
Vente 06/06/2012 14:00, PARIS HÔTEL DROUOT - SALLE 7

6 juin2012
Heure14:00
LieuPARIS HÔTEL DROUOT - SALLE 7

TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES
IMPORTANTS BIJOUX
ORFEVRERIE ANCIENNE COLLECTION JEAN PETIN
OBJETS D'ART ET DE TRES BEL D'AMEUBLEMENT
IMPORTANTS BIJOUX
ORFEVRERIE ANCIENNE COLLECTION JEAN PETIN
OBJETS D'ART ET DE TRES BEL D'AMEUBLEMENT

Lot 161
Coffret de joaillier en marocain vert fonçé doré au petit fer à décor de palmettes. L'intérieur gainé. XIXe siècle.
200 € - 300 €

Lot 162
Vase «tonnelet» à panse ovoïde et à lèvre aplatie muni de deux petites anses tubulaires. Brèche rouge et beige. Art égyptien. Ancien Empire. Hauteur: 8,5 cm. Provenance: Etiquette de Nicolas Landau.
2 000 € - 3 000 €

Lot 163
Vase à panse ovoïde muni de deux petites oreillettes. Albâtre beige. Intact. Art égyptien. Nouvel Empire. Hauteur: 9 cm.Provenance: Etiquette de Nicolas Landau
1 500 € - 2 000 €

Lot 164
Coupe profonde (mastoïdale). Agate (sardoine). Repolissage de la surface. Epoque antique (?). Hauteur: 10,5 cm - Diamètre 11 cm Provenance: Etiquette de Nicolas Landau.
4 000 € - 5 000 €

Lot 165
Amulette représentant le dieu Anubis en relief. Pierre mouchetée verte (Stéatite?). Intact. Art Egyptien, XXVIe - XXXe dynastie. Hauteur: 6,5 cm. Anciens numéros de collection au dos.
400 € - 600 €

Lot 166
Elément de mobilier représentant une hure de sanglier. Bronze. Art romain. Longueur: 4,5 cm Provenance: Collection Nicolas Landau.
300 € - 400 €

Lot 167
Elément discoïdal orné de trois têtes de satyres de profil. Bronze. Oxydation en profondeur. Art romain (?).Etiquette ancienne «Egypte Ve siècle». Diamètre: 7,5 cm Provenance: Etiquette de Nicolas Landau.
300 € - 400 €

Lot 168
Amphore à col et à panse sphérique ornée de deux anses en ruban arrondies et incisées de lignes parallèles. La panse est incisée d'un décor géométrique comprenant des spirales et des chevrons. Bucchero. Intact. Art étrusque, fin du VIIe siècle av. J.-C. Hauteur: 15 cm Provenance: Etiquette de Nicolas Landau.
1 000 € - 1 500 €

Lot 169
Oenochoé à vernis noir à embouchure trilobée dont la panse est ornée de godrons. Argile. Art grec, Campanie, IIIe siècle av. J.-C. Hauteur: 8 cm
200 € - 300 €

Lot 170
Miroir discoïdal orné sur une face d'un décor de cercles concentriques. Bronze. Art romain. Diamètre 10,3 cm.
200 € - 300 €
Lot 171
Lot composé de trois éléments de poignard. Bronze. Iran, art du Louristan, VI-IVe siècle av. J.-C. Dimensions: 4,5 - 3,5 - 5 cm
200 € - 300 €
Lot 172
Lot composé de trois bracelets, deux boutons, trois pendeloques et un fragment de tunique copte ornée de motifs stylisés. Bronze et lin. Iran, Louristan, VI-IVe siècle av. J.-C. et Egypte, art copte, vers le VIIe siècle. Dimensions: de 2,6 à 6,8 cm. Tissu: 16,5 x 17 cm.
150 € - 200 €

