Paire de fauteuils à dossier plat à fond de canne en bois naturel mouluré et sculpté de fleurettes. Accotoirs sinueux. Pieds cambrés. Epoque Louis XV. (restaurations au chassis) Hauteur : 95 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 48cm

Petite chaise à dossier plat en bois naturel mouluré et sculpté de bou­quets de fleurs et agrafes. Pieds cambrés. Estampillée de S. BLANCHARD. Sylvain BLANCHARD reçu Maître le 17 août 1743. Hauteur : 84,5 cm – Largeur : 54,5 cm – Profondeur : 46 cm

Meuble à transformation formant poudreuse en forme de coeur, marqueté toute faces de bois de rose, satiné, cubes sans fond. les tiroirs marquetés de frisage dans des motifs mouvementés. Le plateau marqueté d’un bouquet de fleurs au revers duquel se trouve un miroir (accidenté). En façade un tiroir carré surmonté d’une entrée de serrure en forme de coeur. La clé libère deux compartiments gainés de moire bleu ciel, pour l’un contenant des pots à fards en porcelaine, un gobelet, trois flacons à bouchons d’argent (début XIXe siècle, manque quelques éléments). Une tablette dissimulée se dégage en ceinture ; en partie inférieure une porte latérale. Pieds cambrés à ressauts se terminant par des sabots de bronze. Estampille de J.B. VASSOU. Epoque transition Louis XV – Louis XVI. (quelques accidents et restaurations) VASSOU reçu Maître en 1767 Hauteur : 71,5 cm – Largeur : 42,5 cm – Profondeur : 46 cm Ce type de meuble a été conçu par Jean François oEBEn, ébéniste célèbre connu pour l’intérêt qu’il porta aux systèmes et complications. Il y a lieu également de citer le modèle de Germain LAn- DRIn reproduit dans l’ouvrage de Monsieur de SALVERTE mais avec des ceintures droites. Pour des modèles similaires, voir le meuble de l’ancienne collection BEnSIMon attribué à oEBEn. Celui de l’ancienne collection FARHMAnn par Gérard PéRIDIEz ; enfin celui aux lignes simplifiées de ToPIno conservé au musée nissim de CAMonDo.

Petite encoignure, la façade à double galbe, ouvrant par une porte, en placage de bois de rose dans des encadrements d’ama­rante, marquetée d’attributs de la Musique, pieds cambrés à sabots de bronze. Estampillée de L.BOUDIN et JME. Epoque Transition Louis XV – Louis XVI. Plateau de marbre grenat veiné à double bec de corbin (accidenté) . Hauteur : 84 cm – Largeur : 54,5 cm (accidents et manques) Léonard BOUDIN reçu maître en 1761.

Large chaise en bois naturel ciré et mouluré à dossier en cabriolet. Pieds cambrés (renfort). Estampille de CANOT. Travail Lyonnais d’époque Louis XV. Hauteur : 86 cm – Largeur : 58 cm – Profondeur : 46,5 cm CANOT était le beau frère du célèbre menuisier Lyonnais Jean Nogaret.

Banquette d’embrasure en bois doré sculpté de feuilles de laurier, les dés de raccordements à rosaces légèrement ovalisées. Elle repose sur huit pieds fuselés cannelés rudentés dont la partie supérieure est ornée de larges feuilles d’acanthe. Style Louis XVI, fin du XIXe siècle. (renforts) Elle est recouverte d’une tapisserie d’Aubusson à fond crème et vert amande du XVIIIe siècle. Hauteur : 58 cm – Largeur : 1,80 m – largeur : 43 cm

Table à jeu de forme triangulaire en merisier, le plateau s’ouvre, marqueté d’un vase de fleurs. Elle repose sur quatre pieds cambrés à angles abattus, l’un deux mobile avec tiroir permettant d’ouvrir la table. Epoque Louis XV. Hauteur : 77 cm – Largeur : 106 cm

Suite de 5 fauteuils cabriolet en bois relaqué gris sculpté de fleurettes et feuillages. Accotoirs sinueux, pieds cambrés. Estampillés de J. BARRAULT et jurande JME. Epoque Louis XV. (renforts et quelques accidents) J. BARRAULT, reçu Maître en 1768 a travaillé pour des marchands notamment le tapissier Claude TURPIN Garnis de tapisseries d’Aubusson du XVIIIe siècle attribuées à JACQUES. (usures) Hauteur : 87 cm – Largeur : 59 cm – Profondeur : 47 cm

