Paire de sellettes porte-girandole en bois sculpté et laqué au naturel de deux négrillons reposant sur des bases circulaires à cannelures. Travail vénitien d’époque du XVIIIe siècle. Hauteur: 103 cm – Largeur: 31 cm

Très grand cabinet en ébène et placage d’ébène sculpté et gravé de feuillages. Il présente douze tiroirs encadrant un théâtre dans un léger ressaut central architecturé de colonnes en placage d’écaille, bronze doré surmonté d’un fronton tronqué et découvrant un théâtre. Les façades formées de fixés sous verre ornés de scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Italie, époque du milieu du XVIIe siècle (piétement rapporté, un verre restauré, un panneau fêlé). Hauteur: 205 cm – Largeur: 173,5 cm – Profondeur: 44 cm

Ecran de foyer en bois finement sculpté et redoré de coquilles, lam­brequins et fleurons (sur fond de quadrillages). Les traverses ajourées sinueuses. Une feuille de tapisserie de la manufacture Royale de Beau­vais à décor d’un grotesque a été placée sur le châssis mobile. Pieds en forme de sabots d’animal. Epoque Régence. Hauteur: 106 cm – Largeur: 72,5 cm La manufacture royale de Beauvais fut fondée par Colbert de Villacerf en 1664 sous l’impulsion de Colbert. Son intendant était Louis Huinart, marchand de grande renommée, possédant également des métiers et 400 ouvriers dans les Flandres sous la direction de Philippe Behagle de 1684 à1704. Sa situation géographique unique présenta de nombreux avantages. Elle se trouvait à proximité des routes commerciales des Flandres. Après la seconde guerre mondiale la manufacture fut transfé­rée dans les locaux de la Manufacture nationale des Gobelins

Provenance: avant 1955, château de Rosny Au début du XVIIIe siècle, les modèles de chenets en pyramide sont essentiellement ceux d’André Charles Boulle. Voir les gravures publiées par Mariette dans les recueils de planches gravées. Le modèle de nos chenets en est directement inspiré. Pour des modèles similaires: vente Sotheby’s Monaco, 24 juin 1984, lot 3131. Paire de chenets à pyramide en bronze ciselé à décor d’attributs, de masques, volutes et enroulements, reposant sur trois pieds griffe (avec leur fers). Ancien travail de style Louis XIV. Hauteur: 54 cm – Largeur: 31 cm

Pendule dite tête de poupée en placage d’ébène et d’écaille rouge incrusté de cuivre et d’étain gravé, décor de fleurs, rosaces, rinceaux et oiseaux branchés. Base rectangulaire à doucine renversée. Ornementation de bronzes ciselés. Pieds griffe. Le cadran en bronze sur fond de velours signé J Thuret à Paris dans un cartouche et sur la platine. Epoque Louis XIV (accidents et manques). Hauteur: 53,5 cm – Largeur: 26 cm – Profondeur: 17 cm Jacques THURET exerça aux galerie du Louvres de 1694 à son décès en 1739

Portrait masculin Marbre blanc. Chevelure et barbe bouclée dont les détails sont exécutés au trépan. Hauteur: 29 cm – largeur: 21 cm (Cassures visibles) Extert: Monsieur TARANTINO – Tél.: 01 40 16 42 38

Buste de femme Terre cuite. Au dos, une signature parcéllaire RIFS.. faciebat et la date 1692. (Usures et restaurations, a été décapé) Hauteur: 50 cm – Largeur: 32 cm

Buffet ouvrant par quatre portes et deux tiroirs à décor sculpté de nymphes dans des décors architecturés, cariatides, têtes de bélier. Les portes architecturées ornées en plein de Mars et Mercure, Vénus et Diane. Il est surmonté d’un fronton tronqué orné d’un volatile. Travail du Languedoc, première moitié du XVIIe siècle. Hauteur: 250 cm – Largeur: 158 cm – Profondeur: 60 cm (Petites restaurations notament dans le fronton) Provenance: Meuble ayant appartenu à l’Amiral François Paul de Brueys d’Aigalliers, propriétaire du Château de Saint Chaptes. La sculpture de la frise rappelle la Tour Fenestrel à UZES. Bibliographie: Les traverses ornées de nymphes allongées sont tirées des gravures d’Etienne Deleaune, actif vers 1560

