
Vente 04/12/2013 14:15, Drouot Richelieu - Salle 1

4 décembre2013
Heure14:15
LieuDrouot Richelieu - Salle 1

ANTIQUES
ORFÈVRERIE - OBJETS DE VITRINE
DESSINS ET TABLEAUX ANCIENS
CÉRAMIQUES CHINOISES
ET EUROPÉENNES
HAUTE ÉPOQUE ET MILITARIA
OBJETS D’ART ET
DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT
TAPIS D’ORIENT
ORFÈVRERIE - OBJETS DE VITRINE
DESSINS ET TABLEAUX ANCIENS
CÉRAMIQUES CHINOISES
ET EUROPÉENNES
HAUTE ÉPOQUE ET MILITARIA
OBJETS D’ART ET
DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT
TAPIS D’ORIENT

Lot 119
Console en bois doré et sculpté, la ceinture ajourée sculptée de motifs floraux et coquilles. Plateau de marbre grenat. Epoque Louis XV (éclats et manques). Hauteur: 88 cm - Longueur: 80 cm - Profondeur: 42 cm
2 000 € - 3 000 €

Lot 120
Paire d'appliques de trumeau à un bras de lumière, en bronze ciselé et doré, ornées d'une tête de satyre ceinte d'une couronne de lierre, ciselée de pampre et feuillages. (réparations et petits manques) Attribuée à FEUCHERE. Epoque Louis XVI. Hauteur: 28 cm - Largeur: 14 cm Bibliographie: Pour un décor et une ciselure se rapprochant de nos appliques, voir: Wrightsmam Collection New - York Vol II FJB WATSON, p 234 et dans le VERGOLDETE BRONZEN, p 293 fig 4.16.19, des appliques procédant à un décor proche mais à trois bras de lumière ont été livré par Feuchère au château de Saint Cloud. Pierre F. FEUCHERE et son fils Lucien François ont tenu un des plus grands ateliers de production de bronzes dorés entre les années 1770t 1820. La finesse d'exécution, la légende des modèles ont contribué au succès de ces oeuvres.
3 000 € - 5 000 €

Lot 121
Table de forme tambour en marqueterie d'ustensiles, porte coulissante découvrant trois tiroirs, tablette circulaire, pieds cambrés, galerie de bronze ajourée de grecques. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI (tablette peut-être replaquée). Hauteur: 76,5 cm - Diamètre: 35,5 cm
3 000 € - 5 000 €

Lot 122
Cabinet serre-bijoux marquetée toutes faces de quatre feuilles dans des encadrements ouvrant par un rideau découvrant deux tiroirs, tablette formant lutrin. Un tiroir latéral à casier pour les ustensiles de l'écriture. La partie supérieure à tablette amovible dégageant un compartiment. Tablette d'entrejambe marquetée. Estampille de L. BOUDIN. Epoque Louis XV. Hauteur: 97 cm - Largeur: 46 cm - Profondeur: 34 cm Léonard BOUDIN, reçu Maître en 1761. Il était également revendeur de mobilier et faisait travailler les meilleurs ébénistes du temps.
8 000 € - 12 000 €

Lot 123
Seau à glace en bronze doré à décor sur la panse de cannelures, ciselé de frise de postes et de volutes feuillagées en partie basse, les anses à décor de tête de satyres, repose sur un piédouche mouluré. Avec une doublure. Travail de la fin du XVIIIe siècle de Mathieu BOULTON, Birmingham vers 1775. Hauteur: 20,5 cm - Largeur: 24 cm Très bon état de conservation. Pour un modèle similaire, voir vente Fraysse & Associés, 2 octobre 2013. Modèle similaire conservé au Victoria and Albert Museum. Le modèle fut créé en 1772 à partir de trois dessins. La Duchesse d'Ancaster reçu un exemplaire en avril 1773. Bibliographie: OTTOMAYER Bronzen, 3.15.5 page 203, Livré pour le Duc de Ancaster en 1772.
8 000 € - 15 000 €

Lot 124
Table "tambour" en marqueterie d'ustensiles, vases et bouquets fleuris, tablette marquetée en rappel. La porte coulissante dégage des tiroirs. Pieds cambrés. Galerie en bronze de Grecque ajourées Estampille de ROUSSEL. Epoque Louis XV. Hauteur: 78 cm - Diamètre: 36 cm Pierre ROUSSEL, reçu Maître le 21 août 1745.
4 000 € - 8 000 €

