Pendule en marbre sculptural blanc à l’allégorie de la source. Une nymphe penchée vers la gauche assise sur une borne appliquée d’une tête de gorgone bouche ouverte montrant un coquillage entrouvert. Le contre-socle appliqué d’un motif en bronze ciselé ajouré de palmettes et fleurons. Pieds aplatis. Fin de l’époque Louis XVI (restaurations, tête recollée, accidents aux doigts). Hauteur : 86 cm - Largeur : 50 cm - Profondeur : 20 cm

Paire de vases formant torchères en cristal bleu surmonté d’un branchage fleuri au naturel en bronze ciselé et doré à trois bras de lumière. Repose sur une base de marbre blanc.  Fin de l’époque Louis XVI (très petits accidents).  Hauteur : 54 cm - Largeur : 31 cm Profondeur : 11 cm

Ecran de foyer en bois mouluré, doré et sculpté de rubans enroulés et agrafes de feuillages au niveau du piétement. La partie supérieure cintrée et sinueuse.  Attribué à DELANOIS. Epoque Louis XVI.  Hauteur : 105 cm - Largeur : 69 cm Profondeur : 42 cm

Paire de fauteuils à coiffer en bois naturel laqué capucin, le dossier incurvé, les accotoirs mouvementés et en léger coup de fouet. Les ceintures sinueuses moulurées et sculptées de bouquets fleuris, les ceintures sculptées de grenade à encadrement de volutes. Pieds cambrés à enroulements. Fond de canne.  L’un estampillé de J. AVISSE. Epoque Louis XV (accidents, manques et restaurations). Hauteur : 79 cm - Largeur : 63 cm - Profondeur : 45 cm Jean AVISSE, reçu Maître en 1745. Ce modèle de sièges extrêmement rares, prenait place dans les cabinets intérieurs attenant aux appartements privés. La traverse concave du dossier permettait ainsi au perruquier de procéder à la mise en place de la coiffure. Très peu d’exemplaires nous sont parvenus, les quelques subsistants faisant partie des collections publiques.

Pendule en bronze ciselé et doré, le cadran émaillé signé CRONIER à Paris.  La lunette ornée d’une frise de lauriers. Clio écrivant l’histoire. Vers 1770, époque Louis XVI.  Repose sur un socle de marbre gris turquin.  Hauteur : 50,5 cm - Largeur : 45 cm - Profondeur : 18 cm  Bibliographie : Le château de Versailles raconte le mobilier national, quatre siècles de création, Editions Flammarion, Paris 2011, page 137. Clio muse de l’histoire, à en juger par les livres et le fait qu’elle soit représentée en train décrire. Une pendule similaire fut livrée pour la chambre de la Comtesse de Provence à Versailles en 1771 par l’horloger Jean-Antoine LEPINE. Un exemplaire signé du fondeur René-François MORLAY est conservé au musée des Arts Décorartifs.

Paire d’encoignures en marqueterie de bois de rose dans des encadrements de bois de violette, les façades à deux vantaux galbés. Petits pieds cambrés. Dessus de marbre grenat. L’une est estampillée ELLEAUME et JME. Epoque Louis XV.  Hauteur : 95 cm - Largeur : 73 cm - Profondeur : 52 cm Jean-Charles ELLEAUME fut reçu Maître ébéniste parisien le 6 novembre 1754.

Fauteuil de bureau à assise tournante en bois naturel mouluré, les descentes d’accotoirs mouvementées, il repose sur une base circulaire à ceinture mouvementée sur quatre pieds cambrés. Trace d’estampille de BOULARD. Epoque Louis XV. (restaurations) Hauteur : 92 cm - Largeur : 59 cm - Profondeur : 51 cm Jean-Baptiste BOULARD, reçu Maître le 17 avril 1754.

Bonheur-du-jour en placage de bois de rose dans des encadrements de filets teintés, buis et sycomore. La partie supérieure ornée d’un rideau horizontal découvre des casiers garnis de tiroirs. Celui du centre formant liseuse et découvrant des caches secrètes. L’abattant se déploie et forme écritoire. Il est surmonté de nombreux tiroirs. Le piétement à tablette d’entrejambe. Quatre pieds fuselés à cannelures simulées. Dessus de marbre blanc à galerie. Estampille de Claude Charles SAUNIER. Epoque Louis XVI (quelques restaurations et modifications dans la disposition du secret). Hauteur : 123 cm - Largeur : 83,5 cm - Profondeur : 49 cm Claude Charles SAUNIER, reçu Maître le 31 juillet 1752.

