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Vente 28 septembre 2016

28 septembre 2016
28 septembre2016
Heure14:00
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLE 16
28 septembre 2016
COLLECTION DU DOCTEUR HUTIN ET À DIVERS FIGURINES MILITARIA ARMES ANCIENNES
Lot 212
Angleterre. Plateau de sabretache d’officier du « royal artillery. ». Entièrement brodé en fil d’or avec insigne doré, sur fond de drap bleu nuit. Sans la poche. Encadrement sous-verre.
400 € - 500 €
Lot 213
Angleterre. Plateau de sabretache d’officier du 15ème hussards. (1832). Entièrement brodé de fils d’or sur un fond de drap rouge. T.B.E. Sans la poche. Encadrement sous-verre.
400 € - 500 €
Lot 214
Etats-Unis. (1ère Guerre mondiale). Casque de type anglais distribué aux troupes américaines avec insigne peint du 5ème corps. (1er, 2ème, 3ème D.I.U.S). T.B.E. complet avec jugulaire. (St Mihiel, Argonne, Lorraine).
250 € - 300 €
Lot 215
Etats-Unis. (1ère Guerre mondiale. ). Casque d’acier, type U.S. 1917. Avec insigne de la 3ème D.I.U.S. T.B.E. Complet. (Somme, Aisne, Champagne, Château-Thierry, St Mihiel, Argonne).
250 € - 300 €
Lot 216
Etats-Unis. (1ère Guerre mondiale). Casque type 1917. Avec insigne de la 78ème D.I.U.S. Complet avec jugulaire. T.B.E. (St Mihiel, Argonne, Limey, Troyon, Toul).
250 € - 300 €
Lot 217
Etats-Unis. (1ère Guerre mondiale) Uniforme deux pièces. Vareuse troupe « british made » pour troupes américaines, insigne tissu de la 78ème D.I.U.S. T.B.E. Avec disques au col de l’infanterie. Culotte également « british made » tampon « W.D. » T.B.E. On joint un calot troupe avec insigne.
350 € - 400 €
Lot 218
Etats-Unis. (1ère Guerre mondiale). Casque du type 1917 avec double insigne de la 89ème D.I.U.S. 178ème infantery brigade. T.B.E. Complet avec jugulaire. (St.Mihiel, Argonne, Lucey).
250 € - 300 €
Lot 219
Etats-Unis. (1ère Guerre mondiale). Casque type 1917 à deux insignes de la 89ème D.I.U.S. 341 th machine gun bataillon. Complet avec jugulaire. T.B.E. (St.Mihiel, Argonne, Euvezin, Luley).
300 € - 350 €
Lot 220
Aigle de drapeau 1er Empire (Modèle 1804) L’Empire est proclamé le 18 mai 1804. L’époque se veut néoclassique, et l’empereur choisit comme symbole de son régime naissant l’aigle romaine telle quelle apparaît à la galerie Buanarotti à Florence. En langage héraldique, l’aigle qui est du genre féminin symbolise la majesté de l’Empire et la domination des grands espaces. Dans le genre militaire elle s’apparente aux enseignes de l’Antiquité. Le noble animal apparaîtra désormais sur les armoiries du nouvel Empire, sur les façades des bâtiments administratifs, ainsi que sur les shakos et sur les gibernes des soldats… Et bien évidement remplacera les piques des drapeaux du Consulat. L’aigle des drapeaux est réalisé par Philippe Thomire, bronzier et ciseleur de renom, d’après les dessins du non moins célèbre sculpteur Chaudet. La tête de l’animal se tourne vers son coté gauche, le bec légèrement entrouvert laisse apparaître la langue. Les ailes éployées possèdent des plumes de largeurs diverses, plus larges aux extrémités. L’aigle pose ses serres sur le foudre de Jupiter placé sur un caisson, lequel porte, ou ne porte pas le numéro du régiment. Le général J. Régnault, dans son ouvrage « Les aigles impériales et le drapeau tricolore 1804-1815 » fixe au chiffre près le nombre total d’aigles de drapeaux ou d’étendards nécessaires à l’ordre de bataille de 1804. -Garde impériale : 16 -Gendarmerie : 120 -Infanterie : 352 -Garde de Paris : 4 -Cavalerie : 320 -Ecoles militaires : 2 -Artillerie et train : 60 -Gardes nationales : 108 -Génie : 5 -Bataillons coloniaux et étrangers : 21 -Vétérans : 30 -Corps hors-ligne : 88. Soit un total de 1 130 aigles réalisées entre 1804 et 1805. D’après Monsieur B. Malvaux, expert, il existerait aujourd’hui environ 124 de ces aigles au modèle de 1804. Dont 46 dans les musées français, 10 dans les musées anglais, 55 dans divers musée