Lot 125
Thermomètre en acier et bronze doré provenant du Palais des Tuileries. Thermomètre de forme rectangulaire, plaqué d'acier dans un cadre de bronze doré, coiffé d'un entablement orné d'un feston de guirlande de fleurs et marqué en bas par deux volutes d'acant affrontées. Le thermomètre central est délimité par une fine moulure de bronze doré. Le tube à alcool ( ?) est appliqué sur la plaque d'acier, qui est gravée de graduations, et est retenu en haut par une tête de bélier en bronze doré. Tout autour, sur le fond d'acier, se détachent des entrelacs de ruban froissé et de guirlande de chêne en bronze doré. Sur son bord droit il est frappé de la marque d'inventaire du Palais des Tuileries sous la Restauration. Epoque Louis XVI. Hauteur: 32,5 cm - Largeur:13,5 cm - Profondeur: 2,1 cm Marque du Palais des Tuileries sous la Restauration: TH D2 165 Cet élégant thermomètre était, à l'origine, très probablement accompagné par un baromètre. Il rentre au palais des Tuileries après la Révolution, au début du XIXe siècle, sous la Restauration. Bien que l'objet ait été réalisé au XVIIIe siècle, la marque dont il est frappé ne correspond pas à celles du XVIIIe siècle. Ce thermomètre, exécuté sous le règne de Louis XVI (1774-1792), devait, à l'origine, orner l'appartement d'une noble demeure à la fin du XVIIIe siècle. Vraisemblablement saisi comme bien d'immigrés ou de condamnés, cet objet fonctionnel mais de charme a été sélectionné par le garde-meuble pour agrémenter un des appartements du palais des Tuileries lorsque les Bourbons s'y installent à nouveau en 1815. Le petit numéro dont il est frappé suggère que l'objet devait être placé, probablement, dans les appartements d'apparat ou dans les appartements privés de la famille royale. Les appartements d'apparat ou grands appartements donnaient sur la cour du Carrousel et comprenaient plusieurs salons en enfilade: la salle des Maréchaux qui servait de salle des gardes, le salon bleu qui faisait fonction de salle d'attente, le salon de la Paix, la salle du Trône, le grand cabinet du Roi et la galerie de Diane. Les appartement privés de Louis XVIII donnaient sur le jardin des Tuileries et comportaient également une enfilade de pièces de réception à usage semi-privé ou familial: la salle des gardes du Roi, la salle à manger du Roi, le salon de famille encore appelé salon bleu et le cabinet de travail du Roi. Palais des Tuileries Le palais des Tuileries, situé dans le prolongement du Palais du Louvre, est construit à l'initiative de la Reine Catherine de Médicis (1519-1589). En 1564, elle confie à l'architecte Philibert de l'Orme le soin de lui édifier une résidence à proximité du Louvre. En 1572, les travaux sont interrompus et ne seront repris qu'au début du XVIIe siècle sous Henri IV (1553-1610). Un projet de palais monumental englobant le Louvre et les Tuileries appelé le Grand Dessein fut conçu par Jacques Androuet du Cerceau. Le décès prématuré d'Henri IV en 1610 met fin au projet. Le palais sera alors abandonné jusqu'à ce qu'un autre italien, le cardinal Mazarin (1602-1661), s'adresse en 1659 à l'architecte Louis Le Vau pour reprendre le chantier. Louis XIV (1638 - 1715) poursuit les travaux mais se désintéresse du palais parisien au profit du château de Versailles dont il commence la construction dès le début des années 1660. Au XVIIIe siècle, la royauté y séjourne très peu, le palais ne deviendra résidence officielle de Louis XVI qu'à la Révolution (1789-1792) Avant cela, sous la Régence, Louis XV (1710-1774) enfant y demeura de 1715 à 1722, date à laquelle il retourne vivre à Versailles. Le palais reste ensuite désaffecté jusqu'en 1783 quand la reine Marie-Antoinette décide d'y venir dormir à l'occasion de ses soirées parisiennes. Un petit appartement sera alors aménagé pour elle dans les entresols. Après les émeutes d'octobre 1789, la famille royale quitte Versailles. Elle rentre à Paris pour s'installer aux Tuileries et le garde-meuble se charge de meubler dans l'urgence les appartements. Après l'insurrection d'août 1792, qui envoie la famille royale en prison, les Tuileries deviennent le siège du gouvernement révolutionnaire et le Comite de Salut Public et l'Assemblée s'y établissent. Au XIXe siècle, le 1er consul, Napoléon Bonaparte s'y installe avec sa famille en 1800t il y restera pendant toute la durée de l'Empire. Les architectes Percier & Fontaine ont la responsabilité de le remettre en état et d'importants travaux leur sont confiés. A la Restauration, Louis XVIII puis Charles X s'installent dans l'ancien appartement de l'empereur à l'étage. Après l'insurrection de juillet 1830, Louis-Philippe y emménage à son tour jusqu'aux émeutes de février 1848 qui voit la fin de son règne. Les Tuileries sont alors très dégradées. Napoléon III confie alors à l'architecte Lefuel la charge de réaménager la résidence. En mai 1871, sous la Commune, un incendie détruit entièrement le palais. En 1881, la décision de raser le palais sera prise après dix années de tergiversations. Seules les extrémités du palais, les pavillons de Flore et de Marsan, seront conservées et restaurées.
4 000 € - 6 000 €
Lot 126_bis
Hors Catalogue
Sans estimations

