Paire de chenets et leur fers en bronze ciselé dit aux lévriers. La base ajourée de rinceaux, décor de rosaces et draperie. Pieds griffe. Fin du XVIIIe siècle. Hauteur: 18 cm – Largeur: 28 cm – profondeur: 44 cm (*)

Paire de fauteuils en acajou et placage d’acajou à dossier renversé d’une palmette égyptienne ajourée, les supports d’accotoirs en cariatides. Les pieds se terminant par des griffes. Estampille de JACOB Frères rue Meslée. (estampille utilisée de 1796 à 1803) Vers 1800 Hauteur: 92 cm – Largeur: 58 cm – Profondeur: 49 cm On retrouve le même type de palmettes ajourées sur les sièges conservés à la Malmaison (voir Les ébénistes du XIXe siècle par Ledoux – Lebard page 310 et une chauffeuse à palmettes égyptienne marquée du Palais des Tuileries et de Fontainebleau (voir Guillaume Janneaux fig. 266)

Paire de bougeoirs dits «au carquois» en marbre blanc et bronze ciselé doré reposant sur une base circulaire à petits pieds. Fin du XVIIIe siècle (petits accidents). Hauteur: 19,5 cm – Diamètre: 10 cm

Table console en bois sculpté et doré, la ceinture sculptée de trophées guerriers, sabres, turbans, bouliers peltes des Amazones, glands, perles et pierreries. Bouquets de fleurs, fruits, les sirènes symbole de l’appel aux vices surmontant le piétement. Plateau de marbre brun veiné. Style Louis XVI, fin du XIXe siècle. Hauteur: 85,5 cm – Largeur: 108,5 cm – Profondeur: 37 cm Notre console est directement inspirée du meuble conservé au Louvre, créé par Georges JACOB et livré pour le cabinet turc du Comte d’Artois. L’original fut copié au XIXe siècle par la Maison Beurdeley et connu un immense succès. (Voir le modèle proche, Londres, Sotheby’s, 5 – 6 novembre 1987 N° 433 et Tajan, Hôtel George V, 15 Avril 1985 n° 156).

Suite de six chaises cannées à dossier plat en noyer sculpté et mouluré. Cinq de ces chaises de salle à manger portent l’estampille NOGARET-A-LYON sur la traverse de l’assise. Quelques manques au cannage. Hauteur: 96,5 cm – Largeur: 52 cm – Profondeur: 47,5 cm Pierre Nogaret (1718-1771), maître en 1745 à Lyon.

Commode en bois de placage ouvrant par trois tiroirs sur deux rangs, les pieds cambrés, ornementation de bronzes dorés, plateau de marbre noir veiné brun (accident et manques). Estampille I-G-SCHLICHTIG. Époque Louis XV. Hauteur: 78 cm – Largeur: 94,5 cm – Profondeur: 48 cm Jean-Georges SCHLICHTIG, d’origine allemande, reçu maître en 1765, habile marqueteur, ce fabricant se distingua dans l’ébénisterie d’art et mérita de travailler pour la famille royale, mort en 1782.

Paravent à quatre feuilles en toile peinte sur fond turquoise remonté sur des châssis doublés de toile à carreaux. Pour les feuilles, époque Louis XVI. Hauteur: 175 cm environ (*)

Table à écrire en placage satiné rubanné, de forme rectangulaire, elle ouvre par deux tiroirs en ceinture latéraux. Le plateau à contours en partie ceint d’une galerie. Repose sur des pieds légèrement cambrés terminés en enroulements feuillagés. Époque Louis XV. Hauteur: 75 cm – Largeur: 84 cm – Profondeur: 44,5 cm La table n’est pas sans analogie avec celles livrées pour le château de Chanteloup entre 1765 et 1770 lors de l’aménagement de différents appartements. Si Oeben et son atelier ont livrés grand nombre de meubles pour le Palais du Duc de Choiseuil, un grand nombre de meubles demeurent anonyme. Provenance: Probablement Château de Chanteloup. Une table identique a figuré dans la vente du Comte et de la Comtesse Niel, sous le n°56 chez Christie’s Paris 16 avril 2012. Un modèle de même inspiration dans le catalogue de l’exposition du Duc de Choiseuil à Chanteloup sous le n°95(*)

