Aiguière en argent de forme balustre posant sur un piédouche bordé d’un branchage de laurier. La base de l’aiguière est décorée de long godrons mobiles maintenus par le pied. Elle est gravée dans sa partie centrale, dans un bandeau, de chevaux marins ailés. L’anse faite d’une double cordelette se termine par une tête de lion. Le bec verseur est bordé de palmettes.

Orfèvre difficile à identifier.

Paris, 1798-1809.

Poids : 1 005,2 g – Hauteur : 36,4 cm

Bibliographie :

Voir un modèle de même inspiration dans Les grands orfèvres de Louis XIII à Charles X, fig. 2, p. 313.

Huilier en argent de forme ovale posant sur un piédouche bordé d’un large cordon de feuilles de laurier. Le bassin, de forme barque, est décoré à sa base d’un bandeau avec deux médaillons encadrés de coquilles et dans sa bordure d’un branchage de laurier. Les anses latérales représentent deux anguilles s’appuyant sur une tête de femme. Les supports de flacons et de bouchons sont bordés de godrons et de fleurs accompagnés d’ogives ajourées pour les supports de flacons. La partie centrale est gravée sur une face d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne ducale (sans flacons).

Orfèvre Jean Charles Cahier, insculpation 1801.

Paris, 1809-1819.

Poids : 1 544,67 g

Bibliographie :

Pour un huilier similaire, voir vente FRAYSSE & ASSOCIES, lot 75, vente du 2 avril 2008.

Suite de douze couverts à entremets en vermeil. Modèle à filet, la spatule gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne comtale. Dans leur écrin d’origine.

Orfèvre non identifié.

Paris, 1819-1838 pour douze fourchettes et onze cuillères.

Une cuillère Minerve aux mêmes armes.

Poids : 1 419,39 g

Verseuse tripode en argent posant sur des pieds d’aigle dont les serres tiennent une demi-sphère. La jambe est surmontée de feuillage. Le corps ovoïde est ceinturé d’enroulements de feuillage bordé de perles, ces dernières en rappel sous la bordure. Le bec verseur représente une tête d’aigle. Le couvercle à charnière est surmonté d’une rose et son feuillage. Le manche en bois est maintenu par des ailes dans sa partie haute.

Maître orfèvre difficile à identifier.

Paris, 1789-1792.

Poids : 1 192,26 g

Bibliographie :

Pour un modèle de même inspiration voir Faith Dennis Three centuries of french domestic silver, n°236, p.164. Une cafetière d’un décor proche par Mathieu de Machy.

Timbale en argent uni. De forme tulipe, elle pose sur un piédouche bordé de godrons.

Maître orfèvre Guillaume Julien, reçu en 1787.

Orléans, fin du XVIII^e siècle. (retaurations)

Poids : 133,2 g

Cuillère à olives en métal réargenté, modèle uni plat, la spatule gravée postérieurement des armoiries Colbert. Le cuilleron est percé d’un décor losangique et d’enroulements composés de feuilles.

Longueur : 31,1 cm

Timbale en argent gravé. Elle pose sur un piédouche godronné gravé en bordure M.C. LOUCHARD .1784. Le corps est gravé de paniers fleuris maintenus par des rubans et sous la bordure de fleurs et d’enroulements.

Poinçon du maître orfèvre difficile à identifier.

Orléans, 1782.

Poids : 135,2 g

Chaudron et son couvercle en argent uni. De forme cylindrique à fond plat, le couvercle composé de trois terrasses se termine par une prise angulaire. Il est agrémenté d’une anse mobile maintenue par une prise plate en forme d’équerre prolongée par un enroulement.

Orfèvre indéterminé JNG .

Luxembourg, 1798-1809, sous occupation française.

Poids : 1 226,88 g – Hauteur avec le couvercle : 20 cm

A la suite des Campagnes Napoléoniennes, le Luxembourg était devenu un département français de 1797 à 1815.

