Grand mortier patronymique en bronze, à panse moulurée. Sur le rebord: «JUAN LAVELA EN LUZENA ANO DE 1603» «SOY DE D. LEON REGYDOR». On joint un pilon ainsi qu’un socle en forme de balustre en orme tourné. Espagne Début du XVIIe siècle H: 20,5 – D: 28,8 cm

Grand mortier en bronze à patine médaille. Corps tronconique mouluré doté de deux anses horizontales. (Petit manque au rebord.) On joint un pilon en bois tourné ainsi qu’un socle en chêne tourné. France XVIIe siècle H: 35 – D: 36,7 cm

Grand mortier en bronze à patine médaille. Corps tronconique doté de deux prises à tête de mouton et de huit contreforts en forme de demi-balustre. Sur le rebord la mention: «SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM PSAL IIZ». Sur la panse, entre deux contreforts, le chiffre en croix «I/BAP/C». On joint un pilon en fer forgé ainsi qu’un socle en chêne et merisier, formé de quatre colonnettes doriques. Espagne XVIe – XVIIe siècle H: 24 – D: 32,5 cm

Grand mortier en bronze à patine médaille. Corps tronconique doté de deux prises en forme de tête grotesque. À la base, frise de rinceaux animés de putti. Sur le rebord, la mention: «DIEV ME VEILLE DONNER LA BRIERE + DE LONG TRAVAIL HEVREVSE RECOMPENCE. Sur la panse, au-dessus d’une des deux prises la date 1603. Des fleurs de lys ont été bûchées. On joint un pilon en bois tourné ainsi qu’un socle en chêne en forme de colonne cannelée. France XVIIe siècle H: 27,5 – D: 25,4 cm

Grand mortier en bronze à patine médaille. Corps cylindrique doté de deux anses figurant un dauphin. Sur une face, écu dans un cartouche: d’or au fer de moulin de sable, accompagné de trois fleurs de lys d’azur posées, sommé du patronyme «MAVRITIVS PFYFFER V.A» et entouré de la date gravée «16/86 Armes de la famille Pfyffer von Altishofen de Lucerne. On joint un pilon en fer forgé ainsi qu’un socle en bois en forme de colonne cannelée avec tore de laurier. Suisse XVIIe siècle H: 37 – D: 34,7 cm

Grand mortier en bronze à patine médaille. De forme campanaire il est doté de deux prises figurant un satyre. Sur la panse, décor de deux bouquets de fleurs avec les initiales «AD» et une date «M.DLXX». (Fond percé.) On joint un pilon en bois tourné ainsi qu’un socle en forme de balustre en orme tourné et peint. Italie H: 31 – D: 36,5 cm

Grand mortier en marbre sarrancolin, en forme de coupe à deux prises en doucine. On joint un pilon en bois ainsi qu’un socle en forme de colonne à fût cylindrique en bois peint. France XVIIIe siècle H: 27 – D: 34 cm

Mortier en marbre rouge, en forme de coupe à deux prises en doucine. On joint un pilon en bois ainsi qu’un socle en forme de colonne à fût tronconique en chêne peint. France XVIIIe siècle H: 17 – D: 22 cm

Mortier en marbre noir, en forme de bol à deux prises en doucine. On joint un pilon en bois et un socle en forme de colonne à fût galbé. France XVIIIe siècle H: 13,5 – D: 17 cm

Amusant mortier en stéatite, en forme de bol avec verseur et prise figurant un singe s’agrippant au vase. On joint un pilon en bois tourné. Pérou – probablement Cuzco XVIIIe siècle ? H: 12 – D: 13,5 cm

Pile-mil en orme avec poignée monoxyle. Pilon à bout ferré. (Trous d’envol d’insectes.) Vendée XIXe siècle H: 111,5 cm

Aiguière aux vertus théologales en étain décoré en relief. Sur piédouche souligné d’une frise d’oves, le corps ovoïde est séparé en trois registres horizontaux par une moulure. En partie basse, trois satyres dans des encadrements. Au centre, dans un médaillon ovale: la charité entourée de deux enfants, l’espérance assise sur une ancre, la foi tenant un livre et accompagnée d’une croix. En partie haute, trois masques entourés de deux chevaux ailés Pégase. Sous le verseur et sur le col, un masque grotesque. L’anse terminée en volute est en forme de cariatide amortie par un mascaron. En haut du col, au niveau de l’attache de l’anse, sur le côté droit, les initiales «FB» de François Briot coulées dans le moule. (Petites perforations dans la moulure séparant les registres.) Montbéliard Circa 1590 H: 30 cm Cette aiguière «à l’antique» qui a la particularité de porter les initiales FB de François Briot (c. 1550-1616) est une pièce muséale par excellence. Se référer au chapitre concernant François Briot pp. 86 à 95 in LES ÉTAINS DES ORIGINES AU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE par Philippe Boucaud et Claude Frégnac.

