
Vente 24 novembre 2016

24 novembre2016
Heure11:00
LieuPARIS - HÔTEL D'EVREUX - PLACE VENDÔME

TOTAL frais inclus : 3 780 000 €
ANCIENNE COLLECTION PIERRE ET PAUL LEBAUDY
SUCCESSION DE MADAME J.
ET PROVENANT D’UNE GRANDE COLLECTION EUROPÉENNE
11h00
BIJOUX DES XIXE ET XXE SIÈCLES
PROVENANT PRINCIPALEMENT DE 3 ÉCRINS
COLLECTION DE 25 BOÎTES EN OR XVIIIE ET XIXE SIÈCLES
COLLECTION D’ORFÈVRERIE BORDELAISE
ORFÈVRERIE DU XVIIE AU XIXE SIÈCLE
14h30
TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES
TRÈS BEL AMEUBLEMENT
TAPISSERIE MANUFACTURE ROYALE DE BEAUVAIS
TAPIS D’ORIENT
Lot 180
Luis PARET Y ALCAZAR (Madrid 1746-1799)
Portrait des filles de l’artiste, Maria et Ludovica
Cuivre. Annoté et signé et bas Maria et Ludovica / Ludovivi Paret FF à Pa / Colorio Esprese.
37 x 26 cm
Cadre en chêne redoré.
Ce tableau constitue le pendant du portrait le plus célèbre de Paret, celui de son épouse, Maria de las Nieves Micaela Fourdinier (Madrid, musée du Prado), daté du milieu des années 1780, sur cuivre et de dimensions similaires au nôtre (37 x 27,5 cm). Le modèle y est aussi vu dans une fenêtre entourée de plantes et sur laquelle des fleurs sont posées. L’inscription sculptée dans la pierre sur l’entablement y est écrite en grec (en latin sur le nôtre) et une fois donné le nom de sa femme et clamé son amour, le peintre écrit qu’il a voulu la peindre en couleurs, comme ici où il écrit colore espresae (extériorisé). Paret s’est marié en 1779 et ses deux filles, nées en 1780 et 1781, s’appelaient Maria Soledad et Luisa Maria, ce qui correspond aux prénoms ici mentionnés et à leur âge vers 1785-1786, date du pendant. Bien que notre tableau ait échappé à José Luis Morales y Marin dans sa monographie (Luis Paret, vida y obra, Zaragosse, 1997), on trouve une trace documentaire de la paire dans les archives du déménagement de l’artiste de Bilbao à Madrid en 1787 (op. cit.,p. 231, n°34) dos chapos assimimos pequenas de cobre con los retratos de la familla de dho Paret (deux petites plaques similaires en cuivre avec les portraits de la famille du dit Paret) - (voir aussi, E Pardo Canalis, Libros y cuadros de Paret en 1787, Revista de Ideas Esteticas, XXIII, n°90, Madrid, 1965, p. 31-36).
L’artiste cache avec des feuilles certaines indications comme le nom complet de « Pampelune », ou la fin de la date sur la peinture du Prado, car ces tableaux devaient rester dans la sphère privée et familiale, où l’on connaissait ces indications. La profusion ornementale prouve sa virtuosité à peindre des matières en trompe l’œil, la gamme acidulée, le chromatisme vif du satin, les détails somptueusement raffinés contrastent avec la situation de pauvreté financière que traversait le couple à cette époque.
Né la même année que Goya d’une mère française, Luis Paret est admis à dix ans comme élève à l’Académie royale de San Fernando à Madrid et étudie sous la direction de Corrado Giaquinto et d’Antonio Gonzales Vélasquez, puis dans l’atelier de Charles de la Traversse, trois artistes de style rococo. Il complète sa formation pendant deux ans et demi à Rome, où il apprend aussi le grec et le latin et publie des traductions (d’où les signatures dans ces langues cultivées). Il passe la fin de la décennie 1760 et le début de la suivante à Aranjuez au moment où Giambattista Tiepolo réalise des retables pour l’église. De ces années datent La Boutique d’antiquités (Madrid, musée Lazaro Galdiano), qui par analogie avec l’Enseigne de Gersaint lui vaut le surnom de Watteau espagnol . Paret est francophile. Attaché au prince Don Luis, il est contraint à l’exil lorsque son mécène est disgracié pour affaires de mœurs, d’abord à Porto Rico de 1775 à 1779, et ensuite il est autorisé à rentrer en Espagne, mais loin de Madrid. Il s’établit à Bilbao, puis à Viana, près de Pampelune où il décore l’église et donne des plans d’architecture ou des modèles de fontaines. C’est l’époque où il peint ses célèbres vues des ports de Cantabrique, à la manière de Joseph Vernet en France, et exécute notre petit cuivre.
En 1788, il peut retourner à la Capitale, où il passe le reste de sa vie.