Commode à façade légèrement cintrée ouvrant par cinq tiroirs sur quatre rangs, placage d’ébène marqueté de cuivre et écaille en contrepartie rehaussée de corne teintée vert et rouge, nacre et ivoire gravés, d’écaille polychromée de vases fleuris. Les angles arrondis, le panneau à ressauts, décor de rinceaux et feuillages. Belle ornementation de bronze ciselé et doré de têtes de mascaron et ailes de chauve-souris, poignées tombantes torses et attaches à têtes de mascarons. Fin de l’époque Louis XIV. Plateau de marbre campan mélange ancien à grosses moulures. Hauteur: 83 cm – Largeur: 128,5 cm – Profondeur: 63 cm

Grand cartel et son cul-de-lampe, la caisse en placage de bois de rose et marquetée de cubes ou croisillons sans fond dans des encadrements de frisage, violonnée à ressaut en partie supérieure, ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de chimères et dragons, têtes d’espagnolettes, rocaille de coquillage à l’amortissement et sur la porte, un Amour symbolisant le Temps. Le cadran peint (restauration) de Thiout à Paris signé également sur la platine. Attribué à Latz. Epoque Louis XV. Hauteur:124 cm – Largeur: 39 cm – Profondeur: 23,5 cm Thiout l’Ainé à Paris, issu d’une dynastie d’horlogers parisiens. Thiout l’Ainé était cité juré en 1742. La fabrication de boîtiers de pendules était la pincipale activité de J.P. LATZ. Les bois de violette, de rose et de Saint Martin et leur emploi, nous permettent de renforcer l’attribution à J.P LATZ qui réalisa plusieurs meubles et caisses de pendule où se juxtaposent des marqueteries similaires (voir l’horloge de parquet du Musée Carnaval et inventoriée MB 717). La sureté des courbes, l’élégance de la tête et la qualité de la marqueterie sont révélatrices du savoir-faire ainsi que les bronzes exubérants qui vont en ce sens

Deux tables de salon pouvant former paire en placage de bois de rose ouvrant par un tiroir latéral, le plateau mouvementé et marqueté de bouquets fleuris. Une tablette en façade formant écritoire. Pieds cambrés se terminant par des sabots de bronze. Style Louis XV. Hauteur: 71 cm – Largeur: 61 cm

Paire de grandes appliques à trois bras de lumière en bronze ciselé et doré de feuilles de chêne et fleurs de tournesol. Epoque Louis XV (manques, percée pour l’électricité, restaurée, trace d’un C couronné?) Hauteur: 64 cm Provenance: château de Rosny avant 1955, voir p. 39

Cartel en bronze ciselé et doré à décor de perspectives ajourées, feuillage et fleurs. Le cadran et le mouvement signés d’Etienne Lenoir. Epoque Louis XV. Hauteur: 59 cm – Largeur: 36 cm Etienne LENOIR livra de nombreuses pendules au marchand mercier Hebert pour Versailles et Choisy

Grande commode ouvrant par deux tiroirs sans traverse, mouvementée et galbée sur les trois faces et dans les deux sens. Elle est marquetée de bouquets de fleurs dans des réserves de bois de violette, repose sur des pieds cambrés, ornementation de bronze ciselé, plateau de marbre brèche à bec de corbin. Estampille de I.M CHEVALLIER. Epoque Louis XV (accidents et manques en façade). On aperçoit sur le bois, le dessin laissé par le marqueteur. Hauteur: 89 cm – Largeur: 134 cm – Profondeur: 59 cm I.M. CHEVALLIER, reçu maître en 1743. (Un devis de restauration peut être fourni sur demande.)

