SEVRES Assiette en porcelaine dure du service des Pêches à décor polychrome représentant, au centre, une scène animée de pêcheurs sur un radeau formé de huttes, des montagnes équatoriales en arrière-plan, et l’aile et la chute décorées en or et platine de poissons, coquillages, algues et trophées se détachant sur un fond bleu. Légendée Pêche au Radeau dans un cartouche sous le décor et Pêche au radeau. Guayaquil (province de Quito) au revers. Signée A. GARNERAY dans le décor .Marque de Sèvres aux LP couronnés au tampon avec date 1845 en bleu. Marque en rose L.G.Y. du peintre Ambroise-Louis GARNERAY. Marque en vert avec date de 1841. Marque en or du doreur Jean-Louis MOYEZ. Marque en creux. XIXe siècle, époque Louis-Philippe, année 1845. Diamètre : 24,5 cm Provenance : Anciennement Maison NICOLIER (étiquette).

SEVRES Assiette en porcelaine dure du service des Pêches à décor polychrome représentant, au centre, une scène de pêche au turbot animée de pêcheurs turcs sur leur bateau, l’aile et la chute décorées en or et platine de poissons, coquillages, algues et trophées se détachant sur un fond bleu. Légendée Pêche du Turbot dans un cartouche sous le décor et Pêche du Turbot (à Smyrne) au revers. Signée A. GARNERAY dans le décor. Marque de Sèvres aux LP couronnés au tampon avec date 1840 en brun. Marque en rose L.G.Y. du peintre Ambroise-Louis GARNERAY. Marque en brun avec date de 1839. Marque en or du doreur Jean-Louis MOYEZ. Marque en creux. XIXe siècle, époque Louis-Philippe, année 1840. Diamètre : 24,5 cm Provenance : Anciennement Maison NICOLIER (étiquette).

SEVRES Assiette en porcelaine dure du service des Pêches à décor polychrome représentant, au centre, une scène de pêche au chabot animée de pêcheurs remontant leur filet, l’aile et la chute décorées en or et platine de poissons, coquillages, algues et trophées se détachant sur un fond bleu. Légendée Pêche du Chabot dans un cartouche sous le décor et Pêche du Turbot (dans le Rhône) au revers. Marque de Sèvres aux LP couronnés au tampon avec date 1840 en bleu. Marque en rose L.G.Y. du peintre Ambroise-Louis GARNERAY. Marque en or du doreur Jean-Louis MOYEZ. Marque en creux. XIXe siècle, époque Louis-Philippe, année 1840. Diamètre : 24,5 cm Provenance : Anciennement Maison NICOLIER (étiquette).

SEVRES Groupe en biscuit de porcelaine tendre nommé Le Sabot cassé, représentant une jeune fille contemplant tristement l’un de ses sabots brisé, posé sur ses genoux, une fillette assise à ses côtés, sur un socle ovale imitant un tertre orné d’un panier de fleurs. Modèle d’Etienne-Maurice FALCONET. Marque B en creux sur le socle. XVIIIe siècle, circa 1760-1766. Hauteur : 17 cm Un modèle similaire est conservé au musée national de Sèvres (inv. MNC 22451) et un autre au Metropolitan Museum de New York (inv. 52.2.2).

NIDERVILLER attribué à Groupe en biscuit de porcelaine dure représentant Romulus et Remus aux côtés de la louve, l’un assis sur un tertre tenant une grappe de raisin et une coupe, l’autre endormi derrière son frère, une corbeille et une aiguière à leurs pieds, figurés sur un socle ovale de style néoclassique incisé de cannelures. Fin du XVIIIe siècle (éclats, fêlure sur la base, manques). Hauteur : 34 cm - Largeur : 31 cm - Profondeur : 22 cm

