Deux baguettes en bois doré à godrons, rubans feuillagés et cornes d’abondance.
Style Louis XV.
Longueur : 400 cm
On joint deux autres baguettes en bois doré à rubans filets et un cadre.

Cadre en bois sculpté et doré à décor de doucine inversée et acanthes.
Époque de la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle.
Dimensions intérieures : 131 x 199 cm – Dimensions extérieures : 223 x 155 cm

Miroir dans un cadre marqueté de bois de placage, bois noirci, loupe et filets de bois clair, décor de frise de feuilles de chêne.
Travail du premier quart du XVIIIe siècle dans le goût des oeuvres de Thomas HACHE (petits éclats).
66 x 60,5 cm

Antoine PRIGENT (1896-1965)
Important meuble à secret formant coffre à bijoux en différentes essences de bois, buis et ivoire sculptés.
Cette oeuvre présente 944 morceaux d’ivoire sculpté à l’effigie de du Guesclin, Jeanne d’Arc, Saint Louis, l’archange Saint Michel notamment.
Le toit est en argent laminé d’argent imitant l’ardoise.
Dans l’aile gauche du château une grille en argent ciselé fait apparaître un sarcophage, une rosace gothique et découvre une chapelle et un coffret à décor de personnages sculpté dans le buis. La façade arrière présente des tirelires et les fenêtres à secrets (accidents et manques, quelques pièces à refixer).
Cette oeuvre est commencée en 1932 et terminée en 1937 et sera exposée lors de l’exposition internationale de Paris où Antoine PRIGENT obtient un diplôme de médaille d’or.
Hauteur : 115 cm – Largeur : 85 cm – Profondeur : 59 cm

Muni de son certificat CITES N°FR2507505356-K en date du 18 avril 2025.
Antoine PRIGENT, présenta de nombreuses oeuvres lors de plusieurs expositions, il exposa notamment le château des Rêves, mais également la maquette de la mairie de Brest, le paquebot Normandie, le pont tournant de Recouvrance, le canot de l’Empereur Napoléon III. La mairie de Brest lui commanda deux maquettes du navire école Borda dont une fut offerte au Général de Gaulle. La maquette du château et de la tour Tanguy de Brest furent vendues en 1959 au musée municipal de Brest.

Cadre en bois sculpté et doré à décor de coquilles, entrelacs et feuillage sur fond grain de riz.
Travail probablement anglais du XIXe siècle de style Louis XV.
Dimensions intérieures : 101 x 82 cm – Dimensions extérieures : 130 x 111 cm

Petite ammonite.
Ère secondaire (accidents et manques).
Longueur : 20,5 cm

Grande ammonite.
Ère secondaire.
Longueur : 65 cm

Alberto GIACOMETTI (1901-1966)
Lampadaire Étoile, modèle créé circa 1936.
Épreuve en bronze patiné brun nuancé.
Non signé, marqué AG 064 (référencement du Comité Giacometti).
Hauteur : 148,5 cm

Provenance :
Acquis directement auprès de Diego Giacometti, resté depuis dans la famille.

Bibliographie :
Collectif, Diego Giacometti : Catalogue de l’oeuvre, Éditions Eolia, Paris, 1986, Vol. I, np, modèle référencé et reproduit.
Léopold Diego SANCHEZ, Jean-Michel Frank, Adolphe Chanaux, Paris, 1997, modèle référencé et reproduit p. 250.
Christian BOUTONNET et Rafael ORTIZ, Diego Giacometti, Éditions de l’Amateur/Galerie L’Arc-en-Seine, Paris, 2003, modèles identiques reproduits p. 42.
Pierre-Emmanuel MARTIN-VIVIER, Jean-Michel Frank : L’étrange luxe du rien, Paris, Éditions Norma, 2006, modèle référencé et reproduit p.192.
Collectif, Giacometti, une famille de créateurs, catalogue d’exposition, Fondation Marguerite et Aimé MAEGHT, Saint-Paul-de-Vence, 2021, modèle référencé et reproduit p. 193.

Un certificat du comité Giacometti établi en 2025 sera remis à l’acquéreur.

Dent probablement de mammouth stabilisée.
On joint deux grands fragments non stabilisés.
Ère secondaire (accidents, éclat).