étrangers, dont 16 en Russie et 13 dans les collections privées. La distribution des aigles à l’armée le 5 décembre 1804 a été immortalisée par un tableau réalisé par Jacques Louis David en 1810. Cette grandiose cérémonie se déroula au Champs de Mars devant l’école militaire. L’exemplaire qui est proposé aujourd’hui aux amateurs passionnés est en bronze fondu en deux parties et soudées entre elles. D’une hauteur de 20 cm et de 25 cm pour la largeur. Il manque le caisson et le fuseau de Jupiter. (Provenance : ancienne collection Saint-Aubin puis Docteur Hutin). Observations : Malgré une légère usure sur la calotte de l’animal, sur ses épaules et les culottes, la dorure d’origine est présente à 80%. Il faut toutefois noter quelques petites traces d’oxydations sans conséquences et un petit éclat à l’extrémité de l’aile droite, par contre, la queue à plumes courtes qui à l’origine retombe à l’arrière hors du caisson a été remise à niveau horizontal permettant de poser l’objet sur un bureau ou une étagère. Cette modification a fait perdre quelques millimètres à la base de trois plumes de la queue. Enfin il existe sous la serre gauche, un marquage de série qui est DXIIII.
20 000 € - 25 000 €
Lot 221
Très rare forte-épée des gardes du corps du roi de Pologne, Stanislas Leczczinski, duc de Lorraine beau père de Louis XV. (Vers 1730). Au modèle réglementaire à monture en laiton à branche simple, pommeau en melon, poignée moulée. Lame à deux tranchants gravée des deux cotés « garde du corps du roi de Pologne » surmonté des armes de ce royaume en partie effacées. Fourreau à chape (manque le crochet, bouterolle remplacée) B.E. Seul exemplaire connu à ce jour. (Ariès, 2ème fascicule 1971).
2 500 € - 3 000 €
Lot 222_bis
Important sabre de hussards. (Fin du XVIIIe siècle). Monture en laiton à branche simple, calotte à longue queue à l’allemande, poignée basane noire en torons. Exceptionnelle et large lame. (6, 2 cm de largeur). Signée au dos « la veuve Jean Knecht et fils marchand à Solingen », décorée au trait d’un coté au talon d’une devise « soyez en garde ou sinon… fuyez le bras qui me dirige » de l’autre côté. Puis « vivat hussard » avec cavalier chargeant. « Les armes de France » et le cri « vive le roy ». Longueur : 90 cm Fourreau bois recouvert de basane noire. Trois importantes garnitures laiton. T.B.E.
1 500 € - 2 000 €
Lot 222
Forte-épée de cavalerie. (Mle 1750). Monture en laiton à branche simple (la deuxième branche en « S » a été supprimée) filigrane non conforme mais probablement d’époque. Lame marquée d’un coté « manufacture royale d’Alsace » et de l’autre coté « vive » suivi des armes de France, puis « le roi. » En partie effacé. B.E. Sans fourreau
800 € - 1 000 €
Lot 223
Sabre de luxe d’officier général. (1800-1804) Monture en laiton doré à branche simple ciselée sur le dos de motifs floraux formant une croisière droite à oreillons en navette ornés d’une tête de méduse. Quillon en volute. Poignée entièrement filigranée. Superbe lame décorée d’un cavalier mameluk, de trophées d’armes et de signes cabalistiques à l’or jusqu’à la pointe. Fourreau en deux tons de dorures. A trois cabochons, l’un représentant un duel équestre, puis un trophée et enfin un motif floral, palmettes sur le dard. Bracelets en feuillages stylisées. Très bel état. Bibliographie : C. Blondieau,, p. 273 et 279. Voir la reproduction
10 000 € - 12 000 €
Lot 224
Sabre d’officier supérieur de cavalerie légère signé « Boutet. » (1800-1804) Monture en laiton doré à branche simple ciselée sur le dos de feuillages, croisière droite signée sur le dessous « Boutet directeur artiste, manufacture à Versailles. » Oreillons au décor assortis. Poignée entièrement filigranée. Lame en damas à décor discret en signes cabalistiques, avec quelques petites taches d’oxydation, protégée par un vernis incolore. Fourreau entièrement laiton à dorure orange sans aucun motif. Bracelets en feuillages stylisés. T.B.E.