Grand mobilier de salon comprenant : A- Paire de larges fauteuils à dossier plat en bois mouluré, sculpté et redoré à décor de coeur dans un cartouche, coquilles, agrafes et fleurs. Les traverses et les montants sculptées de dents de scie alternées de fleurons, accotoirs sinueux à décor d’agrafes, pieds cambrés à enroule­ments à attaches de cuirs et feuillages. Epoque Louis XV. Attribuée à Jacques Jean-Baptiste TILLARD. Ils sont recouverts de tapisseries de la Manufacture Royale de Beauvais du XVIIIe siècle (agrandies). Hauteur : 98 cm – Largeur : 77 cm – Profondeur : 61 cm environ (sans garantie pour l’état des bois sous la redorure, éclats à la redorure) Jacques Jean-Baptiste TILLARD reçu maître en 1752, il travaille sur les modèles qu’avait mis au point son père Jean-Baptiste TILLARD. à partir de 1766, il commercialise sa production par l’intermédiaire de trois marchands tapissiers : RAVARY, CAPLAINLE JEUNE et PROQUOY. Le marchand mercier François Charles DARNAULT lui commanda tout un ensemble de sièges. Il travailla également pour la Cour et notamment pour Madame VICTOIRE et Madame ELIZABETH. Du point de vue technique, on notera la descente d’accotoir et son retour sur la ceinture ainsi que l’attache au dossier. TILLARD faisait appel au grands sculpteurs : CHAILLOU, VALOIS et Toussaint FOLIOT. Bibliographie : – Les ébénistes du XVIIIe siècle français. Editions CDA 1963, p.252 et 255. Voir : fig. 1 modèle identique vente Christie’s 29 avril 1954 fig. 2 et 3 modèles à sculpture similaire à chassis conservés ancienne collection ESPIRITOSANTO, ceux de la collection de Monsieur Stravos NIARCHOS. – L’Art de siège en France par Bill PALLOT p. 210 ?t 211. Modèle à chassis non estampillé. On connait une autre série de sièges identiques à ceux que nous présentons dans une autre grande collection européennne. B- Suite de trois fauteuils, un grand canapé et un écran de foyer en bois sculpté et doré assortis au modèle décrit ci-dessus Style Louis XV, fin du XIXe siècle. Ils sont recouverts de tapisseries de la Manufacture Royale de Beauvais du XVIIIe siècle (agrandies). Fauteuils : Hauteur : 99 cm – Largeur : 75 cm – Profondeur : 63 cm environ Canapé : Hauteur : 105 cm – Largeur : 207 cm – Profondeur : 73 cm environ Ecran : Hauteur : 96 cm – Largeur : 60 cm (éclats à la dorure)

Tabouret de forme carré en bois sculpté et doré à traverses sculptées de coquilles asymétriques ajourées, pieds cambrés sculptés de fleurons, agrafes et feuillages. Style Louis XV fin du XIXe siècle. Hauteur : 46 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 60 cm environ Garni de tapisserie de la Manufacture Royale de Beauvais (agrandie)

Grand miroir dans un cadre en bois sculpté et doré de pommes de pin, rinceaux feuillages. Epoque Louis XVI. Hauteur : 180 cm – Largeur : 86 cm (restaurations dans le fronton)

Table tric-trac en acajou et placage d’acajou moucheté à incrustation de filets d’ébène et encadrement de cuivre. Les angles incrustés de losanges. Deux tiroirs opposés. Le jeu en placage d’ébène. Plateau double face feutre ou basane doré au petit fer. Les angles à écoinçons de bronze. Pieds fuselés cannelés foncés de cuivre. Epoque Louis XVI. (petits accidents et manques). Hauteur : 74 cm – Largeur : 63 cm – profondeur : 116 cm

Lot de jetons pour jeu de tric trac en ivoire et ivoire teinté, deux godets et dés. XvIIIe siècle.

Bergère et son bout de pieds en bois redoré et sculpté de rubans, fleurs, crossettes feuillagées au niveau des attaches d’accotoirs, ces derniers en coup de fouet. La ceinture sculptée de frises de feuilles de chêne et de glands. Pieds fuselés cannelés rudentés d’aspèrges. La bergère présente un dossier arrondi légèrement renversé. Le bout de pieds en gondole repose sur 4 pieds. Estampille de G. Jacob. Epoque Louis XVI (éclats à la redorure). Bergère : Hauteur : 93 cm – Largeur : 77 cm – profondeur : 59 cm Bout de pieds : Hauteur : 65,5 cm – Longueur : 106 cm G. Jacob. reçu maître en 1765 En contact direct avec les ornemanistes, les peintres, les architectes et surtout avec le Garde Meu­ble, Georges JACOB se forgea une manière qui lui est particulière : rigueur des proportions, géné­rosité des bois et perfection de la sculpture. Le thème des feuilles de chêne est beaucoup plus rare que celui des guirlandes de laurier ou des piastres. Seul un grand sculpteur a pu intervenir. On retrouve le thème des feuilles de chêne sur des consoles livrées en 1785 pour la chambre du Roi Louis XVI à Compiègne.