Lot 126
Grand bureau plat en placage de bois de rose dans des encadrements toutes faces. Il présente trois tiroirs en ceinture et trois autres simulés en façade à encadrements de bronzes et marquetés en ailes de papillon. Deux tirettes latérales. Pieds gaine. Plateau serti d'une lingotière de bronze et foncé de basane. Estampille de GARNIER et JME, époque Louis XVI. Hauteur: 78 cm - Largeur: 159 cm - Profondeur: 80,5 cm Pierre Garnier, reçu Maître le 31 décembre 1742. Il se classait parmi les meilleurs ébénistes et procédait à des livraisons nombreuses, notament l'ameublement complet du château de Montgeoffroy pour le Maréchal de Contades.
15 000 € - 20 000 €

Lot 127
Paire de chaises en cabriolet en bois de hêtre simplement mouluré et peintes en blanc, à dossier rectangulaire légèrement incurvé et à assise trapézoïdale avec une traverse antérieure cintrée en anse de panier. Les carrés de pied en écoinçon sculpté d'une rosace d'acanthe coiffent des pieds en gaine rudentée. Estampille de Jean-Baptiste Boulard. Epoque Louis XVI. Elles ont des marques d'inventaire du château de Fontainebleau sur les traverses de l'assise. Elles portent, sur la traverse arrière, une étiquette manuscrite sur laquelle est inscrit « pour le service de la comédie à Fontainebleau, n°222 ». Elles sont toutes les deux marquées à l'encre du numéro d'inventaire 402 sur la traverse antérieure. L'assise est renforcée dans les angles. (renforts et accidents) Hauteur: 89 cm - Largeur: 45 cm - Profondeur: 41 cm Provenance: Salle de la Comédie du château de Fontainebleau en 1786 Cette paire de chaises en cabriolet appartient à une série de vingt-quatre chaises qui ont été exécutées en 1786 pour la salle de la comédie du château de Fontainebleau. Plusieurs fournisseurs attitrés du Garde-Meuble ont participé à leur exécution. Les sièges, qui ont été exécutés par le menuisier Jean-Baptiste Boulard, ont ensuite été peintes en blanc par Chatard puis garnies par le tapissier Capin. Au cours de l'été 1786, le Garde-Meuble de la couronne se préoccupent d'organiser le voyage de la Cour à Fontainebleau qui a lieu à l'automne. Par ordre n° 222 du 30 août1 le commissaire général du Garde-Meuble fait établir des devis pour remettre en état le château afin de recevoir la Cour. Le théâtre de l'aile de la Belle Cheminée est alors remeublé partiellement. On décide de faire fabriquer cinquante-quatre sièges pour cette occasion: trente tabourets pour le parterre recouverts de moquette (savonnerie) et vingt-quatre chaises par Boulard (dont nous avons ici deux exemplaires) pour les loges garnies de velours d'Utrecht rouge. L'ordre n°222 est ainsi libellé: 24 bois de chaises en cabriolet de petite forme de 16 pouces (43,3 cm) de largeur des sièges pour 240 lt 24 aunes de velours d'Utrecht cramoisi à 9 lt pour 216 lt 5 aunes de vieux gros de Tours cramoisi pour les contre-dossiers La peinture des 24 chaises pour 60 lt 124 aunes de galon d'or faux pour 24 lt 16d Plus des clous, de la toile (récupérée sur des meubles détruits) et la garniture des chaises et des tabourets par le tapissier pour 234 lt. Cet ordre est remis à trois artisans: J.B. Boulard qui va menuiser les bois des sièges (24 bois de chaises, pieds à gaine et moulures ... pour 240 lt)2, Chatard qui les peint en blanc (livré la peinture en blanc verni de 24 chaises à moulure ... pour 60 lt)3 et le tapissier Capin qui les garnit (24 chaises garnies en plein, couvertes de velours d'Utrecht cramoisi orné de galon et clous doré ... pour 144 lt)4. L'exécution des sièges a lieu rapidement. La moitié des chaises est envoyée à Fontainebleau le 6 octobre5 mais la totalité se retrouve inventoriée en 1787 sous le n°4026 (numéro que l'on retrouve sous les chaises) 24 chaises couvertes de velours d'Utrecht cramoisi clouées de clous dorés avec galons d'or faux dessus, bois de forme carré à moulures, pieds à gaine, peintes en blanc. A la Révolution, le gouvernement ne réquisitionne aucun mobilier de la Salle de la Comédie pour le Museum Central des Arts. Les sièges seront donc vendus à l'encan et c'est ainsi qu'ils rentrent dans