SEVRES. Pâte tendre. Assiette à décor polychrome et or au centre d’une rosace dans un médaillon et sur l’aile d’une guirlande de motifs dit à la Salambier formés de vases et palmes fleuries encadrés de bandes à fond vert. Période révolutionnaire. Marquée Sèvres en toutes lettres. Décorée par CONNELIN. Diamètre : 24,3 cm

SEVRES. Pâte dure. Assiette à décor polychrome et or au centre d’une rosace dans un médaillon et sur l’aile de motifs décoratifs fleuris formant guirlande encadrés de filets bleus. Période révolutionnaire. Marquée RF et Sèvres en toutes lettres. Diamètre : 25 cm

SEVRES. Pâte tendre. Assiette à bord contourné à décor polychrome et or au centre d’une rosace dans un médaillon orné d’une bande à fond bleu ornée d’une guirlande or et sur l’aile et le bord un fond pointillé et d’une large bande bleue à points or. Marquée, année 1788, marque LL. Peinte par François-Marie BARRAT. Diamètre : 24 cm

SEVRES. Pâte tendre. Assiette à décor polychrome et or au centre d’une rosace en grisaille et sur l’aile et le bord de guirlandes de roses encadrant un fond vert pâle orné de fleurs en camaïeu violine. Marquée Sèvres en toutes lettres. Période révolutionnaire. Diamètre : 24,5 cm

SEVRES. Pâte tendre.  Assiette à bord contourné, décor polychrome et or. Au centre, une cocarde républicaine formée de peignés, filets et point en bleu blanc rouge et sur le bord d’une guirlande de motifs décoratifs et de feuilles de laurier. Epoque Révolutionnaire. Marquée SEVRES en toutes lettres. Diamètre : 23,5 cm

Console d’encoignure d’applique en bois sculpté et doré. Les ceintures arrondies sculptées d’entrelacs et rosaces surmontés d’un rang de perles. Repose sur un pied en console en volute feuillagée. Plateau de marbre brèche d’Alep à ressaut. Epoque Louis XVI. Hauteur : 70 cm - Largeur : 75 cm - Profondeur : 40 cm

Miroir rectangulaire en bois sculpté et doré à décor de frise de lotus stylisés. Epoque Louis XVI. Fond moderne. 138 x 84 cm

Suite de quatre fauteuils en acajou et placage d’acajou, le dossier rectangulaire encadré de colonnes détachées, descente d’accotoirs supportée par une balustre godronnée, les ceintures moulurées à rosaces. Pieds fuselés sculptés de godrons et bague. Estampille de G. JACOB, sur certains d’entre eux.  Fin de l’époque Louis XVI. Hauteur : 93 cm - Largeur : 52 cm - Profondeur : 50 cm Georges Jacob, reçu Maître en 1765.

Paire d’appliques en bronze ciselé et doré au mat et au brillant à quatre lumières. Les binets sont posés sur une palme retenue dans la gueule d’un lion. Attribuée à l’atelier de THOMIRE, vers 1820.  Hauteur : 21 cm - Largeur : 28 cm - Profondeur : 16 cm Le modèle est directement inspiré de celui de la psyché livré en 1809 pour la salle de bains du petit appartement de l’Impératrice Joséphine à Fontainebleau du à Thomire (voir reproduction). Bibliographie : Bernard CHEVALLIER, Décor d’Empire, édition de Monza, p. 166. Fig. 1

Lustre cage à pampilles et gouttes en cristal de roche à quatre bras de lumière, monture de bronze. En partie du XVIII^e siècle. Hauteur : 74 cm

CHINE Paire de bouteilles de forme quadrangulaire en porcelaine polychrome sur fond noir. Epoque Kien-Long. La base postérieure en bronze doré. Hauteur : 32 cm - Largeur : 12,5 cm

CHINE Grand vase ovoïde en porcelaine à fond jaune orné d’un décor polychrome. Epoque Ming (col cassé réparé, manques). Hauteur : 46 cm - Diamètre : 24 cm

Paire de bergères en bois relaqué blanc sculpté et mouluré. Le dossier en chapeau de gendarme à colonnes cannelées détachées. Les descentes d’accotoirs en crosse et les supports à colonnes détachées. Pieds fuselés à cannelures. Attribuée à Pierre ACHARD. Epoque Louis XVI. Hauteur : 90,5 cm - Largeur : 62 cm - Profondeur : 46 cm Pierre ACHARD, reçu Maître le 3 août 1784. Issu d’une famille de sculpteurs, Pierre Achard se forme avec un menuisier grenoblois. Ses sièges sont inspirés par les styles Louis XVI, Directoire et Empire. En bois naturel, les fauteuils reposent souvent sur des pieds postérieurs carrés et antérieurs ronds, cannelés. Les accotoirs arborent généralement une forme de balustre.

