CHINE dynastie QING

Paire de vases en porcelaine de forme globulaire à long col. Décor polychrome des émaux de la Famille rose de larges bouquets fleuris ornés de feuillage.

Marque en bleu sous le pied.

Hauteur : 42,5 cm – Diamètre : 20 cm

CHINE époque QIANLONG

Guaninen porcelaine blanche.

XVIII^esiècle(éclats et manques).

Hauteur : 22,5 cm

CHINE époque KANGXI

Gourde à décor bleu et blanc à décor de paniers fleuris. (col rodé)

Hauteur : 18,5 cm

CHINE époque QIANLONG

Deux vases en porcelaine à décor de personnages et poissons (éclats).

Hauteur : 22 cm

PARIS – Jacob PETIT, attribué à

Deux flacons ovoïdes et leurs bouchons à côtes torsadées, décor or et polychrome. Les bouchons en forme de chapeau chinois.

Vers 1850 (très petits éclats aux bouchons).

Hauteur : 17,5 cm

Jacob PETIT

Deux flacons en porcelaine à décor de fleurs en relief (éclats).

Marqués.

Hauteur : 13 cm

PARIS marque E. HONORÉ

Huit assiettes en porcelaine aux armoiries de Charles CORBEAU de SAINT ALBIN(d’or à trois fasces de sable, accompagné de deux corbeaux et de la devise Nil Nisi Virtute) et marli saumon avec motifs florals or.

Epoque Restauration.

Diamètre : 22 cm

Charles CORBEAUde SAINT ALBIN (1773-1845), historien, admirateur de la Révolution (où il prit le nom de sa mère, ROUSSELIN), se lia avec DANTON et Camille DESMOULINS, et devint chef de division au ministère de l’Intérieur, puis commissaire civil au ministère de la Guerre. Il fonda le journal L’Indépendantqui devint L’Echo du soir, Le Courrier, puis Le Constitutionneldont il a été gérant de 1816 à 1838.

Jean-Baptiste-Emmanuel PASTIER (Limoges, actif entre 1824 et 1845)

Portrait miniature ovale peint sur papier, signé et daté en bas à gauche Pastier / 1833, figurant une jeune femme en buste, de trois-quarts à gauche, vêtue d’une robe blanche avec broche de corsage et étole bleue, sur fond de ciel nuageux (insolé).

Dans son cadre rectangulaire d’origine en bois, cerclage en bronze doré.

Époque Louis-Philippe.

Miniature : 13,7 x 10,2 cm

Cadre : 21,7 x 17,5 cm

Peintre sur porcelaine (employé à Sèvres en 1826-1827), papier et carton et actif à Paris, PASTIERexposa régulièrement au Salon entre 1824 et 1845, copiant des œuvres deDAVID, GÉRARD, ISABEYou encore GREUZE.

Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN (1759-1832), élève de

Portrait miniature rond, non signé, figurant une jeune femme en buste, de trois-quarts à gauche la tête légèrement inclinée vers la droite, vêtue d’une robe blanche nouée par des turquoises et d’un châle en cachemire à bordure turquoise, sur fond de ciel nuageux.

Bon état, légères usures.

Dans son cadre rectangulaire d’origine en bois, cerclage en bronze doré.

Début du XIX^esiècle.

Diamètre miniature : 8 cm

Cadre : 19 x 15 cm

AUGUSTINpeignit plusieurs fois et avec différents vêtements cette jeune femme à la tête tournée, l’air rêveur, dont trois exemplaires sont illustrés dans l’ouvrage de Bernd PAPPE(p. 306). Bien qu’il puisse s’agir de la fille de son élèveROUSSEAU, à qui on pourrait attribuer cette miniature, il s’agit plutôt d’une étude d’expression dont on connaît plusieurs versions par ses élèves (exemple à la Wallace Collection, inv. M12). La version ici est plus aboutie notamment par la présence de bijoux et d’un ciel nuageux.

Pauline Madeleine AUGUSTIN (1781-1865)

Portrait de la Comtesse Rampon

Miniature ovale, signée à gauche Pauline / Augustin, la représentant en buste, de trois-quarts à droite, vêtue d’une robe blanche et d’un châle multicolore.

Bon état, ajout d’ivoire d’origine en bas.

Dans son beau cadre rectangulaire d’origine en bronze doré ciselé à décor de palmettes, dos en cuir rouge portant une étiquette de collection n°21.
Vers 1820.

Miniature : 9,6 x 7,5 cm

Cadre : 23,5 x 16,5 cm

Provenance :
Ancienne collection Maxime HÉBERT, Paris.

Seconde vente Félix PANHARD, Drouot, 18 mars 1976, n° C.

Bibliographie :

Notre miniature est reproduite dans l’ouvrage de N. LEMOINE-BOUCHARD, Les peintres en miniature, 2008, p. 65, grâce auquel nous avons pu identifier le modèle ainsi que la provenance.

Née Pauline DUCRUET, elle fut l’élève puis l’épouse de Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN(1759-1832). Elle exposa au Salon de 1822 à 1838.

Charles HÉNARD (1756-1812), attribué à

Portrait miniature rond, non signé, figurant un jeune homme en buste, de trois-quarts à gauche presque de profil, vêtu d’une veste tartan à l’écossaise, d’un foulard noir et d’une chemise blanche, sa main droite plongée dans une bourse brodée.

Bon état, légères usures en bordure.

Inscription manuscrite au dos identifiant le personnage (en partie illisible) … / Mon grand-père / à l’âge de 25 ans.

Dans son cadre rond d’origine en bronze doré ciselé.

