Cartel et cul-de-lampe à côtés légèrement obliques en marqueterie Boulle en première partie de laiton ajouré sur fond d’écaille brune. La partie supérieure en doucine ornée d’une lingotière alternée de lambrequins et fleurs de lys. Les angles décorés de termes surmontant des guirlandes de fleurs. Le cadran en bronze ciselé de rinceaux feuillagés et vases à douze cartouches d’émail, aiguilles d’acier, surmonté d’un mascaron. En partie inférieure un masque de femme entre deux grandes volutes. Signé André HORY à Paris sur la platine. Epoque Louis XIV (manque les marteaux). Hauteur: 100 cm -Largeur: 39 cm -Profondeur: 21 cm André HORY actif à Paris entre 1700 et Voir un modèle similaire de même inspiration pour la partie basse conservé au Musée du Louvre. Nous pouvons rapprocher ce modèle dit du «Lever du jour» à celui, signé N. Delaunay à Paris, localisé au Musée Grobet-Labadie à Marseille. (cf «La pendule française, des origines au Louis XV» par Tardy).

Suite de quatre socles en chêne mouluré sculpté d’agrafes, coquilles, volutes et cuir. La base de forme carrée. (peut être divisée) Fin du XIXe siècle. Pour une paire: Hauteur: 81 cm Longueur: 46 cm – Profondeur: 46 cm. L’ensemble

Suite de quatre socles en chêne mouluré sculpté d’agrafes, coquilles, volutes et cuir. La base de forme carrée. (peut être divisée) Fin du XIXe siècle. Pour une paire: Hauteur: 81 cm Longueur: 46 cm – Profondeur: 46 cm. L’ensemble

Bibliothèque en placage d’ébène et bois noirci incrusté de filets de laiton alternés de motifs géométriques ouvrant par deux portes vitrées. Repose sur une base cubique ajourée. Elle est surmontée d’une corniche à doucine sinueuse. Epoque Régence (accidents et manques, fentes et restaurations). Hauteur: 230 cm – largeur: 123 cm Profondeur: 40 cm

Dague de vénerie, la monture en acier forgé, le quillon en fleur de lys, la fusée en ivoire, lame à deux gorges. Le pommeau en galuchat et garniture d’acier se terminant par une fleur de lys comme le bouton de chape. Equipée de sa ceinture de fils d’argents brodés. Bon état général. Longueur: 64 cm D’après la tradition, cette dague aurait été offerte au Vicomte Hubert de L. par le Comte de Chambord. Depuis, conservée dans sa famille. (**)

Statue en terre cuite patinée représentant une femme coiffée d’une tiare de plume. Il s’agit vraisemblablement d’une iconographie de l’un des cinq continents. (accidents). Hauteur: 50,5 cm (*)

Exceptionnel cabinet en placage d’ébène, d’écaille rouge et filets d’ivoire. Il présente au centre deux vantaux découvrant un théâtre, foncé d’un damier. De part et d’autre d’arcatures et d’un plafond à caisson encadré de très petits tiroirs. A l’extérieur, il ouvre par deux séries de cinq tiroirs et deux grands tiroirs au centre. Piétement (transformé) ouvrant par trois tiroirs. (manques quelques bronzes rapportés ainsi que les miroirs de la corniche). Travail Anversois, vers 1650-1670 Hauteur: 160 cm – Largeur: 130,5 cm – Profondeur: 47 cm (**)

Médaillon représentant un jeune homme de profil en marbre blanc appliqué sur du marbre vert antique dans son cadre en chêne sculpté et doré Epoque Louis XIV Hauteur: 54, 5 cm – Longueur: 45 cm (avec le cadre) Hauteur: 42 cm – Longueur: 34 cm (sans le cadre)

Paire de fauteuils à dossier plat en bois naturel mouluré, sculpté de fleurs et feuillages, la partie supérieure du dossier arrondie, les supports d’accotoirs sinueux, comme la traverse. Pieds cambrés. Travail régional, époque Louis XV (piqures et équerres). Hauteur: 93 cm – Longueur: 66 cm – Profondeur: 56,5 cm (*)