des collections privées. Jean-Baptiste Boulard (1730 - + 28/03/1789) Reçu Maître le 17/04/1754 Ses livraisons pour le Garde-Meuble de la Couronne débutent en 1777. En 1779, il s'associe avec la veuve d'un des fournisseurs en siège du Garde-Meuble, Louis-Quinibert Foliot, mais leur association ne dure que deux ans car elle décède en 1781. Ca n'est qu'à partir de 1785 que Boulard devient l'un des deux principaux fournisseurs de sièges avec son confrère, Jean-Baptiste-Claude Sené. A son décès, sa veuve, Marie-Louise Gillet, continue à livrer le Garde-Meuble jusqu'en 1792 en estampillant ses sièges du poinçon de son mari comme son privilège de veuve l'y autorisait. La salle de la comédie du château de Fontainebleau7. La salle de la Comédie occupait au XVIIIe siècle l'ancienne salle de la Belle Cheminée. Elle était située au premier étage de l'aile est sur la cour de la Fontaine qui fait face à l'étang des carpes. Ce bâtiment a été construit en 1570 sur les plans de l'italien Francesco Primaticcio, dit Le Primatice. Cette salle rectangulaire de 300 m² devait former une espèce de vaste antichambre à l'appartement du Roi. Le caractère solennel du lieu va être renforcé par le roi Henri IV quand il fait implanter sur le mur nord une vaste cheminée ornée de son portrait équestre en haut relief. C'est ainsi que la pièce prend le nom de salle de la Belle Cheminée. Au début du XVIIe siècle la salle a une vocation polyvalente pouvant servir de salle de théâtre ou de festin et même exceptionnellement de chapelle. Ce n'est que sous Louis XIII, dans les années 1640, que la salle de spectacles prend le pas sur les autres fonctions qui pouvaient lui être attribuées. Le goût des Bourbon pour la chasse attirait la Cour à Fontainebleau à l'automne et l'intérêt pour le théâtre va amener à améliorer ce lieu de spectacle. Les principales transformations datent du XVIIIe siècle. La décision de construire un nouveau théâtre remonte au premier séjour du jeune roi Louis XV à Fontainebleau en 1724. Le mouvement Rocaille est alors en plein essor et les travaux sont d'abord confiés à deux artistes des Menus Plaisirs Sébastien-Antoine Slodtz (1695-+1754) pour la sculpture et Pierre-Josse Perrot (1700-1750) pour la peinture. Ensuite, ce sont deux artistes des bâtiments du Roi qui vont intervenir, Antoine-François Vassé (1681-1736), auteur de grands palmiers sculptés pour la tribune du Roi, et Claude III Audran (1657-1734) qui réalisa de belles peintures à grotesques. Au milieu du siècle, le goût de la marquise de Pompadour pour le théâtre et son intérêt pour les arts pousse le marquis de Marigny, surintendant des Bâtiments du Roi et frère de la marquise, à faire rafraîchir le décor en le faisant évoluer vers un style Rocaille maintenant assagi et symétrisé. Il va également faire améliorer la possibilité des décors sur scène. La scène devient plus profonde en reléguant une partie des loges d'acteurs au rez-de-chaussée qui est alors annexé. Les transformations postérieures ne sont que des modifications mineures et ce jusqu'à la fin des voyages de la Cour en 1786. Sous Louis XVI, plusieurs projets sont destinés à rajeunir ce vieux théâtre au décor démodé mais aucun ne voit le jour car l'époque est plus portée vers les économies pour des lieux peu visités par la cour. Thierry de Ville d'Avray qui est à la tête du Garde-Meuble de la Couronne de 1784 à 1792 entreprend de réaménager les différentes résidences royales. Il commande, en 1787 à Jean-Baptiste Boulard, vingt-quatre nouveaux sièges dont nous avons ici deux exemplaires. 1 Arch. Nat.: O1* / 3592 p.224 v°, Journal des ordres pour 1786 2 Ibidem: O1 / 3639, Mémoire de Jean-Baptiste Boulard pour le 2e semestre 1786 3 Ibid.: O1 / 3641, Mémoire de Chatard pour le 2e semestre 1786 4 Ibid.: O1 / 3640, Mémoire de Capin pour l'année 1786 5 Ibid.: O1 / 3401, Envoi du Garde-Meuble de la Couronne à Fontainebleau 6 Ibid: O1* / 3398 f°233, Inventaire du château de Fontainebleau en 1787 7 V. Droguet: Théâtre de Cour, les spectacles à Fontainebleau au XVIIIe siècle, Fontainebleau, RMN 2005 (p.37 - 49)
3 000 € - 5 000 €

