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Vente 13 avril 2016

13 avril 2016
13 avril2016
Heure14:15
LieuPARIS - HÔTEL DROUOT - SALLE 16
13 avril 2016
EVOCATION D'UN GRAND DECORATEUR PARISIEN GRAVURES TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES 3 TABLEAUX PAR LIN FENGMIAN ART PRIMITIF COLLECTION DE BRONZES PAR BARYE OBJETS D'ART ET D'AMEUBLEMENT TAPIS
Lot 184
Lot 184
Vase urne en albâtre miel mouluré de joncs et plates bandes sur piedouche à gros ombilic (prise détachée). Époque Louis XVI.  Hauteur : 97 cm – Diamètre : 46 cm
3 000 € - 4 000 €
Lot 185
Lot 185
Bonheur-du-jour de forme rectangulaire à gradins marqueté de paysages, ustensiles, vases sur les trois faces. Il présente cinq tiroirs en ceinture, celui du centre contenant des tablettes et compartiments. L’abattant coulisse et se replie. Trois petits tiroirs sous le gradin dont le centre s’ouvre par un rideau à lamelles. Pieds tronconiques. Estampille de BIRCKLE.  Époque Louis XVI (accidents, restaurations). Hauteur : 105,5 cm - Largeur : 96 cm - Profondeur : 55 cm Jacques BIRCKLE reçu maître le 30 juillet 1764.
12 000 € - 15 000 €
Lot 186
Lot 186
Médaillon en bronze patiné « Le Duc de Choiseul ».  Signé Pontau ? Cadre en bronze doré. Époque Louis XVI.  Diamètre : 21 cm
800 € - 1 000 €
Lot 187
Lot 187
Table de salon de forme ovale en marqueterie. Elle présente une tablette en ceinture et un tiroir à compartiment latéral. Le plateau comme l’entretoise en haricot marqueté d’ustensiles de l’Écriture. La ceinture en marqueterie à la reine. Pieds cambrés à roulettes. Attribuée à Roussel,  Époque Louis XV.  Hauteur : 74 cm - Largeur : 60 cm - Profondeur : 40 cm P. Roussel reçu Maître en 1742.
5 000 € - 6 000 €
Lot 188
Lot 188
Deux lampes bouillottes en bronze doré à décor d’arcatures. Abat-jour en tôle relaquée. Style Empire.  Hauteur : 70 cm - Diamètre : 21,5 cm
1 000 € - 2 000 €
Lot 189
Lot 189
Paire de bougeoirs et leurs bobèches en bronze ciselé et doré à décor de palmettes, les binets sphères à décor d’étoiles. Attribuée à GALLE, époque Empire. Hauteur : 29,5 cm
500 € - 800 €
Lot 190
Lot 190
Secrétaire en placage de bois de violette marqueté de losange dans des encadrements, la façade en arbalète, les côtés galbés. L’abattant découvre quatre tiroirs et sept casiers. Deux vantaux en partie basse. La base arrondie repose sur de petits pieds cambrés. Plateau de marbre brèche d’Alep à bec de corbin. Estampilles de MIGEON et CAREL. Époque Louis XV. (restaurations) Hauteur : 99 cm - Largeur : 82 cm - Profondeur : 34 cm Jacques Philippe Carel (1688-1755), ébéniste, reçu maître en 1723, et Pierre Migeon IV obtient la maîtrise vers 1721. On sait que Migeon collabora avec d’autres ébénistes de son temps. Une console portant une double estampille est conservée dans les collections publiques.
 
5 000 € - 8 000 €
Lot 191
Lot 191
Table à écrire Vers 1777-1785 Attribuée à Jean-Henri Riesener (1734-1806), maître en 1768, ébéniste ordinaire du roi en 1774. Chêne, bois résineux, placage d’acajou, bonze ciselé et doré, acier, maroquin doré au petit fer rapporté. Hauteur : 76 cm – Largeur : 50,5 cm – Profondeur : 34 cm Entièrement plaquée en acajou, cette petite table à écrire repose sur quatre pieds en gaine réunis par une tablette d’entrejambe formant une encoche à la partie antérieure et ceinte sur les trois autres côtés d’une galerie à entrelacs ajourés en bronze doré, galerie qui se retrouve également au pourtour du plateau, recouvert par un tapis en maroquin vert, orné de motifs dorés au petit fer. Elle ouvre en ceinture par un tiroir fermant à clé, disposé sur le côté droit, qui découvre trois cases servant pour le plumier, l’encrier et le poudrier. En façade, la ceinture est dotée d’une tablette coulissante à deux boutons, dont la partie supérieure montée en charnières forme une liseuse appuyée sur un chevalet en acier permettant plusieurs degrés d’inclinaison. La ceinture est ornée sur toutes les faces de frises en bronze doré, alternant un motif denticulé avec des fleurons et petits bouquets et ceintes de rangs de perles. Les gaines, dont les arêtes sont soulignées par des baguettes torsadées, présentent des chapiteaux à rais-de-cœur et des sabots à palmettes d’acanthe, le tout également en bronze doré. On peut attribuer notre table à Riesener par analogie avec une autre, livrée sous le numéro 2909 en 1777, pour Louis XVI au château de Trianon, qui intégra par la suite le Garde-Meuble de la Reine, dont le fer est présent sur son bâti (fig. 1).
