
Vente judiciaire MOA

18 novembre2015
Heure15:00
LieuHÔTEL DES VENTES - 9 RUE DROUOT - PARIS - SALLE 9

UNE GRANDE COLLECTION III.
TABLEAU ANCIEN
TABLEAUX MODERNES
IMPORTANTES PIERRES PRÉCIEUSES
MONTRES ANCIENNES
ORFÈVRERIE XVIE XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES
HAUTE EPOQUE
ARCHEOLOGIE
OBJETS D’ART ET DE TRÈS BEL AMEUBLEMENT
TAPISSERIES DU XVIE SIÈCLE
Exposition

Lot 75
Tabatière de présent en or 18k (750), de forme rectangulaire, le couvercle sur fond amati appliqué du monogramme du Roi Charles X surmonté d’une couronne royale et de deux branchages fleuris sertis de diamants taille ancienne. Le côté et le fond ciselés de panneaux guillochés à cercles concentriques, les encadrements émaillés en champlevé de feuillages d’or sur un fond émaillé bleu. Gravée postérieurement sur la gorge N° 222 DONNE PAR S.M. LE ROI CHARLES X AU VICOMTE DE JESSAINT (1764-1853) PAIR DE FRANCE PREFET DE LA MARNE DE 1800 A 1838, numérotée 448.
Gravée à l’intérieur du couvercle Donnée par le Roi.
Paris, 1809-1819.
Poinçons :
Dans le fond : poinçon de l’orfèvre Victoire Boizot, 1808-1813, (veuve d’Etienne-Lucien Blerzy).
Dans le couvercle : orfèvre Gabriel-Raoul Morel insculpation1798-1799, il succède à Victoire Boizot, vers 1812-1813.
Dans le fond et dans le couvercle, poinçon 3e titre la tête d’ours.
Sur la gorge, petite garantie Paris 1809-1819.
Hauteur : 1,9 cm - Longueur : 8,8 cm - Largeur : 5,1 cm - Poids brut : 153 g
Dans son écrin d’origine aux Armes de France.
Provenance :
Vente Beaussant-Lefèvre, Hôtel Drouot, 25 juin 2010, Lot 299.
Le Roi Charles X, régna de septembre 1824 à août 1830, et la tabatière que nous présentons ici est insculpée de poinçons antérieurs à son règne, cette anomalie aussi constatée sur d’autres tabatières de présent au monogramme de Charles X, s’explique vraisemblablement par une réalisation antérieure en vue d’une d’une finalité postérieure.
Voir, (pour un article sur ces anomalies) Sylvianne Humair, Les tabatières des grands joailliers, Gazette de l’Hôtel Drouot, 2 mai 1986.
A rapprocher d’une tabatière au monogramme de Charles X de Pierre-André Montauban, vente Sotheby’s, Paris, 10 avril 2008, lot 66.
10 000 € - 20 000 €

Lot 77
Bras reliquaire en argent et vermeil, en forme d’avant- bras, recouvert de feuilles d’argent sur une âme en bois, la main droite bénissant, gantée portant l’anneau épiscopale. L’avant-bras revêtu d’une manche, le drapé imitant les plis du tissus, celle-ci se termine par une bordure ciselée de feuilles d’acanthe en vermeil sur fond amati, la face interne est pourvue d’une étroite fenêtre rectangulaire vitrée permettant de voir la relique (maintenant disparue), la bordure est à moulure perlée et encadrement en vermeil sur lequel sont cloutés des rosettes.
Poinçon du maître orfèvre Jean Mamerot, actif à Auxerre de 1535 à 1567.
Hauteur : 37,5 cm - Poids brut : 830 g
Provenance :
Vente Christie’s, Genève, 26 avril 1977, lot 326 (mentionné alors avec une attribution erronée, comme probablement Paris, 1472).
Galerie Bernard De Leye.
Jean Mamerot est né à Joigny vers 1510, il est cité comme orfèvre en 1535. Après la prise d’Auxerre en 1567 par les Huguenots, les églises et les communautés religieuses sont pillées. C’est lui qui tria les objets d’or et d’argent ainsi que les objets précieux dans les dépendances de sa maison.En 1567, il est emmené par les protestants avec pas moins de treize charrettes remplies de trésors pillés ; Arrivé au château de la Maison Blanche à Crain-sur-Yonne, il fond les objets d’orfèvrerie, personne ne le reverra ensuite (A. de Chassey, 2005).
On peut noter que des pièces d’orfèvrerie offrant une telle construction apparaissent en France dès le XIe siècle. A titre d’exemple citons l’exceptionnel bras reliquaire réalisé en or du trésor de l’église de Varzy dans la Nièvre daté du XIe siècle, ou dans le célèbre trésor de Conques, le bras reliquaire de Saint Georges en argent doré du XIIIe siècle, (J. Taralon, Les Trésors des églises de France, Hachette, 1966).
20 000 € - 30 000 €