Lot 128
Paire d'aiguières de forme ovoïde en porphyre noir, la partie supérieure ornée d'un masque de Bacchus sous le déversoir, ornées sur la panse d'une tête de bouquetins avec des guirlandes. Repose sur un piédouche à canaux et un contre socle carré à rais-de-coeur. (manque les chainettes) Epoque Louis XVI. Hauteur: 34 cm
5 000 € - 8 000 €

Lot 129
Table vide-poches à trois plateaux, la ceinture du premier à abattant, en placage de citronnier incrusté de filets d'ébène, montants à fines colonnes en balustre, pieds fuselés. (accidents) Epoque du début du XIXe siècle. Hauteur: 72 cm - Largeur: 53,8 cm Profondeur: 29,8 cm On connaît des modèles de tables exécutées par R. LACROIX (RVLC). Vente Fraysse n°167 du 1er Décembre 2010. WEISWEILLER exécuta également des tables de même typologie de caractère.
1 000 € - 1 500 €
Lot 130
Paire de petits bougeoirs en bronze patiné et doré représentant des sphinges supportant le binet. Ils reposent sur un socle de marbre griotte appliqué d'une couronne de laurier. Style Empire, XIXe siècle. Hauteur: 25 cm - Largeur: 7,5 cm
400 € - 800 €

Lot 131
Table tambour en marqueterie toutes faces à décor d'attributs de l'Amour. Un tiroir formant écritoire, une porte découvrant deux tiroirs, ces derniers rapportés. Tablette d'entrejambe marquetée, plateau de marbre brèche d'Alep à galerie de laiton ajouré. Pieds sinueux à section cubique. Epoque Transition Louis XV, attribuée à ROUSSEL. Certains bronzes rapportés (restauration). Hauteur: 78 cm - Largeur: 42 cm - Profondeur: 32 cm
3 000 € - 6 000 €
Lot 132
Paire de bougeoirs en bronze ciselé et marbre gris turquin. Le fût tronconique et la base circulaire. Fin du XVIIIe siècle.
300 € - 500 €