Alberto GIACOMETTI (1901-1966)
Lampadaire Étoile, modèle créé circa 1936.
Épreuve en bronze patiné brun nuancé.
Signé A. Giacometti sur le pied et marqué AG 063 (référencement du Comité Giacometti).
Hauteur : 148,5 cm

Provenance :
Acquis directement auprès d’Alberto Giacometti, resté depuis dans la famille.

Bibliographie :
Collectif, Diego Giacometti : Catalogue de l’oeuvre, Éditions Eolia, Paris, 1986, Vol. I, np, modèle référencé et reproduit.
Léopold Diego SANCHEZ, Jean-Michel Frank, Adolphe Chanaux, Paris, 1997, modèle référencé et reproduit p. 250.
Christian BOUTONNET et Raphaël ORTIZ, Diego Giacometti, Éditions de l’Amateur/Galerie L’Arc-en-Seine, Paris, 2003, modèles identiques reproduits p. 42.
Pierre-Emmanuel MARTIN-VIVIER, Jean-Michel Frank : L’étrange luxe du rien, Paris, Éditions Norma, 2006, modèle référencé et reproduit p. 192.
Collectif, Giacometti, une famille de créateurs, catalogue d’exposition, Fondation Marguerite et Aimé MAEGHT, Saint-Paul-de-Vence, 2021, modèle référencé et reproduit p. 193.

Un certificat du comité Giacometti établi en 2025 sera remis à l’acquéreur.

Gustave COLIN (1828-1910).
Place d’un village au Pays Basque ?
Huile sur carton, signée en bas à gauche.
37,5 x 45,5 cm

Nicholas BRISTOWE 1902-1953
La place Vendôme
Huile sur toile, signée en bas à droite et datée quarante-neuf.
Au revers de la toile, une étiquette mentionnant le nom de Nicholas BRISTOWE et une adresse à Londres.
61,5 x 50,5 cm
Dans un cadre rocaille.

AMAURY-DUVAL (1808-1885)
Portrait de jeune fille de profil droit
Toile d’origine (griffure et petit trou).
35 x 27 cm
Signée en bas à droite au crayon et dédicacée à Madame Emile Augier /son bien dévoué / Amaury-Duval.

L’époux de la dédicataire, Guillaume-Victor-Émile AUGIER (1820-1889), était un poète et dramaturge ayant connu un très grand succès en son temps. Une amitié liait les deux artistes : AUGIER avait lui aussi dédicacé au peintre une de ses comédies, Gabrielle,
créée à la Comédie-Française en 1849.

Johannes Marius TEN CATE (Amsterdam, 1859-La Haye, 1896)
Vue de Londres
Toile, signée en bas à droite et localisée.
38 x 46 cm

Edgar DEGAS (1834-1917)
Portrait de Monsieur et Madame Louis ROUART, 1904
Pastel sur papier.
Cachet de la signature en bas à gauche.
60 x 46 cm

Provenance :
Troisième vente de l’atelier DEGAS, Galerie Georges PETIT, avril 1919, reproduit et décrit sous le n° 66, p. 49.
Collection Ambroise VOLLARD, Paris.
Galerie Philippe CAZEAU – Jacques de La BERAUDIERE en 1997.
Collection privée, France.

Bibliographie :
P.A. LEMOINE, C.M. HAUKE et Paul BRAME, DEGAS et son oeuvre, par Arts et Métiers Graphiques, Paris, 1946, Vol III, décrit sous le n° 1444, p. 822, reproduit sous le n° 1444, p. 823.
Louis ROUART, quatrième fils d’Henri ROUART, l’ami de DEGAS, critique d’art, est ainsi que son père un amateur plein de goût. Madame Louis ROUART était la fille du peintre Henry LEROLLE.

«Rien en art ne doit ressembler à un accident, même le mouvement. La peinture, c’est très facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c’est très difficile. Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme.» Edgar DEGAS.

Eugène BOUDIN (1824-1898)
Plougastel, le passage du bac vers 1870-1873
Huile sur toile, réentoilée (petits repeints), signée en bas vers la gauche.
40,5 x 66 cm

Provenance :
Galerie GÉRARD, Paris.
Ancienne collection Michel DIOT, Angers.
Galerie de la Présidence, Paris.
Collection particulière.