Lot 78
Croix reliquaire de la Trinité, en argent et vermeil, à double traverse, la base octogonale à moulures de croisillons fleurdelisés, partiellement amati, à légère doucine unie, l’ombilic au repoussé est ciselé de flammes rayonnantes sur fond amati, la croix finement décorée d’enroulements est appliquée d’un cœur contenant une relique, visible par une fenêtre, il est surmonté du Christ, du Saint-Esprit et de Dieu le Père, ciselé en ronde bosse, le revers appliqué du visage du Christ entre trois fleurs de lys et d’un sceau en cire rouge portant des armoiries épiscopales.
Poinçon non identifié.
France XVI-XVIIe siècles, peut-être Bourgogne ?
Les armoiries de l‘évêque sur le sceau de cette croix patriarcale sont effacées.
Hauteur : 35, 8 cm - Poids brut : 858 g
Avis : Les deux fragments de reliques ont été déposés dans les reliquaires du chœur de l’église Saint Paul Saint Louis à Paris et versés à l’inventaire de la Commission d’Art Sacré du diocèse de Paris, le 11 novembre 2015. Attestation jointe.
Provenance :
Galerie Bernard De Leye.
De nombreuses croix furent réalisées pour contenir des reliques de la vraie Croix, et un certain nombre d’entre elles à double traverse, ce modèle de croix est appelé staurothèque, on admet généralement que cette seconde traverse est le prolongement du « titulus » et que cette forme de croix est la continuation en occident du type byzantin(B. Mézard, Orfèvrerie en Haute Auvergne, p.35).
On peut également noter que le thème de la Sainte Trinité est remarquablement représenté sur une intéressante croix située dans l’église de La Trinitat (Cantal, plateau de l’Aubrac).
Voir également le groupe sculpté daté du XVIe siècle conservé dans l’église de Couzeix en Haute-Vienne, provenant d’un hôtel particulier de Verdun (Réf. Base Mérimée PM87/000082).
15 000 € - 25 000 €

Lot 79
Couvert pliant en argent et vermeil, la fourchette articulée s’adapte sur un cuilleron amovible à quatre pontets dans lesquels s’insèrent les deux dents de la fourchette, la branche torsadée, ciselée de feuillage sur fond amati, surmontée d’un terme féminin, vraisemblablement une représentation de Diane. Gravé sur le cuilleron d’une ancre, d’un andouiller et d’un grand-duc.
Poinçon du maître orfèvre Bastien I de la Haye, reçu en 1547. Poinçonné sur le cuilleron et la branche.
Rouen, milieu du XVIe siècle.
Longueur : 14,2 cm - Poids : 41 g.
Dans son étui d’origine en chagrin.
Provenance :
Galerie Bernard De Leye.
Bibliographie :
Les couverts pliants sont rares et particulièrement ceux à buste féminin, pour un autre autre couvert à buste féminin, voir (ancienne collection Véronique Girard), Connaissance des Arts, n° 661, juin 2008.
Voir aussi pour des couverts pliants comparables, Michèle Bimbenet-Privat, Catalogue de l’exposition « L’Orfèvrerie Parisienne de la Renaissance - Trésors Dispersés », Centre
culturel du Panthéon - 1995. p. 186-187.
6 000 € - 12 000 €

