PLAQUE RECTANGULAIRE en cui­vre peint en émaux polychromes : La Vierge de Douleurs (Vierge dou­loureuse) La Vierge en buste, les mains jointes, auréolée de bleu et d'or est vêtue d'un manteau bleu sur une robe rouge à col blanc. Contre-émail jaune doré. Dans un encadrement avec inscrip­tion latine maladroite et tronquée : « O MATER MARIA (ME) MENTO (MEI) » Oeuvre de Limoges, émailleur actif vers 1700. 11 x 10 cm

BAISER DE PAIX. Plaque rectangu­laire cintrée en émaux de couleurs : Vierge de Piété Elle se dégage en bleu et blanc sur fond noir. Monture et poignée mobiles en cui­vre. Oeuvre de Limoges, XVIe siècle. 10 x 7,8 cm

PLAQUE RECTANGULAIRE en cui­vre peint en émaux polychromes et sur paillons d'argent : Saint Jérôme « HIERONIMUS » Sur un fond noir étoilé et pointillé. Le Saint est représenté en buste au nimbe rayonnant, écrivant sur la page de gauche d'un livre à la reliure comprenant deux fermaux. En bas à droite la tête et une patte d'un lion grimaçant (plus souvent représenté calme ou endormi). Devait faire partie d'une série des quatre Docteurs de l'Église occiden­tale. Oeuvre de Limoges, attribuée à Jean II Limosin ou François IV Li­mosin mentionné vers 1636. 10,5 x 8 cm

CHRIST EN CROIX Cuivre patine rouge, jupe émaillé bleu et blanc, goutte d'émail dans l'oeil droit. Limoges, XIIIe siècle. Hauteur : 17,2 cm - Ecartement des bras : 14,3 cm

CROIX Cuivre champlevé émaillé en couleurs : bleu, blanc, rouge, lapis. Divers manques à trois des branches latérales et inférieures, huit trous de fixation. Christ rapporté en cuivre avec restes de dorure, le périzonium est gravé ainsi que les côtes, bras cassés, mains fixées par deux clous, les jambes manquent, les yeux creux ont perdu leur goutte d'émail. Etat de fouille général. Limoges, 1ère moitié du XIIIe siècle. 14,2 x 10,3 cm

CROIX D'AUTEL Cuivre champlevé émaillé en couleurs de fleurettes : bleues, rouges, jaunes, et vertes sur fond lapis. A la base trace d'un personnage agenouillé. Au sommet de la croix : inscription IHS XPS. Le Christ en croix rapporté en cuivre patine rouge avec traces de dorure. Au revers, gravés, rinceaux de fleurs avec croix au centre. Nombreux manques d'émaux et usure. Oeuvre de Limoges, 1ère moitié du XIIIe siècle. 15 x 9,5 cm

PLAQUE RECTANGULAIRE d'un coffret ? Cuivre peint en grisaille. Les serpents brûlants Livres des Nombres, chap. 21 versets 4 et 9. Pour la énième fois le peuple, au désert, se révolta contre Dieu et contre Moïse : « Alors Dieu envoya contre le peuple des serpents brû­lants, ils mordirent le peuple, et il mourût beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse et dit « Nous avons pêché (...) » Moïse pria pour le peuple. Et Dieu lui dit : « fais-toi en serpent brûlant (on interprète un serpent d'airain) et place le sur un poteau ; quiconque aura été mordu et le regardera, conservera la vie» (...) » Ici le serpent est cloué sur un tau préfiguration de la croix rédemptri­ce, salvatrice du Christ, que Moïse désigne du doigt. A gauche quatre personnages aux mains jointes se lamentent, le quatrième est couché à terre de dos, à l'arrière-plan des tentes avec personnages. Accidents et repeints sur les bords. Contre-émail saumoné. Oeuvre de Limoges, attribuée à l'entourage de Colin Nouailher, 2ème moitié du XVIe siècle. 7,5 x 15,5 cm Bibliographie : Les émaux du musée du Louvre. Louvre : OA 10561 page 70.

