Timbale en argent uni à pans coupés, l’intérieur vermeillé. Gravé « ZOE », ne porte que le poinçon de la tête de femme Grecque de la guilde des orfèvres. Paris vers 1795 – 1800. Maître orfèvre Pierre VALLIERES reçu Maître en 1776. Poids : 120 g

Paire de bougeoirs en argent, le fût uni à pans coupés. Ils sont surmontés d’un binet simulant un vase Médicis. La base circulaire repoussée de feuilles de laurier encadrant un écusson. Paris 1809 – 1819. Maître orfèvre Jean Pierre BIBRON 1798 – 1809. Poids : 775 g

Crémier en argent uni de forme ovoïde à bec pris sur pièce. Repose sur une bâte comme la bordure ourlée d’un cordage torsadé. L’anse unie. Bureau de Bordeaux 1819 – 1838. Maître orfèvre Léon DUPOUY. Poids : 195 g

Tasse à chocolat et sa sous – tasse en argent. La tasse de forme ovoïde repose sur une bâte s’emboîtant dans la sous – tasse. Décor de rinceaux feuillagés et d’arabesques dans le style oriental. Paris 1833 – 1838. Poinçon du maître orfèvre Grégoire Thurot Poids : 360 g

Superbe fusil à silex à canons tournants signé de « Desaintes » (XVIIIe siècle) Platine principale à corps plat et crochet de sécurité, marqué à l’arrière en toutes lettres « de Saintes Arque ordinaire du Roy à Versailles ». Chien à col de cygne gravé. Les canons « tournants » octogonaux au tonnerre, puis ronds sont bleuis, signés sur le pan supérieur en toutes lettres et décorés à l’or sur les autres pans d’attributs de la chasse ou d’attributs militaire. Le moyen de faire pivoter les canons consiste à appuyer sur la tête du pontet de la main droite et de faire pivoter de la main gauche le fût. Monture en ronce de noyer avec coussinet de velours rouge à la crosse. Toutes garnitures fer sobrement décorées, contre platine ajourée et ciselée. T.B.E. Avec baguette. Vers 1760. (Manque une goupille du fût.) Longueur : 126 cm (Un fusil très similaire a été livré par le célèbre arquebusier Lepage au roi Louis XV en 1767. Ref : Merrill Lindsay « histoire des armes à feu » p. 183).

Fusil à silex à un coup signé « Grassian Penel ». (XVIIIe siècle) Platine à corps plat portant la signature et chien à col de cygne décorés de rinceaux sur fond doré, bassinet à facettes. Canon à traces de bronzage à pans au tonnerre décoré de rinceaux, de bouquets et au centre d’un cartouche à visage humain encadré de fleurs de lys. Monture en noyer veiné à crosse en « pied de vache » niellée de fils d’argent. Sculptée par endroits, dont une tête de grotesque derrière la queue de culasse. Garnitures en argent ciselé de bouquets fleuris, d’attributs militaire, d’une tête de loup et grotesques. Contre platine découpée et ajourée. La pièce de pouce en argent ornée d’une tête de gorgone. T.B.E. Avec baguette refaite. Vers 1740. Longueur : 155 cm (Cité dans Jarlier. Tome I page 24.) La présence d’attributs militaire et de la gorgone indique que cette arme fut peut-être livrée à un officier Général. Provenance : Vente Souvenir Historique 12 juin 1975, Hôtel Drouot, N° 30 du catalogue, expert R.J. CHARLES.

Bénitier en argent d’esprit baroque à décor d’enroulements feuillagés, rocailles, putti et dans la partie centrale d’une scène représentant le baptême de st Jean-Baptiste. Travail allemand de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Hauteur : 21cm – Largeur : 11,2cm – Poids : 164 g

Taste – vin en argent, l’anse unie à décor de cupules et de pampres. Gravé « Mulaton 1780 et P. Mulaton 1778 » (Usures, accidents). Maître orfèvre illisible. Poids : 50 g.

