CHINE, Dehua
Grande statuette de guanyin debout sur socle, coiffée d’un chignon surmonté d’un capuchon et drapée dans une tunique aux plis mouvementés, à décor émaillé blanc dit blanc de Chine.
XVIIIe siècle, époque Qianlong.
Hauteur : 45 cm

CHINE
Cache-pot à décor polychrome incisé de grappes de raisin, branchages fleuris et oiseaux se détachant sur un fond jaune.
Epoque Tao-Kuang.
Hauteur : 14,5 cm

CHINE
Vase à triple renflement décoré en bleu rehaussé d’ocre de dragons et de nuages stylisés.
XVIIIe siècle, époque Qianlong.
Hauteur : 15 cm

CHINE
Petit vase couvert de forme balustre à décor émaillé bleu sur fond blanc de dragons et de nuages et de filets sur les bords.
Marqué.
XVIIIe siècle, époque Yongzheng (éclat au pied).
Hauteur : 7,5 cm

CHINE
Vase à col évasé muni de deux anses en forme de dragon à décor émaillé bleu sur fond blanc de fleurs et d’oiseaux alternés de bandes à fond fleuri.
XVIIIe siècle, époque dynastie Qing (éclat et une anse restaurée).
Hauteur : 20 cm

CHINE
Vase balustre à col évasé muni de deux anses retenant un anneau, à décor émaillé blanc dit blanc de Chine incisé d’une bande à motifs géométriques.
XVIIIe siècle, époque dynastie Qing.
Hauteur : 27 cm

CHINE
Petit vase à double renflement à col légèrement évasé décoré en bleu sur fond blanc de feuillages et de bandes à décor géométrique.
XVIIIe siècle, époque Qianlong.
Hauteur : 8 cm

JAPON
Deux jardinières à bonzaï à décor de fleurs imitant le corail, pierres dures, quartz, le pourtour en matériau gravé imitant le bambou (accidents et manques).
Hauteur : 36 cm – Largeur : 20,5 cm

CHINE
Coupe en bronze patiné et doré à l’imitation d’une fleur et décor de dragons.
XIXe siècle.
Largeur : 11,5 cm

CHINE
Vase balustre à col muni de deux anses formées de têtes de mascaron, décoré en or sur fond bleu poudré émaillé de phénix et d’oiseaux fantastiques, parmi des nuages stylisés séparés par des bandes à fond de croisillons et motifs géométriques alternés de réserves et de frises de feuilles.
XVIIIe siècle, époque dynastie Qing (un morceau manquant sur le bord du col).
Hauteur : 47 cm

Boîte en laque de Pékin et une boîte en composite à côtes.

JAPON
Boîte simulant un éventail ouvert en bronze ciselé et doré appliqué d’insectes et cigogne sur fond laqué noir.
Epoque Edo.

Boîte couverte cylindrique en laque du Japon à fond noir et décor or de paysage, pagodes et papillons. L’intérieur à fond aventuriné, serrure et charnières en bronze ciselé et doré.
Début du XVIIIe siècle.
Hauteur : 7 cm – Diamètre : 14,5 cm

Coupe en laque à fond corail à décor d’une jeune femme apprivoisant une tortue (accidents).
Hauteur : 4,6 cm – Diamètre : 21,5 cm

Bougeoir à main en laque à fond noir. La monture en bronze ciselé et doré à décor de feuillage.
XVIIIe siècle (accidents et manques).
Hauteur : 5 cm – Largeur : 15 cm
On joint un gobelet en laque à fond noir et décor or.

Boules à savon et à éponge en tôle vernie à décor de pagode et végétation polychrome et or se détachant sur un fond noir.
Epoque du XVIIIe siècle (repeints, écaillures).

JAPON
Coffre rectangulaire en bois à décor géométrique or sur fond de laque noir.
Epoque Edo (accidents, manques, restaurations, cornières détachées).
Hauteur : 35 cm – Largeur : 58 cm
Profondeur : 40 cm

JAPON
Coffre en laque de forme circulaire. Repose sur quatre pieds.

Sellette en bois doré et patiné ornée d’un Indien au naturel polychrome.
Hauteur : 52,5 cm – Diamètre : 28 cm

Tapisserie de la Manufacture royale des Gobelins, d’après Nicolas BERTIN (1667-1736)
Apollon et le serpent Python
Début du XVIIIe siècle. (usures, petites reprises et restaurations)
Hauteur : 4,25 m – Largeur : 3,38 m
Matériaux et état : tissée en laine et soie, la tapisserie a conservé de beaux coloris.

Tapisserie faisant partie d’une tenture des Métamorphoses dont les tapisseries qui la composaient étaient dues à différents peintres. La première tenture des Métamorphoses fut créée autour de 1680, et cinq nouvelles tapisseries dont le présent sujet furent ajoutées à partir de 1704. Nicolas BERTIN donna les modèles de Apollon et Python et de Mercure et Argus. Pour des détails sur la tenture des Métamorphoses, voir VITTET 2010 et FENAILLE 1903-1923. Dans FENAILLE, nous apprenons que quatre tapisseries d’Apollon et le serpent Python furent tissées aux Gobelins avec des dimensions et des bordures différentes, dont une en 1714 pour le roi (Louis XIV qui sans doute ne la vit jamais). En 1755, Louis XV fit livrer la tenture complète à Madame de Pompadour qui la régla quelques années plus tard, après des travaux de réparation. Cette tenture a disparu. Sur les trois tapisseries citées par FENAILLE en 1904, celle de la collection VEYVIALLE est la seule des trois dont les dimensions correspondent à la présente tapisserie.
Iconographie : Apollon voulait fonder un sanctuaire au pied du Parnasse et, près d’une source, il rencontra le serpent Python. C’était un dragon qui massacrait hommes et bêtes. Apollon le tua de ses flèches.
Bibliographie :
Maurice FENAILLE, 1903-1923, Etat général de la Manufacture des Gobelins depuis ses origines jusqu’à nos jours (1600-1900), vol.III, pp.121 à 132.
Jean VITTET, 2014, Les Gobelins au siècle des lumières, un âge d’or de la manufacture, pp. 302 à 305.
Provenance :
Collection particulière. Très probablement ancienne collection Veyvialle (en 1893).