Salière tripode en argent de forme ronde. Elle est décorée de trois amours chevauchant un chien. Le récipient demi sphérique est doré à l’intérieur. Orfèvre Denis Garreau, insculpation 1817. Paris, 1817-1819. Poids: 105 g

Série de douze couverts à entremets en argent, modèle à filets, la spatule gravée d’un écusson monogrammé cm surmonté d’une couronne fleurie et encadré de palmes. Orfèvre Louis Noblet, insculpation 1828, et L.N. Alban, insculpation 1814. Paris, 1819-1838. Poids: 1 375 g

Paire de candélabres en argent à dix lumières. Modèle dont la base ajourée pose sur trois pieds toupie. Le fût de forme balustre est composé de trois bandeaux entourant une pomme de pin. Les bras de lumière sont à double enroulements. L’ensemble et décoré de feuilles d’acanthe, guirlandes fleuries, branchages d’olivier, perles, rosaces et feuilles de laurier. Chaque bobèche est agrémentée d’une doublure en argent uni. Signés « COSSON CORBY Orfèvre à Paris. 1873 ». Orfèvre André Cosson, insculpation 1854. Paris, 1871. Hauteur: 71 cm – Poids: 19 600 g D’après la tradition, ces candélabres proviendraient de la succession du maréchal de Mac Mahon et par descendance au Duc et à la Duchesse de Magenta au château de Sully en Bourgogne.

Suite de quatre présentoirs à fruits en argent, les plateaux en cristal. Modèle identique à la base des candélabres précédents. Signés « COSSON CORBY Orfèvre à Paris. 1871 ». Orfèvre André Cosson, insculpation 1854. Paris, 1871. Hauteur avec les plateaux: 19,5 cm Poids des supports: 5 860 g Même origine que les candélabres précédents.

Importante ménagère en argent de six cent vingt-huit pièces, modèle Louis XV rocaille feuillagée, en partie monogrammée. Elle est composée de : – soixante-et-onze grands couverts – trente-deux grands couteaux – vingt-quatre couverts à entremets – trente autres couverts à entremets légèrement plus petits que les précédents – vingt-quatre couteaux à fruits les lames en argent – vingt-quatre couteaux à fromages les lames en acier – dix-huit fourchettes et dix-huit couteaux à poissons – vingt autre couverts à poissons d’un modèle différent – cinquante-huit cuillères à desserts – onze fourchettes à gâteaux – dix-huit petites cuillères, le cuilleron doré – dix cuillères à moka – cinquante-cinq pièces de service comprenant un couverts à ragout, des couverts à salades, des services à gâteaux, services à poisson, couteau et fourchette à découper, pelles à tartes, cuillères à sucre, grandes cuillères en forme de coquilles, ciseaux à raisin, une louche et quinze manches pour les côtelettes d’agneau. On joint dix couteaux les lames en acier et les manches en ivoire incrustés d’un monogramme, douze couteaux les lames inox et les manches en corne, seize couteaux les lames en acier les manches en nacre incrustés d’un monogramme et un couteau la lame gravée d’un décor de fleurs. Orfèvre Puiforcat. Paris, fin du XIXe siècle. Poids des pièces pesables: 27 010 g Bibliographie: modèle reproduit dans Le couvert et et la coutellerie de table française du XIXe siècle. David Allan, éditions Faton, planche 51, p. 382. Exceptionnel service de couverts exécuté par la Maison Puiforcat à la fin du XIXe siècle comprenant six cent vingt-huit pièces

Légumier, son couvercle et sa doublure en argent. Modèle à contours de filets enrubannés comme les anses dont les attaches sont composées de feuilles rayonnantes et leurs fruits. Le couvercle mobile à contours et côtes sur la doucine sur termine par un brocoli. Gravé d’armoiries d’alliances surmontées d’une couronne comtale. Orfèvre Odiot. Porte le numéro 4358. Paris, deuxième moitié du XIXe siècle. Longueur aux anses: 33 cm – Poids: 1960 g

Saupoudroir en argent de forme balustre posant sur un piédouche. L’élément supérieur, terminé par un fruit est repercé de palmes, se dévisse. La partie centrale est agrémentée de filets enrubannés. Orfèvre Puiforcat (poinçon incomplet). Paris, fin du XIXe siècle. Hauteur: 19 cm – Poids: 239 g

Ménagère de couverts en argent, modèle coquille et enroulements, les spatules monogrammées OM. Composée de vingt-quatre grandes fourchettes et douze grandes cuillères, vintg-quatre couteaux les lames acier, douze couverts, douze couteaux à entremet, douze petites cuillères et cinq pièces de service. Orfèvre Christofle. Paris, fin du XIXe ou début du XXe siècle. Poids des éléments pesables: 5 290 g

Douze couverts en argent, modèle à filets, les spatules gravées de différents monogrammes. Plusieurs orfèvres. France, deuxième moitié du XIXe siècle. Poids: 1 950 g

Service à café en argent tripode ou quadripode. Modèle à côtes torses, rocailles et feuillages. Composé d’une cafetière, d’un sucrier et d’un crémier. Les graines représentent un fruit et son feuillage. Manche en bois latéral torsadé. Orfèvre pour la cafetière et le crémier Paillard Frs. Paris, avant 1888.

