouge, brun foncé, et blanc cassé. Travail à l’aiguille (plus long à l’origine). France, XVIIIe siècle (restaurations). 2,59 x 1,06 m
600 € - 1 200 €
Lot 412
Lot 412
Commode en acajou, elle ouvre à trois tiroirs en façade, les montants arrondis terminés par de larges griffes rapportées. Saint-Malo, travail du XVIIIe siècle (restaurations, plateau probablement rapporté). Hauteur : 79 cm - Largeur : 118 cm - Profondeur : 69 cm
2 000 € - 3 000 €
Lot 413
Lot 413
Deux appliques de trumeau en bronze ciselé et doré à décor de tête de mascaron. Epoque Louis XIV. Hauteur 18 cm - Largeur : 6 cm - Profondeur : 15,5 cm
1 000 € - 2 000 €
Lot 414
Lot 414
Miroir en bois doré sculpté à décor rocaille. La partie supérieure ajourée à décor au centre d’une coquille stylisée. Epoque Régence. (peut-être réduit dans ses dimensions) Hauteur : 116 cm - Largeur : 86 cm
800 € - 1 500 €
Lot 415
Lot 415
Petit canapé marquise à dossier cintré en bois naturel, mouluré et sculpté de coquilles, d’agrafes et feuilles d’acanthe. Il repose sur six pieds cambrés terminés par des enroulements. Epoque Régence (restaurations, transformations possibles). Hauteur : 92 cm - Largeur : 133 cm - Profondeur : 76 cm
600 € - 1 200 €
Lot 416
Lot 416_b
Lustre en bronze ciselé et doré. Paris, vers 1700. Hauteur : 57 cm - Diamètre : 85 cm Réalisé en bronze finement ciselé et doré, ce lustre présente un fût central à quatre registres. Au milieu, une pièce centrale en forme de tambour à bordures moulurées est décorée de huit médaillons circulaires présentant des têtes d’empereurs romains, évoquant une médaille antique, alternant les représentations d’un jeune imberbe, tourné de profil à gauche et lauré, et celle d’un personnage, barbu, tournée de profil à droite, chacun sommé par des nœuds de rubans d’où s’échappent deux chutes de lauriers. Ils sont séparés par des consoles en volutes posées en saillie et ornées alternativement d’un masque féminin et d’un mascaron barbu, en haut relief, qui servent de refends aux huit bras du lustre. A la partie supérieure du tambour, est disposé un second élément campaniforme. A rebord souligné de rosaces en entrelacs, celui-ci est orné d’un motif ajouré de lambrequins et fleurons d’acanthe, et est surmonté par une gorge évasée, décorée de feuilles denticulées et ceinte d’un registre de godrons, qui sert d’appui à l’élément au sommet du lustre suggérant un brûle-parfum percé à jour, en forme de cassolette. Cette dernière, à base godronnée, au corps à renflement orné de grandes et de petites rosaces en entrelacs et au couvercle campaniforme à motif de treillis losangiques, est entourée par quatre doubles volutes posées en consoles formant des termes féminins. Le couvercle est sommé par un fleuron d’acanthe qui dissimule l’anneau de suspension du lustre. Le registre inférieur, en double culde-lampe, est décoré d’une frise de feuilles lancéolées, disposée à la base d’un motif constitué d’importants godrons, surmonté par un large collier orné de palmettes d’acanthe. Le cul-de-lampe se termine par un fleuron pendant, lui-aussi à feuilles et fruit d’acanthe. Les bras de section carrée, formés par deux segments et posés en consoles en S, sont soulignés de feuilles d’acanthe et leurs faces à champs guillochés sont ponctuées de boutons et de chutes de fleurons. Ils supportent des bobèches discoïdales, à piédouche et pourtour extérieur orné de doubles volutes affrontées à fleurons alternant avec des chutes, et à rebord perlé. Les binets, dont les bases sont décorées d’un registre godronné, présentent un collier médian d’entrelacs et une frise perlée à la partie supérieure. On ne connaît que deux autres lustres parfaitement identiques à celui-ci : l’un se trouvait dans une collection privée ; l’autre, faisant autrefois partie des collections de Louis CARTIER (1875-1942), puis de celles son fils, Claude1 , il trouvait jusqu’en 1996 dans la collection de Madame Barbara PIASECKA JOHNSON (1937-2013), lorsqu’il fut vendu anonymement 2, pour être à nouveau présenté aux enchères à Londres, en 2006 3 (fig. 1). Il faut chercher les motifs d’inspiration de