4 000 € - 5 000 €
Lot 225
Sabre d’honneur d’officier de grosse cavalerie décerné à un lieutenant de gendarmerie. (Epoque Consulat) Monture en argent dite « à garde de bataille » à branche principale et deux autres en « S » aboutissant à une coquille St Jacques en partie évidée, ornée de demi-marguerites. Large plateau de garde (poinçon au coq 2ème titre, tête de vieillard et orfèvre « J.M. » ). Quillon recourbé en palmette. Calotte courte échancrée fixée à la poignée par deux petits clous d’argent, pommeau ovale, le dessus moulé en marguerite. Poignée en bois laqué à double filigrane d’argent torsadé en chevrons. Lame légèrement fléchée à pan creux. (93 cm) Marqué au dos : « Mfture de Klingenthal Coulaux frères entre rs » (poinçons de Mouton et de Levasseur au talon) Fourreau fer portant dans la partie supérieure externe l’attribution suivante : « Le 1er consul au Cen Boulet, lieutenant de gendarmerie » et du coté interne : « Mfture à Versailles entrse Boutet. » Larges bracelets en argent d’un modèle atypique décorés d’une palmette avec accolade sur le coté tranchant. Pas de poinçons. Longue bouterolle en argent reprenant dans sa partie supérieure le même motif que les bracelets (poinçon au crabe 1838) l’extrémité ciselée en feuilles de lotus, dard en fer en bouton. Observations : Les bracelets à palmettes et la longue bouterolle atypique sur ce modèle sont d’origine et présentent dans ce cas une variante notable. Le poinçon au crabe sur la bouterolle est celui qui a été repris pour le contrôle des objets achetés en vente publique dans les années 1980. Par la suite, le cygne remplacera le crabe. Dès sa réception, ce sabre ne restera pas accroché à un mur. Ce sabre a « vécu ». On notera l’usure que les anneaux de bélières en fer ont provoquée sur les tonneaux de bracelet en argent ainsi que les légers coups à l’extrémité du fourreau et les traces de molettes d’éperons et l’usure du bouton. Cette arme qui a fait les campagnes de l’Empire était probablement encore en service sous la Restauration et faisait honneur à son propriétaire. Enfin, les parties métalliques ont été protégées il fut un temps, par un vernis incolore qui a mal vieilli. Il conviendrait de nettoyer le fourreau. Boulet. (Louis, Julien, François). Né le 16 septembre 1773 à Fontevrault, Maine et Loire. Entre au service à 18 ans. Pilotin sur le bâtiment de commerce « Le Marseillais » du 7 août 1790 au 26 avril 1791, puis volontaire au 1er bon de Mayenne et Loire (7 mars 1792) passe sous-lieutenant au 19ème dragons (7 mars 1793), lieutenant du 18 prairial an V au 9 brumaire an VIII. Rentre dans la gendarmerie en novembre 1798, capitaine le 3 juillet1813. Mis en demi-solde le 1er février 1816 jusqu’au 1er juillet 1818. Rappelé à l’activité comme capitaine de gendarmerie de Maine et Loire le 10 janvier 1831, chef d’escadron en octobre. Admis à la retraite le 2 décembre 1834. La publication du journal officiel du 7 pluviôse an IX confirme la « bravoure éclatante » du lieutenant Boulet qu’il a montrée dans le combat qu’il livre à un fort parti de brigands (les Chouans) accompagné seulement de 4 gendarmes ! dans le département d’Indre et Loire. Dans le même journal officiel est publié le rapport du ministre de la police Fouché qui fait état de l’affaire qui lui valut son arme d’honneur car au commencement de l’action il reçut un coup de feu dans le flanc gauche, bien que blessé il continue de combattre.
