Boîte de forme rectangulaire en argent niellé 2e titre, l’intérieur en vermeil. Le couvercle orné d’une scène de l’évangile laissez venir à moi les petits enfants. Au revers gravé souscription reconnaissante au
bienfaiteur, fondateur de Saint Joseph de Rive de Gier à l’abbé Cessiè 1858.
Poids : 130 g
On joint une boîte en métal ciselé de forme ronde, le couvercle orné d’une scène familiale.
Lot de trois tabatières rectangulaires et oblongue en argent (800‰), à décor niellé de rinceaux feuillagés pour l’une, d’une chasse au cerf pour l’autre et d’un monogramme pour la dernière (usures).
Travail français vers 1900.
Longueur : 8 cm – Poids brut total : 207,21 g
Lot de deux tabatières ovales en argent (800‰), montées à charnière, l’une incrustée d’écaille dans le couvercle (travail étranger), l’autre à décor gravé d’un trophée à l’Amour, inscrite à l’intérieur Colombe
Guibert (Paris, vers 1789-1792, par l’orfèvre Barthélemy PILLIEU).
XVIIIe siècle.
Longueurs : 8,5 et 7 cm – Poids brut total : 125,78 g
Lot de deux tabatières rectangulaires en argent 84 zolotniks (800‰), à décor niellé de rinceaux feuillagés pour l’une et de vues de maisons pour l’autre (usures).
Moscou, vers 1860-1870.
Longueurs : 7,5 et 6,5 cm – Poids brut total : 147,74 g
Lot de trois tabatières rectangulaires en argent à décor niellé de rinceaux feuillagés, l’une représentant le Duomo de Milan (usures).
France, Autriche et Italie, fin du XIXe siècle.
Longueurs : 9 et 7,5 cm – Poids brut total : 288,56 g
Lot d’une tabatière et une boîte formées chacune par un coquillage (cypraea) monté en laiton, s’ouvrant à charnière, l’un marqué Breveté S.G.D.G.
Vers 1900.
Longueurs : 7 et 6 cm – Poids brut : 97,6 g
Tabatière en argent de forme balustre à bords chantournés, à décor repoussé et ciselé de style Rocaille de scènes mythologiques et trophées militaires, couvercle monté à charnière, intérieur vermeil (légères usures).
Hanau, fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle.
Hauteur : 3,5 cm – Longueur : 8,5 cm Profondeur : 7 cm – Poids : 111,49 g
On joint un étui à cigarettes en métal gainé de galuchat (accidents).
Longueur : 11,5 cm – Poids : 159,05 g
Tabatière formée par un coquillage (cypraea) monté en argent, à un compartiment s’ouvrant à charnière.
Paris, 1819-1838.
Hauteur : 4,5 cm – Longueur : 8,5 cm Profondeur : 6 cm – Poids brut : 82,23 g
Tabatière formée par un petit coquillage à décor naturel de montagnes, monté en argent, à un compartiment s’ouvrant à charnière (accident).
Paris, 1819-1838.
Hauteur : 2,5 cm – Longueur : 6,5 cm Profondeur : 3 cm – Poids brut : 32,99 g
Tabatière formée par un coquillage (cypraea) monté en métal argenté, à un compartiment s’ouvrant à charnière.
XIXe siècle.
Hauteur : 4,5 cm – Longueur : 10 cm Profondeur : 6 cm – Poids brut : 136 g
Tabatière formée par un coquillage (cypraea) monté en métal argenté, à un compartiment s’ouvrant à charnière.
XIXe siècle.
Hauteur : 4,5 cm – Longueur : 8 cm Profondeur : 6 cm – Poids brut : 104 g
Tabatière formée par un coquillage (cypraea) monté en argent, à un compartiment s’ouvrant à charnière (fissures).
Paris, 1809-1819.
Hauteur : 4,5 cm – Longueur : 8,5 cm Profondeur : 5,5 cm – Poids brut : 93,72 g
Tabatière formée par un coquillage (cypraea) monté en argent, à un compartiment s’ouvrant à charnière.
XIXe siècle.
Sans poinçon apparent.
Hauteur : 6 cm – Longueur : 11 cm Profondeur : 7,5 cm – Poids brut : 217,98 g
Deux verseuses couvertes formant pendant formées par un coquillage (burgau) monté en métal plaqué d’argent, à une anse latérale pour l’une et supérieure pour l’autre, et bec verseur, reposant sur une base ovale, le couvercle à décor d’une gorgone (accident à l’une des anses).
Angleterre, vers 1800.
Hauteur : 10,5 cm – Longueur : 14 cm
Profondeur : 6,5 cm – Poids brut : 605,26 g
Tabatière formée par un coquillage (cypraea) monté en métal argenté, à un compartiment s’ouvrant à charnière.
XIXe siècle.
Hauteur : 5 cm – Longueur : 9 cm Profondeur : 6,5 cm – Poids brut : 138,52 g
Encrier formé par un coquillage (burgau) monté en argent partiellement doré à trois compartiments s’ouvrant à charnières, les couvercles à décor repoussé au naturel, gravé au centre DM 1800. Il repose sur
quatre pieds sculptés.
Probablement Hollande, vers 1800.
Sans poinçon apparent.
Hauteur : 6,5 cm – Longueur : 10,5 cm
Profondeur : 8 cm – Poids brut : 241,65 g
Étui à messages cylindrique en agate zonée monté en or (750 ‰) à décor ciselé et ajouré de rocailles, guirlande et paniers fleuris et cigognes, le bord inférieur du couvercle inscrit en or sur fond émaillé blanc À Vous Seule. À l’extrémité inférieure un cachet gravé en intaille d’un profil d’homme à l’antique (bon état général, usures à l’émail).
