Lustre en bronze ciselé doré à huit bras de lumière. Le fût en balustre se terminant par des têtes d’enfants. Décor de feuilles d’acanthe, coquilles et godrons. La base tournée se terminant par une toupie. Style Louis XIV, fin du XIXe siècle. Modèle inspiré par les productions d’André Charles Boulle. Cf. lustre conservé au Musée du Louvre. Hauteur : 81 cm – Diamètre : 91 cm

Paire de bases de photophores en métal anciennement plaqué d’argent. La base contournée, le fût à pans et moulures. Epoque Louis XV. Ils portent un poinçon à la fleur de lys. Hauteur : 16,5 cm

Sculpture en albâtre représentant Pauline Borghèse sur sa méridienne. Signée sur la terrasse. Hauteur : 61 cm – Largeur : 49 cm – Profondeur : 29 cm

Paire de chenêts et leur fer en bronze ciselé. De forme rectangulaire à ressaut. Pieds tronconiques. Fin du XVIIIe siècle. Ils sont surmontés de sphinges (rapportées). Hauteur : 30 cm – Longueur : 38 cm – Profondeur : 49 cm

Suite de six fauteuils en bois naturel relaqué gris. Le dossier médaillon sculpté de feuillages. Accotoirs reposant sur des montants convexes. Pieds fuselés cannelés et rudentés. Fond de canne. Epoque Louis XVI. Hauteur : 90 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 45 cm

Commode en placage de bois de rose marqueté en feuille dans des encadrements. Elle présente cinq tiroirs dont deux sans traverses. La ceinture comme les angles à pans coupés marquetés de fausses cannelures. Le ressaut marqueté d’un médaillon central à décor d’instruments de musique. Pieds tronconiques. Plateau de marbre Sainte-Anne à gorge. Attribuée à Courte à Dijon. Epoque Louis XV. Restaurations dans les fonds. Hauteur : 84,5 cm – Longueur : 115 cm – Profondeur : 58,5 cm

Table de salle à manger en acajou massif, le plateau à volet s’ouvrant pour recevoir de multiples rallonges. Six pieds fuselés. Epoque de la fin du XVIIIe ou début ou du XIXe siècle. Hauteur : 71 cm – Largeur : 144,5 cm – Profondeur : 149 cm

Suite de huit chaises en bois mouluré et laqué gris. Le dossier rectangulaire comme l’assise, dés de raccordement à rosaces. Pieds fuselés cannelés rudentés. Garniture de cuir fauve ancienne. Estampille de CHARTIER. Style Louis XVI, début du XIXe siècle Hauteur : 94 cm – Largeur : 40 cm – Profondeur : 43,5 cm On retrouve un Chartier, tapissier, vers 1830.

Table à transformation formant coiffeuse en placage de bois de rose marqueté de bouquets de fleurs, vases fleuris et d’oiseaux branchés, réserve de satiné d’amarante et bois de violette. Les casiers découvrent des systèmes de tiroirs et rideaux à lamelles en acajou ou en marqueterie. Le tiroir central à secrets et système dégageant un tiroir dissimulé contenant un nécessaire à écrire. Bronze ciselé et doré. Attribuée à J.F. OEBEN. Epoque Louis XV. Hauteur : 75 cm – Longueur : 85,5 cm – Profondeur : 49 cm Une table d’inspiration similaire est conservée au Louvre (collection Grog-Carven). Jean-François OEBEN, ébéniste d’origine allemande, s’était fait une spécialité des petits meubles à combinaison, très en vogue au XVIIIe siècle. Loin de sacrifier l’esthétique à la technique, Oeben agrémente ses créations d’admirables marqueteries florales, un décor qu’il remettra à la mode. Il devient ainsi la coqueluche des élites cultivées, dont la Pompadour à qui il doit sa fulgurante ascension avec un titre d’ébéniste du Roi en 1754 suivi de celui d’ébéniste mécanicien du Roi. L’artiste ne réalise pas deux meubles identiques, jouant avec talent sur les ressources de la mécanique.