60 000 € - 80 000 €
Lot 181
Attribué à Sir Peter LELY.
Portrait de Sir Edward Proger (1621-1713)
Toile.
125 x 101 cm - Petits manques et restaurations anciennes.
Au dos : étiquette d’exposition d’art Anglais au Palais Massena de Nice .
Annoté en bas Edward Proger Esqr / Sir P.Lely fecit et une date 1676 (rehaussé).
Annoté au dos : «Edward Proger Esq[r], formerly Page of/ Honor to King Charles the first, is now/ Groome of the Bedchamber to/ King Charles the second. Borne the 16th, of June/ 1621. Fecit 1676/ He was named in 1660 one of the Knights of the/ Royal Oak and died at the age of 96 of an/ inflamation occasioned by the pain of cutting/ four new teeth._»
On mettra ce tableau en rapport avec la gravure de Schenecker d’après E & S. Harding publiée en 1793 et titrée: «EDW[AR]d PROGERS./from an original picture by S[i]r P[ete]r Lely/in the possession of the L[ad]y Donr. DE Clifford». Le modèle y est repris en buste (Cf.: collections.britishart.yale.edu/vufind/record/3635644).
Edward Proger (1621-1713), d’abord page d’honneur du roi Charles I, était valet de chambre à la cour de Charles. Il fut également élu pour représenter le Breconshire au Parlement de 1662 à 1679. Parti en France au début de la Guerre civile, il rentre finalement en Angleterre, d’où il envoie des informations au roi alors exilé en Ecosse.
5 000 € - 8 000 €
Lot 182
Ecole Française vers 1670.
Portrait «dit» du duc de Beaufort
Toile.
115 x 88 cm
Restaurations anciennes.
Annoté en bas absquetimore / Hominis
4 000 € - 6 000 €
Lot 183
Jean PILLEMENT
(Lyon, 1728-Lyon, 1808)
Paysans près d’un plan d’eau
Les Lavandières
Paire de toiles.
L’une signée en bas à droite.
33 x 44 cm et 33,5 x 45 cm
Provenance:
Galerie Gilbert Levy, selon une étiquette au dos.
8 000 € - 10 000 €
Lot 184
Nicolas-René JOLLAIN (Paris, 1732-1804)
Vénus sur les eaux
Toile.
96 x 134 cm
Exposition :
Salon de 1773, n°155, « Vénus sur les eaux, tableau de 4 pieds 2 pouces sur 3 pieds de haut ».
Le sujet de Vénus Anadyomène, c’est-à-dire sortant de l’eau dans un coquillage au milieu des nymphes et tritons, déjà illustré depuis la Renaissance, a été très prisé au XVIIIe siècle. Trois ans après la mort de François Boucher, c’est un peu un hommage à ce peintre que Nicolas-René Jollain propose au Salon de 1773, comme le fait aussi Lagrenée au même moment. La critique récente parle d’un revival rocaille dans la décennie 1770, qui contraste avec l’art pré-néoclassique de Vien et ses élèves. Jollain connaît bien entendu la composition de François Boucher (Stockholm), mais aussi celles de son Maître Jean-Baptiste Marie Pierre (vers 1740, collection particulière).
L’esquisse de ce tableau, qui a appartenu à Louis La Caze, est conservée au musée d’Arras (toile, 41 x 56 cm, voir Nicolas Lesur et Olivier Aaron, Jean-Baptiste Marie Pierre, premier peintre du roi, Arthena 2008, p. 301, n°P232, rep. p.136, comme attribuée à Pierre).
10 000 € - 12 000 €
Lot 185
Gilbert STUART (1755-1828), attribué à
Portrait of the Honorable Burton CONYNGHAM, fondateur de la Royal Dublin Society
Toile dans un cadre à vue ovale.
72 x 58 cm
Provenance :
Vente Londres, Christie’s, 7 mai 1898, lot 89 (étiquette au dos sur le châssis).
• Collection de la marquise de Ganay, née Ridgway, sa vente, Paris, 8 mai 1922, n°62 , 85.000 f (comme Sir Joshua Reynolds ; la notice précise : Peint en mars 1761 et gravé par Graves; Mentionné dans le carnet de Reynolds publié par Leslie et Van Veyler).
Bibliographie :
• David Manning, Sir Joshua Reynolds A complete catalogue of his paintings, Yale University press, New Haven et Londres, 2000, volume texte, p.142, n° 401 (comme non localisé).
• Les Arts, 1909, n° 96, p.10.
