Pot à sucre en argent de forme balustre posant sur un piédouche uni. Le corps, et le couvercle mobile, sont agrémentés de rocailles, coquilles, feuilles et croisillons. La prise, en forme d’épais bouton a, sur son dôme central, une gravure rocaille.

Maître orfèvre Antoine Roberdeau, reçu en 1718.

Bordeaux, 1751-1752.

Poids : 403,96 g – Hauteur : 13 cm

Chocolatière à fond plat en argent uni posant sur une bâte. De forme balustre, son bec verseur est repoussé sur pièce. Le couvercle à charnière et disque pivotant surmonté d’une fleur possède un couvre bec avec une bordure plate. A l’opposé du manche latéral en bois vissé dans sa hotte figure des armoiries comtales dans un encadrement de guirlandes et de palmes.

Maître orfèvre Jen Eymerie, reçu en 1770.

Bordeaux, 1785-1786.

Poids brut : 478,95 g – Hauteur : 16 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy, reproduite p.143 référence P300a.

Cuillère à sucre en argent, modèle à filets, le cuilleron percé, autour d’une rosace centrale de fleurs de lys.

Maître orfèvre Jean Chéret, reçu en 1775.

Bordeaux, 1777-1778.

Poids : 111,15 g

Paire de cuillères à ragoût en argent. Modèle filet coquilles dont les spatules sont gravées d’armoiries surmontées d’une couronne de marquis.

Maître orfèvre Jean Soubiran, cité en 1768.

Lectoure, vers 1775.

Poids des deux : 346,42 g

Longueur : 30,4 cm

Paire de cuillères d’apothicaire en argent uni. La spatule piriforme est gravée d’un monogramme I.M.J.

Maître orfèvre Michel Roquillet, reçu en 1777. Son petit poinçon.

Bordeaux, 1783-1784 avec la décharge de 1787.

Poids des deux : 54,93 g – Longueur : 22,2 cm

Tasse de chasse en argent uni, l’intérieur anciennement doré. De forme gondole avec une bordure ourlée. Gravée d’un grand monogramme J K sur un emplacement dégravé.

Trace du poinçon de l’orfèvre.

Paris, 1716-1717.

Poids : 91,39 g – Longueur : 12,3 cm – Largeur : 7,2 cm

Ecuelle et son couvercle en argent uni, le couvercle à légère doucine et terrasse, cette dernière agrémentée de filets autour d’une prise mobile. Les oreilles représentent une coquille Sint-Jacques. Gravée au XVIII^e siècle d’armoires sur la bordure du couvercle (restauration d’usage et petits chocs, petite déchirure sur le côté d’une oreille).

Maître orfèvre Charles Monnard, reçu en 1692 pour tous les éléments. Ref NOCQ.

Un deuxième poinçon du Maître orfèvre Eloi Mercières, reçu en 1681 est insculpé sur la bordure du couvercle. 

Paris, 1697-1698.

Poids : 817,95 g – Longueur aux oreilles : 28,4 cm

Ecuelle en argent uni. Les oreilles à contours symétriques sont décorées dans la partie centrale d’une coquille, de petites fleurs de lys et de feuillage. Le couvercle mobile à double doucine ; ces dernières sont délimitées par des filets comme la bordure. Le bouton central est décoré d’un profil de femme sur un fond amati.

Maître orfèvre Gabriel Tillet ou Tilhet, reçu en 1703.

Bordeaux, 1746-1747.

Poids : 959,22 g – Longueur aux anses : 29,8 cm

Paire de bougeoirs en argent. La base de forme octogonale se prolonge par de longs godrons avec un godron plus fort dans les angles, ces derniers en rappel sur les différents éléments. Le fût et le binet reprennent le mouvement octogonal.

Maître orfèvre Rémy Chatria, reçu en 1724.

Paris, 1726-1727.

Poids : 1 085,27 g – Hauteur : 23 cm

Calice en argent, la coupe en vermeil à la Minerve au titre de 925. La base, la doucine, le fût et la fausse coupe sont décorés de rocailles et de réserves décorées de grappes de raisin, épis de blé, roseaux, cascade et d’une croix dans la partie centrale de la base.

Maître orfèvre Jean Baptiste Dorgueil compagnon orfèvre à Toulouse en 1782. Reçu à Bordeaux en 1784.

Bordeaux, 1785-1786.

Poids : 504,49 g – Hauteur : 24,6 cm

Probable modification au pied.

Calice en vermeil posant sur un piédouche bordé de feuilles et d’oves prolongé par une doucine décorée de réserves rocailles, d’enroulement, d’une croix et de fleurons en rappel sur le nœud et la fausse coupe. Cette dernière est agrémentée de grappes de raisin et d’épis de blé.

Maître orfèvre Gabriel Tillet ouTilhet, reçu en 1703.

Bordeaux, 1738-1739.

Poids : 500,90 g – Hauteur : 24,2 cm

Coupe en argent dite de communion en Grande Bretagne. La base ronde bordée d’oves se prolonge par une partie conique portant un pied composé de disques supportant une coupe légèrement évasée, gravée de grandes armoiries d’alliance sommées d’une couronne de marquis. Aucun poinçons sur la coupe qui est solidaire du pied. Probable modification d’une partie du pied (surélevé) et de la coupe qui est un peu plus tardive que la partie basse du pied.

Sans poinçon de maître.

Bordeaux, 1666 repoinçonné en 1697-1698.

Poids : 418,83 g – Hauteur : 23,3 cm

Cette coupe est très probablement originaire de l’est de l’Angleterre.

