SEVRES Tasse litron et sa sous-tasse à décor polychrome de bouquets de fleurs et de dents de loup or sur les bords. Marquées, XVIII^e siècle. LL entrelacés et lettre-date H pour l’année 1761. Marque du peintre Bertrand (actif à la manufacture de 1757 à 1774). Diamètre : 12 cm

SEVRES Gobelet bouillard et sa soucoupe à décor polychrome et or dit « à la feuille de chou » de bouquets de fleurs cernés de motifs de feuilles de chou rehaussées de peignés bleus et d’un filet or et reliées entre elles par trois guirlandes de fleurs. Le centre de la soucoupe est orné de trophées guerriers et d’un aigle et la tasse d’un trophée composé de flambeaux et d’une aiguière. Filet et dents de loup or sur les bords. Marqués, XVIII^e siècle. LL entrelacés, lettre-date N pour l’année 1766 et marque du peintre Charles Butteux (actif à la manufacture de 1756 à 1782) sous la soucoupe. Diamètre de la sous-tasse : 13,5 cm

SEVRES Gobelet bouillard et sa soucoupe à décor polychrome et or dit « à la feuille de chou » de bouquets de fleurs cernés de motifs de feuilles de chou rehaussées de peignés bleus et d’un filet or et reliées entre elles par trois guirlandes de fleurs. Le centre de la soucoupe est orné d’un trophée de musique et la tasse de trophées d’instruments de musique et guerriers. Filet et dents de loup or sur les bords. Marqués, XVIII^e siècle. LL entrelacés et lettre-date N pour l’année 1766 sous la soucoupe et lettre-date O pour l’année 1767 sous la tasse. Marque du peintre Charles Butteux (actif à la manufacture de 1756 à 1782). Diamètre de la sous-tasse : 13,5 cm

SEVRES Assiette en pâte dure à décor polychrome et or au centre d’un bouquet de roses et de fleurs de lin, cerné d’une guirlande de feuilles de lierre or, l’aile décorée d’un galon de losanges alternés de rosaces, encadré de frises de pointillés et feuillagées sur fond bleu agate. Fleurs légendées au revers Rosier Noisette Lin vivace. XIX^e siècle, époque Louis-Philippe. Marquée …28 juin 1839 en rouge. Marque LP couronnée. Diamètre : 24 cm Une assiette de ce service est conservée au Musée de la céramique à Sèvres. Provenance : Service du Comte de Salvandy.

SEVRES Assiette en pâte dure à décor polychrome et or au centre d’un bouquet de roses et de fleurs de lin, cerné d’une guirlande de feuilles de lierre or, l’aile décorée d’un galon de losanges alternés de rosaces, encadré de frises de pointillés et feuillagées sur fond bleu agate. Fleurs légendées au revers Rosier Panaché Lin vivace. XIX^e siècle, époque Louis-Philippe, année 1839. Marque LP couronnée. Diamètre : 24 cm Une assiette de ce service est conservée au Musée de la céramique à Sèvres. Provenance : Service du Comte de Salvandy.

RUSSIE, Korzec Paire de vasques munies de prises en forme de têtes de taureaux, décor en or et camaïeu orange sur la base et le col de guirlandes de motifs à la grecque et sur le corps de monogramme et statues à l’Antique dans des médaillons cernés de larges feuillages. Marquées. Fin du XVIII^e siècle, début du XIX^e siècle. Hauteur : 22 cm - Largeur : 29 cm

Paire de larges fauteuils à châssis à dossier plat en bois naturel mouluré, les traverses sinueuses. Pieds cambrés se terminant par des feuilles. Estampille de Blanchard. Époque Louis XV. (usures) Hauteur : 90,5 cm - Largeur : 70 cm - Profondeur : 60 cm Nicolas Blanchard, reçu maître en 1738.

Paire de très grands candélabres à six bras de lumière en bronze ciselé et doré, formés de fleurs, enroulements, vagues asymétriques, fruits et volutes. Le fût asymétrique à décor de rocailles et de fleurs comme le binet. Les bras de lumière surmontés de bouquets fleuris, volutes et branchages s’alternent au milieu d’un décor rocaille déchiqueté. Travail probablement allemand du milieu du XVIII^e siècle (choc, un calupet tordu). Hauteurs : 48,5 cm et 47,5 cm Notre paire de candélabres se rattache au Rococo Frédéricien. Il s’agit d’une forme spécifique de Rococo qui s’est développée en Prusse sous le règne de Frédéric LE GRAND (1740-1786) Le style a été façonné notamment par l’Architecte Wenzeslaus von  knobelsdorff  qui était intendant en chef des Palais Royaux. On retrouve les influences, saxonnes, françaises et hollandaises qui s’expriment dans la décoration du Palais de Charlottenburg, et du palais de Sanssouci et des Résidences des Princes. Johann August Nahl alors ornemaniste s’imposait  comme décorateur, c’est alors que fut créée la manufacture de bronzes de Postdam, où l’influence de Melchior Kambli révélée par son exubérance se retrouve sur nos candélabres.

