Huilier en argent Ier titre à décor ajouré, les extrémités sommées de bustes d’Egyptiens. Maître orfèvre JLP. Epoque Empire. (accidents et manques) Poids brut : 455,11 g

Quatre cuillères et deux fourchettes argent, modèle à filets. Paris, 1798-1809. Poids : 490,48 g

Douze couteaux, les manches en argent Ier titre, à décor filet coquille, lame inox. Travail de la maison RAVINET DENFERT. Poids brut : 844,5 g

Cuillère à punch en argent à long manche. Bureau de Rouen, 1819-1838. Poids brut : 62,87 g

Tastevin en argent Ier titre. Gravé E FOURNIER G DU CREST. Travail français (chocs). Poids : 71,05 g

Jatte ronde à côtes en argent Ier titre. Travail français. Poids : 498 g

Cafetière en argent Ier titre de forme quadrangulaire à ressaut gravé. Décor style Louis XIV. Poinçon de l’orfèvre Emile PUIFORCAT. Travail français. Poids : 735 g

Lot en argent Ier titre comprenant une tasse et sous tasse à côtes torses, travail français (Poids : 109,3 g) et couverts de service en argent premier titre, modèle filet coquille, travail français (Poids : 243,3 g).

Douze fourchettes à huîtres argent Ier titre, modèle à filet coquille. Travail français. Poids : 282,03 g

Douze cuillères à thé en argent 2e titre et vermeil. Travail allemand, vers 1935. Poids : 291,08 g

Nécessaire de bureau simulant un écritoire, il contient des encriers, cachet, poinçon, plume, ouvre-lettres, réglette. Monture en nacre. (accidents et manques).

SAINT-LOUIS Partie de service en cristal à pointe de diamant et verres colorés à vin du Rhin. (accidents)

Lot de flûtes, rinces doigts, jattes, coupes en cristal dépareillées. On joint deux carafes (l’une fêlée) et un ensemble de porte-couteaux.

Deux carafes en cristal, montures métal. (manque un bouchon)

BOHEME Service à liqueur en cristal, les gobelets teintés vert tilleul déposés sur un plateau cerclé de métal. 1930.

PRADIER Jean-Jacques dit James (1790-1852), d'après. Portrait du roi Louis-Philippe lauré. Profil en marbre blanc sur fond rectangulaire en marbre bleu turquin, représentant le Roi des Français lauré la tête à gauche. Époque Monarchie de Juillet. H. 24 x L. 21 cm.

Paire de petits bustes de Voltaire et Rousseau en bronze doré sur des colonnes de marbre gris turquin à base de bronze. Epoque fin XVIIIeou début du XIXe siècle. (manque les chaînettes).

Luigi VALADIER, attribué à Obélisque gravée de hiéroglyphes en marbres polychromes : marbre rosso antico, marbre blanc, granit rose et porphyre. Elle repose sur un socle quadrangulaire surmonté d’un entablement mouluré, une base carrée à degrés en placage de porphyre et ornée de bornes aux quatre coins, reliées par des chaînettes, terminée par des petits patins. Fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle (petite restauration à une borne). Hauteur : 60 cm - Largeur : 17,5 cm - Profondeur : 17,5 cm Luigi VALADIER (1726-1839) est un artiste d’origine française actif à Rome à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Orfèvre, bronzier, graveur, il est considéré comme l’un des plus grands orfèvres du XVIIIe siècle. Sa clientèle ne se limite pas uniquement aux princes BORGHÈSE, au pape Pie VI BRASCHI, et à son neveu Luigi BRASCHI ONESTI mais à toute l’aristocratie italienne et européenne. Son atelier compte près de deux cents ouvriers, bronziers, orfèvres et lapidaires. Précurseur de génie, ses œuvres annoncent le style Empire. Bibliographie : Alvar GONZALES-PALACIOS, Valadier father and son - some further notes and discoveries, Makers, Dealers and Collectors, The Furniture History Society, 2007, p.69 à 84. Valadier le plus grand orfèvre du XVIIIesiècle, l’Estampille-l’Objet d’Art, mai 1995, n°291, pp.34 à 49. Loïc STAVRIDÈS, Valadier au Louvre, L’Express, 17 novembre 1994, p.1. Expositions: L’oro di VALADIER, Un genio nella Roma del Settecento, par Alvar GONZALES-PALACIOS, Fratelli Palombi Editori, Rome Villa Medicis, 29 gennaio-8 aprile 1997. Luigi VALADIER au Louvre Ou L’antiquité Exaltée, Paris, Musée du Louvre, 17 Novembre 1994-13 Février 1995. Valadier Three Generations of Roman Goldsmiths, An Exhibition of Drawings and Works of Art, London, David Carritt Limited 15 May- 12 June 1991.