Paire de flambeaux en bronze doré à trois bras de lumière formés d’amours portant des vases d’où s’échappent les branchages. Repose sur un socle colonne en marbre blanc à ornementation de bronze doré. Attribuée à J. PRIEUR. Epoque Louis XVI. Hauteur : 59 cm - Largeur : 30 cm - Profondeur : 10 cm Bibliographie : Hans Ottomeyer, Vergoldete Bronzen, p. 173, Fig. 3.5.5. Jean-Louis PRIEUR (1732-1795) est l’un des plus illustres bronziers de la période néoclassique. Issu d’une famille d’artisans parisiens, spécialisés dans les arts décoratifs, son père, Louis Prieur, était Maître éventailliste, et son oncle, Joseph de Saint-Germain, Maître ébéniste. Le fils de ce dernier, Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791), Maître fondeur en 1746, occupa une place centrale au sein du monde très actif des fondeurs ciseleurs parisiens. C’est peut-être chez lui que Jean-Louis Prieur effectua son apprentissage. Reçu Maître sculpteur à l’Académie de Saint-Luc en 1765, il devint Maître fondeur en terre et sable en 1769. Il n’exerça cependant pas l’activité de fondeur au sens propre. Comme beaucoup de ses confrères dirigeant des ateliers importants, Jean-Louis PRIEUR était fondeur ciseleur, ce qui signifie qu’il ne disposait pas du matériel nécessaire à la fonte des pièces.

Commode en acajou et placage d’acajou flammé et ondé ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs dont deux sans traverse et trois en ceinture. Elle présente un ressaut central, les quatre angles arrondis à cannelures rudentées, les côtés à défoncement et ressaut, elle est ornée de plaques brettées en bronze doré, de joncs de cuivre, angles décorés d’Azurés, pieds fuselés à cannelure. Plateau de marbre fleurs de pêcher. Estampille d’Étienne LEVASSEUR et JME. (biffée, restaurations, certains bronzes rapportés) Hauteur : 85,5 cm - Largeur : 101,5 cm - Profondeur : 51 cm Bibliographie :  Ce meuble fait l’objet d’une fiche technique détaillée de Madame Lemonnier dans L’Estampille L’Objet d’Art, fiche 182b.

Barre de devant de foyer en bronze ciselé doré simulant une balustrade. Epoque Louis XVI. Hauteur : 17 cm - Largeur : 98 cm - Profondeur : 7 cm

Table à ouvrage dite “table en auge” en placage d’acajou, de citronnier et d’ébène. La cuvette rectangulaire à bordure en légère doucine renversée. Elle repose sur un piétement simulant une lyre par les jeux de marqueterie et repose sur un piétement à larges enroulements légèrement aplatis sur des roulettes. Fin de l’époque Louis XVI (restaurations).  Hauteur : 75 cm - Largeur : 54 cm - Profondeur : 27 cm Bibliographie : Le boudoir de Marie-Antoinette à Fontainebleau, Somogy, Editions d’Art page 39.

Paire de candélabres en bronze ciselé et doré, dite “au mât de cocagne”, à quatre bras de lumière. La base ronde appliquée de couronnes imbriquées. Epoque Restauration. Hauteur : 61 cm - Largeur : 22,5 cm

Paires de grands brûle-parfum ou cassolettes en bronze ciselé et doré, forme ovoïde, appliqué de guirlandes de laurier, têtes de bouquetin, un piédouche à couronne de feuilles d’acanthe. (Les couvercles probablement rapportés.)  Premières moitié du XIX^e siècle (nettoyés). Hauteur : 38 cm - Largeur : 22 cm - Profondeur : 12,5 cm

Suite de quatre chaises basses à dossier incurvé en bois plaqué d’acajou. Pieds gaine arquées. Estampille de CRESSENT. Début du XIX^e siècle. Hauteur : 72 cm - Largeur : 53 cm - Profondeur : 45 cm Provenance : Vente Hôtel Drouot, 10 février 1971, N° 72. CRESSENT fourni de nombreux sièges à l’administration impériale, notamment les beaux sièges de l’hôtel de Beauharnais. 

Deux paires d’embrasses en bronze ciselé doré à décor de putti tenant d’une main une torche et de l’autre un papillon  Epoque Empire.  Longueur : 21 cm