Suite de quatre tapisseries de la manufacture de Beauvais d’après Jean Baptiste OUDRY «Les chasses Nouvelles» Tissée en laine et soie. Le cerf signé dans le tissage J.B. OUDRY 1727. Aux armes de Germain Louis Chauvelin, Marquis de Grosbois et à ses attributs de Garde des Sceaux. Dimensions: Le loup: 362 x 460 cm – Le cerf: 362 x 450 cm Le renard: 362 x 350 cm – Le sanglier: 362 x 296 cm Estimation sur demande Provenance: Chancelier Germain Louis Chauvelin, Marquis de Grosbois, Garde des Sceaux, Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères du Roi Louis XV. Puis conservée au château de Rosny jusqu’en 1955 Un rapport de condition est disponible sur demande auprès de la maison de vente et de l’expert. 1. 2. Extrait de la notice sur le château de Rosny. Imprimé à titre privé dans les années 1950. Bibliographie: Jules Badin. Etat général de la manufacture de Beauvais, Paris 1909. Etat des tapisseries dont la Manufacture de Beauvais est chargée, les sujets qu’elles représentent, les prix, cours et hauteurs, tant de celles qui ont été exécutées sur les nouveaux desseins, que celles qui l’ont été sur les anciens qui sont de nulle valleur qu’on ne peut répéter. Une tenture d’un nouveau dessein, fait par le sieur Oudry, représentant des chasses, dont les tableaux ont été aux frais du sieur de Mérou, pour lesquels il a payé 3.300 livres, compris les bordures. 1727 LES CHASSES NOUVELLES d’après J.B. OUDRY. Tenture de 6 pièces, 3 aunes de France sur 18 aunes de cours, estimé 12 920 livres, 16 sols et 4 deniers. 1 – Le loup, reproduit 4 fois 2 – Le Cerf reproduit 4 fois 3 – Le Renard reproduit 4 fois 4 – Le Sanglier reproduit 4 fois 5 – Le Limier reproduit 4 fois 6 – Le Daim reproduit 4 fois Etat des commandes: 1727: commande de six pièces 1728: les six pièces pour le chancelier Germain Louis Chauvelin, les tentures payées 11 500 livres (Archives National). 1729: commande de six pièces. 1734: commande de six pièces. Jean Baptiste OUDRY (1686-1755) Par arrêté du Conseil du Roi du 22 juillet 1726. Jean Baptiste OUDRY est nommé peintre de la Manufacture de Beauvais. Son contrat d’une durée de 20 ans lui assure 3 500 livres de rente en échange de six tableaux «pour servir de modèles à des tapisseries». La première oeuvre d’Oudry à Beauvais fut la série des six tapisseries des chasses nouvelles, elle comprenait le loup, le cerf, le renard, le sanglier le limier, le daim. Elles furent reproduites seulement quatre fois étant comprise les tapisseries que nous présentons. Voir l’article de Mademoiselle Niclausse dans la Gazette des Beaux Arts de mai 1957. Le peintre accorde une place de choix aux animaux. Ils occupent la partie centrale de chacune des tapisseries. Germain Louis Chauvelin (1685-1762). Secrétaire d’état aux affaires étrangères de Louis XV et garde des sceaux de France de 1727 à 1737. Le droit du sceau lui apporte des revenus importants, Barbier le qualifie de prodigieusement riche. En 1731, il acheta le château de Grosbois à Samuel Jacques BERNARD (1686-1753) fils du financier Samuel Bernard Comte de Coubert. Son rang et sa fortune sont parfaitement illustrés dans la chancellerie commandée par le Roi Louis XV à la Manufacture des Gobelins et offertes au Chancelier conservée au Métropolitan Museum of Art, fonds Roger. La représentation du Garde des Sceaux illustre parfaitement l’importance de la fonction. L’oeil rayonnant de la justice est dominant, surmonté de la cassette et des masses royales