Lot 80
Mouchettes et leur plateau en argent, celui-ci piriforme à pans pose sur trois petits pieds ronds, la bordure à moulures de godrons, l’anse plate, légèrement recourbée à la prise, est appliquée de palmettes, le revers muni d’un anneau. Les ciseaux à mouchettes sont garnis de leur boîte. Gravés sur l’anse et sur la boîte d’armoiries d’alliance surmontées d’un heaume.
Poinçon du maître orfèvre attribué à Abel Courtillis, reçu vers 1680.
Montpellier, 1703.
Longueur : 25,6 cm - Poids : 187 g
Provenance :
Au vieux Paris.
6 000 € - 8 000 €

Lot 81
Paire de salières rondes en argent, le piédouche cannelé, la coupe sur fond amati à décor alterné de feuilles lancéolées, l’intérieur en vermeil.
Poinçon du maître orfèvre attribué à Renier Harcourt (1665-1748).
Liège, 1700-1701.
Hauteur : 5,9 cm - Poids brut : 250 g
Le vermeil probablement postérieur.
Provenance :
Galerie Bernard De Leye.
3 000 € - 6 000 €

Lot 82
Paire de flambeaux en argent, posant sur une base octogonale moulurée, la cuvette surmontée du fût balustre séparé par deux nœuds et ceinturé d’un jonc fileté, le binet cylindrique percé de deux orifices ovales.
Poinçon du maître orfèvre Claude Mothe, reçu en 1665.
Paris, 1677-1678.
Hauteur : 17 cm - Poids : 891 g
Ces flambeaux ont été jusqu’ici attribués par erreur à l’orfèvre Claude Martin, voir l’ouvrage de Michèle Bimbenet-Privat Les Orfèvres et L’Orfèvrerie de Paris au XVIIe siècle, Paris musées, 2002, Tome I, p. 451.
Bibliographie :
Reproduits dans le catalogue de l’exposition Three Centuries of French Domestic Silver Its makers and its marks, Faith Dennis, Metropolitan Museum of Art, New-York 1960, n° 242, vol I, p. 168 - vol II, p. 87.
Provenance :
Collection David Weill, vente Palais Galliera, 4 juin 1971, n°42.
Au vieux Paris.
A rapprocher d’une paire de flambeaux par Charles Delafond, Paris (1687-1688), vente Fraysse, Hôtel Drouot, Paris 24 mars 2010, lot 47.
20 000 € - 40 000 €

Lot 83
Saupoudroir en argent, de forme cylindrique, le corps uni, la base à bandeau plat ceinturée de filets, le couvercle en forme de dôme, repercé de feuilles d’acanthe stylisées sur fond amati, surmonté du frétel fait d’un gland, la fixation à baïonnettes. Gravé à mi-corps des armoiries surmontées d’un heaume de la famille Coudurc, seigneurs de Cauvels. (Le Vigan).
Poinçon du maître orfèvre Jacques I Allier, reçu en 1651.
Nîmes, vers 1670.
Hauteur : 17,8 cm - Poids : 200 g
Provenance :
Vente Ader-Picard-Tajan, Hôtel Drouot, 2 mars 1990, lot 103.
Galerie Bernard De Leye.
Bibliographie :
Reproduit dans l’ouvrage de Laurent Deguara Orfèvrerie de Montpellier et du Languedoc / Généralité de Montpellier XVIIe & XVIIIe siècles, Société Archéologique de Montpellier, 1996. p.128-129.
Philippe de Coudurc de Cauvels, épouse Jeanne de Marc de la Calmette en 1607 et fut Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé. C’est vraisemblablement son fils Louis né vers 1615, capitaine de cavalerie, qui commanda ce saupoudroir à l’orfèvre Jacques Allier, il meurt en 1688, probablement le dernier représentant de cette famille qui semble éteinte par la suite (L. Deguara, p.128).
40 000 € - 60 000 €

Lot 84
Boîte à thé ou sucrier ? rectangulaire en vermeil, à moulure de godrons en diagonale, balustre à décor ciselé au repoussé de rinceaux, fleurs et rocaille et d’un cartouche gravé d’armoiries. Pose sur quatre pieds à enroulements et attaches ajourés de branchage, le couvercle à ombilic surmonté du frétel fait d’un bouton éclaté.
Poinçon du maître Orfèvre Pierre Gillois, reçu en 1754.
Londres, 1768-1769.
Hauteur : 14 cm - Poids brut : 342,90 g
2 000 € - 3 000 €

