Mortier à tabac en ivoire tourné, avec pilon en bois tropical à bouton en ivoire. (Man­que une bague au mortier.) XVIIIe siècle H : 12,2 cm Tobacco mortar turned ivory together with tropical wood pestle with ivory knob. (Lacks a ring on the mortar.) XVIIIth century

Exceptionnelle petite râpe à tabac en forme de nef, en ivoire sculpté, avec sa râpe montée sur charnière. La proue est ornée d’un double visage composé de deux têtes ré­versibles. Une tête d’homme grotesque se combine avec celle d’un autre personnage dont la chevelure en feuille d’acanthe est surmon­tée d’un écu en targe timbré d’un chapeau d’abbé (?) assorti de houppes et soutenu par deux lions. Armes : un bouquetin (?) dressé ou effaré. La poupe est ornée d’une coquille. Italie XVIIe siècle L : 10,2 cm Exceptional small tobacco rasp in the form of a ship. Italy, XVIIth century

Tabatière en buis sculpté figurant un cheval couché et harnaché. (Petit man­que à l’extrémité du couvercle.) France XVIIIe siècle L : 10 cm Snuffbox boxwood in the shape of a horse. (Minor loss on catch.) France, XVIIIth century

Râpe à tabac en fer forgé, avec sa râpe estampée « DUMARAIS ». De forme trapézoïdale à pans, prolongée par un déversoir en forme de coquille. (Léger manque à la râpe.) XVIIIe siècle L : 16,8 cm Tobacco rasp wrought iron damascened with gold and silver. France, XVIIth century

Râpe à tabac en fer forgé damasquiné d’or et d’argent, avec sa râpe. Elle est ornée d’un vase godronné garni de fleurs et animé de deux hirondelles dans un ciel étoilé, d’une agrafe dissymétrique fleurie, de motifs en écaille, d’une résille et d’un cartouche. Au revers, dans le prolongement de la râpe, couvercle monté sur charnière à décor d’écailles.France XVIIe siècle L : 17,8 cm Tobacco rasp wrought iron damascened with gold and silver.France XVIIth century

Portrait de femme à la robe azur Signé vers le milieu à gauche, cadre en bois doré. Epoque Empire

« Moïse sauvé des eaux » Cadre ancien en bois sculpté et doré.

Pendule portique en marbre noir et blanc, plaque en por­celaine de Wedgwood. Fin du XVIIIe siècle (petits accidents). Hauteur : 49,5 cm – Largeur : 34 cm.

Commode en placage d’amarante et de satiné. Estampille de DELAITRE, reçu Maître en 1738. Plateau de marbre grenat veiné. Epoque Louis XV (bronzes rapportés). Hauteur : 80 cm – Largeur : 83 cm – Profondeur : 47 cm .

Table de salon en placage d’acajou incrusté d’une marque­terie d’étain, plaque de porcelaine de Wedgwood d’après un modèle de RIESNER livré à la Reine Marie Antoinette. Style Louis XVI, travail français vers 1900.

Table en tôle peinte, bronze doré, marbre. Style Louis XVI, exécutée d’après un modèle de RIESNER.

Table travailleuse vernie à l’imitation de la Chine, ustensiles en ivoire. Epoque Napoléon III.

Petite armoire en bois naturel mouluré et ciré ouvrant par deux portes, décor de petits panneaux à figures de nym­phes, altérés de plaques de marbre. Eléments du XVIe siècle (remontage). Hauteur : 1,92 m – Largeur : 76 cm Profondeur : 48 cm (environ).

Petit buffet deux corps à retrait, les angles à pans coupés ouvrant par quatre portes et un tiroir, l’ensemble appliqué de termes et têtes de personnages, guirlandes de fruits. Travail Suisse, en partie début XVIIIe siècle. Hauteur : 2,10 m – Largeur : 1,45 m Profondeur : 0,75 m.

Meuble crédence en bois naturel mouluré, sculpté et ciré. Il présente deux portes ornées de têtes de personnages, surmontées de deux tiroirs à godrons tors, repose sur des pieds à chapiteau dorique. L’ensemble monté d’un fronton tronqué. En partie d’époque milieu XVIIe siècle. Hauteur : 2,13 m – Largeur : 1, 44 m – Profondeur : 0, 65 m.

BOURSE Composée de deux plaques ovales convexes en cuivre peint en émaux de couleur sur chacune de leur face, d’un sym­bole de l’Amitié et de l’Amour, représenté par deux femmes en buste semblant s’échapper d’une corolle fleurie. Sur une face, entre elles, deux coeurs enflammés, sur l’autre deux mains jointes. Entourant les scènes : fleurs et feuillages en relief. Monture en soie et fils d’or avec cordonnet de suspension. Émailleur actif à Limoges vers 1700 (en rapport avec la forme des plaques et la combinaison du relief). 10 x 7 cm Bibliographie : A comparer avec la bourse du Musée du LOUVRE reproduite dans Les Emaux du Musée du LOUVRE par Sophie BARATTE page 421.

TASSE DE CHASSE. Cuivre peint en émaux de couleur. Au centre dans un ovale Judith un glaive dans la main droite tient la tête d’Holopher­ne dans la main gauche, autour : fleurs, fruits et diverses tê­tes d’anges ailés. Au revers au centre : moulin au bord d’une rivière dans un paysage sylvestre ; autour corbeilles de fleurs et feuillage en relief. Accidents, manques et repeints. Attribuée à Pierre II Nouailher fin du XVIIe siècle, début XVIIIe siècle. 12 x 7 cm.

PLAQUE CINTRÉE en cuivre peint en émaux polychromes : Sainte Madeleine «.SANTA MARIA MADELENE » (noter l’inscription latino-françai­se). Représentée sur un fond noir, exceptionnellement entièrement nue, le sexe mas­qué par le bois de la croix. En bas paysage : rochers, construction au fond. Éclats aux émaux sur les bords. Monture en cuivre avec anneau de suspension (manques). Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 7 x 5 cm.

PLAQUE RECTANGULAIRE légèrement bombée en cuivre peint en émaux polychromes avec rehauts d’or : Jésus devant Caïphe Représentation de la scène au moment ou Celui-ci déchire son propre vê­tement (geste rituel lorsque l’on entend un blasphème, Jésus a blasphémé en se déclarant Dieu). A noter également la présence de soldats romains en armes qui n’étaient pas admis dans les édifices du culte juif ou au « palais » du Grand-Prêtre. Contre-émail violet. Restaurations. Oeuvre de Limoges, début XVIIe siècle. 10X 9 cm.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre émaillé en camaïeu gris avec rehauts d’or de l’illustration de la prière « Notre Père » d’une série qui devait en comprendre huit, dans un retable. D’après des gravures d’Hans Holbein le jeune. En bas : « NOSTRE. PERE QUI… ES. CIEUX ONNOM SOIT SANCTI­FIE. » Il est à noter que l’emploi du français dans la prière peut être un reflet de l’implantation de la religion prétendument réformée à Limoges et sans doute son extension dans le milieu des émailleurs. Contre-émail en fondant saumoné. Repeints dans les angles et une partie de l’inscription. Oeuvre de Limoges, attribuée à Colin Nouailher, vers 1540. Dans un cadre en métal torsadé avec bélière de suspension au som­met. 10,3 x 8,7 cm Bibliographie : Les émaux du musée du Louvre. Louvre : MR 2617 OA966 page 69.