Reynolds indique dans ses écrits les quatre séances de pose accordées par un Conigham du 10 au 14 mars 1761. Graves et Cronin (1899-1901) ont associé notre tableau à ce document, mais Watherhouse l’a rendu à Gilbert Stuart (notes manuscrites d’Ellis Watherhouse sur son exemplaire du Graves et Cronin au Paul Mellon Centre de Londres). En effet, on connaît deux autres portraits de William Burton Cunningham (1733-1796), réalisés par le peintre américain, très proches de notre toile, conservés respectivement à la National Gallery of Ireland à Dublin et au Norton Simon museum of Art à Passadena (catalogue de l’exposition Gilbert Stuart, New York, Metropolitan museum et Washington, 2005, p. 97 à 99, n°25). Stuart avait obtenu cette commande par l’appui de Reynolds.
On connaît d’autres portraits de notre modèle, en jeune homme pendant le Grand Tour par Anton Raphaël Mengs, au pastel, au Getty Museum de Los Angeles, vers 1754-1755 et par Hugh Douglas Hamilton, en 1780 (gravé par ).
3 000 € - 4 000 €
Lot 186
Ecole anglaise de la fin du XVIIIe siècle
Portrait de femme au chapeau
Huile sur toile. (quelques restaurations)
49,5 x 38,5 cm
1 000 € - 2 000 €
Lot 187
Jacques Nicolas JULLIARD (1715-1790), attribué à
Chaumière près d’un plan d’eau
Toile.
38,5 x 49,5 cm
Dans un cadre d’époque Louis XVI à cartouche feuillagé. Au revers des étiquettes d’anciennes collections.
Provenance :
Vente L. Arnoult, Paris Hôtel Drouot, 9 mars 1938, n° 85.
Vente baron Cassel Van Doorn, Paris, galerie Charpentier, 9 mars 1954, n° 38.
Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 24 mars 1983.
Vente Drouot, Arcole, 27 avril 1988, n° 43.
Vente Drouot-Montaigne, Mes Ader Picard Tajan, 12 décembre 1989, n° 44 (comme Louis-Philippe Crepin).
Vente Deauville, Me Le Houelleur, 21 août 1992, n°25 (54.000 f).
3 000 € - 4 000 €

Lot 188
Giuseppe Francesco CASANOVA (Londres 1727-Mödling 1802)
Lavandières près d’un plan d’eau rocheux
Paire de toiles.
Soulèvements et restaurations anciennes.
155 x 190 cm
Ces deux tableaux étaient traditionnellement attribués à Jacques-Philippe de Loutherbourg, mais ils doivent être rendus à son exact contemporain Francesco Casanova.
S’il n’a pas rédigé ses mémoires comme son frère Giacomo, sa vie n’en et pas moins aventureuse, sa carrière l’ayant amené à traverser l’Europe. C’est en France qu’il a passé le plus d’années, entre 1758 et 1783, où il obtient un grand succès, connu pour ses scènes de batailles, il a aussi peint des paysages animés qu’on compare à ceux de Fragonard.
Il a donné de nombreux cartons de tapisseries pour la manufacture de Beauvais, alors sous la direction de Le Prince.
20 000 € - 30 000 €
Lot 189
Jean Marc NATTIER (Paris 1685 - Paris 1766)
Portrait présumé de la princesse de Rohan-Guéméné
Toile.
82,5 x 66,5 cm
Porte une signature à droite et une date 1746 (?).
Restaurations anciennes.
Provenance :
Collection du comte Pillet-Will.
Vente Paris, Palais des congrès, Mes Poulain et Le Fur, 9 décembre 1999, n° 25 (420.000 f).
Exposition :
Paris, 1956, Gazette des Beaux Arts, De Watteau à Prud’hon, n° 66.
Bibliographie :
Louis Dimier, Les peintres français du XVIIIe siècle, T.II, Paris 1930 (catalogue Nattier par Georges Huard), p. 127, n°114.
30 000 € - 40 000 €
Lot 190
Hubert ROBERT (Paris, 1733-Paris, 1808)
Personnages et dessinateur sur les marches d’un escalier monumental avec une fontaine
Toile, signée et datée à la hampe du pinceau en bas à droite Roberti 1764 (?)
Restaurations anciennes.
91 x 130 cm
Après son apprentissage à Paris auprès du sculpteur Michel-Ange Slodtz, Hubert Robert part à Rome en 1754 compléter son éducation artistique et y reste onze ans. En 1759, il obtient une place au Palais Mancini, c’est à dire l’Académie de France à Rome, dirigée par Charles Natoire. Le directeur incite alors ses pensionnaires à dessiner la nature et les palais du Latium. Il se lie d’amitié avec Jean-Honoré Fragonard et l’abbé de Saint-Non. Une vraie émulation lie les deux artistes qui reprennent l’un et l’autre des motifs semblables de paysages pittoresques. Notre tableau est probablement l’un des derniers en date peints en Italie, puisqu’il rentre à Paris en août 1765 et est reçu à l’Académie le 26 juillet 1766. La signature italianisée en Roberti se retrouve sur d’autres de ses peintures de cette époque.