Lot 173
TORSE DU «DIADOUMENOS» (d'après un original en bronze de Polyclète vers 430 avant J.C.) Marbre «cipolin» gris, provenant probablement d'Asie Mineure. Hauteur: 119 cm (sans le socle) Provenance: Wright S. Ludington, Villa Val Verde, Santa Barbara (Californie), entre 1924 et les années 50. Bibliographie: Jean Lipman and the Editors of "Art in America", The Collector in America, 1961 (1971 pour la première publication anglaise) Très longtemps considérée comme une copie romaine d'après le célèbre bronze grec du Diadoumenos de Polyclète, cette sculpture monumentale provient de la fameuse collection de Wright Ludington (1901-1992). Ce grand esthète, amateur d'antiques, avait offert à cette statue une place privilégiée dans le parc de la somptueuse propriété de «Val Verde» à Santa Barbara acquise par son père en 1925. C'est aussi dans ce lieu mythique qu'il rassembla une impressionnante collection d'oeuvres d'art antiques (comme le fameux Hermès Lansdowne trouvé près de la Villa Hadriana, et modernes (Picasso, Braque, Derain etc.), dont une certaine partie est aujourd'hui conservée au musée de Santa Barbara grâce à d'importants dons successifs. Bien que présentant à première vue de nombreuses caractéristiques d'une statue antique, cette oeuvre se rattache en réalité à une production de très haute qualité destinée à une élite aussi lettrée que fortunée qui, à partir du XVIIIe siècle, accomplissait le «Grand Tour». La fortune du modèle de Polyclète était alors bien attestée par des copies romaines présentes dans plusieurs collections européennes (Aujourd'hui au Musée National d'Athènes (trouvée à Délos), Musée de Bâle, British Museum (ex collection Farnese) et Metropolitan Museum (ex collection Giustiniani, Musée du Prado de Madrid (trouvée au XVIIe s.) etc...). Les riches touristes appréciant ces chefs-d'oeuvre pouvaient alors en acquérir de magnifiques répliques, réalisées par les sculpteurs les plus doués du moment, parfois vendues comme antiques. Il n'est pas rare que ces sculptures, ayant subi à leur tour un certain vieillissement, passent encore aujourd'hui pour être d'époque romaine. Il faut imaginer que lors de son acquisition par Ludington au début du XXe siècle, l'oeuvre devait déjà probablement présenter une patine ancienne assez convaincante pour que le collectionneur la considère antique. Ce puissant torse grandeur nature représente un athlète ceignant sa propre tête du bandeau de la victoire, geste à l'origine de l'appellation «diadoumenos». Le sujet est debout en «contraposto», c'est-à-dire légèrement déhanché, en appui sur sa jambe droite. Les deux bras sont donc levés au niveau de la tête afin de nouer le bandeau autour de celle-ci. La musculature est rendue avec un soin extrême, les pectoraux, les abdominaux, les muscles fessiers traduisent une idée de perfection idéalisée du corps ainsi qu'une grande connaissance de l'anatomie. Le pubis est également traité avec un grand réalisme notamment dans les boucles creusées au trépan. Des traces de trépan sont visibles au niveau des aisselles, dans la raie des fesses, autour des parties génitales dont une partie a disparu laissant une cavité circulaire. La sculpture dont ne subsiste que le torse, est censée avoir subi quelques restaurations dont les traces subsistent encore. En effet la cassure affranchie du bras gauche présente une mortaise carrée permettant la fixation du membre. La cassure du bras droit a été, elle aussi, affranchie pour la rendre plus nette, comme c'est le cas pour de nombreux antiques restaurés. Si cette oeuvre se distingue par une qualité plastique hors du commun, elle s'impose surtout par le choix même du matériau, un marbre «cipolin» probablement d'origine orientale (Asie mineure), très rarement employé en sculpture, et trouvant ici une utilisation exploitant à merveille les différentes couches colorées de la pierre afin de souligner l'anatomie. Excepté quelques exemples dont une tête de divinité conservée à la Galerie Borghèse de Rome, on connait très peu de sculptures antiques exécutées dans ce marbre, soupçonné de fragilité à cause de sa structure particulière. Par ailleurs, le Musée Archéologique d'Istambul conserve un bel ensemble de sculptures réalisées dans ce même marbre
80 000 € - 120 000 €

Lot 174
Personnage féminin en grès rouge. Inde Centrale, époque médiévale, Xe-XIIe siècle. Hauteur: 27 cm - Largeur: 12,5 cm
600 € - 800 €

Lot 175
Bodhisattva debout Pierre noire. Inde dynastie Pala, XI-XIIe siècle. Hauteur: 36 cm - Largeur: 26 cm Le Bodhisattva est représenté debout dans l'attitude du triple déhanchement. Il porte un long pagne qui laisse deviner les lignes du corps, de riches bijoux et une haute tiare. A sa gauche est figurée une stupa.
4 000 € - 5 000 €

Lot 176
Buste de Parvati Grés beige. Inde Centrale, époque médiévale, XIIe siècle. Hauteur: 27,8 cm - Largeur: 41 cm Epouse du grand dieu Vishnu, Parvati est représentée debout dans une attitude hiératique. Elle porte une haute tiare et de riches bijoux parmi lesquels un large collier pectoral. A sa droite on reconnait Ganesh, l'un de ses fils.
3 000 € - 4 000 €

