Paire de sellettes d’applique murales en consoleen bois tendre sculpté et relaqué à décor de piastres imbriquées, attaches sinueuses reliées par un cartouche orné d’écailles de poisson. Plateau de bois peint faux marbre.

Travail italien de la fin du XVIII^esiècle.

Hauteur : 72 cm – Largeur : 161 cm – Profondeur : 26 cm

Rare encrier en bronzeciselé et doré en forme de bateau armé, le château arrière appliqué d’une tête de mascaron, la figure de proue un enfant. Il contient deux ustensiles à couvercle mobile surmonté de mâts et drapeaux. Il repose sur des dauphins et des coquillages. Base de marbre brocatelle d’Espagne.

Poinçon au Ccouronné 1745-1749.

Epoque Louis XV(très petits accidents, usure à la dorure).

Hauteur : 18,5 cm – Largeur : 12,5 cm – Profondeur : 8 cm

L’encrier que nous présentons fut certainement livré par un marchand mercier sur commande d’un financier. Il dut être vendu par un membre de la guilde laquelle portait en armoiries trois vaisseaux équipés. Un modèle en argent plus élaboré, fût exécuté par l’orfèvre Thomas GERMAIN, un autre en bronze, biscuit et marbre est reproduit dans L’Intérieur en France au XVIIIesièclepar John WHITEHEAD p. 34.

Mobilier de salon composé d’un petit canapé d’ébrasure et d’une paire de chauffeuses en bois sculpté et mouluré relaqué gris, décor de rubans croisés, crossettes, cartouches asymétriques. Les traverses sinueuses, les accotoirs comme leurs supports, ornées de crossettes, la ceinture en arbalète, les attaches des pieds asymétriques, les pieds à enroulement feuillagé.

Certains estampillés de J. GOURDIN.

Epoque Louis XV.

Canapé : Hauteur : 84 cm – Largeur : 182 cm – Profondeur : 52 cm

Chauffeuses :  Hauteur : 85 cm – Largeur : 46 cm – Profondeur : 50 cm

Provenance : vente de Madame Andre Saint lot 146 du catalogue, vente Galerie Charpentier par Etienne ADER  20 et 21 mai 1935

Paire de vases en porcelaine de Chine d’époque QIANLONG céladon à côtes. La monture formant aiguière en bronze ciselé et doré dans le style de DUPLESSIS, décor de crosses, feuillages d’acanthe, enroulements. Les anses à décor floral.

Epoque Louis XV(éléments redorés, réparations à une anse, petits rebouchages, accidents et restaurations).

Hauteurs à l’anse : 24 et 24,5 cm

Deux vases comparables mais de plus petite taille avec des montures florales, sont conservés à la WALLACE COLLECTION avec la marque de Ccouronné 174-1749.

Bibliographie :

Jean Claude DUPLESSIS, orfèvre du Roi Renaissance de l’Art Français,1922, par G. LEVALLET, Jean-Claude Duplessis: orfèvre du roi, La Renaissance de l’art français, réf 105 p. 77.

Vendue sur réitération des enchères.

Petit cartel en bronzeciselé et doré à décor déchiqueté de rocailles. Il est surmonté d’un dragon. Le cadran et le mouvement signés GUDIN. Mouvement à répétition, sonnerie à la demande.

Epoque Louis XV. (manque le personnage à l’amortissement, sans garantie pour le fonctionnement)

Hauteur : 35 cm – Largeur : 17,5 cm

Jacques-Jérôme GUDIN, dit Gudin l’aîné.

Miroirde boiserie dans un cadre en bois doré sculpté de forme mouvementée. Décor de coquille stylisée au centre en partie basse et haute et décor d’acanthe, agrafes et guirlandes feuillagées.

Epoque Louis XV(miroir changé, quelques éclats et manques à la dorure).

Hauteur : 151 cm – Largeur : 118 cm

Bureau plat en acajou et placage d’acajou, il présente trois tiroirs inégaux et en façade trois faux tiroirs à défoncement. Tablettes latérales et plateau foncé de basane à lingotière. Angles vifs. Pieds fuselés à cannelures rudentées. Ornementation de bronzes dorés.

Estampille de C. MAUTER.

Epoque Louis XVI.

Hauteur : 75 cm – Largeur : 109 cm – Profondeur : 64 cm

Conrad MAUTER reçu Maître en 1777.

Paire d’amours en bronzepatiné à décor de trophées de chasse à leur pieds, sur des socles circulaires de marbre griotte et bronze doré.

Début XIXesiècle.

Hauteur : 57 cm – Largeur : 17,5 cm

VIERZON

Partie de service de vaisselle en porcelaine, la bordure bleu de Sèvres à décor de fleurons. Un saladier et vingt-huit assiettes à décor d’armoiries d’argent au trois hures de sanglier de sable surmontées d’un heaume.

PARIS – Marque E. HONORÉ

Huit assiettes en porcelaine aux armoiries de Charles CORBEAU de SAINT ALBIN (d’or à trois fasces de sable, accompagné de deux corbeaux et de la devise Nil Nisi Virtute) et marli saumon avec motifs floraux or.