Exposition :
Eugène BOUDIN, en Bretagne. Paris, musée des Beaux-Arts, Rennes, 1er février-15 mars
1964, reproduit sous le n°16 dans le catalogue.

Bibliographie :
Eugène Boudin, Catalogue raisonné de l’oeuvre, Volume I, par Robert SCHMIT, Éditions
Robert Schmit, Paris 1973, reproduit et décrit sous le n°596, p. 218.

Théodore GERICAULT (Rouen 1791-Paris 1824)
Recto :
Saltimbanque à la barre et saltimbanque préparant un poirier, croquis de paysage de bord de mer
Verso :
Scène de combat avec un mamelouk sauvant un enfant dans un paysage montagneux
Crayon noir et lavis brun, signé Théod. Géricault au verso et monogramme ajouté HV au recto (petites taches, collé sur les bords, petit renfort sur une déchirure de 3 cm en haut à gauche).
20,5 x 30,2 cm

Provenance :
Ancienne collection du général BRO de COMÈRES, puis par descendance. La famille BRO était propriétaire de l’immeuble ou habitait Géricault au 23, rue des Martyrs.

On peut rapprocher la figure d’acrobate préparant un poirier d’un croquis en haut à droite d’une feuille conservée au Kunsthaus de Zurich (BAZIN, Théodore GÉRICAULT, ed. Bibliothèque des Arts, 1990, tome IV, n°1291, repr., p.272). Ce croquis fait partie d’une feuille d’études exécutée pendant le voyage en Italie avec des esquisses de prisonniers et de chevaux. Les saltimbanques semblent correspondre à l’exercice académique des cinq points.
Le verso peut être rapproché par son sujet du Mamelouk de la Garde impériale défendant un trompette blessé (BAZIN, opus cité supra, tome V, n°1510, repr.), qu’il exécute plus tard, après son retour d’Italie, en lithographie.

Léon BONNAT (1833-1922)
Portrait de jeune fille au bouquet de violettes (Mlle. B.)
Toile, signée en haut à gauche et datée 1914.
Sans cadre.
81 x 65 cm

Exposition :
Paris, Salon des artistes français de 1914, n°235.

Bibliographie :
Catalogue illustré du Salon, 1914, reproduit. Guy SAIGNE, Léon BONNAT, Le portraitiste de la IIIe République, catalogue raisonné des portraits, 2017, p. 228-229, n°22.

Philipp Ferdinand de HAMILTON (Bruxelles, 1664-Vienne, 1750)
Vol de canards sur une rivière
Toile signée et datée en bas à droite P.F de Hamilton.
71,5 x 113 cm

S(uae), C(aesareae), (et Romanorum), M(ajestatis), P(ictor) / 173 (?) (Peintre de Cour de sa Majesté du Saint Empire Romain)
Fils aîné du peintre James de HAMILTON dont il devient l’élève, Philipp Ferdinand est très influencé par les artistes hollandais. Il se spécialise dans la peinture animalière et la nature morte. Comme son frère Johann, il travaille à Vienne au service des empereurs Joseph 1er puis de Charles VI et signe ses oeuvres de cette distinction de peintre de cour : S.C.R.M.P.

Ambrosius BOSSCHAERT le vieux (Anvers, 1573-La Haye, 1621)
Tulipes, iris, rose et muguet dans un römer posé sur un entablement
Cuivre (restaurations anciennes, nettoyé).
Inscription au dos du cuivre, incisée en bas vers la gauche et date MVM/1615.
18 x 14,3 cm

Provenance :
SLATTER Gallery, Londres en 1957.
Vente Londres, Christie’s, 11 juillet 1980, lot 116, comme Ambrosius BOSSCHAERT le vieux.
Vente Phillips, Londres, 21 mai 1985, lot 131, comme Ambrosius BOSSCHAERT le Jeune, n° 29.

Nous remercions Fred MEIJER d’avoir confirmé l’authenticité de notre tableau à Ambrosius BOSSCHAERT le vieux, sur photographie numérique, par mail le 29 avril 2024.

Bibliographie :
L.J. BOL, The Bosschaert Dynasty, Painters of Flowers and Fruits, Leigh-on-Sea F. Lewis, Publishers, Ltd, 1960 (reprint 1980), p. 66, n° 42 (non reproduit).