Bibliothèque en placage de bois de rose dans des encadrements de filets. Elle ouvre par deux portes grillagées dans la partie supérieure. Elle est marquetée de motifs de coeur simulé dans des réserves, des rosaces simulant des torsades. Belle crémone d’acier, entrées de serrure en laiton découpé. Estampille de DEFRICHE, époque Louis XVI. (quelques accidents au placage et renforts) Hauteur : 260 cm – Largeur : 140 cm – Profondeur : 42 cm Pierre DEFRICHE reçu maître en juillet 1776

Console en noyer, la ceinture à ressaut très finement sculptée de rinceaux feuillagés à décor de pampres. Au centre dans un cartouche ovale bordé d’un tors, un carquois, une torche, un arc. Les angles à rosaces de feuilles de chêne, les côtés à petits panneaux en rappel de la façade. Elle repose sur quatre pieds fuselés, cannelés, rudentés d’aspèreges se terminant par des chapiteaux de type Ionien sur­montés d’un arc et d’oves. L’entrtoise ajourée surmontée d’un vase à l’étrusque supportée par de petits pieds feuillagés. Plateau de marbre blanc veiné. Epoque Louis XVI. Hauteur : 93,5 cm – Largeur : 84,5 cm – Profondeur : 38,5 cm (L’entretoise et vase rapportés au XIXe siècle, renforts métalliques). Sur la traverse arrière traces de marque et numéro d’inventaire. Lettre T. La qualité exceptionnelle de la sculpture, sa délicatesse ne font aucun doute qu’il s’agira d’une commande exécutée pour un illustre per­sonnage. La marque T si elle devait être avérée correspond au Palais du Temple. Ce dernier fut réaménagé sous la direction de BouleE et BELANGER à partir de 1777 pour le Comte d’Artois. En l’absence d’inventaire du Palais, il ne nous ai pas possible de préciser la localisation exacte pour laquelle cette console aurait pu être exécutée.

Très rare pendule cage octogonale à oiseaux automate et siffleur, à sonneries, indiquant les quarts les demi et les heures. La cage en bronze doré très finement ciselé, et cuivre doré. Pan­neau de tôle laquée. (éclats et écaillures) Le mouvement attribuée à Jacquet-Drozà Neufchâtel vers 1780. Epoque Louis XVI. Hauteur : 42,5 cm – Diamètre : 31,5 cm (petits accidents et manques) En 1758, un fabricant d’automates à La Chaux-de-Fonds, Pierre Jaquet-Droz (1721-1790), perfectionne un oiseau mécanique qui chante et bouge, et l’adapte à une pendule. Il se spécia­lise dans les pendules aux oiseaux chanteurs, très en vogue dans les années 1780. Modèles de même inspiration : – Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. – British Muséum, Londres. – Ancienne collection de Mrs JamesA. deRothschild, vente Christie’s, 20 juin 1972, lot 68. – Lyon, Musée des arts décoratifs. – Musée du Loch – Musée de Neufchâtel

Paire de bergères et un fauteuil cabriolet en bois relaqué crème rechampi rose, pieds fuselés, cannelés, rudentés. Estampillé SAINT GEORGES et JME. Epoque transition Louis XV Louis XVI Fauteuil : Hauteur : 91 cm – Largeur : 60,5 cm – Profondeur : 46 cm Bergère : Hauteur : 99 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 53 cm Jean – Etienne SAINT GEORGES Reçut Maître en 1747.

Paire fauteuils cabriolets au modèle décrit ci-dessus. Style Louis XVI. Hauteur : 91 cm – Largeur : 60,5 cm – Profondeur : 46 cm

Tabouret de pieds en noyer doré et sculpté pour les ceintures de rais-de-coeur, rosaces aux dés de raccordements, pieds fuselés cannelés. Epoque Louis XVI. Attribué à BOULARD. (accidents et manques, éclats). Hauteur : 39 cm – Largeur : 32,5 cm