Suite de quatre flambeaux en argent. La base ronde à contours se prolonge par une doucine décorée de canaux surmontés de filets agrémentés d’agrafes d’enroulements de feuillages. La doucine à canaux tors porte un fût composé de trois pans coupés décorés de coquilles, guirlandes fleuries, écailles de poisson, chutes de feuilles et agrafes. Le binet se termine par des oves.

A la base un cartouche gravé d’armoiries qui pourraient être celles de la famille Picot de Pleurant d’origine écossaise.

Maître orfèvre François RIGAL, reçu en 1720.

Paris, 1736-1737.

Poids : 3715,99 g

Une paire identique datant de 1735-1736 figure dans les collections du musée de Boston.

Provenance : 

Ancienne Collection Chefdebien en 1939.

Ancienne Collection Guérault en 1925.

Plat en argent de forme ovale bordé de filets à bouts rentrés. Le marli est gravé d’armoiries surmontées d’une couronne ducale avec des griffons en support.

Maître orfèvre partiellement difficile à lire.

Paris, 1754-1755.

Poids : 718,90 g – Longueur : 35 cm – Largeur : 24,7 cm

Paire de saucières en argent de forme ovale. Elles posent sur un piédouche à contours prolongé de rocailles. Les deux anses à enroulement ajouré encadrent une coquille à leur base. Gravées sous un bec verseur d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne comtale avec des lions en support.

Maître orfèvre François THIEBAUD reçu en 1766.

Salins, 1772 (P).

Poids : 1 308,63 g – Longueur : 21 cm – Largeur : 16,2 cm

Provenance :

Vente à Lyon le 1 décembre 1992.

Douze couteaux, les manches en argent, terminés par un bouton.

Pour six, les manches sont gravés d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne comtale. Lames remplacées au XIX^e siècle d’après les modèles du XVIII^e siècle.

Maître orfèvre Michel DELAPIERRE reçu en 1702.

Paris, 1717-1722.

Pour les six autres du même modèle une lame changée.

Maître orfèvre Jean CHEZELLE reçu en 1706.

Paris, 1726-1732.

Poids brut de l’ensemble : 1 449,84 g

Suite de douze couverts en argent. Modèle uni plat dont la spatule est gravée d’armoiries surmontées d’une couronne de baron.

Maître orfèvre Antoine WILLEMS reçu en 1715.

Calais, vers 1740.

Poids : 1 806,07 g

Paire de petits flambeaux en argent. La base à contours accompagnée de rocailles qui se prolongent sur l’ombilic jusqu’à la base du fût. Ce dernier réalisé dans un mouvement dissymétrique entourant une rocaille, porte un binet reprenant la même composition.

Maître orfèvre difficile à identifier.

Paris, 1748-1749.

Poids : 1 098,04 g – Hauteur : 20 cm

Provenance : 

Ancienne collection de Monsieur M.L, étude Tajan, reproduit et décrit sous le n°32 du catalogue de la vente du 9 novembre 1999.

Ancienne collection David Weill, étude TAJAN, décrit et reproduit sous le n°63 dans le catalogue de la vente du 24 novembre 1971.

Ancienne collection Arnold Seligman, galerie Charpentier, sous le n°106 de la vente du 4 Juin 1936.

Exposition :

Ont figuré sous le n°985 dans l’exposition du Musée des Arts Décoratifs de Paris en 1926.

Couvert en argent. Modèle uni plat, la spatule gravée R.C. (chocs sur le cuilleron).

Orfèvre Jean AUBERT.

Marseille, 1819-1838. 

Poids : 96,28 g

Cinq petites cuillères en argent. Modèle uni plat dont la spatule est gravée d’armoiries surmontées d’une couronne comtale accompagnée de deux lions en support.

Maître orfèvre Charles Louis FAYNOT reçu en 1769. 

Charleville, dernier quart du XVIII^e siècle.

Poids : 113,82 g

Petite tabatière en argent uni de forme oblongue. Modèle à double couvercle avec une cloison centrale. Un des couvercles est gravé d’armoiries entre deux palmes surmontées d’une couronne et le second d’une devise AT SPES INFRACTA au dessus d’un globe. Au fond on peut lire Charles earl of Hopetoun obit AD 1742.

Travail anglais du XVIII^e siècle, sans poinçon d’origine.

Poids : 80,41 g – Longueur : 9 cm – Largeur : 2,8 cm – Hauteur : 3,1 cm

Boîtes à éponge et à savon en argent contenues dans un écrin. Modèles de forme cylindrique montés à baïonnettes posées sur des filets. Le couvercle est percé dans sa bordure d’enroulements de feuilles. La partie centrale est gravée des armoiries d’alliance Durfort/Duras surmontées d’une couronne de marquis en rappel sur chaque élément.

Maître orfèvre Claude Isaac BOURGOIN, reçu en 1779.

Paris, 1788-1789.

Poids : 232,04 g – Hauteur : 9,8 cm

Cuillère à olives en argent. Modèle uni plat, la spatule gravée d’armoiries surmontées d’un heaume de chevalier. La partie centrale du cuilleron est percée d’un quadrillage de fleurons à quatre pétales dans un entourage d’enroulements de feuilles.

Maître orfèvre Denis DESPORTES, reçu en 1715.

Paris, 1724-1725.

Poids : 133,53 g – Longueur : 31,2 cm

Cuillère en argent. Modèle uni plat avec un cuilleron queue-de-rat. La spatule est gravée des monogrammes I.D et B.D.
Maître orfèvre RP couronné surmontant un porc-épic. 

Blois, vers 1720-1725.

Poids : 82,47 g – Longueur : 19,9 cm

Cuillère à ragoût en argent, modèle uni plat dont la spatule est gravée du monogramme P.M.