Edouard VII (1547-1553) a fait modifier pour l’église protestante le modèle de coupe à vin en demandant des modèles très sobre pour être en opposition avec l’église catholique romaine et ses croyances en la transsubstantiation auxquels il n’adhérait pas.

Ces modèles très sobres apparurent au XVI^e siècle, ceux de l’église catholique étaient très richement décorés à la même époque. Voir document joint.

Les deux périodes de poinçonnage peuvent correspondre à une restauration ou une modification plus tardive.

Ecuelle en argent. Les oreilles composées de deux dauphins opposés encadrant des écailles et des coquilles dans la partie centrale. Le couvercle à double doucine est gravé et ciselé de coquilles rocaille, feuillage, fleuron, enroulements et écailles de poisson dans des réserves. Il se termine par une graine bouton agrémentée d’un profil d’homme sur fond amati, une couronne de laurier dans la chevelure. Gravée d’une dédicace au revers.

Maître orfèvre Joseph Rivière, reçu en 1718.

Bordeaux, 1746-1747.

Poids : 935,90 g – Longueur aux anses : 30,5 cm

Bibliographie :

Jean et jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque de Roy, reproduite et décrite p. 257 référenceP107a.

Vente du 4 juin 1971, ancienne collection David Wiell, reproduite et décrite sous le N°94 du catalogue.

Chocolatière tripode en argent uni. Les attaches pied-de-biche reposent sur un écusson rectangulaire découpé dans sa partie haute et basse. Le couvercle à charnière est agrémenté d’un disque pivotant surmonté d’une graine en panache. Le manche en bois latéral se visse dans sa hotte. Le bec verseur se termine par un petit couvre bec. A l’opposé du manche, figurent de grandes armoiries surmontées d’une couronne comtale et dans la partie basse un ordre de chevalerie. Armoiries de Henri de Mellet comte et marquis de Neuvi, chevalier de l’ordre du St Esprit.

On joint un moussoir en bois moderne.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688. Son premier poinçon.

Bordeaux, 1697-1700.

Poids brut : 1 090,12 g – Hauteur : 22,3 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy, reproduite et décrite p.135 référence P76 a.

Paire de bougeoirs en argent. La forme de la base carrée à pans coupés se prolonge sur le fût et le binet. Un pan sur deux est gravé de chute de fleurons en rappel sur les différents éléments et sur l’ombilic. La base creuse de ce dernier est gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne de marquis.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688. Son deuxième poinçon.

Bordeaux, 1719-1721.

Poids : 1 081,73 g – Hauteur : 20 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy », reproduits et décrits p. 402 référence P89a.

Timbale en argent de forme tulipe. Elle pose sur un piédouche mouluré d’oves. Le corps agrémenté d’un jonc central délimite, dans la partie basse, des appliques alternées de lambrequins et de dards sur un fond amati. Sous le col et dans la partie haute du jonc une gravure en dent-de-scie et d’entrelacs de feuillages encadrent des armoiries de jeune fille (Noailles) surmontées d’une couronne comtale (léger choc en bordure du pied).

Attribuée au Maître orfèvre Joseph le Barbier, reçu en 1720.

Paris, 1723-1724.

Poids : 176,98 g – Hauteur : 9,8 cm

Bibliographie :

Un modèle de timbale très proche dans la collection Jourdan Barry N°117 publication J.KUGEL Orfèvrerie française.

Ecuelle en argent gravé. Les oreilles à contours symétriques sont agrémentées au centre d’un buste de profil sur son socle, le tout sur un fond amati. Le couvercle à doucine est gravé sur toute sa surface d’appliques rayonnantes autour de la prise centrale agrémentée d’un profil de femme. La bordure, délimitée par des godrons et des filets, est gravée de fleurs à quatre pétales dans un entourage trilobé uni sur un fond amati. La base gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne de marquis et d’un petit o sur la graine du couvercle et sur le corps.

Maître orfèvre Charles Sermensan dit le jeune ? reçu en 1718.

Bordeaux ? 1723-1725.

Poids : 761,58 g – Longueur aux anses : 29,5 cm

Deux bougeoirs en argent pouvant former une paire. La base ronde est bordée d’épais godrons, ces derniers en rappel à la base du fût et du binet.

Maître orfèvre incomplet sur un, sans maître sur le second.

Bordeaux, 1695-1697 pour un, Bordeaux, 1694-1696 pour le second.

Poids : 747,54 g – Hauteur : 17 cm pour un et 16,8 cm pour l’autre

Chocolatière tripode en argent uni. Les attaches des pieds reposent sur un écusson. Le bec verseur repoussé sur pièce est bordé de filet. Le couvercle mobile avec un disque pivotant est surmonté d’une anse mobile en forme d’étrier. L’anse en bois clair se visse dans sa hotte soudée sur des appliques en croix.

On joint un moussoir en bois moderne.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688.

Bordeaux, 1718-1719.

Poids brut : 647,93 g – Hauteur anse repliée : 19 cm

Coupe à vin en argent de forme ronde avec dix arcs de cercle en bordure. Elle pose sur une bâte plate prolongée de filets. La coupe à deux anses composées d’enroulements est décorée de cupules en forme de gouttes agrémentées d’un fond amati à l’extérieur. Au fond figurent des fruits et leur feuillage dans un entourage matté.

Maître orfèvre Jean Ducoing, reçu en 1672.

Bordeaux, 1678-1679.

Poids : 125,47 g – Longueur aux anses : 14,2 cm

Bibliographie :

A comparer avec la coupe figurant p. 96 sous le numéro 78 du catalogue de l’exposition Orfèvrerie de Montpellier et du Languedoc, généralité de Montpellier XVII^e & XVIII^e par Laurent Dagura, édité au 2^e trimestre 1996.