Paire d’appliques en bronze ciselé redoré à deux bras de lumière, ciselé de feuillages, vagues et crossettes, les bras déchiquetés et ajourés. Ancien travail de style Louis XV. Hauteur : 47 cm - Largeur : 25 cm

Bergère à oreilles en bois naturel ciré. Le dossier surmonté d’une traverse sinueuse sculptée d’un bouquet de fleurs, les oreilles sculptées de tors, les supports d’accotoirs détachés. Ceintures mouvementées, pieds cambrés. Epoque Louis XV.  Hauteur : 110 cm - Largeur : 74 cm - Profondeur : 62 cm

Miroir de boiserie en bois sculpté à décor de palmes (restauré). Ancien travail d’époque Louis XV. Hauteur : 147 cm - Largeur : 89 cm

Suite de six chaises cannées en bois naturel sculpté mouluré à décor floral. Pieds cambrés, fond de canne. Epoque Louis XV (restaurations, accidents). Hauteur : 108 cm - Largeur : 51 cm - Profondeur : 44 cm

Commode ouvrant à deux rangs de tiroirs sans traverse apparente, galbée en façade et sur les côtés, en beau noyer ondé et orné en façade d’un grand cartouche rocaille en bronze doré, reposant sur quatre pieds pastille. Entrées de serrure en bronze doré, serrure en fer, marbre de Carrare blanc veiné de gris. Etiquette V (classification P. et F. Rouge). Par Jean-François HACHE (Grenoble 1730-1796). Grenoble, vers 1769-1771. Etiquette abîmée. Hauteur : 80 cm - Largeur : 101 cm - Profondeur : 55 cm Provenance : Vente Hôtel Drouot 26/11/2003, lot 237 du catalogue. Vendue 22 700 € au marteau. Bibliographie : Pierre et Françoise Rouge Le génie des Hache,, Faton 2005, p. 313-314 décrite et reproduite. NB : Cette élégante petite commode de Jean-François Hache est recouverte d’un très beau marbre de Carrare d’origine. Son gable est plus riche que celui du bâti, en façade et sur les côtés, conformément aux exigences des Hache, ébénistes du duc d’Orléans. Voir pp. 54-57 pour la classification des étiquettes. Voir aussi une commode similaire en noyer p. 312 et celle du Musée Dauphinois p. 315, mais dont la marqueterie de cubes n’est pas d’origine. DES COMMODES À CARTOUCHE CENTRAL VIOLONNÉ : HACHE ET CAREL A l’exception de la commode (d’une paire) plaquée de noyer et réalisée vers 1740 par Jacques-Philippe Carel (1688-v.1755), achetée par le duc Carl-Eugène de Wurtemberg pour le château de Ludwigsburg (Bade-Wurtemberg), on ne rencontre pas ce type de modèle en bois naturel rehaussé d’un cartouche central en bronze doré dans l’ébénisterie parisienne. En effet, si Mathieu Criaerdt est connu pour ses cartouches violonnés en bronze doré - dont le modèle lui avait été fourni par Hébert - sur les façades de ses commodes, celles-ci ne sont jamais en bois naturel mais plaquées de frisages de bois exotique (ibidem, pp. 313-314). Même chose pour Gaudreaus auquel Carel livra en 1751 le petit secrétaire en pente pour les filles de Louis XV à Versailles. Des liens anciens existaient entre les Hache et Jacques-Philippe Carel, reçu Maître en 1723 à Paris, ce dernier étant mentionné comme compagnon chez Thomas Hache en 1712 (ibidem, p. 270). Une parenté stylistique apparaîtra ensuite entre les deux ateliers, puisque Carel fut également l’un des rares ébénistes parisiens à utiliser les cannelures de cuivre sur les traverses de façade et les montants antérieurs de ses commodes, comme Pierre Hache le faisait sur ses modèles richement marquetés d’époque Régence (ibidem, pp. 268-270). Françoise ROUGE, expert membre du SFEP. Tél. : 06 03 93 23 76

Paire de miroirs d’entre fenêtre en bois sculpté et redoré à décor de ruban, le fronton ajouré au centre d’une coquille, la partie inférieure soulignée d’un branchage feuillagé. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI.  On joint deux bras de lumière en bronze qui peuvent s’adapter, l’orifice pour les placer ayant été bouché. Hauteur : 83 cm - Largeur : 48 cm

Suite de quatre appliques en bronze doré ou redoré à deux bras de lumière à décor de feuillage et vagues. Ancien travail français Louis XV. Hauteur : 43 cm - Largeur : 22 cm