Cuillère à sucre en argent. Modèle à filet dont la spatule est gravée d’armoiries surmontées d’une couronne comtale. Le cuilleron est repercé d’un décor d’enroulements symétriques autour d’une rosace centrale.

Maître orfèvre Nicolas Gonthier, reçu en 1768.

Paris, 1772-1773.

Poids : 95,8 g – Longueur : 21,4 cm

Cuillère à sucre en argent. Modèle à filet dont la spatule est gravée d’armoiries surmontées d’une couronne comtale. Le cuilleron est repercé d’enroulements symétriques partant d’une rosace centrale.

Maître orfèvre Louis Jacques Anthiaume, reçu en 1779.

Paris, 1787-1788.

Poids : 71,06 g – Longueur : 19,6 cm

Cuillère à ragoût en argent, modèle filet, violon, coquilles et agrafes, la spatule gravée d’ armoiries surmontées d’un heaume de chevalier.

Maître orfèvre Louis Antoine Taillepied, reçu en 1760.

Paris, 1769-1770.

Poids : 197,6 g – Longueur : 32,4 cm

Deux couteaux dont un la lame en or et l’autre la lame en acier, les manches en nacre enrubannée d’or sont encadrés de filets (petits accidents et restauration à l’or).

Sans marque d’origine.

Dernier quart du XVIII^e siècle.

Poids brut des deux : 44,71 g

Six petites cuillères en argent. Modèle violon, filet, coquilles et agrafes.

Maître orfèvre illisible.

Paris, 1762-1768.

Poids : 183,78 g

Six petites cuillères en argent. Modèle violon, filet, coquilles et agrafes. Monogrammes.

Maître orfèvre difficile à identifier.

Paris, 1756-1762.

Poids : 213,4 g

Tasse à vin en argent uni posant sur une bâte, la prise de pouce agrémentée d’un décor en creux représentant une fleur de lys. Gravée sous la bordure CLAUDE BALIX .

Maître orfèvre Louis Régnier, reçu en 1724.

Beaune, 1744.

Poids : 103,98 g

Écuelle en argent uni et son couvercle mobile. Ce dernier est composé d’un dégradé de doucine et filets terminés par une prise bouton. Les oreilles à contours sont décorées en leur centre d’une coquille en applique.

Maître orfèvre Jérôme Pigeon, reçu en 1705.

Paris, 1727-1728.

Poids : 890,01 g

Chocolatière de voyage en argent uni de forme très légèrement tronconique. Le couvercle mobile avec une légère doucine et un disque pivotant est gravé d’un monogramme comme la base. Le manche en bois également mobile s’emboîte dans la partie haute de la chocolatière (sans poinçon dans le couvercle).

Maître orfèvre François Apert, reçu en 1778.

Paris, 1789-1792.

Poids brut : 307,41 g

Salière en argent de forme carrée à pans coupés, bordée de godrons en rappel sur la bordure ronde du réceptacle. La base porte un monogramme gravé. Le pied est agrémenté symétriquement de chutes de fleurons.

Maître orfèvre Wilhelm Schmidt, reçu en 1711.

Strasbourg, 1711-1725.

Poids : 85,63 g

Nécessaire à liqueur en argent. Le plateau ovale polylobé bordé de filets pose sur quatre pieds ajourés à enroulements. Il porte six supports de flacons à bordure ondulée avec une prise centrale décorée de rocailles, coquilles, perles et enroulements. Aux extrémités, les anses également ajourées, sont accompagnées de feuilles et leurs fruits. Le plateau est accompagné d’un monogramme dans un entourage rocaille.

Maître orfèvre indéterminé.

Douai, 1782-1783.

Poids : 1 046,93 g – Longueur du plateau : 35 cm – Largeur : 19,7 cm

Timbale en argent de forme tulipe posant sur un piédouche bordé de moulures d’oves. Sous la bordure une gravure de fleurs et de coquilles surmontées de palmes. Gravée sous ce décor M.Gosset.

Maître orfèvre Claude Nicolas Delanoy, reçu en 1766.

Paris, 1787-1788.

Poids : 145,14 g – Hauteur : 11,2 cm