Pendule dite à la Montgolfière en marbre blanc et bronze doré, le cadran émaillé restauré à chiffres arabes pour les heures, les minutes et les jours du mois, s‘inscrit dans le ballon surmonté de couronnes, de laurier et de fleurettes, percées de flèches, appuyées sur un arc et retenues par un nœud de ruban. Le ballon supporte la nacelle dans laquelle deux personnages tiennent un étendard. Les montants fuselés à cannelures rudentées et asperges, surmontés l’un d’une flamme et l’autre d’un carquois. Elle repose sur une base polylobée ornée d’une frise de perles, de branchages d’olivier, de guirlandes de fleurs et de fruits et terminée par six petits patins. Époque Louis XVI (petites usures, restaurations, manque lunette arrière, un patin à refixer). Hauteur : 50 cm - Largeur : 36 cm - Profondeur : 13,5 cm Le modèle de ces pendules se développe à la suite des premières ascensions effectuées devant la cour à Versailles dans les années 1784. Le 27 août 1783 marque le vol du premier ballon à gaz hydrogène par les frères ROBERT : Anne-Nicolas-Louis Jean (1758-1820) et Nicolas-Louis (1761-1828), associés au professeur Jacques CHARLES. Le 1er décembre, les deux frères s’envolent du jardin des Tuileries et volent à 600 mètres d’altitude, le 15 juillet 1784, ils vont de Saint-Cloud à Meudon. Une rivalité s’installe entre les ROBERT et les frères Joseph-Michel et Jacques-Étienne MONTGOLFIER. Ces évènements expérimentaux sont prétexte à imaginer des pendules comme celle que nous présentons. Bibliographie : Pierre KJELLEBERG, La Pendule Française, Paris 1997, l’Amateur Ed., p. 208, fig. A, reproduction d’une pendule de modèle identique acquise dans une vente Boisgirard. Un exemplaire identique à cadran à squelette se trouvait dans la collection Fleuriot du Val d’Anjou 1. vente Paris Christie’s 21 juin 2006 n°324.

Deux appliques formant paire en bronze ciselé et doré (deux tons d’or), à trois branches en enroulement à feuillages et rosaces terminées par des têtes d’aigle, le fût à cannelures en spirale et masque de satyre surmonté d’une corne d’abondance flanqué de mufles de lion (petites restaurations, percés pour l’électricité). Attribuées à Louis-Gabriel FELOIX, bronzier reçu maître en 1754. Epoque Louis XVI, vers 1785-1790. Hauteur : 65 cm – Largeur : 36 cm Bibliographie : P. VERLET, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1987, p. 286 et p. 315 P. HUGUES, The Wallace Collection catalogue of furniture, Londres, 1996, vol. III, p. 1422-1425 « Deux paires de bras à trois branches, chaque partie composée d’une tête de satyre au-dessous de laquelle est une chute de branches de lierre enlacées avec attributs de musique terminés par deux petits glands, surmontée d’un vase à ornements avec mufles de lion terminé par une corne d’abondance, thyrse de laurier et pomme de pin, les branches à cannelures avec enroulements arabesques et guirlandes de fruits, têtes d’aigle portant les bassins ronds ciselés avec bobèches ornées de chaînes à perles tenues par des aigles et mufles de lion, de 34 po de haut et 15 po de face, le tout de bronze doré » (AN, 01 3428, p. 154). Cette description des deux paires d’appliques qui ornaient la chambre de la reine Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud en 1788 diffère de la paire présentée ici par un fût « aux attributs de musique » et non pas « à cannelures en spirale » ainsi que la présence d’un thyrse surplombant la corne d’abondance. En revanche la grande similitude de modèle, extrêmement rare au demeurant, permet d’en attribuer la paternité à l’auteur des bras de la chambre de Marie-Antoinette : le fondeur LouisGabriel FELOIX, reçu maître à Paris en1754.