Pendule en bronze ciselé et doré, marbre blanc peint, marbre rose et griotte, émaux et plaque de verre églomisé, le cadran présentant les heures, minutes et quantièmes à décadi, présentant en son sommet une corolle de feuillage et perles, supporté par deux sphinges ailées. Supportant sur leur tête deux vases d’où émergent des attributs topiaires, reposant sur une base rectangulaire à côtés arrondis présentant en façade une plaque à décor d’un damier centré d’une miniature présentant l’Autel de l’Amour, les côtés en marbre blanc peint polychrome d’arabesques (remontées à l’envers), guirlandes et pot à fleurs, reposant sur des patins de bronze doré (usure et très petit accident, éclats à l’émail). Le cadran attribué à COTTEAU ou DUBUISSON. Epoque Révolutionnaire. Hauteur : 49 cm - Largeur : 30 cm - Profondeur : 14 cm Pour des pendules identiques : - Vente Karl Lagerfeld, Christie’s Monaco, 29 avril 2000, lot n° 249. - Château d’Ermenonville, vente du 18 mars 1933, lot n°3. - Christie’s Londres, vente du 20 juin 1985, lot n°34.

Paire de flambeaux en bronze ciselé et doré, le binet à gorge et décor de guirlandes, le fût orné de crossettes et piastres reposant sur un gros ombilic à ressaut de feuillages alternés de médaillons de profils antiques retenu par des rubans. Époque Louis XVI (très petit trou à l’un deux). Hauteur : 25,5 cm Provenance : Vente Maître J.L. PICARD, Maison de la Chimie, 7 mars 1993. Bibliographie :  Guillaume JANNEAU, Le luminaire de l’Antiquité au XIX^e siècle, 1934 fig.68

Commode en acajou et placage d’acajou flammé et ondé ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs dont deux sans traverse et trois en ceinture. Elle présente un ressaut central, les 4 angles arrondis à cannelures rudentées, les côtés à défoncement et ressaut, elle est ornée de plaques brettées en bronze doré, de joncs de cuivre, angles décorés d’Azurés, pieds fuselés à cannelure. Plateau de marbre fleurs de pêcher. Estampille d’Étienne LEVASSEUR et JME.  Hauteur : 85,5 cm - Largeur : 101,5 cm - Profondeur : 51 cm Notre commode exécutée par Étienne LEVASSEUR n’est pas sans rappeler le bureau d’acajou à gradins conservé au musée du Louvre ou la paire d’encoignures du Petit Trianon, ou encore les livraisons qu’il fit pour Madame Adélaïde, notamment le secrétaire en acajou du château de BELLEVUE. La composition et l’architecture de notre commode empreinte aux concurrents de LEVASSEUR, tel que WEISVELER ou BENNEMAN des éléments dans la géométrie du décor et la qualité exceptionnelle des bois utilisés en font un meuble original de création. Bibliographie :  Ce meuble fait l’objet d’une notice détaillée de Madame Lemonnier dans L’Estampille L’Objet d’Art, fiche182b.

Vase en blue John couvert de forme ovoïde sur piédouche. Il repose sur un pied circulaire en porphyre gris ? à contre socle de marbre mouluré blanc reposant sur une base gris turquin. La monture en bronze ciselé, à l’amortissement une graine feuillagée, des anses figurant des têtes de bouquetins, à la base des feuillages ciselés. Travail exécuté dans le goût de Matthew BOULTON.  Hauteur : 37 cm - Largeur : 17 cm

Commode et paire d’encoignures en acajou et placage d’acajou. La commode dite à la grecque, rectangulaire ouvrant par trois tiroirs, rang de tiroirs sans traverse, le dernier formant cul-de-lampe à bord découpé, les angles arrondis à ressauts et défoncement mouluré, les côtés à ressauts avec pieds sinueux cambrés. La paire d’encoignures présente deux portes à couvre joint moulés en façade, l’intérieur des vantaux plaqué de chêne. Les montants reprennent le motif de la commode. Ornementation de bronze doré, chute, entrée de serrure, pieds griffe, , plateau de marbre gris Sainte-Anne. Estampille de G.DESTER et JME. Époque Transition Louis XV-Louis XVI Commode : Hauteur : 88,5 cm - Largeur : 128 cm - Profondeur : 55,5 cm Encoignures : Hauteur : 89 cm - Largeur : 53 cm - Profondeur : 88 cm Godefroy Dester reçu maître le 27 juillet 1774. Notre commode et ses encoignures en suite formaient à l’époque une véritable innovation tant technique qu’artistique. La conception s’inspire directement des modèles livrés par OEBEN à la marquise de Pompadour mais avec une différence, notamment l’absence de ressaut et de traverse sous le premier rang de tiroirs. Notre commode reprend le gabarit et une stylistique innovante, les tiroirs sont sans traverse, les pieds cambrés à ressaut sont moins prononcés que sur le modèle d’OEBEN ou RVLC, ce qui lui confère une légèreté particulière. L’ensemble a conservé ses encoignures dont l’intérieur des portes est plaqué de chêne, signe d’une insigne qualité.