TERRE DE LORRAINE (Lunéville, atelier de Paul-Louis CYFFLÉ ou ToulBellevue) Biscuit en terre de pipe représentant Henri IV et son ministre SULLY, ce dernier tenant son chapeau de la main gauche et s’agenouillant devant le roi qui l’incite à se relever en le prenant par la main. Le groupe est placé sur un socle rectangulaire incisé de cartouches. Il est vendu avec sa vitrine de présentation rectangulaire. Ce groupe fait partie des plus célèbres pièces créées par Paul-Louis CYFFLÉ (1724- 1806) à Lunéville. L’iconographie réfère à la pièce de théâtre Le Roi et le Meunier, portée sur scène en 1762 par le dramaturge Charles COLLÉ, qui fut ensuite remaniée et rebaptisée La Partie de chasse de Henri IV. Le monarque y est présenté comme un souverain proche de son peuple et fidèle en amitié. Le modèle en céramique est inspiré de la gravure d’Antoine-Jean DUCLOS d’après Hubert-François GRAVELOT illustrant l’ouvrage de COLLÉ. En 1768, un exemplaire fut offert au roi Christian VII du Danemark lors de sa visite à l’atelier du sculpteur. Trois exemplaires sont également mentionnés dans la chambre à coucher du prince Louis-Charles Othon de SALM au château de Senones ainsi que dans les collections de Catherine II de Russie et de Charles-Alexandre de LORRAINE, gouverneur des Pays-Bas. Le modèle de CYFFLÉ fut ensuite édité à Saint-Clément, à Niderviller et à Toul-Bellevue. Un groupe similaire est conservé au musée du Louvre (inv. OA 11348) et un autre au musée Lorrain de Nancy (inv. 95,972). Les autres modèles connus reposent sur un socle rectangulaire orné de guirlandes en relief et portant l’inscription en lettres d’or RELEVEZ-VOUS, MAIS RELEVEZVUS DONC ROSNY / ILS VONT CROIRE QUE JE VOUS PARDONNE sur la face avant, réplique royale célèbre qui permet au spectateur d’identifier immédiatement la scène. Fin du XVIIIe siècle. Hauteur : 35 cm Dans une cage de verre.

TERRE DE LORRAINE (Lunéville, atelier de Paul-Louis CYFFLÉ ou ToulBellevue) Biscuit en terre de pipe illustrant L’agréable leçon représentant un couple de bergers assis sur une terrasse rocheuse, le jeune homme enlaçant la jeune femme et tenant la flûte dans laquelle elle souffle, une chèvre couchée à leurs pieds. Le groupe repose sur un socle de forme hexagonale. La composition est inspirée d’une gravure de René GAILLARD publiée en 1758 d’après L’Agréable leçon de BOUCHER. Le sujet renvoie à la scène V de la pièce de Charles-Simon FAVART, Les Vendanges de Tempé, créée à la foire Saint-Laurent à Paris le 28 août 1745. Un modèle de l’atelier de CYFFLÉ à Lunéville est conservé au musée Lorrain de Nancy (inv. 95.898). Le sujet fut repris et réinterprété par de nombreuses manufactures européennes telles que Frankenthal, Chelsea ou Vienne. Un modèle en porcelaine de Sèvres (circa 1752- 1772) est conservé au musée des Arts décoratifs de Paris (inv. 28601 A). Fin du XVIIIe siècle (petites restaurations). Hauteur : 20 cm

ERRE DE LORRAINE (Lunéville, atelier de Paul-Louis CYFFLÉ ou ToulBellevue) Biscuit en terre de pipe nommé Le Baiser donné d’après le modèle de Jean-Antoine HOUDON (1741-1828), figurant un couple d’amoureux en buste, vêtus à l’antique, échangeant un baiser, reposant sur un piédouche circulaire en faïence émaillée rehaussé d’or soutenu par une colonne à cannelures reposant sur un socle carré à l’imitation du marbre. Fin du XVIIIe siècle. Hauteur : 25 cm

Cadre ovale en chêne sculpté et doré à décor de frise de feuillages bordée d’un cordon rubané. Epoque Louis XV (éclats de dorure, monté en miroir). Hauteur : 80 cm - Largeur : 65 cm

