
Vente 02/04/2008 14:00, PARIS - HÔTEL DROUOT SALLE 1

2 avril2008
Heure14:00
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT SALLE 1

Mobiliers & objets d'art
Lot 81
Carafe torsadée en verre, la monture en argent d'esprit rocaille. Elle pose sur un piédouche dont la bordure ajourée de rocailles et d'enroulements feuillagés se répète à la base du col. Le couvercle à charnière et l'anse à triples enroulements. Orfèvre « AH » non répertorié pour Lapar. Paris fin du XIXe siècle. Poids brut : 1 234 g
800 € - 1 200 €
Adjugé : 700 €
Lot 82
Sucrier ajouré en argent de forme ovale, l'intérieur en verre bleu. Il repose sur quatre pieds à enroulements feuillagés. Le corps composé de guirlandes fleuries, rocailles, enroulements, la bordure perlée. Le couvercle mobile bordé de pampres de vigne, le dôme central godronné surmonté d'une fleur. Orfèvre illisible. Travail Français de la fin du XIXe siècle. Longueur : 20 cm - Hauteur : 14 cm - Poids brut : 797 g
500 € - 700 €
Lot 83
Passoire à thé en argent. La cupule centrale percée est entourée d'angelots, le décor est prolongé sur la prise. (Une petite déchirure). Travail étranger de la fin du XIXe siècle. Poids : 65 g
80 € - 100 €
Adjugé : 50 €

Lot 84
Service tête-à-tête en vermeil composé d'une théière, d'un pot à lait, d'une cafetière, d'un sucrier et d'un plateau rond de présentation. Modèle de style Empire, de forme balustre posant sur des piédouches bordés de feuilles de laurier en rappel sous le col et sur les bordures supérieures. Manche latéral en bois à enroulements. Travail Français début du XXe siècle. Atelier Puiforcat à Paris. Poids brut de l'ensemble : 1 701 g
1 800 € - 2 000 €
Adjugé : 3 500 €

Lot 85
Aiguière dite casque en métal réargenté. Le piédouche bordé de godrons est surmonté d'appliques délimitées par un jonc, ce dernier en rappel sous le col. L'anse à enroulements. Gravée d'armoiries encadrées d'enroulements feuillagés et surmontées d'une couronne de marquis. France, première moitié du XVIIIème siècle. Hauteur : 28,6 cm Voir détail en page 2 du catalogue.
1 500 € - 2 000 €
Adjugé : 4 000 €

Lot 86
Aiguière dite casque en métal réargenté posant sur un piédouche. Elle est décorée d'appliques délimitées par un jonc. Anse à enroulements feuillagés. Travail du XVIIIe siècle. Hauteur : 20,5 cm
1 400 € - 1 500 €
Adjugé : 1 600 €
Lot 87
Verseuse tripode en métal réargenté uni, de forme balustre. L'attache de l'anse est agrémentée d'une grande fleur de lys, le couvercle avec le couvre bec se termine par une terrasse plate. Travail de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Hauteur : 24 cm Objet provenant très probablement d'une garnison royale.
500 € - 600 €
Lot 88
Quatre gravures en noir d'après BOUCHER, cadre baguette doré. « la Maîtresse du jardin » « Musique Chinoise à clochettes » pour deux d'entre elles et les deux autres à décor de Chinoises et d'enfants. Gravure avant la Lettre. Tirage ancien. Accidents et restaurations. 23 x 16 cm et 31 x 19,5 cm
80 € - 100 €
Adjugé : 600 €
Lot 89
Suite de cinq gravures de la série « Les Petites Comédiens ». Cadre baguette doré. Piqûres et accidents. 18 x 21,5 cm
50 € - 60 €
Adjugé : 550 €

Lot 90
La curiosité chinoise Le jardin chinois Sanguine. 39 x 20 cm Etude en rapport avec les peintures du musée de Besançon. Provenance : Ancienne collection Paul Chevalier. Expositions : - Le dessin français de Watteau à Prud'hon, Paris, Cailleux, 1951, numéros 21 et 22. - European Masters of the Eighteenth Century, Londres, Royal Academy, 1954, numéros 279 et 283. - Schönheit des 18 Jahrhunderts, Zurich, Kunsthaus, 1955, numéros 40 et 42. - De Watteau à Prud'hon, Paris, Galerie Beaux Arts, 1956. - François Boucher, Galerie Cailleux, Paris, juin 1964.
5 000 € - 6 000 €
Adjugé : 15 500 €

Lot 91
Repos de la bergère et son troupeau Panneau de chêne, deux planches, non parqueté. 70 x 56 cm Restaurations anciennes.
2 000 € - 3 000 €
Lot 92
La Crucifixion entre saint Jean et la Vierge Panneau, une planche, non parqueté. 16 x 13,5 cm Manques.
200 € - 300 €
Adjugé : 400 €

Lot 93
Vierge à l'Enfant et saint Jean-Baptiste entourés de putti dans un paysage Panneau de chêne parqueté. Fente et restauration. 45 x 63 cm
4 000 € - 5 000 €
Lot 94
Paysans dans la cour de la ferme Toile. Restaurations. 39 x 45,5 cm
2 000 € - 3 000 €