Paire de fauteuils en acajou et placage d’acajou, le dossier ajouré d’une lyre stylisée entre des colonnettes, les supports d’accotoirs à enroulements reposant sur un balustre uni, l’assise à ressaut et côtés violonnés. Pieds fuselés. Fin de l’époque Louis XVI. Hauteur: 90 cm – Largeur: 57 cm – Profondeur: 50 cm

Paire de bergère en acajou et placage d’acajou assortie au modèle précédent. Les dossiers en trapèze entre deux colonnes détachées. Pieds fuselés. Fin de l’époque Louis XVI. Hauteur: 92 cm – Largeur: 60 cm – Profondeur: 58 cm

Rare suite de six petits bougeoirs en bronze patiné doré et ciselé. Le fût ovoïde simulant une amphore, la base cylindrique. Attribuée à RABIAT. Fin de l’époque Empire. Hauteur: 16 cm – Diamètre: 10 cm Rabiat livre de nombreux luminaires à la fin de l’Empire.

Paire de cassolettes en bronze doré patiné et ciselé en forme d’urnes, le couvercle amovible orné d’un binet. Socle et contre-socle circulaire. Époque Empire. Hauteur: 22 cm – Largeur: 19 cm

Paire de colonnes en bois sculpté de cannelures rudentées à décor d’asperges dorées sur fond à l’imitation du porphyre. Contre-socle carré peint faux marbre. Époque de la fin du XVIIIe siècle. Hauteur: 93 cm – Diamètre: 23 cm (*)

Baromètre thermomètre en placage d’acajou marqueté de rosaces et palmettes de citronnier. Il est signé de Dautville, rue de Richelieu N°15 Époque Charles X. Hauteur: 109 cm – Largeur: 14,5 cm

Grande commode en acajou et placage d’acajou moucheté. Encadrement de filets de cuivre et d’ébène. Elle ouvre par trois tiroirs en façade, le premier plus étroit à trois compartiments. Angles arrondis à cannelures foncées de cuivre et pilastres cannelés à l’arrière. Pieds toupie. Plateau de marbre blanc veiné rapporté. Estampille de B. MOLITOR. Fin du XVIIIe siècle. Hauteur: 87,5 cm – Largeur: 148 cm – Profondeur: 61 cm Bernard MOLITOR reçu maître en 1787. La commode que nous présentons peut se rattacher par sa typologie à celle citée dans l’ouvrage d’Ulrich Leben, Molitor ébéniste de Louis XVI à Louis XVIII.

Pendule en bronze ciselé et doré, Hippocrate refusant les présents d’Artaxerxés, le cadran signé de Lepaute à Paris. Fin de l’époque Empire. Hauteur: 43 cm – Largeur: 28 cm – Profondeur: 9,5 cm Le modèle de notre pendule est une reprise du tableau du salon de 1814 présenté par GIRODET.

Paire de coupes vide-poches en bronze patiné et doré à décor d’anses enroulées. Reposent sur un socle en marbre griotte. Époque Empire. Hauteur: 34 cm – Largeur: 13 cm

Large secrétaire en placage de bois de rose marqueté en aile de papillon dans des encadrements de filets et de grecque sur les trois faces. A mi-hauteur d’un motif de chevrons. Les angles à pans coupés et ressauts. Il présente un abattant découvrant des casiers et six tiroirs dont un muni de ses ustensiles pour l’écriture en métal argenté, surmonté d’un tiroir à mi-corps et par deux portes. La partie inférieure présente deux vantaux découvrant des tiroirs. Plateau de marbre blanc. Estampille de J.L COSSON et Jurande. Époque Louis XVI (accidents et manques). Hauteur: 205 cm – Largeur: 135,5 cm – Profondeur: 45,5 cm Jacques Laurent Cosson, reçu maître en 1765

Important tapis à décor au centre sur fond vert pale d’une gerbe de fleurs dans un cartouche mouvementé de volutes, encadré de réserves vert d’eau. Les côtés sur fond tabac à décor de feuilles d’acanthe. Époque du milieu du XIXe siècle (restaurations, doublure, usures). 420 x 530 cm

ALMANACH de Bretagne pour l’année bissextile 1784. Rennes, Vatar, 1784, in-16, maroquin rouge, plaque représentant dans un médaillon ovale un palmier et un chien avec un large encadrement doré sur les plats, dos lisse, orné, tr. dor. Ex-libris Denis du Péage. Sur les pp. de garde est inscrit Leopold excud. Aug