Paire de porte-bulbes de forme balustre en cristal du Creusot teinté bleu à côtes torsadées, la monture en bronze doré simulant un drapé en partie supérieure, repose sur une base de marbre blanc ornée d’une frise de perles. Fin du XVIII^e siècle ou début du XIX^e siècle.  Hauteur : 23,5 cm - Diamètre : 9 cm

Semainier en bronze doré et nacre, les plaques de nacre gravées des jours de la semaine. Époque Charles X.  Hauteur : 32 cm - Largeur : 7,5 cm

Encrier en placage de loupe d’orme. Au centre trois flacons dont deux le couvercle en métal doré, la prise formée d’un serpent que l’on retrouve sur les anses. L’encrier orné sur son couvercle d’un papillon. Repose sur quatre pieds griffe en bronze doré. Première moitié du XIX^e siècle. 34,5 cm x 22,5 cm

Horloge planétaire à sonnerie des heures et demies au passage, non signée. Bois d’Amboine, bronze doré, laiton doré et argenté, acier. Sur le bord d’une base circulaire s’élèvent trois colonnes disposées autour d’une colonne centrale de taille plus importante ; l’ensemble porte une platine annulaire avec au centre le dispositif du « tellurium ». Un mouvement d’horloge, à huit jours de réserve de marche, attaché à la colonne centrale et à la face inférieure de la platine, est placé entre deux des colonnes ; il est formé de deux platines circulaires avec deux barillets, échappement à ancre à chevilles avec l’ancre en acier poli, balancier compensé à grille avec suspension à lame de couteau, cadran en émail blanc avec chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, secondes au centre battant la demi-seconde au coup mort. Le « tellurium », placé au centre évidé de la platine supérieure présente les mouvements du système luni-solaire. La Terre tourne autour du Soleil dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ainsi  que la lune autour de la Terre. Chacun tourne à sa propre vitesse. Une moitié de la lune est argentée, l’autre moitié est noircie, de façon à montrer les phases successives ; un index fixe indique les temps de lever et de  coucher. L’âge de la lune est marqué sur un cadran placé à la base de l’axe portant la Terre. Autour de cette dernière un anneau donne les équinoxes et les solstices, pendant qu’un cadran, monté sur deux bras portés par cet anneau, indique l’heure solaire locale. Deux bras courbés indiquent le lever et coucher du Soleil sur la Terre. Le mouvement indépendant pour le système luni-solaire est contenu entre deux plaques rectangulaires avec son propre barillet qu’il faut remonter tous les quatre ans. Autour, sur la platine annulaire se trouvent un calendrier zodiacal avec des signes du zodiaque appliqués. Quand l’horloge et le planétaire fonctionnent, on observe le mouvement annuel de la Terre autour du Soleil, la date de la semaine et le mois, ainsi que la date d’entrée dans chaque signe zodiacal ; le mouvement quotidien de la Terre, celui de la Lune autour de la Terre et les phénomènes résultants de ces mouvements. Contrôlé par le mouvement de l’horloge, le mouvement du « tellurium » peut néanmoins être désengrené de ceci et opéré manuellement pour les démonstrations didactiques. France, vers 1815 - 1820. Hauteur : 62 cm - Diamètre : 30 cm Modèle proche aux horloges planétaires imaginées par Zacharie Raingo (1775-1847) pour lesquelles il obtient un brevet d’invention français de cinq ans en 1810. Pour un modèle similaire voir Sir John Soan’s Museum à Londres. Les fleurs de lys à la base des colonnes laissent supposer qu’il ait pu s’agir d’un cadeau Royal sous le règne de Louis XVIII. En effet, il était coutumier que les horloges planétaires soient remises en cadeau par les souverains. Expert : Monsieur Anthony Turner - Tél. : 01 39 12 11 91

Chaise longue en deux parties en noyer sculpté mouluré de forme gondole pour le bout de pied et à haut dossier en cabriolet pour le dossier. Estampille de Georges Jacob. Époque Louis XV.  Hauteur : 103,5 cm - Largeur : 75 cm - Profondeur : 180,5 cm Georges Jacob, reçu maître en 1765.

Encoignure en vernis Martin à l’imitation de laque de Chine sur fond noir à décor, la porte à décor de pêcheurs et paysage lacustre, pieds cambrés, traverse mouvementée, plateau de marbre beige veiné à bec de corbin, ornementation de bronzes ciselés. Époque Louis XV (restauration, fonds doublés, piqûres dans le piétement). Hauteur : 86 cm - Largeur : 70 cm - Profondeur : 52,5 cm

Commode ouvrant par deux tiroirs sans traverse, ressaut cintré en placage de bois de rose marqueté en feuille dans des encadrements de filet, ornementation de bronze doré, pieds cambrés, plateau de marbre gris Sainte-Anne (accidents et manques). Estampille de L. AUBRY. Hauteur : 88 cm - Largeur : 114 cm - Profondeur : 57,2 cm Louis AUBRY reçu maître en 1774.