Exceptionnel Memento mori en ivoire patiné, très réaliste. On note la précision du traitement réaliste du crâne poussée à l’extrême. Travail européen du XVIIe siècle. Hauteur du crâne : 5,5 cm

Memento mori en ivoire à patine ambrée et translucide, les os du crâne finement sculptés Travail européen, XVIIIe siècle. Hauteur du crâne : 8 cm.

Memento mori en ivoire à belle patine trans­lucide, le crâne surmonté d'un serpent en­roulé à fines écailles. Europe, fin DU XVIIIe siècle - début du XIXe siècle. Hauteur du crâne : 9,1 cm.

Memento mori en bois patiné très finement sculpté, un serpent s'échappe par une or­bite pour s'enrouler autour du crâne. Signé sur le col. Japon, XIXe siècle. Hauteur du crâne : 5,4 cm.

Memento mori en ivoire patiné translucide, un serpent bondissant se saisit d'un batra­cien. Travail du Japon, XIXe siècle. Hauteur du crâne : 6,7 cm.

Memento mori en ivoire finement sculpté un crapaud, les yeux patinés en observation sur la partie supérieure du crâne. La belle patine translucide donne à l'ensemble un caractère réaliste d'une grande finesse. Japon, XIXe siècle. Hauteur du crâne : 5,5 cm.

Exceptionnel mémento mori en ivoire à patine translucide ambrée, deux serpents enlacés s'attaquent à des batraciens. Oeuvre d'un réalisme surprenant et de très grande qualité d'exécution. Japon, XIXe siècle. Hauteur du crâne : 7,5 cm.

Superbe et grand Memento mori en ivoire à patine translucide, la mort cachée au dos du crâne supportant un bol d'où s'échappe un serpent lové au sommet. Sur le côté un crapaud près d'une plante en bourgeon. JAPON XIXe siècle. H : 7, 5 cm.

Montre en argent dite « Memento mori ». Le mouvement est contenu dans un boîtier ayant la forme d'une tête de mort. Elle est gravée de trois scènes sur fond de rinceaux feuillagés. Au front « La mort dansant »,de part et d'autre du crâne des scènes bibliques. A l'emplacement de la suture, un texte en latin est gravé comme sur la lunette du cadran. L'intérieur du couvercle gravé d'une Nativité. Travail du XVIIe siècle (mouvement transformé au XVIIIe siècle). Pour des montres similaires voir celles de Jean ROUSSEAU (1606-1864) conservée au musée du LOUVRE. Voir également les exemplaires conservés au musée de la Renaissance à ECOUEN.

PLAQUE CINTRÉE en cuivre peint en émaux polychromes avec rehauts d'or et de petits paillons, les trois auréoles bor­dées de gouttes d'émaux en relief à l'imitation de pierres : La Vierge de Pitié La Vierge est assise, le Christ mort sur ses genoux entre saint Jean et sainte Marie Madeleine qui de sa main droite soutient le bras gauche du christ et tient dans sa main gauche une boîte à onguents. Fond d'Architecture. Peut-être la plaque d'un baiser de paix. Contre-émail fondant saumoné Oeuvre de Limoges, attribuée à l'atelier du Maître aux grands fronts, début du XVIe siècle. Dans un cadre en cuivre doré piqué de fleurettes des ateliers André. Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 8,5 cm Pour une iconographie similaire voir le triptyque du Musée du Louvre reproduit page 43, référence LP 296 bis du catalogue du Louvre « les émaux peints de Limoges ». Il faut noter également le traitement des colonnes aux cannelures tor­sadées.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre peint en émaux polychromes : La Résurrection du Christ Représentation classique. Bel état. Contre-émail en fondant saumoné. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 15,5 x 11,5 cm.

Portrait de femme à la robe azur Signé vers le milieu à gauche, cadre en bois doré. Epoque Empire

« Moïse sauvé des eaux » Cadre ancien en bois sculpté et doré.