Suite de six chaises à dossiers médaillon plat en bois relaqué gris, mouluré à l’amortissement et sculpté d’une feuille de céleri. Les centres en fer à cheval sculpté à l’identique. Pieds droits fuselés à cannelures. Trace d’estampille. Epoque Louis XVI. Hauteur : 91 cm – Longueur : 42 cm – Profondeur : 42 cm

Secrétaire à guillotine en acajou et placage d’acajou. Il présente un abattant découvrant des casiers et tiroirs surmonté d’un tiroir en ceinture et deux portes vitrées. La partie inférieure présente trois tiroirs et deux vantaux. Angles arrondis à cannelures, corniche débordante. Pieds fuselés. Fin du XVIIIe siècle. Accidents. Hauteur : 181 cm – Largeur : 101 cm – Profondeur : 40 cm

Console en placage d’acajou et ceinture en tulipe, pieds en console sur des griffes reposant sur un socle concave. Plateau de marbre blanc. Ornementation de bronzes dorés. Epoque Empire. Hauteur : 84 cm – Longueur : 112,5 cm – Profondeur : 44 cm

Commode en bois de placage à ressaut central ouvrant par trois rangs de tiroirs dont deux sans traverse. La façade et les côtés marquetés de quartefeuilles, le panneau central d’un vase de fleurs. Riche ornementation de bronzes ciselés. Estampille de SORMANI. Hauteur : 90 cm – Longueur : 135 cm – Profondeur : 57 cm Il s’agit d’une copie réalisée d’après le modèle de J.H RIESNER conservé au Palais de Fontainebleau. Paul SORMANI. (1817 – 1871). Il produisit de 1847 à la fin du XIXe siècle des meubles de styles Louis XV et Louis XVI riches en bronzes dorés ainsi que de nombreuses copies d’après des modèles royaux.

Meuble à hauteur d’appui en placage de bois de rose marqueté au point de Hongrie. Il présente deux rideaux à lamelles découvrant des casiers et tiroirs dont un se déplie et forme secrétaire avec un tiroir latéral pour les ustensiles. Plateau de marbre brocatelle cerclé d’une main courante en bronze mouluré. Attribué à RVLC. Epoque Louis XV. Manque l’entretoise. Hauteur : 118 cm – Largeur : 76 cm – Profondeur : 35 cm

Fauteuil de bureau en bois naturel mouluré et sculpté de fleurettes. Pieds cambrés. Style Louis XV. Hauteur : 90 cm – Largeur : 67 cm – Profondeur : 56 cm

Bureau plat toutes faces en marqueterie de Boulle sur fond d’écaille et bois noirci. Il présente deux tiroirs en ceinture. Pieds cambrés. Epoque Napoléon III. Dessus de basane rouge. Hauteur : 77 cm – Longueur : 149 cm – Profondeur : 78 cm

Commode en placage de bois de rose marqueté en ailes de papillons dans des encadrements de filets de bois teinté à Grecque. Elle ouvre par cinq tiroirs dont deux sans traverse à ressaut central. Angles à pans coupés. Pieds cambrés. Attribuée à GOSSELIN. Plateau de marbre Sainte-Anne. Epoque Transition Louis XV – Louis XVI. Quelques accidents et manques. Hauteur : 88 cm – Longueur : 129 cm – Profondeur : 57,5 cm Antoine Gosselin, reçu Maître en 1752.

Jardinière de forme ovale en placage de bois de rose marqueté de bouquets fleuris dans des réserves. Ornementation de bronzes ciselés. Epoque Napoléon III. Hauteur : 80 cm – Longueur : 66 cm – Profondeur : 41,5 cm

Très beau tapis d’Orient Persan BIDJAR. Début du XXe siècle. 6 x 4,20 m Champs à décor hérati sur fond bleu marine. Belles bordures dont une principale à décor floral sur fond brique et deux bordures secondaires sur fond bleu pâle. Petites déchirures dans un coin.

Très rare tapis au point noué selon la technique de la Savonnerie. Décor central d’une rosace sur fond paille à compartiments de fleurons. Les bordures simulant une guirlande florale dans des contre bordures fleuronnées. Fin de l’époque Georges IV. 4,80 x 4,70 m Chaînes coton, trames lin, velours laine. Quelques réparations dans le médaillon central. A noter sur l’envers, des traces formant quadrillage qui marquent l’emplacement de sangles de renfort qui ont été décousues qui n’altère en aucune manière l’état du tapis. La Manufacture d’Axminster dans le Devon fut fondée en 1755 par Thomas Whilty. Elle cessera son activité vers 1835. Tous les tapis exécutés entre 1755 et 1835 sont exécutés selon la technique de la Savonnerie à la différence que la trame est de lin.