Épingle à cravate en or 14k (585 ‰) au chiffre couronné du prince Arthur William du Royaume-Uni, duc de CONNAUGHT et STRATHEARN (1850-1942), septième enfant de la reine Victoria, sertie de saphirs et de roses diamantées (bon état). Vers 1900, sans poinçon apparent. Hauteur : 6,5 cm - Poids brut : 2,2 g

Épingle à cravate en or 14k (585 ‰) au chiffre CE couronné du roi Carol Ier de Roumanie (1839-1914) et de son épouse Elisabeth (1843-1916), née de WIED, plus connue sous le nom de Carmen SYLVA, sertie de petits rubis et de roses diamantées (bon état). Vers 1900. Hauteur : 7 cm - Poids brut : 3,3 g

Bague en or 14k (585 ‰) à chaton rond aux armes émaillées polychromes d’une famille princière du grand-duché de Lituanie (royaume de Pologne) (bon état). Fin du XIXe siècle. Tour de doigt : 55 - Poids brut : 5,3 g

Paire de boutons de manchette en or 14k (585 ‰) à décor émaillé polychrome d’une couronne princière du Saint Empire romain germanique (bon état). Fin du XIXe siècle. Poids brut : 7,3 g

Épingle à cravate en or (750 ‰) ornée d’un camée ovale en agate à quatre couches au profil gauche du pape Pie VII (1742-1823), qui a sacré l’empereur Napoléon, réalisé après son élection au pontificat le 14 mars 1800. Dans un écrin gainé de velours de soie verte. Bon état général. Le camée du début du XIXe siècle, la monture postérieure. Hauteur : 6,5 cm - Poids brut : 3,4 g

Lucien GAILLARD (1861-1942) Pommeau d’ombrelle avec ses embouts de baleines en vermeil (850 ‰), à décor ciselé de style Art Nouveau, serti de cabochons d’opale. Dans son écrin à la forme (non marqué). Poinçons au sanglier et d’orfèvre LG. Hauteur : 4,1 cm - Poids brut total : 44,3 g

Broche en argent (800‰) doublé or (585 ‰), à décor rayonnant, ornée de diamants taille ancienne et de roses diamantées. Travail de la fin du XIXe siècle. Poids brut : 8,4 g - Dimensions : 4,5 x 2,3 cm

Pendentif en argent (800‰) doublé or (750 ‰), retenant des pampilles, orné de roses diamantées, de perles de culture et d’une perle d’imitation (traces de colle). Travail de la fin du XIXe siècle. Poids brut : 4,89 g - Hauteur : 5 cm

Tabatière rectangulaire à six plaques d’agate, monture à cage en or (750 ‰) à décor ciselé de fleurs et rinceaux de style Rocaille, s’ouvrant à charnière par un poussoir. Bon état général, trois infimes éclats dans les angles. Allemagne, XVIIIe siècle. Sans poinçon apparent, circa 1750. Hauteur : 3,3 cm – Largeur : 6,7 cm – Profondeur : 5,5 cm Poids brut : 127,4 g

AUGUSTE PEYROULA (1904-1937) Poudrier rectangulaire en argent et vermeil (800 ‰), orné de laque blanc surmonté d’un motif en jade gravé de fleurs, épaulé de roses diamantées, l’intérieur agrémenté d’un miroir et d’une houppette. Fermoir poussoir rehaussé de roses diamantées. Poinçon de Maître. Travail français vers 1925 (très légères usures). Poids brut : 95 g - Dimensions : 6,7 x 4,5 x 1,2 cm

Tabatière rectangulaire en agate et nacre montée en or (750 ‰) à décor finement ciselé de rocailles et de fleurs, s’ouvrant à charnière par un poussoir mouluré. Une plaque de nacre fendue et quelques manques aux angles. Allemagne ou Angleterre, XVIIIe siècle. Sans poinçon apparent. (petits accidents et fêles) Hauteur : 3,3 cm – Largeur : 5 cm Profondeur : 4 cm Poids brut : 53,5 g