Vers 1790-1800.

Diamètre miniature : 7,6 cm

Diamètre cadre : 10,7 cm

Charles HÉNARDtravailla à Londres dans les années 1780-1790, d’où a probablement été réalisée notre miniature, puis à Paris de 1806 à 1812. Plusieurs de ses portraits à la pose si reconnaissable sont conservés au département des Arts graphiques du musée du Louvre.

Joseph ROQUES (Toulouse, 1757-1847)

Portrait miniature rond, signé en bas à droite J. Roques, figurant un jeune homme en buste aux cheveux bouclés, de trois-quarts à droite, vêtu d’une redingote blanche et chemise blanche ouverte, assis sur une chaise.

Bon état, traces d’humidité, ajout d’ivoire d’origine à droite.

Dans son cadre rond d’origine en bronze doré ciselé d’une frise d’oves.

Vers 1820.

Diamètre miniature : 9,6 cm

Diamètre cadre : 13,8 cm

Joseph NICOLLE (1810 ou 1811-1887)

Vues de bord de mer à Naples avec le Castel dell’Ovo

Paire de dessins miniatures aquarellés sur papier, non signés.

Vers 1840.

Dans leurs cadres rectangulaires d’origine en bois doré, avec cartouche.
Étiquettes de collection au dos et biographie manuscrite de l’artiste.
Miniatures : 6,5 x 9 cm

Cadres : 16 x 20,3 cm

Élève de BALTARD puis de DUBANà l’École des Beaux-arts (promotion de 1826), NICOLLEdébuta au Salon de 1833 par un projet de fontaine publique. Après un voyage en Italie où il peignit ces deux dessins, il fut attaché au chemin de fer de Lyon. En 1852, il fut nommé dessinateur en chef de la manufacture de Sèvres.

On sait aussi qu’il a été actif à Saint-Germain-en-Laye, où il a restauré l’église Saint-Germain (1848-1854) et construit les abattoirs en 1855 (détruits en 1953), et à Marly, où il a élevé une laiterie. Nommé professeur d’architecture en 1842, il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1864.

Nicolas Auguste HESSE (1795-1869)

Mademoiselle de Coriolis

Graphite et aquarelle, signé à droite (insolé).

22,2 x 18 cm

Dans son cadre d’origine à riche décor de bronze doré.

Provenance :

Collection CORIOLIS, château de La Sallz.

Succession du marquis de CORIOLIS, sa vente, Marseille, 2 juin 1908, lot 1.

DESREMAUX, école française (actif entre 1785 et 1789)

Les baigneuses– 1789

Paire de grandes miniatures rectangulaires peintes à la gouache, l’une signée et datée en bas à droite Desremaux / 1789(écaillures).

Dans leurs cadres rectangulaires d’origine en bois doré, avec étiquettes de collection et de vente datée 1957.

Miniatures : 13,5 x 10 cm

Cadres : 19 x 15,2 cm

– Pot couverten porcelaine du Japon Imari, la monture en argent.

Paris, 1722-1727.

Hauteur : 15,5 cm – Parfait état

Provenance :

Ancienne collection D. W. n°87 E, le 4 juin 1971.

– Pot couverten porcelaine du Japon Imari,la monture en argent.

Paris, 1722-1727.

Hauteur : 15,2 cm – Parfait état  Les deux :

Les marques à l’encre de la collection David Weill ont été effacées.

Provenance :

Ancienne collection D. W. n°87, le 4 juin 1971.

Paire de burettes en argentde forme balustre à anses en volute, les couvercles à toupies, le corps appliqué d’un jonc, la partie inférieure repoussée de godrons simulant des lambrequins stylisés. Elles reposent sur un piédouche godronné.

Poinçon d’un Maître abonné perceptible mais difficilement lisible B ?

Gravées d’armoiries épiscopales grattées (soudures, accidents, réparations).

Premier tiers du XVIII^esiècle.

Poids : 436,4 g – Hauteur : 14,5 cm

On joint un plateau ovale en argent gravé de palmettes.

Paris, 1819-1838(accidents).

Poids : 16,8 g – Longueur : 25 cm

Calice en vermeil (redoré), une patèneet un écrin. La base bordée de feuilles. Le fût agrémenté de godrons opposés sur fond amati (redoré).

Maître orfèvre incomplet, probablement Jean CROCHET.

Paris, 1610 ou 1657?

Pour la patène :

Paris, 1723-1724.

Maître orfèvre Jean Théodore HUGUET,reçu en 1755.

Poids : 582,92 g – Hauteur : 23,8 cm

Paire de salières en argentde forme ovale à quatre arrondis, la base à enroulements et contours formant quatre pieds.

Maître orfèvre ULLMANN,reçu en 1749.

Strasbourg, 1770.

Poids : 140,07 g

Ecuelle et un couvercle en argent. La base unie accompagnée de deux oreilles à enroulements symétriques terminés par des moulures d’oves. La partie centrale est décorée d’un buste de Diane. Le couvercle à doucines, terminées par une prise bouton avec un profil féminin. La partie haute est gravée d’entrelacs, de croisillons, de corbeilles de fleurs et de volatiles. L’ensemble a été contrôlé à la Minerve.

Pour la base :

Maître orfèvre illisible.

Paris, 1728-1729 et contremarque 1732-1738.

Pour le couvercle :

Un petit poinçon de maître orfèvre incomplet.

Paris, contre marque de 1713-1717 et un poinçon des vieux ouvrages 1732-1738.

Poids : 915,95 g – Longueur aux anses : 32,5 cm