Meuble à deux corps formant bibliothèque en placage d’ébène et bois noirci et marqueterie Boulle de laiton gravé sur fond d’ébène. La partie basse ouvrant par deux portes surmontées de deux tiroirs et deux portes grillagées. La partie inférieure à décor de fleurs, oiseaux, papillons, feuillages, rinceaux, enroulements. Au centre un personnage habillé en Indien danse. Les côtés à décor de losanges. Attribué à Nicolas SAGEOT. Epoque Louis XIV (accidents et manques). Hauteur: 214 cm – Largeur: 117 cm – Profondeur: 44 cm Notre meuble est traité en première partie c’est-à-dire sur fond d’ébène incrusté de laiton. Les panneaux présentent un décor au centre duquel se détache sous un dais un Indien, directement inspiré des projets de théâtre de Gillot et Audran, notamment pour les fêtes galantes de Jean Baptiste Lully. On retrouve les mêmes éléments décoratifs similaires, notamment les papillons, sur des commodes de la Wallace collection. Nicolas SAGEOT, reçu Maître en 1706, menuisier en ébène est connu pour ses bibliothèques et ses commodes en première partie et contrepartie.

Gobelins Panneau de tapisserie représentant un lieutenant général en cuirasse tenant son bâton, en arrière-plan, une scène de bataille. XVIIIe siècle. Dans un cadre en stuc doré.(restaurations). Pour la tapisserie: Hauteur: 138,5 cm – Longueur: 104 cm

Paire de semainiers transformés en armoire en merisier massif, à incrustations de loupe de sycomore ramageuse teintée en brun dans des ovales sur les façades de tiroirs, loupe de sycomore nuageuse teintée en blond dans des cercles en façade et sur les côtés à panneaux montés à glace, filets de bois teinté noir et filets de loupes teintées en brun, anneaux de tirage et entrées de serrure en bronze, reposant sur deux pieds «pastille» à l’avant et deux pieds «quille» à l’arrière. Fentes et manques au placage. L’une des portes est légèrement cintrée. Par Jean-François HACHE (1730-1796), ébéniste du duc d’Orléans à Grenoble. Vers 1775-1780. Hauteurs:163 et 162 cm – Longueur: 63 cm – Profondeur: 42,5 cm Expert: Madame Françoise ROUGE – Tél.: 06 03 93 23 76 Bibliographie: Le Génie des Hache, Pierre et Françoise ROUGE, Editions Faton, 2005, un seul semainier répertorié p. 489 et voir pp. 432-435 pour des décors similaires. Le décor de façade est caractéristique de Jean-François Hache, notamment par l’emploi de tiroirs de hauteurs différentes – croissantes de haut en bas – et le principe illusionniste des deux ovales qui «ignorent» la séparation des traverses. Ces deux meubles sont d’anciens semainiers réalisés par Jean-François Hache, mais transformés en armoire postérieurement, comme l’indiquent les traces d’entaille des anciennes traverses entre les tiroirs, sur les montants à l’intérieur, les façades des tiroirs ayant été conservées et plaquées sur un panneau de noyer. Les fonds sont en noyer et postérieurs, hormis le plancher inférieur, en sapin. Les chanfreins des montants ont été repeints à l’imitation de la loupe, postérieurement. (*)