Console en bois sculpté, ajouré et redoré. Quatre pieds à double console, reliés par une entretoise en X, centrée d’un large cartouche rocaille. La ceinture chantournée à décor asymétrique d’acanthes, cuirs déchiquetés, guirlandes de fleurs. Plateau de marbre Rance profilé, mouluré à bec de corbin. Epoque Louis XV (éclats, restaurations). Hauteur : 89 cm - Largeur : 123 cm - Profondeur : 67 cm

Miroir à pareclose rectangulaire en bois sculpté et doré. Décor de cuirs, branchages feuillagés, feuilles d’acanthe. Le fronton découpé, est centré d’une coquille stylisée bordée de fleurettes et flanquée de volatiles. Style du XVIIIe siècle. Hauteur : 176 cm - Largeur : 101 cm

Paire de bougeoirs en athénienne en bronze ciselé et doré. Base circulaire à trois ressauts bordés d’une frise d’entrelacs. Le fût tripode terminé en pieds d’ongulé est sommé de têtes de béliers retenant des guirlandes de fleurs. Binets à couvercle escamotable formant brûle-parfum en pot à feu. Style Louis XVI, époque du XIXe siècle (restaurations intérieur d’un trépied et manque les calupets). Hauteur : 28 cm - Diamètre : 11 cm Modèle dans le goût d’Etienne MARTINCOURT (actif entre 1763 et 1791). (Lot appartenent à l’étude suite à sinistre)

Grand bureau plat en placage de bois noirci et incrustation de filets de laiton. Pieds cambrés, terminés par des sabots d’ongulés feuillagés en bronze doré. Il ouvre en façade à caisson par cinq tiroirs dont un central. Décor de réserves géométriques. Le plateau est tendu de cuir, ceint d’une lingotière de bronze. Epoque Régence. (restaurations, certains bronzes rapportés, manque une poignée). Hauteur : 79 cm - Largeur : 180 cm - Profondeur : 90 cm Lot appartenant à l’OVV suite à sinistre.

Louis XIV jeune. Buste en platre repatiné. Probablement édité d’après le bronze du XVIIIe siècle. Placé sur un socle de bois sculpté. Hauteur : 46 cm

Paire de chenets en bronze ciselé et doré. Modèle à l’enlèvement de Ganymède et d’Egine par Zeus sous la forme d’un aigle aux ailes déployées. Terrasses ornées en écoinçon de quatre têtes de chimères engainées et de fruits à graines sur fond amati. Ancien travail de style Régence (accidents, manques). Hauteurs : 40 et 39 cm - Largeur : 24 cm - Profondeur : 21 cm Bibliographie : H. OTTOMEYER, Vergoldete Bronzen, volume I, ill. 1.10.9, p. 71. Citons qu’une paire de chenets similaire datée de 1710 est conservée à la FRICK Collection, New York.

Exceptionnel lit et un ciel de lit à la polonaise d’applique en bois mouluré, finement sculpté, redoré et rechampi crème. Courts pieds fuselés à cannelures torses, rudentes et asperges. Ils sont disposés dans le prolongement des montants à chutes de culots de feuilles de laurier, alternés de bouquets fleuris. Les sommets de chevet sont centrés d’un décor de doubles enroulements affrontés à rinceaux feuillagés, guirlandes de fleurs en chute et surmontés d’un panier fleuri. Le dais est soutenu par quatre colonnes fuselées, cannelées, rudentées à asperges. Le baldaquin ovale est orné d’une frise de feuilles d’acanthe et de guirlande de fleurs en bois stuqué et doré. Le lit est garni à tableaux de soie peinte à l’imitation du pékin. Estampillé de G. JACOB, Georges JACOB (1739-1814), reçu maître en 1765. Epoque vers 1780 / 1785. (repolychromé, le ciel de lit probablement rapporté). Hauteur : 349 cm - Largeur : 200 cm - Profondeur : 163 cm Il repose sur des roulettes en bronze. Ce lot est muni de son certificat de bien culturel de libre circulation.