Boîte à mouches en vernis Martin sur âme de carton, à décor japonisant imitant le laque or sur fond rouge, montée en or (750 ‰) de style Louis XV, s’ouvrant à charnière par un poussoir à rocailles et renfermant trois compartiments, deux décorés en suite s’ouvrant à charnière pour les mouches, un pour le pinceau (manquant), au revers du couvercle un miroir au mercure (usures et manques aux angles). Paris, 1750-1752 (trace du poinçon de l’orfèvre perceptible mais non lisible). Hauteur : 2,5 cm – Largeur : 6 cm Profondeur : 4,7 cm Poids brut : 76,7 g

Tube de rouge à lèvres en or (750 ‰), à décor de vannerie. Numéroté 29 (petit enfoncement). Poinçon de Maître de Pierre BRUN. Accompagné d’un étui en daim noir. Poids : 24,8 g - Hauteur : 5,5 cm) Pierre BRUN ayant travaillé dans les années 80 avec de nombreuses maisons joaillières telles que Cartier, Fred, etc.

Boîte ronde en loupe d’orme et écaille tachetée, le couvercle incrusté d’une miniature ronde figurant une femme (artiste?) assise sur une chaise tenant dans les mains et montrant une huile sur toile ovale au portrait d’une jeune fille, probablement la sienne, présenté sur un chevalet (usures et petits manques). Vers 1780. Hauteur : 3 cm – Diamètre : 8 cm Spécimen en écaille de tortue marine spp. Conforme au règle CE 338 / 97 art.2.w.mc du 09 / 12 / 96. Spécimen antérieur au 1er juin 1947. Pour une sortie de l’UE, un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur (I / A) (CE) pré-convention.

Rare lorgnette de poche et son étui au chiffre de l’empereur Napoléon Ier. La lorgnette en laiton doré rétractable, l’objectif garni du cuir vert bordé de frises à palmettes, non signée. Dans son étui circulaire en carton gainé de cuir rouge frappé aux petits fers dorés du chiffre N couronné de l’empereur Napoléon Ier dans un semis de pensées, s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir en acier facetté, intérieur garni de velours bleu et de soie crème. Très bon état. Époque Empire. Hauteur : 11,5 cm - Diamètre : 4,5 cm (déployé) Ecrin : Hauteur : 3,7 cm - x Diamètre : 5,7 cm OEuvres en rapport : Une lorgnette similaire avec placage de nacre dans un écrin en cuir rouge au chiffre de Napoléon (non couronné) est conservée au château de Fontainebleau (inv. F.2016,5), signée par CHEVALIER. Une lorgnette similaire de théâtre dans un écrin en cuir rouge au chiffre de l’impératrice Joséphine est conservée au château de Malmaison (inv. M.M.66.1), signée par l’opticien LEREBOURS (1761-1840). Une lorgnette similaire en cuivre argenté et corne dans un écrin en cuir rouge au chiffre de Napoléon est conservée au Musée de l’Armée à Paris (inv. 6212), signée par BAPST. Historique : Légèrement myope, l’empereur Napoléon faisait usage au quotidien, à Paris comme en campagne, de lorgnettes ou longues-vues de poche, cette lunette d’approche de petite taille servant à distinguer des objets situés à quelques dizaines de mètres. Notre exemplaire, malheureusement non signé, correspond par ses matériaux luxueux aux objets de raffinement que privilégiait l’Empereur.

Broche ovale en métal doré incrustée d’un portrait miniature peint à la gouache figurant l’empereur Napoléon Ier en uniforme de colonel des Chasseurs à cheval de la Garde, d’après un modèle de Jean-Baptiste ISABEY (1767-1855) circa 1812, sous verre, avec une chaînette (légères restaurations en bas). Début du XIXe siècle, après 1812. Hauteur : 7 cm – Largeur : 5,5 cm OEuvres en rapport : Plusieurs miniatures par ISABEY datées de 1812 ayant servi de modèles à notre portrait sont conservées dans des musées, par exemple une à Cognacq-Jay (inv. J742) ou une autre à l’Institut de la littérature russe de Saint-Pétersbourg.