Grand miroir rectangulaire en deux parties, dans son cadre en bois sculpté et doré surmonté d’attributs militaires. Epoque Louis XVI (quelques reprises à la dorure, fronton refixé, fonds d’origine parquetés). Hauteur: 210 cm – Largeur: 128 cm

Pendule cage en bronze ciselé et doré, la partie supérieure cintrée et surmontée aux angles de pommes de pin, au centre d’un vase à anses retenant des guirlandes. Les angles vifs à cannelures, le cadran souligné d’un drapé. Base à ressaut ciselé de feuilles d’acanthe. Pieds circulaires. Le cadran signé PARCEL Jeune à Paris. Fin du XVIIIe siècle (accidents, manques, éclats au cadran). Hauteur: 42 cm – Largeur: 23 cm – Profondeur: 14 cm

Table de salle à manger en placage d’acajou à ceinture à bandeau de forme ovale. Elle repose sur six pieds gaine se terminant par de grosses roulettes. Epoque de la fin du XVIIIe, début du XIXe siècle. Hauteur: 75 cm – Largeur: 155 cm – profondeur: 115 cm

Table à écrire à combinaisons, de milieu, marquetée toutes faces de grecques stylisées. Le plateau coulissant découvre une tablette formant bureau, la façade se déplie également laissant apparaître quatre tiroirs, un casier et des secrets. Pieds cambrés. Travail génois du XVIIIe siècle (quelques accidents). Hauteur: 81 cm – Largeur: 101,5 cm – Profondeur: 67,5 cm Porte des numéros d’inventaires

Portrait présumé d’Adélaïde-jeanne Vassé, fille de l’artiste. Buste en marbre blanc. Hauteur: 43,5 cm (piédouche 12,4 cm) Porte une signature Vassé et la date 1763 sur le devant du contre-socle. Petit éclat dans la chevelure. «Le meilleur titre de gloire de Vassé est peut-être la collection vraiment exquise de ses bustes d’enfants, ses banbinelli, comme il les appelait, qui annonce et égale parfois les délicieux portraits enfantins de Houdon» c’est Louis Réau, le biographe de Houdon, qui décrit ainsi ce corpus d’oeuvres Vassé. Notre buste, est sans doute le portrait d’une des deux filles de Vassé. Le peu de littérature et de documents sur l’artiste ne nous permet pas d’être affirmatif sur ce point. De plus, il existe une certaine confusion quant aux différents bustes identifiés. Ainsi, notre buste est bien répertorié par Bernard Black dans son ouvrage «Vassé’s bambinelli», mais une autre version, non signée, provenant de la collection de la princesse Faucigny-Lucinge y est illustrée sous un autre intitulé. En tout état de cause, outre l’identification du modèle, notre buste, d’une formidable qualité d’exécution, plein de grâce et de vie, est sans conteste, de part sa belle et directe provenance, celui qui fut présenté en 1894 lors de l’exposition «Marie Antoinette et son temps». Provenance: Collection Paul Lebaudy puis, par descendance, succession de Monsieur J.L. Bibliographie: Vassé’s bambinelli, the child portraits of an 18th-century french sculptor, Bernard Black, The Athlone press, Londres 1994. Page 89, n°5a. Catalogue de l’exposition Marie Antoinette et son temps, Galerie Sedelmeyer, Paris 1894. N°235, page 61. Dictionnaire des sculpteurs français de l’école française au XVIIIe siècle, tome II, Stanislas Lami, Honoré Champion, Paris 1911. Page 377. Exposition: Marie Antoinette et son Temps, Galerie Sedelmeyer, Paris, 1894, sous le numéro 235: «Petit buste de jeune fille, marbre, portant les cheveux relevés et maintenus par un ruban., signé et daté 1763, appartient à Monsieur Paul Lebaudy»