Suite de six grands couverts en argent. Modèle violon, coquilles, enroulement feuillagés et fleuris. La spatule gravée d’un monogramme entrelacé. Orfèvre Henin & compagnie. Paris, fin du XIXe siècle. Poids 990 g

Deux petits gobelets en argent. L’un décoré d’une double rangées de perles à sa base et le second de filets. Orfèvre Puiforcat pour Léon Maeght. Orfèvre Christofle pour le second. Paris, vers 1930-1940. Hauteur: 5,5 cm et 3,5 cm – Poids 85 g

Service à thé en argent à décor d’enfants, feuillages, godrons, enroulements et perles. L’anse à volute et buste. Composé d’une théière, d’un sucrier et d’un crémier. On joint une petite salière et un petit moutardier dans le même esprit. Travail des Pays-Bas du XXe siècle. Poids de l’ensemble: 799 g

Bougeoir en métal argenté, la base ronde bordée d’une chaîne. Orfèvre Ravinet d’Enfert pour Hermés. France, vers 1960. Diamètre de la base 13,5 cm – Hauteur: 8 cm

Petit goute alcool en argent uni avec une cupule au centre. L’anse simule un serpent. Il est estampé sur la bordure « Dieu protège la France ». Orfèvre Jean Després. France, vers 1950. Poids: 27 g

Sonnette en argent représentant une jeune fille en tenue traditionnelle. Travail du début du XXe siècle. Hauteur: 8 cm – Poids: 90 g

Coupe en argent de forme ovale posant sur une bâte. Elle est agrémentée dans sa longueur de fleurs et d’enroulements perlés. Orfèvre Georg Jensen. Danemark, 1945-1977 ref 2A. Longueur: 20 cm – Poids 284 g

Coupe en métal argenté demi- sphérique. Le pied rond à double rangs de chaînes. On joint une cuillère de même inspiration datée du 10.8.73. France, vers 1970-1975. Diamètre: 20,4 cm

Scolopendres Loin d’évoquer les myriapodes redoutés par beaucoup, Scolopendres joue sur les mots et sur les formes des plumes chatoyantes des paons qui s’enroulent ou se déploient comme le font les longues tiges en fer de lance des fougères appelées scolopendres. Oiseaux, végétaux, coloris se mêlent avec grâce et luxe. (Notice du musée départemental de la tapisserie d’Aubusson, célébration nationale du centenaire de Dom Robert, 2007). Tissée par la manufacture Tabard Frères et Soeurs à Aubusson en 1969, signée et datée en bas vers la gauche, signature de la manufacture en bas à droite Bolduc d’authenticité N° 1860, signé de l’artiste. Hauteur: 200 cm – Largeur: 296 cm Etat: très bon état de conservation. Bibliographie: Dom Robert, Tapisseries, Siloe sodec éditeur 1991, La Clef des Champs, Editions de l’Abbaye d’En Calcat/Editions Privat, 2004 et rééditions, 173 p., ill. en noir et en couleurs. Site à consulter: www.domrobert.com De toutes les créations artistiques la tapisserie est celle qui confronte l’oeuvre de l’Artiste-Peintre au savoir-faire ancestral des lissiers. Cher Maître, votre goût sûr vous a permis de conquérir cet art et de le dominer. L’extrait d’un courrier que vous adressait en 2008 Madame GIFFAULT, conservateur du Musée de la tapisserie à AUBUSSON, et que je reproduis ci-après, reflète à lui seul l?esprit et le talent avec lequel vous avez patiemment réuni votre collection de tapisseries contemporaines digne de celles des grandes institutions.  » Vous me demandez, Monsieur, mon avis sur une acquisition qui viendrait s’intégrer à votre collection de tapisseries, au demeurant déjà très intéressante. Il me semble que Le Soleil pour témoin, tel que vous l’avez vu l’an passé à l’exposition du centenaire de l’artiste, avec ses couleurs franches et son format panoramique prédisposant l’oeil à parcourir le champ si riche de Dom Robert, viendrait en effet fort à propos, compléter la série de tapisseries de ce peintre cartonnier, hors du commun et pourtant si simple d?apparence, que vous avez déjà réunie. Ce qui retient mon attention dans votre ample collection, c’est la justesse avec laquelle vous l’avez constituée: on y sent votre personnalité si prompte à se rapprocher de tel ou tel par quelque affinité qui vous lie à lui ou à son oeuvre (la Gromaire, la Saint-Saëns, la première de Dom Robert, comme ces fragments d’intimités de Sautour-Gaillard ou encore le choix des Lurçat) mais aussi, vous avez su être au plus près de 40 ans de tapisserie d’Aubusson en réunissant des oeuvres fortes de tel ou tel segment de temps. C?est ainsi que vous possédez une série très représentative de la contemporanéité de la tapisserie qui doit vous procurer un grand plaisir des yeux et de l’esprit. Je vous en félicite et vous envie ! Bon succès dans la continuation de cette conquête. » Extrait du courrier de Michèle Giffault à notre vendeur, été 2008. Vincent FRAYSSE