Epoque Restauration.

Diamètre : 22 cm

Charles CORBEAU de SAINT ALBIN (1773-1845), historien, admirateur de la Révolution (où il prit le nom de sa mère, ROUSSELIN), se lia avec DANTON et Camille DESMOULINS, et devint chef de division au ministère de l’Intérieur, puis commissaire civil au ministère de la Guerre. Il fonda le journalL’Indépendantqui devint L’Echo du soir, Le Courrier, puis Le Constitutionnel dont il a été gérant de 1816 à 1838.

SEVRES

Paire de vases de style grec à col rétréci en porcelaine dure surmontés de trois bras de lumière, munis d’anses et d’un piédestal en bronze doré, décorés en rouge sur fond noir à l’imitation des antiques de figures étrusques, certaines ailées et d’autres vêtues de drapés, tenant des attributs tels un miroir, une couronne de laurier. L’épaulement et la base sont ornés de guirlandes de feuilles et de motifs floraux stylisés. Les vases soutiennent une monture en bronze ciselé et doré formant candélabre à trois bras de lumière, les bobèches à décor de pampres, reposent sur des socles carrés en bronze patiné noir appliqués de têtes de Médusa sur une base en marbre vert antique et bronze ciselé et doré.

Circa 1787-1790.

Hauteur : 41 cm

Bronzes attribués à Pierre-Philippe THOMIRE.        

La forme de ces vases, qui appartiennent à la catégorie des vases à monter, s’apparente à celle du vase Boizot serpentdessiné par Louis-Simon BOIZOT en 1785 (Sèvres, Cité de la Céramique, inv. 2011.3.419) qui était destiné à recevoir une monture de Pierre-Philippe THOMIRE, selon l’inscription qui accompagne le dessin.

Trois autres paires de vases de Sèvres de même forme, à décor comparable et monture en bronze doré, sont connues. Une première, montée et signée par THOMIRE avec les dates de 1790 et 1791, est conservée au palais royal de Madrid. Une autre, dont la monture est attribuée à THOMIRE, est passée en vente chez Christie’s, Londres, le 12 mai 2010 (lot n° 280). Enfin, une paire de candélabres surmontant des caryatides en biscuit de Sèvres d’après Simon-Louis BOIZOT, d’époque Louis XVI, montée de bronze doré également attribué à THOMIRE, a été vendue chez Sotheby’s, Paris, le 2 octobre 2008 (lot n° 48). Ces candélabres, qui provenaient de l’ancienne collection ROTHSCHILDà Mentmore, furent très probablement offerts par le roi Louis XVI en 1785 à la princesse des Asturies, future reine d’Espagne.

Les Registres des Travaux extraordinaires des Peintres mentionnent, en novembre 1787, la réalisation par le peintre Charles-Eloi ASSELIN de 2 vases figures étrusques à 30 livres pièces 60L ; puis en décembre de la même année,2 vases figures étrusques à 30L pièces 60L.

VIENNE

Garniture composée de deux verrières ovales à bord crénelé et quatre seaux à bouteilles munis d’anses à double volute, décor polychrome et or de semis de fleurs et de guirlandes à l’antique sur les corps et frises de postes. Filets or sur les anses et les bords.

Marqués.

Fin du XVIIIesiècle(une anse restaurée).

Longueur des verrières : 33 cm

Hauteur des seaux : 21 cm

ALLEMAGNE – MEISSEN

Service à thé composé de six tasses et leurs sous-tasses, une théière, un sucrier couvert et un pot à lait, décor polychrome de scènes champêtres animées de personnages et animaux présentées sur des cartouches de volutes feuillagées et perlées en camaïeu or. Dans un coffret de chagrin à pans coupés du XVIIIesiècle.

Marques aux épées au point.

Circa 1756-1773. (une soucoupe recollée)

CHINE

Garniture composée de deux vases à col droit et un vase à double renflement, décorés en rouge de fer et or de fleurs formant rosaces dans des réserves cernées de larges volutes et sur les bases et les cols de frises de feuillages stylisés et de guirlandes.

Début du XVIIIesiècle. Epoque Kangxi. (Deux montés en lampe)

Hauteurs : 38,5 et 40 cm – Diamètres : 20 et 17,5 cm

COMPAGNIE DES INDES

Paire de bouquetières couvertes à quatre pans, décor polychrome et or des émaux de la Famille rose de bouquets de fleurs et insectes dans des médaillons cernés de guirlandes de fleurs et feuillages en relief rehaussées d’or. Les prises du couvercle et les anses sont en forme de branchages en relief.

Modèles exécutés pour les pays de l’Europe du Nord.

XVIIIesiècle. Epoque Qianlong.

Hauteur : 23 cm

COMPAGNIE DES INDES

Paire de terrines rondes couvertes et leur présentoir, décor polychrome et or de bouquets de fleurs, fleurettes, dents de loup et guirlandes sur les bords. La prise des couvercles est en forme de fruit en relief et les anses sont formées de têtes d’animaux à fond rouge de fer.

