Aiguière et plateau de présentation en argent. L’aiguière repose sur un piédouche composé de pans et de godrons en rappel sur le corps, ce dernier ceinturé d’un jonc à mi-hauteur. Chaque pan est agrémenté d’un médaillon avec un profil, symbolisant les saisons, dans un entourage d’entrelacs. L’anse à enroulements (déchirure à l’attache supérieure de l’anse). Le plateau rectangulaire avec des angles à contours a le même décor que l’aiguière. Maître orfèvre Franz Christophe Saler, reçu en 1729. Augsbourg, 1731-1733. Hauteur de l’aiguière: 21,5 cm – Poids: 502 g Longueur du plateau: 20,5 cm – Largeur: 14,7 cm Poids: 205 g

Quatorze assiettes en vermeil de forme ronde, bordées de laurier et de perles. Monogrammes ML entrelacés sur le marli (légèrement rayé, à polir). Orfèvre Cardeilhac et AH non identifié. France, fin du XIXe siècle ou début du XXe siècle. Diamètre: 22,1 cm – Poids: 5 800 g

Coffret à cigarettes et étui à allumettes en argent. De forme rectangulaire, le coffret à décor de grain de riz est agrémenté d’une ceinture centrale, gravé d’un mavelot. Manque deux cloisons à l’intérieur. L’étui à allumettes a le même décor grain de riz. Pour l’ensemble Hermès. Longueur du coffret: 25,5 cm – Largeur: 12,1 cm – Hauteur: 4,4 cm Poids des deux: 840 g

Plat en argent de forme ronde, à contours bordés de godrons. Le marli gravé d’un mavelot. Sans orfèvre. France, début du XXe siècle. Diamètre: 34,5 cm – Poids: 480 g

Service d’assiettes en argent composé de dix-huit assiettes plates. Modèle de forme ronde à cinq contours bordés de filets. Le marli gravé d’un mavelot. Orfèvres Ed.Têtard et AH non identifié. France, fin du XIXe ou début du XXe siècle. Poids: 7420 g

Deux assiettes creuses en argent. Modèle de forme ronde à cinq contours bordés de filets. Le marli gravé d’un mavelot. France, fin du XIXe ou début du XXe siècle. Poids: 870 g

Suite de vingt-quatre assiettes plates, l’aile bleu nouveau ornée de palmettes, au centre, une rosace. Fin du XIXe siècle

Suite de vingt-quatre assiettes identiques au modèle ci-dessus. Fin du XIXe siècle

Suite de vingt-quatre assiettes à soupe identiques au modèle ci-dessus. Fin du XIXe siècle

Vingt-cinq assiettes à bordures or, guirlandes et bouquets à dominante verte, au centre une rosace. Début du XIXe siècle (trois avec éclats)

L’Amour décrochant ses flèches Toile (soulèvements et restaurations anciennes). 62 x 50 cm Dans cadre rocaille

Retour de pêche sur la plage de Scheveningen Toile, signée en bas à droite (restaurations anciennes). 44,5 x 65 cm Dans un cadre imitant l’ébène

Portrait de femme à la collerette Panneau de chêne parqueté, mis à l’ovale. Signé et daté à gauche B van der helst /1647/ Aet. 47. 63 x 47 cm Dans un cadre fin XIXe siècle. Provenance: Collection Sedelmeyer, sa vente n° 16. Collection Schloss, vente 25 mai 1949, n°24 (280.000 FF). Bibliographie: J.J. Van Gelder, Bartholomeus van der Helst, Rotterdam 1921, cat. n°567, p.211. Le pendant de notre tableau qui se trouvait également dans la collection Sedelmeyer puis dans la collection Schloss, fait partie des tableaux non restitués de la collection Schloss (Ministère des affaires étrangères, Collection Schloss oeuvres spoliées pendant la deuxième guerre mondiale non restituées 1943-1998, p.86)