Lot 133
Paire d'encoignure en vernis à l'imitation des laques de Chine ou du Japon. Elles ouvrent par deux vantaux. Plateau de marbre gris Sainte Anne (peut-être rapporté). Epoque Louis XV. XVIIIe siècle (accidents et manques). Hauteur: 89,5 cm - Largeur: 65 cm - Profondeur: 49 cm
2 000 € - 4 000 €
Lot 134
Paire de candélabres à six bras de lumière en bronze ciselé et doré à décor de ceps de vigne et pampres. Base de marbre blanc à canaux. Montés en lampe. Epoque Napoléon III. On joint deux abat-jour. Hauteur: 63 cm - Largeur: 26 cm
500 € - 800 €

Lot 135
Rare instrument à mesure du temps, la monture en bronze ciselé et doré ovalisante à décor ajouré de guirlandes et feuillage, un cadran indique les heures, un autre les phases de la lune, le troisième les signes du zodiaque et la grande aiguille les minutes. Le cadran signé RANSONNET à NANCY. Epoque Louyis XVI. Le Sieur Rançonnet est cité comme très habile horloger à Nancy. Le Pavillon de la Comédie porta logtemps un excellent méridien attribué au célèbre Rançonnet dans Histoire des villes vieilles et neuves de Nancy par Lionnois, 1811.
3 000 € - 5 000 €

Lot 136
Grande commode de forme demi-lune en vernis européen, fond uni à décor de chinois polychromes. Elle ouvre par deux tiroirs sans traverse et deux portes latérales, pieds fuselés, plateau de marbre beige. Porte les estampilles J.A. KIRSCHENBACH et JME. Epoque Louis XVI. Hauteur: 89,5 cm - Largeur: 129 cm - Profondeur: 59,5 cm Jean-Adam KIRSCHENBACH fut reçu Maître le 1er Décembre 1774, établi rue du Faubourg Saint-Antoine, cet artisan a laissé des meubles d'ébénisterie signés au moyen d'une estampille qui ressemble beaucoup à celle de son frère Jean-Jacques.
8 000 € - 12 000 €

Lot 137
Bidet en acajou massif et placage de satiné, garni de cuir. Le dossier formé d'un caisson galbé à compartiments et tablette mobile garnie de cuir, l'assise mobile contenant une cuvette de faïence de ROUEN, pieds cambrés à angles abattus. Estampille de R. LACROIX et JME et portant les numéros au pochoir du DU N° /18/ A /1/ G. Epoque Louis XV (marque du château bouchée sur le fond du couvercle et sur le fond du bâti). Hauteur: 89,5 cm - Largeur: 34 cm - Profondeur: 53 cm On connaît R.V.L.C. par les nombreuses commandes qu'il reçut du garde meuble royal ainsi que pour les livraisons faites auprès des marchands Merciers pour leur très riche clientèle. La qualité de ses réalisations se caractérise par le choix des bois et notamment des placages ainsi que la technique utilisée dans l'assemblage des fonds. Si le bidet que nous présentons est bien estampillée de R.V.L.C accompagnée du poinçon de jurande, sa conception est due à Simon Oeben. Frère de Jean-François Oeben. Simon Oeben fut aussi ébéniste du Roi. Il fut patronné par Madame de Pompadour et à partir de 1755 pris la place de premier ébéniste aux Gobelins. Toutefois, il n'accède à la maîtrise qu'en 1769 soit cinq ans après avoir obtenu le titre de Maître ébéniste ordinaire du Roi. C'est donc son beau frère R.V.L.C. qui Maître depuis 1749 appose l'estampille et assure la sous-traitance pour les très nombreuses livraisons faites avant 1769. Provenance: Duc de Choiseul-Stainville, Château de Chanteloup: On dénombre trente-quatre bidets répartis dans les garde-robes ou cabinets de toilette à l'époque du Duc de Choiseul au château de Chanteloup. Parmi les autres exemplaires de ces bidets portant la marque de Chanteloup: Chanteloup Un moment de grâce autour du Duc de Choiseul, sous la direction de Véronique MOREAU. Somogy - Editions d'Art. Figures 1 et 2, page 280.
3 000 € - 5 000 €
