
Vente 7 juin 2023

7 juin2023
Heure14:15
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLES 1 & 7

RÉSULTATS 6 & 7 JUIN AVEC FRAIS : 771 377 €
6 & 7 juin 2023 - 2e jour : lots 226 à la fin
COLLECTION PARTICULIÈRE
ET À DIVERS
DESSINS ET TABLEAUX ANCIENS
CADRES XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES
HAUTE CURIOSITÉ
OBJETS D’ART
ET DE TRÈS BEL D’AMEUBLEMENT
TAPISSERIES

Lot 226
Ecole du XVIIIe siècle
Deux aquarelles équestres, l’une représentant Louis XIV (mouillures, petites déchirures).
Cadres dorés du XVIIIe siècle.
39,5 x 32 cm
500 - 800 €
Adjugé : 1,350 €

Lot 227
FALCONET, attribué à
Portrait présumé de Monsieur Portail
Craie, fusain sur papier brun.
Provenance :
De BRÉMOND d’ARS.
600 - 800 €

Lot 228
Ecole française du XVIIIe siècle
Gabriel de SAINT AUBIN, attribué à
Etudes des petits métiers
Dessin sur papier brun daté en haut à droite 1771 probablement.
Dimensions à vue : 19 x 28 cm
800 - 1,500 €

Lot 229
Alexandre MOITTE (1750-1828) attribué à
Jeune femme au manchon de fourrure
Sanguine.
20,4 x 15,7 cm
200 - 500 €

Lot 230
Aquarelle sur vélin représentant un vase fleuri sur un entablement
(mouillures).
Dans un cadre doré du XVIIIe siècle.
29,5 x 23 cm
1,000 - 1,500 €
Adjugé : 1,100 €
Lot 231
Trois sous-verres représentant des bouquets fleuris sur papier de riz (piqûres).
22,5 x18 cm
60 - 120 €
Adjugé : 180 €

Lot 232
Jacques COURTOIS (1621-1676), entourage de
Scène de bataille
Huile sur toile, rentoilée (importantes restaurations).
61 x 97,5 cm
1,000 - 1,500 €

Lot 233
Ecole française de la seconde moitié du
XVIIe siècle
Philippe VIGNON (1638-1701),
entourage de
Portrait de femme soutenue par deux
angelots
Huile sur toile, rentoilée.
60 x 77 cm
5,000 - 8,000 €

Lot 234
Ecole flamande du XVIIe siècle
Pierre Paul RUBENS, d’après
La Crucifixion
Huile sur panneau.
84,5 x 59,3 cm
1,000 - 1,500 €

Lot 235
Gerard Hermansz van HONTHORST (1592-1656), atelier de
Loth et ses filles (Genèse,19- 15-38)
Huile sur toile, rentoilée (petits accidents, restaurations).
110 x 140 cm
OEuvres en rapport :
La gravure de Johann GOTTHARD MÜLLER.
Une copie dans la collection du cardinal FESCH.
15,000 - 20,000 €

Lot 236
Ecole italienne du XVIIe siècle
Diane et Actéon
Huile sur toile, rentoilée (restaurations ponctuelles sur l’ensemble de la toile).
114 x 150 cm
5,000 - 8,000 €

Lot 237
Antoine Van DYCK (1599-1641), atelier de
Silène ivre (Ovide, Les Métamorphoses, Livre XI, 85-99.)
Huile sur toile, rentoilée.
88,5 x 74,6 cm
OEuvres en rapport :
Le tableau de Van DYCK conservé à la Gemäldegalerie Alte Meister de Dresde.
La gravure de Franciscus van der STEEN.
12,000 - 18,000 €

Lot 238
Ecole française du XVIIe siècle
Le Retour du fils prodigue
Toile (restaurations anciennes, petits manques).
Sans cadre.
118 x 157,5 cm
1,000 - 1,500 €
Adjugé : 1,000 €