Admirateur de Panini et de Piranèse, notre peintre a constitué en Italie un répertoire de motifs architecturaux qu’il décline à loisir. Il est considéré comme le représentant français du caprice, ces œuvres d’imagination mêlant des bâtiments antiques ou de la Renaissance, transposés ou inventés, et des personnages vaquant à leurs occupations familières. Les jardins, les escaliers et les fontaines, les terrasses d’où dépassent des frondaisons, sont parmi ses motifs de prédilection, et on pourrait bien imaginer que c’est lui-même, qui se figure ici au premier plan, un carnet de dessin à la main, cherchant son équilibre sur une échelle posée entre les deux rives d’un canal. Réinventant une vue d’un parc italien, il décrit une monumentale double volée de marches inspirée de celles de la Villa d’Este à Tivoli, de la Villa Sacchetti, de la Villa Farnèse à Caprarola ou encore du palais des Sénateurs au Capitole. Différents personnages conversent et déambulent autour de cet ensemble architecturé.
Notre toile peut être rapprochée de peintures (collections particulières) et de nombreux dessins sur ce thème (plusieurs à l’Albertina de Vienne, par exemple, ou le Grand escalier de Caprarola du Museum of fine arts de Houston).
Ce tableau sera inclus dans le Catalogue critique de l’œuvre peint d’Hubert Robert du Wildenstein Institute (avis d’inclusion du 2016).
150 000 € - 200 000 €
Lot 191
SALEMBIER, dans le goût
Deux huiles sur toile, décor sur fond bleu clair.
Style du XVIIIe siècle.
170 x 90 cm
1 500 € - 2 000 €
Lot 192
Ecole du XIXe siècle
« Ste Famille »
Huile sur panneau, d’après Raphaël.
51 x 44,5 cm
300 € - 400 €
Lot 193
Carl Fredrik KIORBOE (1799-1876)
L’enfant au poney
Huile sur toile, signée en bas à gauche.
73,5 x 92 cm (restaurations)
Deux pièces au dos.
1 800 € - 2 500 €
Lot 194
Tableau horloge
« La petite maison d’Ecouen »
Huile sur toile.
Le mouvement signé PONS.
Hauteur : 56 cm - Largeur : 73 cm
Etiquette d’exposition :
à figuré à l’exposition «Madame Campan» château de La Malmaison, n°88 du catalogue, 1972.
à l’intérieur du coffret, étiquette de Giteau élève de Breguet.
400 € - 600 €
Lot 195
Glyn Warren PHILPOT (1884-1937)
La balerine et sa mère
Huile sur toile, signée en bas à droite.
144 x 115 cm
Peintre et sculpteur anglais, né en 1884, Glyn Warren Philpot se forme à la Lambeth School of Arts de Londres puis devient élève de Jean-Paul Laurens à l’Académie Julian à Paris en 1905. Lors d’un voyage en Espagne il découvre l’œuvre de Vélasquez.
Il est notamment membre fondateur de la National Portrait Gallery et membre de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Londres. Glen Warren Philpot connaît un grand succès, surtout en Angleterre, en tant que portraitiste mondain. Il séjourne à Paris et Berlin et voyage à de nombreuses reprises en Europe.
Son style, proche de celui de John Singer Sargent à ses débuts, évolue vers une palette plus sombre, très appréciée par la société anglaise. A la fin des années 1920, il adopte un style plus moderne et personnel, notamment inspiré par Picasso. Il décède en 1937.
8 000 € - 12 000 €
Lot 196
Maurice TAQUOY (1878-1952)
La calèche
Huile sur carton, signée en bas à gauche.
36 x 66 cm
1 000 € - 1 500 €
Lot 197
Narcisse Virgile DIAZ (1807-1876)
Forêt, vieux chêne entouré de rochers
Huile sur panneau parqueté, signée en bas à gauche (quelques restaurations et repeints).
51,5 x 73,5 cm
Bibliographie :
Narcisse Diaz de la Pena, vol. II, catalogue raisonné de l’œuvre peint, ACR édition, 2006, Paris, décrit et reproduit p.217q.
7 000 € - 9 000 €
Lot 198
ALLEMAGNE - MEISSEN
Deux grandes statuettes reposant sur des socles rocailles à décor polychrome et or symbolisant l’Hiver sous la forme d’un vieillard près d’un vase en feu et le Printemps sous la forme d’une femme près d’un vase fleuri.
Marquées.
XVIIIe siècle (accidents, éclats).
Hauteur : 23 cm
600 € - 800 €
Lot 199
ALLEMAGNE - FÜRSTENBERG
Statuette de chien faisant le beau reposant sur un socle rocaille.
Marquée.
XVIIIe siècle.
Hauteur : 8 cm
200 € - 300 €