Grand taste-vin en argent, l’anse à décor de têtes de serpents affrontés. Gravé de pampres. Il repose sur une petite bâte unie. Macon seconde moitié du XVIIIe siècle. Poids : 100 g

Fusil à silex à deux coups signé « Lamotte » (XVIIIe siècle) Platines et chiens à corps ronds signés d’un coté « Joseph Lamotte » et de l’autre coté « Ainé », sobrement décorés de filets (Très légères oxydations). Canons à pans au tonnerre puis ronds, bronzés avec traces de dorure, signés à nouveau sur la bande « Lamotte L’Ainé ». Canon tordu et étoffé, monture en noyer sculptée de rinceaux à la queue de culasse et à la sortie de baguette. Garnitures en argent ciselé en rinceaux et trophée de chasse au pontet. (Coups d’usage sur la plaque de couche.) B.E. avec baguette. Vers 1770. Longueur : 123 cm

Fusil à silex à un coup signé « Allevin ». (XVIIIe siècle) Probablement un fusil de dame. Platine à corps rond signé « Allevin arquebusier de Monsieur frère du Roi à Paris ». Chien à col de cygne sobrement décoré au trait. Canon à pans au tonnerre puis rond en fer poli, décoré de vases, de rinceaux, d’une fleur de lys et d’un soleil rayonnant. Monture en noyer à coussinet cuir. Garnitures fer, contre platine sobrement décorée. B.E. Avec baguette. Vers 1770. Longueur : 132 cm On retrouve un décor très proche voir identique à ceux figurant sur les fusils des chasses Royales.

Fusil à silex à deux coups signé « Thomas à St-Etienne ». (XVIIIe siècle) Platines à corps ronds signées de part et d’autre, chiens à col de cygne à bride de renfort, très sobrement décorés au trait. Canons en table bronzés (poinçons anglais) décorés de motifs floraux à l’or, marqués « canon tordu » sur la bande. Monture en noyer à poignée quadrillée sculptée de feuillages. Garnitures fer, pontet décoré d’urnes. T.B.E. Baguette refaite. Vers 1780. Longueur : 134 cm

Curieux fusil à silex à un coup. (XVIIIe siècle) Modèle atypique destiné à l’Orient composé d’une importante culasse en bronze doré faisant office de platine et de sous garde marquée « Par brevet d’invention » M.D. Chien en fer à corps plat du type Boutet. Canon rond (poinçon de St-Etienne) en fer moulé au tonnerre d’un trophée avec drapeau, et croissant sur fond rayonnant. (Traces de dorures et oxydations de surface). Baïonnette éjectable, baguette en fer. Contre platine en bronze moulé et doré, ciselé de palmes où l’on retrouve à nouveau le croissant sur fond rayonnant. Crosse en noyer niellée de fil d’argent, plaque de couche en bronze doré, au retour décoré d’un trophée. B.E. Vers 1780. Longueur : 140 cm

Fusil à percussion à deux coups signé « Savary ». (Début XIXe) Platines avant et chiens gravés d’animaux divers en plusieurs tons. Cheminées placées dans les bassinets signés « Savary arquebusier à Bernay ». Canons en table (poinçon de St-Etienne)à ruban bronzé postérieurement marqués sur la bande « C n à rubans fer de faulx » en lettres d’or. Monture en noyer à crosse française quadrillée et sculptée d’une tête de sanglier et d’un oiseau fabuleux sur la joue. Pièce de pouce. Garnitures fer gravées de palmettes et d’animaux. T.B.E. Baguette refaite. Vers 1820. Longueur : 113 cm Acquis auprès de R. JOHNSON « Au bon vieux chic » en 1975.

Fusil à percussion à deux corps signé « Armand ». (Début XIXe siècle) Platines avant gravées d’oiseaux et signatures en lettres d’or de part et d’autre. Les chiens sont décorés d’un dragon. Canon en table bronzé couleur chocolat signature sur la bande en lettres d’or entourée de motifs à palmettes (Poinçon A. Bertrand). Monture en loupe de noyer à la française à poignée quadrillée sculptée d’une tête de cerf, rosace sur la joue (Brisure sous la platine). Garnitures fer, ciselées de bouquets et d’animaux. B.E. Vers 1820. Longueur : 113, 5 cm Provenance : Hôtel Drouot rive gauche, 1976. Expert R.J. CHARLES.