Lot 85
Timbale tulipe en argent, posant sur un piédouche à moulures de godrons, ciselée à mi-corps et sous le col de part et d’autre d’un jonc fileté, de lambrequins, enroulements feuillagés, volatiles ou corbeilles de fruits.
Uniquement insculpée du poinçon du maître orfèvre, François Rougemaille, reçu en 1724 (répété trois fois).
Étampes, milieu du XVIIIe siècle.
Hauteur : 10 cm – Poids brut : 146 g
800 € - 1 500 €

Lot 86
Saucière ovale de forme mouvementée en argent, posant sur un piédouche à contours et moulures de godrons, ornée à mi-corps d’une ceinture médiane, les deux becs verseurs à filet fort et décor de godrons, le culot terminé par un bouton, l’un gravé des lettres H et D 34/3. Les anses filetées à attaches cannelées.
Poinçon du maître orfèvre Louis Vigné ou Vignez, reçu en 1736.
Paris, 1740.
Hauteur : 9 cm - Longueur : 22 cm - Poids : 501 g
Provenance :
Collection David-Weill, vente Palais Galliera, 4 juin 1971, n°52.
Au vieux Paris.
5 000 € - 10 000 €

Lot 87
Écuelle, son couvercle et son présentoir en vermeil, les bordures à moulures d’oves, le corps uni, les oreilles ciselées de rocailles coquilles et culots feuillagés, le couvercle à doucine orné de vagues sur fond amati, rinceaux, poissons, écailles, feuilles et fleurs, le frétel fait d’un bouton éclaté. Le présentoir à contours, le marli ciselé de feuillages, coquilles et quartefeuilles.
Gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne de marquis.
Poinçon du maître orfèvre Jean-Louis III Imlin, reçu en 1746.
Strasbourg, 1750-1768.
Longueur aux anses : 30,2 cm - Diamètre du plateau : 25,9 cm - Poids brut : 1 512 g
10 000 € - 15 000 €

Lot 88
Paire de flambeaux de voyage en argent, posant sur une base triangulaire à moulures d’oves, le fût à nœud plat et le binet cylindrique ceinturés de filets (usure).
Poinçon du maître orfèvre Johan Ludwig II Imlin, reçu en 1720.
Strasbourg, vers 1750.
Hauteur : 9 cm - Poids : 372 g
Bibliographie :
A rapprocher d’une paire flambeaux similaire du même orfèvre, voir vente Ader-Picard-Tajan, Hôtel Drouot, 15 avril 1986, lot 172.
Pour une autre paire de flambeaux de même modèle, vente Pierre Bergé, Hôtel Drouot, 4 juin 2010, lot 98.
Voir également deux flambeaux reproduits dans l’ouvrage Le Poinçon des Provinces françaises, J. Helft, Pl. 49.
Un modèle similaire est conservé au Musée des Arts décoratifs de Paris.
8 000 € - 12 000 €

Lot 89
Timbale tulipe en argent, posant sur un piédouche à moulures d’oves, ciselée à mi-corps sous un jonc fileté et sous le col, de lambrequins, rinceaux, croisillons et coquilles sur fond amati.
Poinçon du maître orfèvre Alexandre de Roussy, reçu maître en 1728.
Paris, 1748.
Sans poinçon de décharge.
Hauteur : 10,4 cm - Poids : 148 g
800 € - 1 200 €

Lot 90
Saupoudroir en argent, de forme balustre, posant sur un piédouche, les bordures à moulures de godrons, orné à mi-corps d’appliques de lambrequins alternés de feuilles lancéolées sur fond amati, la partie médiane à ceinture de filets, le couvercle repercé de quadrillage, surmonté du fretel figurant un gland stylisé dans un culot sur une terrasse rayonnante.
Uniquement insculpé du poinçon (répété deux fois) du maître orfèvre Alexandre Halbourg 1704-1760, reçu en1726.
Château-Gontier, milieu du XVIIIe siècle.
Hauteur : 25,5 cm - Poids brut : 485 g
8 000 € - 12 000 €

