Table bureau en bois naturel ouvrant par deux tiroirs, pieds cambrés, dessus de basane, style Louis XV, vers 1940. On joint une vitrine d'exposition en métal et verre.

Console, le piétement en fer forgé mouvementé sur lequel repose un plateau de marbre griotte rapporté. En partie du XVIIIe siècle. Hauteur : 81 cm - Largeur : 102 cm - Profondeur : 40 cm

AUBUSSON (dans le goût de) Tapis à fond clair et fond saumon, au centre un bouquet fleuri dans un cartouche ovale. Bordure à décor de guirlandes de roses. Travail moderne de la fin du XXe siècle. 241 x 309 cm

Tenture murale formée d’un tissu imprimé à décor de la vie d’Alexandre. Travail chinois, copie des tapisseries du XVIIe siècle. Hauteur : 185 cm - Largeur : 268 cm

Rare et grande tapisserie « mille-fleurs » en laine et soie. Sur un fond bleu foncé, les fleurs sont disposées en plants dans un agencement dense et sans alignement vertical ou horizontal ; on reconnaît des iris, des œillets, des narcisses, des campanules, des mufliers, des pensées, des pavots, des chardons, des jacinthes, des marguerites, des lys, des pâquerettes, des fraisiers, un rosier et un trèfle ; cette verdure est animée d’un perroquet en haut à gauche mangeant un fruit et d’un lapin au premier plan. Flandres, premier quart du XVIe siècle. Hauteur : 225 cm - Largeur : 150 cm Semble avoir conservée sa hauteur mais a été coupée à gauche et à droite, quelques restaurations notamment aux angles de la partie inférieure, trace de pliure centrale). Les tapisseries « mille-fleurs » semblent avoir été particulièrement appréciées par la clientèle française à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance en raison vraisemblablement de la modicité de leur prix. La disposition des fleurs et un répertoire botanique constant rattachent cette tapisserie à une production assez large qui illustre parfois des scènes de cour comme la tenture de la Vie Seigneuriale conservée au musée de Cluny (CL 2178 à 2183). Les marchands de tapisserie faisaient eux-mêmes reproduire les cartons ou certains éléments qu’ils possédaient ; la dispersion ainsi de ces modèles parmi les ateliers de tissage œuvrant pour eux explique la difficulté à cerner avec précision un lieu de production. On s’accorde à reconnaître une origine flamande à ces tapisseries sans pouvoir identifier un centre particulier. Bibliographie : F. Joubert, La tapisserie médiévale, Musée du Moyen Age - Thermes de Cluny, Paris, 2002, pp 104 à 121.

FELLETIN « Verdure aux oiseaux » Tapisserie. Fin du XVIIe siècle, avec ses bordures en partie retissées au XIXe siècle. Environ 295 x 275 cm