20 000 € - 25 000 €
Lot 226
Sabre d’honneur de troupe de cavalerie légère décerné à un sous-officier de l’artillerie à cheval. (Consulat). Monture en argent à branche simple à gorge sur les deux cotés, croisière droite à quillon recourbé en palmette (poinçons : 1er coq, tête de vieillard et orfèvre « J.M. »). Demi-oreillons en écus ciselés à la base en palmette. Pommeau ovale à jupe découpée en échancrure fixée par deux petits clous d’argent (manque l’un d’eux), poignée basane à double filigrane d’argent torsadé en chevrons. Cette garde est montée avec une lame très courbe, « à l’orientale » (87 cm) plate à très légers pans creux. La pointe en langue de carpe. Marqué au dos : « Manufre de Klingenthal, Coulaux frères entrp es ». Poinçon de Mouton au talon. Fourreau fer à la courbure de la lame, avec cuvette et dégagement au dos. La partie supérieure porte l’inscription du coté externe : « Le 1er Consul au Cen Mayton Mal des logis au 1er regt. d’artillerie à cheval ». Et du coté interne : « Mfture à Versailles ». Larges bracelets en argent à double filets. (Pas de poinçons). Bon état avec piqûres et usures à l’extrémité du fourreau. Observations : On se pose la question : existait-il un sabre d’honneur pour les mameluks ? Il avait été conçu des fusils d’honneur pour l’infanterie, des haches d’honneur pour les marins, baguettes d’honneur pour les tambours, grenades d’honneur pour les artilleurs-pointeurs, des fouets d’honneur pour les gens du train des équipages… Malheureusement la nomenclature des armes d’honneur est très rigoureuse, il n’y a rien pour les mameluks ou alors… tout n’a pas été dit. Je pense qu’il s’agit simplement d’une variante du sabre de cavalerie légère à lame à forte courbure qui aurait aussi bien pu avoir été offert à un officier de chasseurs à cheval ou de hussards. Mayton. (François). Né le 7 novembre 1768 à Montroux dans la Creuse. Soldat le 23 mai 1793 dans la compagnie des canonniers volontaires de Paris. Le 21 thermidor an II est maréchal des logis au 1er regt. d’artillerie à cheval. Se signale en Vendée de 1793 à l’an III dans un engagement sérieux, s’empare de deux bouches à feu et deux caissons attelés. Armée d’Italie de l’an IV à l’an VIII, est plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée. An VI, le général Bonaparte lui délivre le brevet de sabre d’honneur pour s’être distingué à la bataille d’Arcole où il fût grièvement blessé et à l’affaire d’Anghiari. Chevalier de la Légion d’honneur et maréchal des logis-chef en an XIII. Retourne en Italie où il fait les campagnes de l’an XIII à 1808. Sous-lieutenant dans le 7ème bataillon principal du train d’artillerie, il sert en Allemagne en 1809, lieutenant en 1810, il se trouve en Russie et assiste à toutes les affaires de la Grande Armée de 1813 à 1814. Prisonnier pendant le passage de la Bérézina le 29 novembre 1812 il parvient à s’évader en traversant cette rivière à la nage et rejoint l’armée en retraite. Licencié le 31 décembre 1815 et mis à la retraite le 19 juin 1816 il se retire à Bonnat (Creuse) où il meurt le 25 août 1833.