Aiguière aux allégories de l’abondance, de la paix et de la guerre en étain décoré en relief. Sur piédouche rehaussé de deux frises florales, le corps ovoïde est séparé en trois registres horizontaux par une moulure. En partie basse, trois masques dans un cuir. Au centre, dans un médaillon ovale: l’ABONDANCE entre la GVERRE et la PAIX. En partie haute, trois satyres ailés encadrés de volatiles. Sous le verseur et sur le col, un masque grotesque. L’anse terminée par une tête de dauphin est en forme de cariatide amortie par un mascaron. (Réparation et fentes en bas de la panse.) France Circa 1590 Attribuée à François Briot ? H: 29,5 cm Relief particulièrement bien venu.

Grand plat à la Tempérance en étain décoré en relief. Au centre, sur l’ombilic apparaît la Tempérance (TEMPERANTIA). Autour sont représentées les allégories des Quatre Eléments: la Terre (Terra), le Feu (IGNIS), l’Air (AER), et l’Eau (AQUA). Sur l’aile, également dans des cartouches ovales l’allégorie de la Sagesse sous les traits de Minerve veillant sur les Arts Libéraux. À signaler, la Dialectique qui tient un trousseau de quatre clefs. Entre les cartouches, masques, termes, chevaux ailés et volatils. Initiales FB en bas du socle où est assise la Tempérance. Au revers, sous l’ombilic, médaillon en relief à l’effigie en buste du graveur avec la légende en exergue: «SCULPEBAT FRANCISCUS BRIOT». Montbéliard Circa 1590 D: 45 cm L’un des chefs-d’oeuvre de la Renaissance. L’influence de cette oeuvre fut si considérable que toute la poterie d’étain allemande s’en trouva imprégnée. À ce bassin de la Tempérance est assortie l’aiguière aux vertus théologales. Le musée de la Renaissance à Ecouen et le musée du Louvre possèdent un tel ensemble.

Grand plat à la Tempérance en étain décoré en relief. Au centre, sur l’ombilic apparaît la Tempérance (TEMPERANTIA). Autour sont représentées les allégories des Quatre Eléments: la Terre (Terra), le Feu (IGNIS), l’Air (Aer), et l’Eau (AQUA). Sur l’aile, également dans des cartouches ovales, l’allégorie de la Sagesse sous les traits de Minerve veillant sur les Arts Libéraux. À signaler, la Dialectique qui tient un trousseau de quatre clefs. Entre les cartouches, masques, termes, chevaux ailés et volatils. Initiales FB en bas du socle où est assise la Tempérance. Au revers, sous l’ombilic, médaillon en relief à l’effigie en buste du graveur avec la légende en exergue: «SCULPEBAT FRANCISCUS BRIOT». (Réparation sur le rebord.) Montbéliard Circa 1590 D: 45 cm

Grand plat à la Tentation d’Adam et Ève en étain décoré en relief. Au centre, sur l’ombilic, représentation d’Adam et Ève près de l’arbre autour duquel s’enroule un serpent à buste humain. Cette représentation s’inspire d’une gravure d’Etienne Delaune. Autour, les figures allégoriques de MINERVE, la RETORIQVE, la MVSIQVE, la GRAMATIQVE, l’AREMETIQVE (sic), l’ASTRONOMIE. Sur l’aile, 12 empereurs romains numérotés: «JVLIVS CAESAR – 1/OCTAVIUS C. AVGVSTVS – 2/ CLVDIUS TIBERIVS – 3/ CAIVS CALIGVLA – 4/ CLAVDIVS NERO – 5/ DOMITIVS NERO 6/ SERGIVS GALBA 7/ M. SILVIS OTHO – 8/ A. VITTELLIVS – 9 / FLAVIVS VNVS – 10 / TITVS VESPASIVS – 11 / + DOMITIANVS + 12». (Réparation au rebord et au raccord de l’aile.) France Fin du XVIe siècle D: 46,5 cm Modèle comparable reproduit au n° 56 in LES ÉTAINS DE LA COLLECTION ALFRED RITLENG A STRASBOURG par R. Forrer. Strasbourg, 1905. N° 208 in ZINN, catalogue du KUNSTGEWERBEMUSEUM DES STADT KÖLN, 1976.