tous ces lustres dans les projets d’ornements de Daniel MAROT et de Jean Ier BERAIN, deux de plus grands dessinateurs du règne de Louis XIV. Ainsi, sur une planche gravée par Daniel MAROT (1661-1752), figurent les modèles les plus proches de notre lustre en bronze ainsi que de ceux de l’ancienne collection CARTIER et de la collection privée (fig. 2) Les Œuvres du Sr D. MAROT, architecte de GUILLAUME III, Roy de la Grande Bretagne, contenant plusieurs pensées utile aux Architecte, Peintres, Sculpteurs, Orfèvres, Jardiniers & autres ; Le tout en faveur de ceux qui s’appliquent aux Beaux Arts, furent publiées en 1703, à La Haye. Alors qu’un Nouveau Livre d’ornements, pour l’utilité des Sculpteurs et Orfèvres inventé et gravé à La Haye par D. MAROT…4, dont font partie les six planches du Nouveau Livre d’Orfèvrerie inventé par MAROT Architecte du Roy, fait avec Previllege des Etats Generaux des Princes Unies, où figure la planche contenant les modèles proches de notre lustre, avait été édité en 1712 5. Par ailleurs, les projets de chandeliers de MAROT représentent souvent dans leurs éléments constitutifs des citations de dessins ou de gravures de Jean Ier BERAIN, (1640-1711), dont une dernière édition du corpus de ses gravures, en 1711, était due à son gendre, Jacques THURET (1669-1738), et publiée après le décès de l’artiste. Ainsi, on retrouve à de nombreuses reprises dans l’œuvre de BERAIN aussi bien l’archétype de la cassolette entourée de consoles à termes que les médaillons circulaires à profils de personnages antiques (fig. 3-5) 1. Sotheby’s, Monaco, 25-27 novembre 1979, n°193. Le lustre fut acheté par la Galerie Jacques Kugel, Paris. 2. Christie’s, New York, 21 mai 1996, n°316. 3. Sotheby’s, Londres, 5 juillet 2006, n°4. 4. A. Bérard, Catalogue de toutes les estampes qui forment l’œuvre de Daniel Marot, architecte et graveur français, Bruxelles, 1865, p. 16. 5. Ibid., cat. 4, p.52 Les médaillons à profils antiques se retrouvent sur un autre modèle de lustres dits à dauphins, dont plusieurs exemplaires sont conservés, notamment au musée du Lo
60 000 € - 80 000 €
Lot 417
Lot 417
Duchesse en bois naturel mouluré et sculpté de grenades et feuillage, la ceinture sinueuse, les accotoirs à manchettes et galbés, elle repose sur des pieds cambrés, garniture de tissu rouge. Epoque Régence (restaurations, chandelles rapportées). Garnie de canne (accident au cannage) et garniture à capitons, rouge. Hauteur : 104 cm - Largeur : 153 cm - Profondeur : 70 cm Provenance : Vente Collection Jacques DOUCET, troisième partie, 7 et 8 juin 1912, lot 279, p. 40, reproduit au catalogue Fig. 1.
3 000 € - 6 000 €
Lot 418
Lot 418
Trumeau en bois relaqué vert rechampi or mouluré et sculpté de volutes, cartouches et coquille. Epoque Régence (restaurations, modification dans les dimensions). Hauteur : 184 cm - Largeur : 87,5 cm
800 € - 1 500 €
Lot 419
Rafraîchissoir en tôle laquée bleu et décor polychrome de Chinois. XIXe siècle (accidents et manques). Hauteur : 11 cm - Largeur : 26,5 cm - Profondeur : 41 cm
100 € - 300 €
Lot 420
Lot 420_b
Grand écran de cheminée à châssis en noyer sculpté double face. Estampille de Nicolas HEURTAUT. Paris vers 1755, époque Louis XV. Garni d’une feuille en tapisserie fine d’Aubusson du XVIIIe siècle. Dimensions : 103 x 73 x 43 cm On peut rapprocher cet écran de deux autres écrans formant paire, en bois naturel, par Nicolas HEURTAUT, l’un conservé dans les collections du château de Josselin en suite avec une paire de fauteuils (reproduit in B. PALLOT, L’art du siège au XVIIIe siècle en France, 1987, pp. 262- 163) ; l’autre fut vendu à l’Hôtel Drouot à Paris, Maître WAPLER, vente du 18/06/2014, n°140, puis à SOTHEBY’S Paris, le 05/05/2015 sous le numéro 188 (vendu 147 000 €). Nicolas HEURTAUT (1720-1771), reçu Maître sculpteur en 1742, exerça tout d’abord le métier de sculpteur en sièges de 1742 à 1753. En 1753 il fut reçu Maître menuisier, et devint alors le seul menuisier en sièges au XVIIIe siècle à posséder une double maîtrise, ce qui explique l’importance de la sculpture dans son œuvre, généreuse et puissante.