Une femme à sa lecture Panneau de chêne parqueté. Signé en bas sur un papier froissé au sol: jaco/bus/Frell. 54,5 x 41 cm Provenance: Collection Mme James Odier. Vente collection de Mme James Odier, Paris, 25 mars 1861, lot 25 (comme Pieter de Hooch). Acquis à cette vente par Mündler (470 Francs). Collection de l’expert Febvre (selon Brière-Misme). Vente Paris, 11 avril 1868, lot 38 (comme Vermeer, «Belle oeuvre digne de Pieter de Hooch»). Collection Adolphe Schloss, Paris, en 1904 et en 1929. Collection Mme Henri Schneider, Paris, en 1935. Succession de M.J.L. Puis par descendance. Bibliographie: Clotilde Brière-Misme, Un intimiste hollandais, Jacob Vrel, dans Revue de L’Art Ancien et Moderne, novembre et décembre 1935, pp. 160-162, fig.15. W.Burger Van der Meer de Delft, Gazette des Beaux Arts oct-nov. 1866 p. 566, n. 44. Hofstede de Groot: Kritische opmerkingen, op. cit., 1904, p.32, Jacobus Vrel, op. cit. W.R. Valentiner: Pieter de Hooch (Stuttgart, 1929) p. XXXIV (collection Schloss). E.A.Honig, Looking in (to) Jacob Vrel, Yale Journal of Cristicism, volume 3, number 1, 1989 fig. 13 (location unknown). Jacobus Vrel est l’un des artistes les plus rares et les plus attachants de l’école hollandaise. Si l’on sait peu de choses de son lieu de naissance et de ses débuts, la réputation de l’artiste devait être établie assez tôt puisque deux de ses oeuvres apparaissent dans l’inventaire de l’archiduc Léopold, dressé en 1659. Tombé dans l’oubli jusqu’à sa redécouverte en 1935 par Clotilde Brière-Misme, le corpus de son oeuvre se reconstitue depuis et l’on dénombre aujourd’hui une petite quarantaine d’oeuvres réparties en deux groupes, les scènes de rues et les vues d’intérieur. Son oeuvre évoque irrésistiblement celui de Pieter de Hooch auquel ont pu être attribués plusieurs de ses tableaux, mais Vrel se détache de son contemporain par des compositions plus dépouillées et intériorisées, moins «mondaines». Les personnages sont issus du peuple et l’extrême sobriété de ses intérieurs concentre l’attention sur le sujet; les murs clairs associés au noir des huisseries et des plinthes évoquent les églises peintes par Saenredam avec lesquelles ils partagent le même mystère qui a fait dire à Brière-Misme: A chacune de ses oeuvres il se détourne davantage du monde. (p.168) Frits Lugt possédait un tableau de Vrel (aujourd’hui à la Fondation Custodia, Paris) qui fait écho à celui que nous présentons, Une femme faisant signe à un enfant à travers la fenêtre (ill.1)(panneau, 46 x 39 cm, signé VREL sur un papier froissé à terre); le tableau date certainement de la même période. On y retrouve une palette restreinte et les mêmes protagonistes. L’importance des murs blancs éclairés par un lustre dont la lumière se reflète dans les verres bombés de la fenêtre est renforcée par l’obscurité dans laquelle apparaît l’enfant, le visage collé à la vitre. De cette même période doit dater également Les soins maternels, (ill.2) autrefois à la galerie Knoedler (panneau, 53 x 40,5cm), aujourd’hui conservé au musée de Detroit (Brière-Misme, op.cit, fig. 16). Les scènes d’intérieur de Vrel comptent parmi les plus poétiques de l’âge d’or hollandais. Autour de Vermeer et de Pieter de Hooch, Vrel compose «une strophe personnelle et charmante dans le plus beau poème créé par la peinture hollandaise au XVIIe siècle, le poème de l’intimité» (Brière-Misme p.98)

Enfant jouant avec le feu Toile 59 x 46,5 cm Dans une vue en trompe-l’oeil Signée à gauche: G. Blanchet invinit et pinxit 1755 (Petits accidents et restaurations anciennes) Sans cadre

Portrait de jeune femme pensive Toile ovale (restaurations anciennes). 72 x 57 cm Dans son cadre en chêne sculpté et doré de la fin du XVIIIe siècle

Réjouissances dans un parc Panneau de chêne, une planche, non parqueté 25 x 34 cm Dans un cadre rocaille. Peut-être le tableau catalogué sous le n° FP7 p.350 de l’ouvrage de Gaétane Maes, Les Watteau de Lille, Arthéna éditeurs 1998

Portrait d’homme en redingote verte dans un paysage Toile. 40 x 31 cm Dans un cadre de style XVIIIe siècle

Tapisserie des Ateliers de Paris «Le repas de Psychée» Première moitié du XVIIe siècle. 260 x 313 cm (Quelques restaurations, très belle fraîcheur des coloris) L’histoire de Psychée est composée de six pièces. Elles font partie d’une série tissée par les ateliers Parisiens au milieu du XVIIe siècle. D’après une tenture exécutée à Bruxelles pour François Ier. Les modèles d’origine sont attribués à Michel Ier COXIE (1499-1592), élève de Van Orley. En 1532, il peint l’histoire de Psychée. Bibliographie: La tapisserie Française 1597-1662, Orangerie du château de Versailles, 9 juin-1er octobre 1967. Le triomphe de la tradition était représenté à l’exposition de Versailles par trois pièces de l’histoire de Psychée. L’ensemble tend à la perfection par le chatoiement des couleurs, la démultiplication des tons, les marbres des sols, des colonnes… La recherche de l’harmonie n’empêche pas les couleurs écarlates. On peut aussi apprécier la prouesse dont les ateliers Parisien étaient capables ds lors qu’ils disposaient de bons cartons. Pour une tapisserie similaire de la même suite mais avec des bordures et aux Armes Royales, voir le salon des tapisseries au château de Fontainebleau. Voir également celles à fils d’or et d’argent au château de Pau; on remarquera sur ces deux dernières séries l’enroulement feuillagé des colonnes et enfin la série conservée au château de Sully-sur-Loire

Cabinet à deux corps en teck, placage de palissandre, ébène, ivoire, os et cuivre doré. Il présente huit tiroirs disposés sur quatre rangs, la partie inférieure quatre tiroirs. Aux angles, les divinités indiennes «NAGA». Belle ornementation de cuivre doré, torsadé ou découpé. Travail indo-portugais de la fin du XVIIe, début du XVIIIe siècle (quelques accidents). Hauteur: 144,5 cm – Largeur: 111,5 cm – Profondeur: 57,5 cm Provenance: Collection particulière française rapporté des Indes au milieu du XIXe siècle par un diplomate puis par descendance. Bibliographie: Luxry good from India. The art of the Indian Cabinet maker, Jaffer p. 58 et 59. Furniture from Indonesia. Sri Lanka and India, Jan Veenendaal, p. 30. Musée Jacquemart André à Paris: dans le fumoir sont conservés deux cabinets similaires