Exceptionnelle chaise en bois sculpté et doré de branchages fleuris, garniture à châssis. La ceinture arrondie ornée d’entrelacs, perles, rubans tors et feuilles de lauriers. Pieds fuselés feuillagés à cannelures torses. Le modèle de cette chaise en noyer peint et doré fut exécutée par Louis Delanois. Porte sur la ceinture l’inscription à la mine de plomb «Mr le Baron G de Rothschild» et la marque en rouge des inventaires Rothschild. XIXe siècle. Hauteur: 68,5 cm – largeur: 58 cm – profondeur: 51 cm Cette chaise à châssis, est ornée de motifs sculptés dorés sur le dossier, branches de lierre et de laurier entrelacées autour d’une baguette supportant des fleurons d’acanthe; à la ceinture, entrelacs bordés de perles et enfermant des rosaces. Les pieds droits sont ornés de cannelures torses. Cette chaise est semblable à une chaise de Delanois appartenant, avant la dernière guerre, au Kunstgewerbemuseum de Berlin. Salverte rapproche ce meuble, qui ne porte aucune marque de provenance, des descriptions du mobilier de Louveciennes. Louis XV donne en 1769 à Madame Du Barry le château de Louveciennes dans le jardin duquel elle fait construire un pavillon par Ledoux. Parmi les travaux faits par le peintre doreur Jean-Baptiste Cagny pour Madame du Barry en 1769-1771, figure la peinture d’un mobilier destiné au «salon du Pavillon», qu’il décrit ainsi dans son mémoire: «Vint une chaise très riche de sculpture, aprété, reparé, adouci et couché de teinte de beau blanc. Le dossier orné de fleurons, branches de giroflé tournante et formant le bouquet, entrelas, perles et rosettes, les pieds à cannelures torses avec fleurons et rosette, estimé eu égard à leur richesse chacune à la somme de 140 tt» Une réplique postérieure, exécuté par Henry Jacob, reçu en 1779, fût exécuté afin de venir compléter l’ensemble de chaises que Delanois avait exécuté quelque dix ans plus tôt… (cf «L’art du siège au XVIIIe siècle en France» par Bill G.B Pallot pages 214 et 215). Bibliographie: «Louis XV, un moment de perfection de l’Art Français» Hotel de la Monnaie, Paris, 1974. Pages 308. La chaise exposée lors de cette exposition était reproduite sous le numéro 403 de l’ouvrage et accompagnée d’une réplique dite postérieure qui pourrait être notre chaise.

Commode ouvrant par deux tiroirs sans traverse à décor d’une marqueterie de personnages et ruines, les angles à ressauts marquetés de cannelures simulées. Pieds cambrés. Plateau de marbre brèche d’Alep. Attribuée à Jean CAUMONT. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI. Hauteur: 83 cm – Largeur: 72 cm – Profondeur: 62 cm environ Jean CAUMONT, reçu Maître en 1774. Ses marqueteries très décoratives mais d’exécution assez frustres, figurent sur des commodes essentiellement d’époque transition Louis XV-Louis XVI. Les angles sont ornés de fausses cannelures marquetées qui sont une de ses caractéristiques, accompagné de motifs d’architecture

Très rare escabeau de lit en bois relaqué gris, la partie supérieure arrondie et incurvée. A deux marches, il repose sur des pieds gaines tronconiques à cannelures. Epoque Louis XVI Hauteur: 47 cm – largeur: 52,5 cm – profondeur: 42 cm

Paire d’encoignures en bois relaqué camomille et vernis ouvrant par une porte galbée en façade. Décor de scènes chinoises. Ornementation de bronzes dorés. Plateau de marbre griotte. Pour le meuble, époque Louis XV (quelques bronzes rapportés). Hauteur: 89 cm – Largeur: 52 cm – profondeur: 38 cm

Fauteuil en bois naturel mouluré et sculpté de fleurettes, accotoirs sinueux, pieds cambrés. Fond de canne. Travail provincial d’époque Louis XV (pieds rehaussés). Hauteur: 96 cm – Longueur: 61 cm – Profondeur: 52 cm (*)

Paire de bougeoirs en tôle peinte et bronze ciselé doré, formés de cariatides. Fût tronconique, base carrée à contresocle. L’ensemble appliqué de cygnes. Travail probablement russe du XIXe siècle (montés à l’électricité). Hauteur: 35,5 cm (*)

Paire de fauteuils en bois mouluré laqué gris à dossier carré, les supports d’accotoirs à cannelures torses, et feuilles d’acanthe, dés de raccordement à rosaces, pieds fuselés à cannelures. Attribués à Jean Baptiste Boulard, reçu maître en 1754. Epoque Louis XVI. Hauteur: 92 cm – Longueur: 62 cm – Profondeur: 54 cm (**)

Fauteuil à dossier arrondi ajouré d’une gerbe en bois laqué gris, l’assise ovale détachée du dossier par une bobine, les ceintures évidées supports d’accotoirs arcés. Pieds fuselés à cannelures. Att. à J. B. SENE. Non signé. Epoque Louis XVI. Hauteur: 90 cm Largeur: 53 cm Profondeur: 46 cm La ceinture évidée nous fait bien évidemment penser aux ouvrages de qualité réalisés par J. B. SENE. Les accotoirs de même typologie se retrouvent sur des sièges d’acajou livrés par J. B. SENE.