Paire de bougeoirs en bronze ciselé et doré. Base circulaire bordée d’une frise de feuilles d’eau flanquée de cordon torsadé. Le fût fuselé en jaspe rouge engainé de frise de feuillage. Le binet cannelé à feuilles de laurier en amortissement. Epoque Louis XVI (le fût probablement rapporté). Hauteur : 19,5 cm - Diamètre : 9 cm

Table à jeu de brelan (?) en placage d’acajou. Elle repose sur cinq pieds cambrés à facettes dont un escamotable formant tiroir. La ceinture unie. Le plateau circulaire déployant est bordé d’une baguette d’acajou et tendu d’une feutrine compartimentée (rapportée). Estampillée MACRET sur deux montants. Inscription à l’encre au revers Made La Csse de Provence 1771. Epoque Louis XV. Hauteur : 72 cm - Largeur : 107 cm - Profondeur : 53 cm

Secrétaire droit à abattant en acajou et placage d’acajou moucheté. Pieds antérieurs à pans coupés ornés d’un bronze en applique, ils sont disposés dans le prolongement des montants cannelés et rudentés. Il ouvre en façade par deux vantaux en partie basse, un abattant et un tiroir en ceinture. L’intérieur présente cinq layettes et des niches (transformations). Plateau de marbre gris sainte Anne. Estampillé J.B. HENRY et G. BENEMAN. Epoque Louis XVI (fentes, accidents, entrée de serrures modifiées (?) et petits manques). Hauteur : 145 cm - Largeur : 99 cm - Profondeur : 43 cm Jean-Baptiste HENRY, reçu Maître en 1777. Guillaume BENEMAN (1750-1811), Maître le 3 septembre 1785.

Paire de bergères en bois sculpté et doré à large dossier plat en chapeau de gendarme à décor de frise, de perles, rubans tors, se terminant par des têtes d’aigles, comme les supports d’accotoirs à enroulement simulant une demi-lyre en support ajouré, volutes et rosaces. A leur base, ornée d’une feuille d’acanthe enroulée ou en applique. La ceinture cintrée et moulurée est ornée de frises de perles en rappel. Pieds fuselés à cannelures rudentées. L’une estampille de Georges JACOB, reçu maître en 1765. Epoque Louis XVI, probablement vers 1788. Hauteur : 96 cm – Largeur : 78 cm – Profondeur : 57 cm Bien qu’aucune marque d’inventaire ne soit présente sur ces bergères, cette création est associée par tradition au mobilier de la reine Marie-Antoinette. Provenance : - Ancienne collection de Madame Henri Schneider (1853-1942). - Ancienne collection de la Marquise de Ganay, née Anna Emily Ridgway (1838-1921), sa vente, galerie Georges Petit, 8-10 mai 1922, lot n°251 du catalogue. - Acquise par Jean Lebaudy (1894-1969) à cette vente et conservée depuis par sa descendance. Bibliographie : - Les Arts, 1909. n°96, p. 14. - Les Ebénistes du XVIIIe siècle, Comte François de Salverte, F. de Nobele éditeur, Paris, 1927, reproduit planche XXXIV. - Georges Jacob, ébéniste du XVIIIe siècle, Hector Lefuel, édition Albert Morancé, Paris 1923, reproduit planche XIII et p. 370. - Le meuble Louis XVI, Sir Francis Watson, Paris, 1963, fig. 177 Exposition : Marie-Antoinette : Archiduchesse, Dauphine et Reine au château de Versailles, Château de Versailles, 1955, n°713 du catalogue et pour les chaises similaires n°714 et 715. Œuvres en rapport : - Christie’s, Londres, 21 septembre 2022, lot n°27 : 327 600 £. - Christie’s New York 27 janvier 2023, lot n°2 : 529 000 $ frais inclus