Orfèvre ASJ indéterminé.

Probablement Bar-le-Duc, 1809-1819.

Poids : 118,57 g – Longueur : 27,7 cm

Fourchette de service en argent. Modèle uni plat, la spatule gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne comtale. Initiales TF après les poinçons.

Maître orfèvre Jean GEORGES reçu en 1734.

Saintes, 1753-1754.

Poids : 115,67 g – Longueur : 24 cm

Pelle à sel en argent formant cuillère à moelle.

Poinçons difficiles à identifier.

France, deuxième moitié du XVIII^e siècle.

Poids : 17,11 g – Longueur : 13,7 cm

Grande lampe d’autel en argent. Modèle de forme ronde pyramidale à double renflement ajourés de trèfles, de cœurs, d’ovales et de larmes. Elle est décorée en repoussé de feuilles, de têtes d’angelots encadrés d’ailes, de bouquets de fruits et de médaillons entourés de rocailles. Le plafonnier est repoussé de larges godrons autour d’un fruit entouré de feuilles en rappel sur la partie basse de la lampe. L’ensemble est sur un fond amati. Les trois chaînes sont composées de têtes d’anges en rappel à l’attache de la lampe dans un encadrement d’enroulements (montée à l’électricité).

Maître orfèvre Benjamin LECLERC, reçu en 1723.

Vannes, juridiction de Nantes avant 1750.

Poids brut : 4 900 g – Hauteur totale : 1 000 cm – Largeur : 40 cm

TIFFANY 

Vase en verre marmoréen à imitation de l’Agate. La monture en bronze ciselé doré de style Rocaille avec son étiquette GDTCO Tiffany favrile glass et le numéro 05686 gravé au revers du vase.

Hauteur : 27,5 cm – Diamètre : 11 cm

Albert-Ernest CARRIER BELLEUSE (1824-1887)

La fileuse

Chryséléphantine. Bronze argenté et doré.

Repose sur un socle de marbre blanc veiné rose, signé en bas sur la terrasse.

Hauteur : 36 cm – Largeur : 10 cm – Profondeur : 10 cm

Spécimen ivoire. Conforme au règle CE 338/97 art. 2.w.mc du 09 /12/ 96. Spécimen antérieur au 1er Juin 1947, toutefois pour une sortie de l’union Européenne un certificat CITES est obligatoire et à la charge de l’acquéreur.

Auguste RODIN (1840-1917)

Eternel Printemps

Premier état, taille originale – variante type B.

Epreuve en bronze patiné, signée Rodin sur le côté droit du rocher, porte le cachet Griffoul et Lorge / fondeurs à Paris / passage Dombasle à gauche de la terrasse.

Le Comité Rodin a indiqué que cette épreuve avait probablement été fondue entre 1887 et 1894.

Hauteur : 64,4 cm – Largeur : 69 cm

Profondeur : 39 cm

Estimation sur demande

Provenance :

M. Dufourny, Paris.

Galerie Bielle, Compiègne (vers 1971).

Collection privée.

Bibliographie :

Répertoriée dans les archives du Comité Rodin en vue de la publication du Catalogue Critique de l’œuvre Sculpté d’Auguste Rodin actuellement en préparation à la galerie Brame et Lorenceau sous la direction de Jérôme Le Blay, sous le numéro 2008-1966B.

Un certificat du Comité Rodin, daté de février 2017, sera remis à l’acquéreur.

Conçu originellement pour surplomber Les Portes de l’Enfer, Auguste Rodin, décida très vite de ne pas y maintenir ce groupe à cause de la dissonance trop grande entre ces amants heureux et le tragique du sujet. Il garda seulement le torse d’Adèle, que l’on retrouve à gauche du tympan. D’après Antoinette Lenormand Romain*, ce groupe,longtemps sans nom, semble avoir connu son existence propre, dès 1886. D’abord appelé Le Printemps, on voit apparaître le titre de L’Eternel Printemps pour la première fois en 1900. Il existe deux états ou versions de L’Eternel Printemps, un premier conçu vers 1884 et un second en 1898.

– Premier état, le nôtre, conçu vers 1884, fondu à une dizaine d’exemplaires par Griffoul et Lorge avant 1900 et pour lequel il y aura ensuite des fontes posthumes éditées par le Musée Rodin et fondues par Alexis puis Georges Rudier.

– Deuxième, d’après un marbre terminé en 1898 et qui servit de base à l’édition de bronzes dont Gustave Leblanc Barbedienne obtint de Rodin l’exclusivité de la réduction et de la reproduction pour vingt ans, le 6 juillet 1898.

Cette édition du deuxième état, en quatre tailles, nuisit au modèle d’origine qui ne reparut qu’après la mort du Maître avec ces fontes posthumes réalisées par le Musée Rodin.

Ces deux états diffèrent par la terrasse beaucoup plus importante dans le deuxième état et par la présence d’un élément de végétation qui soutient le bras gauche du jeune homme.

Du premier état, le comité Rodin, distingue 4 variantes, (A, B, C et D).

Le bronze que nous vendons correspond à la variante type B, caractérisée notamment par sa façade au modelé très nerveux.

Le comité Rodin répertoriait, dans ses archives, au moins cinq épreuves de cette variante, toutes réalisées du vivant de l’artiste.

*Voir Antoinette Lenormand Rodin, Rodin et le bronze, catalogue des œuvres conservées au Musée Rodin, Paris, 2007, Tome I, p.331 à 337.

Jules Aimé DALOU (1838-1902)

Le botteleur à la faucille

Bronze à patine brune, signé.

Fonte à la cire perdue Susse Frères Editeurs Paris, marqué.

Hauteur : 10,5 cm – Largeur : 10 cm