Ce type de petites tables, dont l’exemplaire le plus riche, provenant aussi du mobilier de Marie-Antoinette, est conservé au Waddesdon Manor, était encore fabriqué par Riesener en 1786, lorsque l’ébéniste présenta au Garde-Meuble de la Couronne une soumission contenant les modèles qu’il proposait de livrer à cette administration, avec leurs prix : Table à écrire en bois d’acajou ayant un tiroir par le côté, garni d’une écritoire argentée, ornée de chapiteaux et sabots et entrées de serrure dorés de 30 pouces [81,21 cm] garnie de peau, 100 livres. En effet, Riesener et son atelier produisit un certain nombre de ces tables, avec quelques variations dans leur composition, leur taille et dans leur parure de bronzes dorés, tantôt avec une ceinture plus large, abritant un tiroir en façade, comme sur la table de Waddesdon, livrée pour le Petit Trianon, vers 1784 (fig. 2), ou sur une autre, provenant de l’ameublement du palais de Pavlovsk, aujourd’hui au Museum of Fine Arts de Boston, tantôt avec une écritoire coulissante et une décoration en bronze plus réduite, toutes avec tablettes d’entrejambes. Il réalisa ce modèle à pieds en gaine et sans tablette, en fait de petits bureaux, parfois d’aspect très sobre, comme celui livré pour le service des Enfants de France au Grand Trianon, le 22 juin 1782, ou à l’instar d’un autre, doté d’un cartonnier, qu’on voit sur un tableau de Louis-Lié Périn-Salbreux, représentant Madame Adélaïde (fig. 3), tantôt avec une riche marqueterie de bois de rapport et une parure de bronzes plus importante, comme sur celui, probablement pour l’usage de Madame Elisabeth au Petit Trianon, vendue en 1793, sur un deuxième, livré en 1784 pour les appartements de Marie-Antoinette aux Tuileries, ou enfin sur une troisième table à écrire provenant de la Maison de la Reine au Hameau de Trianon, celle-ci plus large et avec des pieds en gaines fuselées. On retrouve sur la ceinture de ces deux dernières tables des frises en bronze à canaux denticulés et à fleurons très similaires à celles ornant notre table. Notons également que le chevalet en acier permettant le positionnement de la liseuse et pratiquement identique sur cette dernière et sur la table de Waddesdon Manor.   Fig. 1 : J.H. Riesener, table à écrire livrée en 1777, placage en acajou, bronze doré, marbre blanc, 78,5 x 65 x 49 cm, musée national des châteaux de Versailles et des Trianon, inv. V.2011.35.
Fig. 2 : J.H. Riesener, table à écrire livrée pour le Petit Trianon, vers 1784, marqueterie de bois de rapport, bronze doré, 73,3 x 58,2 x 42,2 cm, Waddesdon Manor, inv. 2546.
Fig. 3 : Louis-Lié Périn-Salbreux, Madame Adélaïde écrivant à son bureau, 1776, huile sur toile, 60 x 47 cm, musée national des châteaux de Versailles et des Trianon, inv. MV 9085.
10 000 € - 20 000 €
Lot 192_b
Canapé tapissier confortable garni de tissu imitant le léopard. Largeur : 190 cm - Profondeur : 85 cm
200 € - 400 €
Lot 192
Lot 192
Bureau plat en acajou et placage d’acajou. Il ouvre par trois tiroirs en ceinture et en simule trois autre sur le côté opposé. Les côtés à léger défoncement à encadrement de baguettes de laiton. Le plateau à encadrement de laiton en quart-de-rond. Pieds cannelés se terminant par des toupies de bronze. Époque Louis XVI (restaurations). Hauteur : 73 cm - Largeur : 130 cm - Profondeur : 64 cm
2 000 € - 3 000 €
Lot 193
Lot 193
Rafraîchissoir en acajou et placage d’acajou de forme rognon. Il ouvre par une porte simulant un rideau à lamelle. Style Louis XVI, fin du XIXe siècle.  Hauteur : 79 cm - Largeur : 72 cm - Profondeur : 34 cm
800 € - 1 200 €
Lot 194
Lot 194
Table à la Tronchin en acajou et placage d’acajou, plateau amovible monté sur crémaillère coulissante avec doubles tirettes latérales, un tiroir en ceinture découvrant une tablette de bureau coulissante et un porte-plumier et encrier. Repose sur quatre pieds gaine se terminant par des roulettes. Début du XIXe siècle. Dimension fermée : Hauteur : 76 cm - Largeur : 79 cm - Profondeur : 50,5 cm
700 € - 1 200 €
Lot 195
Lot 195
CAUCASE  Tapis, le fond en laine à décor géométrique polychrome sur fond crème représentant des scorpions stylisés. Fin du XVIIe siècle. 134 x 220 cm Provenance : Calatchi.
1 000 € - 2 000 €
Lot 196
Lot 196
Tapis de soie. Le centre à fond brun à décor de mosaïque. Bordures claires à motifs stylisés. 198 x 126 cm
600 € - 1 000 €
Lot 197
Lot 197
KONIA ? Asie Mineure Tapis représentant une armée de cavaliers « Seldjoukides » ? sur fond havane. Bordure turquoise et rouge formant cadre à décor de motifs géométriques polychromes. Début du XIXe siècle. 210 x 180 cm Provenance : Vente hôtel Drouot, 18 mai 1977.
1 000 € - 1 500 €
Lot 198
Lot 198
KAZAK Tapis à décor de trois grands motifs polychromes sur fond crème et rouge. Bordures bleu et crème ornées de motifs géométriques. XIXe siècle.  258 x 132 cm Provenance : Vente Christie’s, Londres, 18 avril 1985.
1 200 € - 1 800 €