12 000 € - 15 000 €
Lot 227
Sabre d’honneur d’officier d’infanterie décerné à un chef de bataillon, aide de camp du maréchal Mortier. Monture en argent à branche simple à gouttières, la croisière est guillochée en son milieu. Les oreillons en écu sont décorés au trait d’une palmette à la partie inférieure et pourtour dentelé. Quillon très recourbé se terminant en palmette moulée et découpée (poinçons « B.Y. » et losange d’orfèvre). Poignée recouverte de basane avec double filigrane en argent torsadé. Calotte courte à large pommeau ovale et plat gravé sur le dessus d’une toile d’araignée (chocs), ce motif se reproduit sur les deux cotés qui sont taillés en échancrure, le dos fixé par un clou d’argent. Lame courbe à pans creux (74 cm) sans marquage, terminée en encoche, la pointe taillée en biseau. Fourreau fer, gravé sur la partie supérieure du coté externe « Le gouvernement au chef de bataillon Simon de la Mortière » et sur le coté interne « Mfture à Versailles ». Deux larges bracelets d’argent ciselés de trophées, boucliers, drapeaux, casque et feuillages (manque un piton et son anneau) dard en gros bouton à pans. Bon état. Observations. Ce sabre a déjà été présenté en vente publique lors des grandes ventes de la collection du Docteur Hutin, en mars et novembre 2000. J’avais à l’époque été surpris par la tournure de la dédicace que je trouvais inhabituelle : « le gouvernement au… » au lieu de « le 1er consul au… » Il fallait que je situe ce gouvernement dans le temps, et c’est à la fin de l’Empire que je croyais avoir trouvé la réponse à ma question. Quand le 1er avril 1814 le sénat nommait un gouvernement provisoire, lequel gouvernement aurait offert un sabre d’honneur à un glorieux combattant ? C’était un peu tardif, alors que la croix de la Légion d’honneur devait dès 1804 se substituer aux armes d’honneur. Je pense qu’il serait plus raisonnable de placer (ou de replacer) cette remise de sabre d’honneur à une période plus appropriée, celle du Consulat, né de la constitution de l’an VIII proclamé le 15 décembre 1799 qui confiait le gouvernement provisoire à trois consuls, Bonaparte, Cambacérès et Lebrun. Simon qui avait pris une part active aux journées des 18 et 19 brumaire en tant que capitaine-adjoint à l’état-major de la 17ème division militaire de Paris, recevra en 1800 un sabre de récompense avec son nouveau grade de chef de bataillon, offert, donc par « le gouvernement… » Bonaparte ne deviendra 1er consul qu’en 1802. (Probablement un des premiers sabres d’honneur distribué ne portant pas la signature de Boutet sur le fourreau). Simon (Chevalier de la Mortière, Jean Baptiste Charles) Né à Versailles le 28 juin 1770, mort en 1856 à Provins. Etudiant en droit, il s’enrôle en 1790 dans la garde nationale de Seine et Oise, puis sort sous-lieutenant au 7ème bataillon d’infanterie légère en avril 1792, et en juillet lieutenant à la 81ème demi-brigade. Il se distingue pendant le siège de Mayence et à Corfou en 1793. Capitaine le 23 prairial an III, adjoint à l’état-major de la 17ème division militaire à Paris le 11 brumaire an VIII, reçoit un sabre de récompense pour avoir appuyé Bonaparte lors du coup d’état. Chef de bataillon en avril 1800 et le 23 novembre suivant, devient aide de camp du général Mortier. Chevalier de la Légion d’honneur en 1803, il est promu adjudant commandant à l’état-major général de l’armée du Hanovre. Officier de la Légion d’honneur en 1804, il reprend ses fonctions d’aide de camp auprès du Maréchal Mortier. Créé chevalier de l’Empire le 2 novembre 1808, puis commandant d’armes le 25 juillet 1809. Il est admis à la retraite le 16 août 1811, pour cause d’infirmité. Remis en activité pendant la campagne de France en 1814 où il résiste dans la ville de Langres avec 77 fantassins et 12 canons sans munitions ni artilleurs contre 40 000 Autrichiens. Mais l’Empire touche à sa fin, le 1er avril 1814, le sénat nomme un gouvernement provisoire présidé par Talleyrand, le 2 avril suivant le sénat déclare Napoléon et sa famille déchus du trône. Simon de la Mortière aura effectué 16 campagnes entre 1792-1811-1814. Chevalier de Saint Louis le 31 janvier 1816, maréchal de camp honoraire le 6 décembre en 1820.
12 000 € - 15 000 €
Lot 228
Sabre de sapeur de la garde impériale. (1810-1815). Poignée en laiton à tête d’aigle à court plumage et quatre pans lisses. Croisière droite à centre à mufles de lion, quillons en bélier. Lame simple sans dents de scie, marquage  En partie effacé. Fourreau cuir à chape à mufle de lion. B.E. Bibliographie : C. Blondieau, , p. 254.
1 200 € - 1 500 €
Lot 229
Sabre d’officier de canonniers montés. (1830-1870) Monture en laiton à branche simple à motifs en palmettes. Filigrane défait. Lame non marquée, traces d’oxydations nettoyées. Curieux fourreau fer télescopique à deux anneaux. Prototype ? commande spéciale ? B.E.
4 000 € - 5 000 €
Lot 230
Sabre d’enfant d’officier de canonniers montés. (1830-1870) A l’identique du modèle réglementaire, lame signée « Klingenthal. » B.E. Avec fourreau. Piqûres nettoyées.
150 € - 200 €