Lot 239
Jan van SCOREL, dans le goût de
Portrait d’homme dans un paysage
Panneau parqueté (restaurations anciennes).
Inscription en bas sur le cadre : HAEC ERAT VNDENA FACIES TRIETERIDE VITAE, A. 1545 / QVOD SVPEREST AEVI TVREGE CHRISTE MEI.
58,5 x 44 cm
2,000 - 3,000 €
Adjugé : 2,000 €
Lot 240
Ecole française vers 1650
Laurent de La HYRE, entourage de
Bacchus enfant accompagné d’un putto endormi
Toile (restaurations anciennes).
68,5 x 97 cm
4,000 - 6,000 €

Lot 241
Ecole française, vers 1580
La Sainte Parenté
Panneau de chêne, trois planches, renforcé (restaurations anciennes).
80 x 160 cm
Provenance :
Vente Marseille, Mes G. de DIANOUS et E. DARD, 15 décembre 2013.
Si l’artiste représente bien ici la Parenté de Sainte Anne, la position centrale de Jésus, non pas représenté jeune enfant comme d’ordinaire mais déjà adolescent et conscient de sa filiation divine puisque
désignant son père céleste, donne une autre dimension au sujet. L’image est postérieure au concile de Trente (1545-1563). Celui-ci, soulignant le caractère apocryphe de la Parenté de sainte Anne qui
nous est rapportée par La Légende dorée de Jacques de VORAGINE, mit un frein à un sujet qui connaissait une grande popularité. La vision de sainte Colette, religieuse à Corbie et future abbesse à Gand, fut à l’origine d’un nouvel engouement pour une légende vivace en Europe du Nord : en 1406, elle aurait vu sainte Anne avec ses trois filles et leurs enfants. Des inscriptions identifient clairement les personnages : de part et d’autre de Jésus, la Vierge tient un livre et sainte Anne s’entretient
avec son premier mari, Joachim. Veuve, elle épousa en secondes noces son beau-frère Cléophas qui est au second plan. Salomé, le dernier mari d’Anne, lui fait face, tenant l’épaule de Joseph et désignant Marie.
Figurent également les trois filles de sainte Anne : Marie, issue de son premier mariage, Marie-Cléophas, issue du second et Marie-Salomé, issue du troisième, avec leurs maris respectifs : Joseph, Zébédée et
Alphée ainsi que leurs enfants. Jésus est l’aîné des sept cousins de cette lignée.
Probablement d’origine parisienne, le tableau peut être considéré comme le tableau d’autel d’une chapelle dédiée à sainte Anne. Traditionnellement, celle-ci est représentée apprenant à lire à la Vierge.
Ce sont ici les plus jeunes qui se livrent à l’étude de textes que l’on peut supposer d’Eglise.
8,000 - 12,000 €
Adjugé : 14,000 €

Lot 242
Gerrit LUNDENS (Amsterdam 1622-1686)
Le chirurgien
Panneau de chêne, une planche, non parqueté, signé en bas à droite et daté 1652.
41 x 55 cm
Provenance :
Vente de FRIESEN, Cologne, mars 1885, n°90.
Vente Werner DAHL, Amsterdam, 17 octobre 1905, n°71.
Vente Adolphe SCHLOSS, Paris, 25 mai 1949, n°31.
Vente à Paris, Galerie CHARPENTIER, 29 mars 1960, n°12.
Vente à Paris, Palais GALLIERA, 4 avril, 1962, n°4.
Bibliographie :
A. BREDIUS dans Der Kunstmarkt, 4 octobre 1905 (compte-rendu de la vente DAHL). Selon une note manuscrite de BREDIUS : Un des meilleurs tableaux connus du maître.
Expositions :
Exposition des tableaux anciens, Düsseldorf, 1886.
Internationale Kunstausstellung, Düsseldorf, 1904.
20,000 - 30,000 €
Adjugé : 20,000 €

Lot 243
Ecole française vers 1640
Pierre BREBIETTE, entourage de
L’enlèvement de Proserpine
Panneau renforcé (restaurations anciennes, accidents).
Cachet de cire au verso sur le châssis.
41 x 50,5 cm
2,000 - 3,000 €
Adjugé : 2,000 €

