Guéridon de forme ronde en bois laqué vert à l’imitation du bronze et
doré, le fût évasé richement sculpté sur trois registres délimités par des
bagues cannelées, orné de motifs stylisés en écailles, de branchages de
chêne alternés et imbriqués de palmettes, terminé par une frise de godrons.
Il repose sur une base triangulaire supportée par des lions ailés terminés par
des enroulements formant les pieds et creusés pour recevoir les roulettes.
Dessus de marbre blanc veiné gris mouluré en cuvette.
Époque Consulat (fentes, quelques éclats).
Hauteur : 113,5 cm – Diamètre : 81,5 cm
La construction sophistiquée de ce guéridon laisse à penser qu’il s’agit d’un
ébéniste de talent. On peut avancer JACOB-Frères pour la construction
avec un support unique évasé et un contrepoids en bois servant de renfort
au plateau supportant le marbre et considérer un rapprochement certain
pour les lions ailés avec les supports d’accotoirs des sièges exécutés pour le
grand salon du Rez de chaussée de l’hôtel de Brienne, rue Saint Dominique,
propriété de Lucien BONAPARTE : en bois doré avec des protomés de lion
ailés terminés en rinceaux dont on ne connaît ni le dessin, ni l’exécutant.
Bibliographie :
JP SAMOYAIULT, Le Mobilier Français Consulat Empire, Paris 2009,
Gourcuff Ed., p.56, fig.74.