Nicolas BRIOT et Pierre REGNIER. Louis XIII, roi de France (1610-1643) Très rare médaille, alliage cuivreux, 1613. Avers : * LVDO(VICVS) * XIII * D(EI) * G(RATIA) * FR(ANCIAE) * ET * NAVAR(RAE) * REX * CHRIS(TIANISSIMVS) * , Louis XIII, par la grâce de dieu, roi très chrétien de France et de Navarre. Le buste lauré du roi regarde à droite. Il porte une fraise circulaire, une cuirasse drapée et ornée d’un mufle de lion sur l’épaule. Il arbore le collier de l’Ordre du Saint-Esprit. Sous le buste, * 1613 *. Revers : * DAT * PACCATVM * OMNIBVS * AETHER * , elle donne un ciel paisible à tout le monde. Marie de Médicis, figurée en Junon, est habillée à l’antique. Regardant à droite, elle est assise sur un arc-en-ciel qui domine un paysage. Elle tient un sceptre de la main gauche et un paon de la main gauche. De part et d’autre de la légende, * 1613 *. Magnifique frappe originale. Superbe portrait. Diamètre : 5,25 cm Le revers est celui de la médaille créée pour la régence de Marie de Médicis. REGNIER en est l’auteur. Le portrait du roi a été gravé par Briot, d’après un modèle en cire de Guillaume DUPRE. Nicolas BRIOT (vers 1579-1646) est un des plus importants graveurs de son époque. Tailleur général des monnaies en 1605, il est l’auteur des poinçons de plusieurs monnaies et de nombreux jetons et médailles frappés. Il s’exile en 1625 en Angleterre à la suite de conflits avec la Cor des Monnaies, en partie liés à l’introduction de la frappe monétaire au balancier (cf. Mazerolle, tome I, p. CIX-CXXIX). Nous reprenons dans cette notice les informations issues de l’ouvrage rédigé par Thierry Rouhette et Francesco Tuzio, Médailles françaises des XVe, XVIe et XVIIe siècles du Musée des Beaux-Arts de Lyon.

Centenaire du royaume de Prusse (1701-1801). Rare médaille en argent commémorative du Centenaire de la Prusse, figurant sur l’avers les portraits en bas relief des rois Frédéric Ier, Frédéric Guillaume I, II et III, le revers est orné d’un scène allégorique surmontant la date 18 janvier 1801, légendes en allemand. Diamètre : 5,7 cm - Poids : 70,9 g

Médaille en cuivre commémorant l’Occupation de l’Hanovre par l’armée française en 1803 et le Traité d’Amiens rompu par l’Angleterre en mai 1803, ornée sur l’avers d’une panthère déchirant un rouleau de parchemin symbolisant le traité d’Amiens, et au revers une Victoire ailée sur son cheval surmontant l’inscription frappée avec l’argent des mines d’Hanovre l’an 4 de Bonaparte. Diamètre : 4,1 cm

Marie-Adélaïde DUVIEUX née LANDRAGIN (active, 1791-1798, née en 1761) Portraits de deux enfants jouant de la musique. Rare miniature ronde peinte à la gouache, figurant un garçon jouant du violon aux côtés de sa soeur jouant du piano-forte, sur la partition apparaît la signature de l’artiste Landragin / Duvieux. Cerclage en métal doré, dos en nacre. Dans un écrin rond en maroquin rouge de la Maison MELLERIO dits MELLER, 9 rue de la Paix à Paris, doré aux petits fers à décor de fleurs en mosaïque et monogrammé d’un côté JD et de l’autre FD, intérieur en velours de soie cramoisi. Très bon état général. Diamètre : 7,4 cm – Diamètre de l’écrin : 11,5 cm