8 000 € - 15 000 €
Lot 421
Lot 421
Rare tapisserie de Paris Tancrède ordonne la construction d’un mausolée pour Clorinde Rare tapisserie de Paris faisant partie d’une tenture de L’Histoire de Tancrède et Clorinde, modèles de Michel CORNEILLE (1603-1664). Manufacture de La Planche au Faubourg Saint Germain. XVIIe siècle, vers 1660. Hauteur : 3,37 m - Largeur : 2,57 m Laine, soie et fils de métal précieux. Iconographie et description : Deuxième couple de héros de La Jérusalem délivrée du Tasse, Tancrède et Clorinde sont dans des camps adverses comme Renaud et Armide. Lui, le chrétien, elle, la guerrière maure. Cette longue épopée italienne du XVIe siècle, au temps des croisades, traduite en français au XVIIe siècle, est résumée dans Reyniès 1996, pp 241 - 242. Les sujets des tapisseries sont : Clorinde délivre Olinde et Sophronie ; rencontre de Clorinde et de Tancrède ; Tancrède rend à Herminie sa liberté ; Herminie chez les bergers ; Tancrède baptise Clorinde (Tancrède ayant blessé mortellement Clorinde qu’il n’a pas reconnue dans un combat, la baptise avant qu’elle ne meure) ; Herminie relève Tancrède. La tapisserie présentée ici est la septième tapisserie de la tenture (on ignore le sujet de la huitième tapisserie). Dans cette tapisserie, Tancrède rend donc hommage à Clorinde en commandant sa sépulture. Le chevalier chrétien nous fait penser davantage à un consul ou à un généralissime romain. Richement vêtu, Tancrède est assis sous une tente dont le sol est couvert d’un magnifique tapis oriental sur lequel est posée une table aux larges pieds de lion. Un arbre et quelques plantes nous rappellent la nature extérieure. La composition est encadrée d’une bordure à fond bleu pâle à décor de nœuds et de fleurs au naturel avec des putti dans les coins supérieurs. Matériaux, état : chaîne en laine (7 à 8 fils au cm), trame en laine, soie et abondants fils de métal précieux. Les couleurs de la tapisserie sont restées vives, avec des tons rouges magnifiques. En 2002, La tapisserie a été nettoyée, avec des travaux de conservation et de doublage ; elle est munie d’un ruban Velcro pour l’accrochage. Elle a été diminuée en hauteur et présente en outre un pli dans la partie haute d’environ cinq centimètres. Elle paraît avoir été diminuée en largeur car les bordures (qui sont ses bordures originales) sont rapportées Bibliographie et tapisseries en rapport : Maurice FENAILLE, 1923, Etat général des tapisseries de la Manufacture des Gobelins depuis son de origine jusqu’à nos jours 1600 - 1900, tome I, Les ateliers parisiens au XVIIe siècle, p.359 à 362. Nous y apprenons que l’inventaire du Mobilier de la Couronne signalait une tenture de Tancrède et Clorinde en 1663 (sans or) et que l’inventaire d’Henriette d’Angleterre de 1671 indiquait une tenture en huit pièces de L’Histoire de Tancrède et Clorinde. Nicole de REYNIÈS, 1996, dans le catalogue de L’exposition Lisses et délices, chefs d’œuvre de la tapisserie de Henri IV à Louis XIV, château de Chambord, pp. 239 à 249, traite de la tenture de Châteaudun. La tapisserie de Châteaudun de même sujet est reproduite sur ces deux pages (vue générale en noir et blanc et détail en couleurs). Elle dénombre environ vingt-quatre pièces connues de la tenture de Tancrède et Clorinde, mais ne mentionne pas de pièces tissées à or comme la tapisserie présentée. Emmanuel COQUERY, 2006, dans le catalogue de L’exposition Michel CORNEILLE (1603 -1664), un peintre du roi au temps de Mazarin, Musée des Beaux-Arts d’Orléans, pp. 118 à 122 ; la tapisserie de Châteaudun de même sujet est reproduite p.122 en noir et blanc. COQUERY à cette date, soit dix ans plus tard, énombre trente-trois tapisseries connues de cette tenture, réparties en six suites différentes. Les autres sujets de la tenture ont été tissés à plusieurs reprises mais seuls deux tissages sont cités de la présente scène, dont celui du château de Châteaudun (CMN), reproduit p.122 un autre tissage sans préciser s’il est tissé à or (Londres, Spanish Art Gallery, sans date). Dans la base des monuments nationaux, est citée une tapisserie de même sujet se trouvant à la Fondation Cini à Venise. La tapisserie présentée par FRAYSSE et associés est donc le seul exemplaire connu sur le marché actuel.