Lot 91
Toilette en argent, composé d’une aiguière et de son bassin, d’une boîte de toilette, d’une grande et d’une petite timbale sur piédouche, modèle à décor de filets enrubannés, guirlandes de laurier, rosaces et nœuds de rubans, médaillons gravés et feuilles de gui.
Poinçon du maître orfèvre Pierre-Joseph Wattiaux, reçu en 1756.
Paris, 1768-1769.
L’aiguière de forme balustre, ornée de deux médaillons et de deux cartouches à décor de cygnes et de roseaux, le couvercle surmonté du fretel en forme de cygne sur une terrasse de roseaux, l’anse filetée, ciselée de longues feuilles et roseaux, et son bassin mouvementé, les extrémités trilobées, orné de deux médaillons de même inspiration.
Long du bassin : 34 cm - Hauteur de l’aiguière : 28 cm - Poids brut : 1 890 g
Sa boîte de toilette rectangulaire à contours, de forme balustre, ornée d’un décor semblable ciselé au repoussé de quatre médaillons à décor d’attributs de musique, de carquois, et instruments guerriers (petit accident à la charnière).
Gravée d’armoiries.
Longueur : 26 cm - Poids brut : 1 840 g. Exceptionnelle en dimension.
Sa timbale tulipe à piédouche se dévissant, ornée de deux médaillons à décor de cygnes ou d’une fontaine au soleil, le fond appliqué d’une fausse coupe ciselée de godrons.
Hauteur : 11,4 cm - Poids brut : 363 g
Sa petite timbale tulipe sur son piédouche, sans doute un pot à onguent, ornée de deux médaillons ciselés d’un panier de fleurs ou de fruits, sous une ceinture médiane ciselée de longues feuilles, à mi-corps gravée 32 (bosses).
Hauteur : 8,2 cm - Poids brut : 143 g
Provenance :
Vente J.Mercier-J. Velliet-D. Thuillier-F.Issaly, Lille,15 mars 1987, pp .8-9.
Très appréciées durant tout le XVIIIe siècle, «les toilettes» se composaient d’un très grand nombre de pièces dont les principales étaient l’aiguière, le bassin, la boîte et le miroir. Les orfèvres d’alors rivalisaient d’ingéniosité en multipliant les petites pièces de forme.
25 000 € - 35 000 €

Lot 92
Théière en argent, de forme balustre à pans plats et côtes pincées, posant sur une bâte, ornée sous le col de cartouches, le bec à pans ciselé d’une tête d’aigle, le couvercle à doucine et moulures de filets, surmonté du frétel en bois fait d’un bouton sommé d’une rosette en argent, l’anse en bois brun, sculptée d’une tête d’homme portant collier et boucles d’oreilles en argent, les attaches ciselées de fleurs spiralées.
Poinçon du maître orfèvre Henri Louis Le Gaigneur, reçu en 1728. (usures à l’anse)
Saint-Omer, vers 1760.
Hauteur : 19 cm - Poids brut : 684 g
Provenance : Au vieux Paris.
Bibliographie :
A rapprocher d’une théière de Henri Louis Le Gaigneur, vente Fraysse, Hôtel Drouot, 18 avril 2013, lot 132.
18 000 € - 25 000 €

Lot 93
Paire de jattes rondes en argent, à moulure de filets et bordure polylobée, à côtes rayonnantes. Gravées sous la bordure de l’ancien poids, 1.M*4.D.
Lille, 1759-1760.
Poinçon du maître orfèvre illisible. (repolies)
Diamètre : 21,8 cm - Poids brut : 697 g
Provenance :
Galerie Curiel.
2 000 € - 3 000 €

Lot 94
Petite timbale tulipe à piédouche en argent à moulure d’oves, sous le col, ciselée de filets et sur fond amati, de coquilles, croisillons et de fleurs (usure).
Poinçon du maître orfèvre Jean Hugo, reçu en 1741.
Étampes, 1762-1769.
Hauteur : 9,6 cm - Poids brut : 120 g
500 € - 800 €

Lot 95
Taste-vin en argent à ombilic.
Poinçon du maître orfèvre Gabriel Tillet ou Tilhet (son second poinçon), reçu en 1703.
Bordeaux, 1720-1721.
Diamètre : 9,8 cm - Poids : 69 g
Provenance : Galerie Curiel.
1 200 € - 1 800 €