Grand plat à la Justice en étain décoré en relief. Au centre, sur l’ombilic, représentation de la Justice tenant une épée et une balance, entourée de masques grotesques. Sur le fond, figures de femmes assises ou d’hommes en buste entre deux cerfs. Sur l’aile: scènes bibliques de l’Enfant Prodigue séparées par trois mascarons et deux mufles de lion. (Traces de soudures à l’ombilic et aile percée d’un orifice.) France Début du XVIIe siècle D: 44,7 cm Cf. le Victoria & Albert Museum de Londres où est conservé un plat similaire, de même dimension, où s’en diffère l’ombilic traité en émail.

Plat le Jugement de Pâris en étain au décor gravé à l’eau-forte dans le moule. Au centre, dans un médaillon, Mercure présente trois déesses à Pâris. Sous le pied de Pâris, petit cartouche avec le millésime 1569. Sur l’aile, les allégories des Vertus: «TEMPERENCIA PACIENCIA SPES COGNICIO PRVDENCIA IVSTICIA MAGNANIMITAS FIDES CHARITAS». Au-dessous de cette dernière, les initiales BI coulées dans le moule. Sur le marli, poinçon avec les initiales «ZG». (Traces de soudure au raccord du marli.) Allemagne XVIe siècle D: 37 cm À comparer avec le n° 15, décrit p. 14 in NÜREMBERG ZINN par Erwin Hintze. Braunscheig, Klinkhard & Biermann, 1976.

Plat au Christ en Gloire en étain au décor gravé à l’eau-forte dans le moule. Au centre, représentation du Christ en Majesté sur le globe terrestre entouré de deux anges de la Renommée, de Marie et de Jean. En partie basse, le paradis et l’enfer, situés respectivement à gauche et à droite. En exergue, la légende: «DER HER WIRD SAGEN KOMPT HER IR GEBENEDEITEN IN MEINES VATERS REICH VND DARNACH WIRD ER ZU DEN ANDERN SAGEN GHET HIN IR VERMALEDEIDEN IN HELLISCHE FEIER». Sur l’aile, histoire biblique de l’Enfant Prodigue; les scènes séparées par un vase fleuri dans un médaillon ovale. Au pied d’un vase, les initiales NH de Nicolaus Horchhaimer. À l’opposé, poinçon aux initiales PK dans un écu au lion. (Fente et réparation au raccord du marli.) Allemagne – Nüremberg Modèle de Nicolaus Horchhaimer, entre 1561 et 1583 D: 39,5 cm Exemplaire comparable au n° 213 p 145 in ZINN, catalogue du KUNSTGEWERBEMUSEUM DES STADT KÖLN, Köln 1976.

Plat au décor d’arabesques en étain décoré en relief. L’aile est soulignée par deux bandeaux d’inscriptions: «SAG GOTT DEM HERRN LOB VND DANCK VMD SEIN SPEIS VND VMD SEIN TRANCK VND VMB ALLE SEINE WOLTHAT DIE ER DIR ALCZEIT BEWISEN HAT» «DER BAVCH NIMBT ALLERLEY SPEIS ZV SICH DOCH IST EINE BESSER DANN DIE ANNDER». Poinçon de la ville de Nüremberg du maître au cercle. Poinçon avec les initiales AVK (?). (Réparation ancienne au raccord du marli.) Début du XVIIe siècle D: 29,4 cm Provient de la collection Leonhardt Laren: porte étiquette avec le n° 103 du Stedeluk museun «Het Prinsehof» Delf. Modèle comparable reproduit pl. 27, fig. 39 in NÜREMBERG ZINN par Erwin Hintze. Braunscheig, Klinkhard & Biermann, 1976.