15 000 € - 20 000 €
Lot 422
Lot 422
Bureau cylindre en acajou et placage d’acajou, le cylindre à lamelles démasque trois casiers et trois tiroirs ; il présente deux tirettes latérales, ouvre à quatre tiroirs en façade dont un formant coffre et repose sur des pieds cambrés. Trace d’estampille probablement rapportée. Epoque Louis XV (accidents, restaurations, petits accidents de placage, vis de renfort). Décoration de bronzes ciselés et dorés. Hauteur : 108 cm - Largeur : 137,5 cm - Profondeur : 76 cm Provenance : Château de X, vente FRAYSSE, 18 octobre 1990, Issoudun.
6 000 € - 8 000 €
Lot 423
Lot 423
Ecritoire de forme rectangulaire en placage vraisemblablement de palissandre et de bois de rose dans des encadrements, elle présente un plumier, trois accessoires incomplets dont sablier, encrier en laiton et un compartiment. Estampille de DUBOIS et poinçon de jurande. Epoque Louis XV. Hauteur : 7,5 cm - Largeur : 27 cm - Profondeur : 23,5 cm Jacques DUBOIS, ébéniste reçu Maître le 5 septembre 1742.
800 € - 2 000 €
Lot 424
Lot 424
Presse-papiers orné d’une enfant, allégorie de l’Hiver en bronze patiné. Le socle en bronze doré ciselé d’acanthe. XVIIIe siècle. Hauteur : 17,5 cm - Largeur : 18,5 cm
400 € - 600 €
Lot 425
Lot 425
Superbe lustre à pampilles de cristaux à six bras de lumière alternés de poignards et rosaces. Les cristaux facettés certains légèrement fumés. Epoque Louis XV. Hauteur : 97 cm - Diamètre : 50 cm
4 000 € - 6 000 €
Lot 426_b
Tapis Senneh Kurde (chaîne et trame en coton, velours en laine). Le tapis est orné d’un octogone bleu ciel sur fond rouge et contre fond bleu marine à décor floral géométrique. L’ensemble de la composition est agrémenté de quatre petits écoinçons polychromes. Une bordure bleu marine à décor géométrique est encadrée de deux contre-bordures ivoire Centre de la Perse, vers 1940-1960. Longueur : 200 cm - Largeur : 133 cm
300 € - 500 €
Lot 427
Lot 427
Fauteuil de bureau à dossier gondole en bois naturel mouluré et sculpté de fleurettes, la ceinture sinueuse, les accotoirs à manchettes et galbés, il repose sur des pieds cambrés. Estampille de FORGET. Epoque Louis XV (restaurations, garni de canne). Hauteur : 88 cm - Largeur : 63 cm - Profondeur : 51 cm Pierre FORGET, reçu Maître le 25 septembre 1755
400 € - 800 €
Lot 428
Lot 428
Bidet en bois naturel sculpté de feuilles d’acanthe, d’agrafes et de coquilles. La partie supérieure du dossier découvre trois compartiments. Il repose sur des pieds cambrés terminés par des enroulements. Epoque Louis XV. Avec un bassin en faïence (restaurations). Hauteur : 88 cm - Largeur : 38 cm - Profondeur : 50 cm
200 € - 400 €