Fusil à deux coups signé « Pauly. » (Début XIXe siècle) Chargement par la culasse par fonctionnement d’un levier. Culasse en fer à deux chiens ciselés de vases fleuris, marquée sur les cotés « invention Pauly… » « Breveté à Paris ». Canons en table, traces de bronzage (Poinçons A. Bernard) dorés au tonnerre, décorés d’une urne et de palmettes. Monture en loupe de noyer sculptée d’une tête de canard stylisée. Garnitures en fer gravé, pontet décoré d’une urne et d’un cerf. T.B.E. Vers 1815. Longueur : 118 cm Provenance : Acquis auprès de l’expert R.J. CHARLES. Un fusil similaire a figuré dans une vente Paris Palais Gallièra le 03 juin 1976.

Exceptionnel fusil à silex à deux coups signé « Raynal ». (Début XIXe siècle) Platines à corps plats finement gravées de rinceaux, de part et d’autre elles sont ornées d’un médaillon en or portant la signature « Raynal » et « à Bordeaux », chiens à col de cygne décorés d’animaux. Deux canons en table à « rubans » avec traces de bleui (poinçons de Leclerc à St Etienne) décorés au tonnerre, sur la bande et vers la bouche de motifs floraux à l’or, et sur deux lignes le nom et l’adresse de l’arquebusier. Monture en noyer à jolie patine à poignée sculptée de fausses écailles et tête de cerf, pièce de pouce en or. (Deux infimes fractures autour des platines.) Toutes les garnitures sont en argent moulées en ronde bosse de bouquets et de palmettes, trophée de chasse sur le pontet. (Plusieurs poinçons : tête de vieillard 1819-1838 et orfèvre). T.B.E. Avec baguette. Vers 1820. Longueur : 123 cm Provenance : Ancienne collection du Général Comte de Lignières puis de son gendre Bertherand de Chanceray , a figuré à l’exposition universelle de Paris en 1900 et du catalogue du Musée rétrospectif de la classe 51 (armes de chasse) édité à cette occasion. Vente Paris Palais Gallièra le 03 juin 1976. Expert R.J. CHARLES.

Fusil à deux coups signé « Robert à Paris ». (Début XIXe siècle) Chargement par la culasse sans chiens apparents, à l’aide d’un levier situé le long de la queue de culasse, les cotés et la partie supérieure de la culasse sont gravés de palmettes et de la reproduction de la médaille d’or de l’académie de l’industrie française de 1833. Canons en table acier tordu bronzé tabac (Poinçon Leclerc à St-Etienne). Signés sur la bande. Monture en loupe de noyer, garnitures fer, finement gravées de palmettes. Crosse numérotée 145. T.B.E. Vers 1835. Longueur : 114 cm Un fusil identique figurait à l’exposition Universelle de Paris 1900. Il appartenait à Arthur NOUVELLE auteur d’un traité d’arquebuserie en 1897.

Fusil expérimental à deux coups signé « Cessier ». (Début XIXe siècle) Culasse et platines en acier jaspé à chiens internes, signées de part et d’autre, et marquées sur le dessus « par brevet d’invention ». Chargement de la poudre par godets en laiton à couvercles, armement par ressorts de vis à ailettes. Canons en table bronzés noir signés et datés « N° 21. Fab. de Cessier à St- Etienne 1827 ». Monture en noyer à crosse à joue, poignée quadrillée (fracture sous la platine droite) garnitures fer poli jaspé. Baguette. T.B.E. Longueur : 120 cm A figuré à l’exposition Universelle de Paris 1900.

Fusil à percussion à deux coups signé « Gosset ». (Début XIXe) Platines avant gravées de rinceaux et cornes d’abondance signées en lettres d’or d’un coté « Gosset à Paris » et de l’autre « Gosset breveté ». Chiens gravés de rosaces. Canons en table, acier tordu bronzé couleur chocolat signés à l’or sur la bande. Monture en ronce de noyer à l’anglaise à poignée lisse. Garnitures fer gravées avec logement dans la plaque de couche. B.E. (Mais piqûres autour des cheminées qui ont été remplacées, bronzage postérieur, baguette rongée par endroits.) Vers 1830.