Lot 177
Vingt verres à vin du Rhin dit RÖMER, en cristal translucide vert, la coupe à décor de pastilles appliquées à chaud. Certains signés «BON 97». Fin du XIXe siècle dans le goût du XVIIe siècle (différences dans les modèles, infimes éclats). Provenance: collection princière européenne.
1 000 € - 2 000 €

Lot 178
Petit plat circulaire orné d'un décor polychrome en plein d'une scène historiée figurant une scène de bataille: à gauche, une troupe répond à l'attaque d'un groupe de soldats placé derrière un grand rocher soutenu par une arrière garde placée à droite de la composition. La scène prend place au milieu d'un paysage composé d'habitations et de montagnes. XVIe siècle. Attribué à l'atelier de Guido Durantino (Fontana), vers 1550-1560. Diamètre: 27,8 cm Provenance: collection princière européenne. Cette pièce figurant une scène de bataille, pourrait illustrer un des épisodes de l'histoire classique romaine, peut-être un affrontement entre l'armée romaine et l'armée carthaginoise. Cette iconographie peut être comparée aux pièces d'un important service a istoriato (décor historié) représentant des scènes de la Seconde Guerre Punique (219-217 avant Jésus Christ), évoquant le célèbre affrontement entre Hannibal et Scipion. Cette credenza (crédence), parfois appelée «la série des guerres d'Hannibal», aurait été réalisée dans l'atelier le plus important d'Urbino pour la production d'istoriati entre 1530 et 1570, celui de Guido Durantino (Fontana), dont l'activité de potier à Urbino se situe entre 1519 et 1589. Selon Timothy Wilson, ce service constitue l'ensemble le plus ambitieux dans la production d'Urbino pour la représentation de scènes tirées de l'histoire classique. Malheureusement, aucun commanditaire n'a été identifié à ce jour. Notre plat partage de nombreuses similarités stylistiques et une iconographie semblable avec les pièces de ce service qui sont généralement numérotées et légendées au revers. Si aucune source gravée n'a été identifiée, le style pictural peut-être mis en rapport avec l'oeuvre d'Orazio Fontana (1510-1571), un des trois fils de Guido Durantino (Fontana). Orazio travailla d'abord dans l'atelier de son père, où il exécuta des pièces dans la tradition des istoriati classiques. Après un séjour de deux ans à la cour de Savoie, il ouvrit sa bottega personnelle dans le voisinage de celle de son père, à Urbino. Il créa alors un nouveau genre de majolique combinant le décor historié et le décor de grotesques. Bibliographie: Pour un modèle similaire dans l'ancienne collection du Baron Sprovieri, voir, T. Wilson, Italian Maiolica of the Renaissance, Milan, 1996, cat. 122, pp. 289-292. Pour une pièce du service conservée au musée du Louvre (MR2227), voir J. Giacomotti, Catalogue des majoliques des musées nationaux, édition des musées nationaux, Paris, 1974, p. 324 n°994 et p. 332 n°1016.
6 000 € - 8 000 €

Lot 179
Service se composant de deux saucières à plateau adhérent - saucière couverte à plateau adhérent - quatre raviers de forme navette sur piédouche - plat à poisson - plat creux ovale - plat de présentation ovale - plat creux rond - deux soupières couvertes - deux grands plats de présentation rond - cinq coupes de présentation sur pieds de tailles différentes - trente-six grandes assiettes - vingt-six assiettes à entremets et dix-huit assiettes creuses à décor polychrome sur faïence fine de scènes représentant les jeux d'enfants dans le goût japonisant, peignés bruns sur le bord. Fin du XIXe siècle Ce service nommé service Parisien fut dessiné par Antoine-Albert Richard appelé Froment-Ricard (né en 1845) qui collabora avec la manufacture de Creil-Montereau à partir de 1876
4 000 € - 6 000 €

Lot 180
Paire de vases à piédouche sur socle carré, décor polychrome et or de scènes tournantes représentant les personnages à l'Antique (Bacchus sur son âne entouré de Bacchantes et de personnages avec les gerbes de blé), reposant et surmonté de larges bandes ornées de guirlandes à la salambier et de personnages ailés sous les draperies. Les anses sont formées de serpents tressés, décor en or. (éclats à la) Début du XIXe siècle. Hauteur: 44,5 cm
6 000 € - 8 000 €