Sans poinçon apparent.
Angleterre, vers 1760.
Longueur : 10,8 cm – Poids brut : 37,4 g
Coupe en coquillage (probablement Tutufa bubo) monté en vermeil, reposant sur une base circulaire unie, prolongée le long du corps du coquillage par des feuilles d’eau lancéolées et ciselées d’amaties.
L’intérieur de la coquille est doublé de vermeil suivant les contours de la coquille. L’anse, à enroulements, est agrémentée d’une feuille d’acanthe de refend.
Maître-orfèvre Joseph BOUILLEROT, reçu en 1759.
Paris, 1787-1788.
Hauteur : 8,7 cm – Longueur : 13,5 cm – Poids brut : 189,2 g
Les coquillages portant des montures d’argent et de vermeil, le plus fréquemment aux poinçons d’Augsbourg ou de Nuremberg, connurent un très grand succès au XVIIe siècle et vinrent orner les plus importants cabinets de curiosités du temps. Ce type d’objet se rencontre cependant plus rarement au XVIIIe siècle et a fortiori à Paris. Le coquillage présenté ici est ainsi un exemple tout à fait singulier et nous devons, peut-être, sa conception à l’impulsion d’un marchand mercier. Les collections de coquillages furent très en vogue au XVIIIe siècle, poussant alors les ébénistes à la réalisation d’un mobilier spécifique et adapté à la présentation de ces pièces d’histoire naturelle particulièrement recherchées. Le choix d’un marchand-mercier d’y adjoindre une monture de vermeil s’inscrit dans cette logique, faisant ainsi d’un élément naturel un objet précieux. (Concernant l’importance des collections de coquillages en France au XVIIe et XVIIIe siècles voir A. SCHNAPPER, Le géant, la licorne et la tulipe, 1988).
CARTIER. No. 2900
Pendulette de chevet en émail translucide et diamants. Boîtier avec fermeture à vis au dos. Cadran argenté et guilloché motif rayons de soleil au centre, chiffres romains peints, aiguilles serties de brillants.
Mouvement mécanique avec remontoir au dos.
Porte un poinçon de Maître sur la base EB (Eugène BAKO).
Accompagnée d’un écrin de la maison CARTIER avec double ouverture, marqué CARTIER 13, rue de la Paix, 4 New Earlington St.
Circa 1910 (accidents, transformations et usures).
86 x 86 mm
Bibliographie :
O. BACHET et A. CARTIER, Cartier Exceptional Objects, éditions Palais Royal, 2019, volume II, p,207, un modèle similaire illustré.
Rare boîte suisse à oiseau chanteur en or (750‰) et émaux.
Tabatière de forme rectangulaire à pans coupés, émaillée en plein bleu ciel sur les panneaux principaux, les bordures et les pans émaillés champlevé noir à décor en or de croisillons et de feuilles d’acanthe aux angles, le couvercle centré d’une plaque octogonale émaillée d’une scène allégorique de l’Amour léger, figurant un putto allongé dans un paysage tenant d’un ruban un oiseau s’envolant, encadrée d’or. Le couvercle à charnière invisible protège une plaque ajourée et gravée de rinceaux feuillagés protégeant le mouvement, sans signature visible. Le fond de la boîte s’ouvrant également à charnière invisible inversée à un compartiment pour le tabac à priser.
Le bouton poussoir sur la bordure antérieure, avec adjonction d’une petite plaque en or pour ne pas actionner le mécanisme le couvercle fermé, permet d’ouvrir la scène émaillée à charnière et actionner
l’oiseau, qui s’anime de droite à gauche tout en battant des ailes, bougeant le bec et la queue, en même temps, le mécanisme musical imitant le chant d’un oiseau. Avec clés dont celle de remontage.
Très bon état, infimes rayures d’usage, mouvement en l’état.
Suisse, probablement Genève, vers 1810.
Poinçons au soleil et numéros d’inventaire gravés.
Hauteur : 3,8 cm – Longueur : 9,1 cm
Profondeur : 6,1 cm – Poids brut : 391,52 g
Historique :
Les tabatières à oiseau chanteur apparaissent vers 1784-1785 probablement créées par Pierre JACQUET-DROZ (1721-1790), horloger neuchâtelois, créateur de nombreux automates. Ces merveilles techniques et esthétiques vont faire la réputation de cette firme et l’admiration de toute la clientèle européenne et étrangère qui se délectent de ces petits jouets, et ce jusqu’à la fin du XIXe siècle.
L’époque Empire voit atteindre le sommet de cet art, considéré comme de la haute joaillerie. Les boîtes étaient généralement petites et compactes, mais contenaient des mécanismes complexes qui leur
permettaient de produire le son du chant et du gazouillis des oiseaux, souvent réalisés avec de véritables plumes. La peinture sur émail de notre boîte et notamment de la scène sur le couvercle est à rapprocher
des travaux des plus grands émailleurs genevois de l’époque, tels RICHTER, DUPONT ou LISSIGNOL.
Bibliographie :
Alfred CHAPUIS, E. DROZ, Les automates, Figures artificielles d’hommes et d’animaux. Histoire et technique, Neuchâtel, 1949.
Sandrine GIRARDIER, L’entreprise Jaquet-Droz, Entre merveilles de spectacle, mécaniques luxueuses et machines utiles, 1758-1811, 2020.