Lot 95
Baigneuses près d'un rivage Toile. 40 x 55 cm Signée et datée en bas à gauche : J. Vernet. F. 1779. Au revers du châssis, un cachet de cire rouge, JD. Cadre en bois sculpté et doré d'époque Louis XVI. Célèbre pour ses vues de mer, Joseph Vernet a su assimiler son étude des tableaux de Claude Gellée Le Lorrain et son apprentissage auprès de Pannini puis de Manglard. On rapporte que c'est lors de son arrivée à Marseille que Joseph Vernet ressentit un profond bouleversement devant la mer redoublé ensuite lors d'une tempête en mer avant d'arriver à Rome. C'est à l'occasion de la commande de Louis XV en 1753 que Vernet montra particulièrement la grandeur de son talent : dans la série des Ports de France, il représente dans un souci permanent de vérité les différents aspects urbains de notre littoral (voir les tableaux exposés dans leur quasi totalité à Paris au Musée National de la Marine, dépôt du musée du Louvre). Soucieux de représenter dans ces ports les architectures comme la nature, Vernet se préoccupe aussi d'humaniser ces vues mettant en scène les gens du peuple, marchands et marins dans une activité vivante et fantaisiste. Ce souci est omniprésent dans son oeuvre. Dans les tempêtes et les orages, un homme tente toujours de s'opposer au déchaînement des éléments. Dans un climat plus paisible, notre tableau met ainsi en scène des baigneuses au premier plan tandis qu'à l'arrière plan se déploie un port, dominé par une tour, dans lequel pénètre un grand voilier. Les baigneuses, les rochers comme la tour ronde sont récurrents dans l'art de Vernet. On peut rapprocher notre tableau des Baigneuses signé et daté de 1759 (toile, 66,5 x 82,5 cm) ayant figuré à la vente à Cologne, Lempertz, 17 novembre 2007 : on retrouve des baigneuses semblables dans leur attitude tout comme dans la variété de leur position et la même présence d'une côte rocheuse. Quant à la tour, elle peut être comparée à celle représentée dans le tableau Matin signé et daté de 1780 (toile, 88 x 131 cm) ayant figuré à la vente à New York, Sotheby's, 15 janvier 1993, sous le n° 63. Vendu en collaboration avec l'Hôtel des Ventes du Boischaut, 18200 Saint-Amand-Montrond.
30 000 € - 40 000 €
Adjugé : 50 000 €

Lot 96
Portrait présumé de Madame de Pompadour Pastel sur papier beige, ovale. 30 x 24 cm Signé en bas à gauche : Peinte par Delatour. Provenance : Marquise de Ganay, 1908 Exposition : Exposition de cent pastels du XVIIIe siècle, Galerie Georges Petit, Paris, 18 mai - 10 juin 1908, n° 51. Bibliographie : - A. Besnard et Georges Wildenstein, La Tour, Paris, 1928, n° 402, repr. fig. 94. - X. Salmon, Quentin de La Tour : le voleur d'âme, cat. exp., musée national du château de Versailles et de Trianon, Versailles, 2004, p. 152. - N. Jeffarès, Dictionary of pastellists before 1800, Londres, 2006, p. 301 (repr.). Formé à la peinture dans l'atelier du peintre Jean-Jacques Spoëde, Maurice Quentin de la Tour se forme seul à l'art du pastel. Agréé à l'Académie royale en 1737, il est reçu comme peintre de portraits au pastel en 1746 avec le Portrait de Restout, peintre (pastel, Paris, musée du Louvre). Il participe alors aux expositions du Louvre. En 1743, il commence sa galerie de portraits officiels, parmi lesquels figure le célèbre Portrait de Honoré-Armand, duc de Villars (pastel, 95 x 76 cm, Aix-en-Provence, musée Granet). Nommé conseiller de l'Académie Royale en 1750, il montre au Salon de 1755 le grand portrait, Portrait de Madame de Pompadour, aujourd'hui au Louvre. C'est en rapport avec cette oeuvre qu'il faut considérer notre préparation : publiée dernièrement par Neil Jeffarès comme le portrait de Madame de Pompadour, notre étude reparaît après un siècle d'absence.
30 000 € - 40 000 €
Adjugé : 40 000 €

Lot 97
« Oiseau sur fond de X » Lithographie en couleurs. Porte une dédicace, signée et datée 1962 en bas à droite. 27 x 22 cm Référence VALLIER N° 122 Cette lithographie est citée dans l'ouvrage « Braque lithographie » 1958 A servi à la revue XXe siècle N°11 de NOËL 1958.
1 000 € - 2 000 €

Lot 98
Course de trot attelé Huile sur toile, signée en bas à gauche. 53 x 65 cm
800 € - 1 200 €
Adjugé : 1 100 €
Lot 99
Le saut de l'obstacle Huile sur toile, signée en bas au milieu. 73 x 59,5 cm
800 € - 1 200 €
Adjugé : 1 300 €

Lot 100
Hommage à Morandi, nature morte au broc Métal émaillé compressé sur panneau, signé et daté "74" et situé "Nice" en bas à droite. 69 x 59,5 cm
8 000 € - 12 000 €