Lot 244
Sébastien BOURDON (Montpellier 1616-Paris 1671)
Halte devant l’auberge
Toile (restaurations anciennes).
65 x 54 cm
Né dans une famille calviniste de Montpellier en 1616, Sébastien BOURDON mène une jeunesse aventureuse ; il effectue son apprentissage chez un peintre à Paris, avant de partir à Rome
à l’âge de 20 ans. Il peint alors des bambochades, fréquente les jeunes Nicolas POUSSIN, Peter van LAER, Giovanni Benedetto CASTIGLIONE, Claude LORRAIN, Pietro da CORTONA.
Dénoncé comme hérétique, il se voit forcé de rentrer à Paris, et s’arrête au passage à Venise. La venue de POUSSIN à Paris (1640-1642) lui permet d’adopter le style classique de ce maître, bien que ses grands retables montrent une légère influence baroque. En 1648, il compte parmi les douze anciens qui fondent
l’Académie Royale de peinture et sculpture. Il se rend en Suède de 1652 à1654, puis séjourne dans sa ville natale en 1657. A son retour dans la capitale, il obtient des commandes prestigieuses de grands décors, en particulier à l’hôtel de Bretonvillers en 1663. On rapprochera notre tableau de ses scènes de corps de
garde autour de 1640, au moment de son installation à Paris (Jacques THUILLIER, Sébastien Bourdon, 1616-1671, Catalogue critique et chronologique de l’oeuvre complet, Réunion des musées nationaux, Montpellier, 2000, p.182 à p.191).
On notera le détail des animaux buvant à l’abreuvoir à droite, qui se rattache à ses scènes pastorales, et l’aumône, faite à gauche, au petit garçon qui porte un violon, proche du monde des Le NAIN.
12,000 - 15,000 €

Lot 245
Ecole lorraine, vers 1650
Sébastien STOSKOPFF, entourage de
Nature morte au bougeoir, aux coupes et au livre de Jacobus SYLVIUS
Toile (restaurations anciennes).
Inscription (tronquée) sur le livre à gauche : IACOBI SYLVII / AMBIANI MEDICI ET / PROFESSORIS REGII / PARISIENSIS / Opera Medica / pars prima / Ad physiologiam pertinens.
85,5 x 111 cm
On retrouve ici la gamme colorée chaude, rouge et brun, de Georges de LA TOUR, et le type de bougeoir est lorrain. A sa droite, l’autre objet est probablement un reliquaire en cristal de roche, peut-être fabriqué à Zurich. Le livre est ouvert à la page de titre de la première partie de l’édition genevoise de l’Opera medica de Jacques DUBOIS, dit Jacobus SYLVIUS (1478-1555), publiée en 1630. Né à Amiens, il était un grammairien, médecin très célèbre et un grand anatomiste. Suiveur des enseignements de GALIEN, il eut pour élève André VÉSALE, dont il contestera ensuite les thèses révolutionnaires. Jacobus SYLVIUS était connu pour sa grande cupidité, également mentionnée dans son épitaphe funéraire. Dans cette Vanité des richesses terrestres avec la présence des coupes, du luth et du tapis, la publication donne un sens de Vanité du Savoir à l’ensemble, conforté par la présence du miroir, où l’effigie de SYLVIUS et la flamme,
symbole de vie, sont absentes. La présence divine est évoquée par la petite Vierge à l’Enfant sur le reliquaire.
Nous remercions Madame Marie-Caroline HECK de nous avoir suggéré les noms de Charles Emmanuel BIZET (1633-1710), connu par des natures mortes de livres, et de DEGANT, comme auteur possible de cette toile. On la rapprochera des natures mortes de vanités de DEGANT conservées en collection particulières (Michel FARÉ, Le Grand siècle de la nature morte en France, le XVIIe siècle, Fribourg, 1974, p. 149 à 152 ; Eric COATALEM, La nature morte française au XVIIe siècle, éditions Faton, 2014, p,250).
Ce peintre a signé deux natures mortes moralisatrices et son lieu d’activité n’est pas documentée.
20,000 - 30,000 €