XVIIIesiècle. Epoque Qianlong.

Diamètre des présentoirs : 31 cm

CHINE

Paire de petits vases d’applique, décor polychrome et or des émaux de la Famille rose de scènes de jardins animées de personnages cernées de guirlandes de feuillages en relief, la base du corps à fond étoilé ocre.

XVIIIesiècle. Epoque Qianlong.

Hauteur : 22,5 cm

COMPAGNIE DES INDES

Plat ovale à pans coupés, décor polychrome et or des émaux de la Famille verte au centre de paysages ornés de pagodes et rochers fleuris et sur l’aile d’oiseaux branchés et insectes dans des réserves alternées de fonds vermiculés verts fleuris. Godrons sur les bords et la chute.

Début du XVIIIesiècle. Epoque Kangxi.

Longueur : 40 cm

COMPAGNIE DES INDES

Paire de plats ovales à pans coupés, décor polychrome et or des émaux de la Famille verte au centre de paysages ornés de pagodes, jardins et rochers fleuris et sur l’aile d’oiseaux branchés et insectes dans des réserves alternées de fonds vermiculés verts fleuris. Godrons sur les bords et la chute.

Début du XVIIIesiècle. Epoque Kangxi.

Longueur : 30,5 cm

Alphonse GIROUX (1776-1848).

Rare coffret de style néogothique aux armes de la Reine Marie-Amélie

Coffret à bijoux en bronze doré à décor gravé de rinceaux fleuris, appliqué de sangles en acier à décor percé d’orbevoies, de forme rectangulaire à couvercle bombé s’ouvrant à charnières, appliqué au centre d’un écu aux armes de la reine Marie-Amélie en bronze doré ciselé. Les angles ornés de niches renfermant des figures de trois rois et d’une reine de France en ivoire sculpté sous baldaquin. Les deux faces latérales ornées d’arcatures trilobées. Fermoir à clé à décoré d’une souris. L’intérieur gainé de velours rouge, signé sur la trancheAlp(honse).Giroux et C(ompag)nie à Paris.

Très bon état, quelques usures. Avec sa clé.

Par Alphonse GIROUXet Compagnie, Paris, 1838-1848.

Hauteur : 25,5 cm – Largeur : 29 cm – Profondeur : 18,5 cm

Provenance :
Marie-Amélie de BOURBON-SICILES, reine des Français (1782-1866), épouse du roi Louis-Philippe.

Historique :

Ce magnifique coffret témoigne du courant historiciste irriguant les arts décoratifs français au XIXe siècle et notamment du goût pour l’art du Moyen Âge. Il trouve son inspiration dans les châsses-reliquaires des XII^eet XIII^e siècles, mais la forme reprend celle des coffrets à bijoux du XV^esiècle inspirés de l’architecture gothique flamboyante.

Il est l’œuvre du célèbre atelier d’Alphonse GIROUX, dont le magasin de tabletterie et de curiosités était situé à Paris, 7 rue du Coq-Saint-Honoré, et dont l’activité s’étend du Consulat à la fin du Second Empire, ayant fourni toutes les familles régnantes. Cette entreprise fut créée par François-Simon-Alphonse GIROUX (1775-1848), peintre, tabletier et ébéniste français, puis dirigée à partir de 1838 par ses deux fils Alphonse-Gustave (1810-1886) et André (1801-1879), sous la raison sociale Alphonse GIROUX et Cie. Transféré en 1857 au 43 boulevard des Capucines, il figure alors au premier rang des commerces de luxe. La maison GIROUX cessera toute activité en 1885.

D’autres coffrets de la même forme avec plusieurs variantes sont connus, témoignant de la variété de choix et de commanditaires que possédait la maison GIROUX. Notre exemplaire étant de la plus grande taille et le plus richement garni, est logiquement le seul de provenance royale. Il provient probablement d’une commande privée de la reine Marie-Amélie, à moins d’avoir été offert par le roi Louis-Philippe lui-même, ou bien présenté par Alphonse GIROUX en guise de démonstration de son savoir-faire lors d’une exposition comme celle des Produits de l’industrie de 1844.

Œuvres en rapport :

Un coffret identique et de mêmes dimensions, appliqué des armes ROTHSCHILD, est conservé au Rhode Island School of Design Museum, USA (inv. 2002.49).

Un coffret identique en ébène et acier et de plus petites dimensions, avec monarques en bronze doré, appliqué d’un blason vierge, est conservé au Musée des Arts Décoratifs, Paris (inv. 2017.78).

Un coffret identique de plus petites dimensions, appliqué des armes BACON, vendu chez Bonham’s SF, 18 mars 2013, lot 1130.

Un coffret identique en bronze entièrement doré et de plus petites dimensions, appliqué d’un monogramme AS, vendu chez Sotheby’s Paris, 9 novembre 2012, lot 193.

Un coffret identique de plus petites dimensions, appliqué d’armoiries non identifiées, vendu chez Christie’s NY, 22 octobre 2010, lot 310.

Un coffret identique de plus petites dimensions, appliqué d’un monogramme, vendu chez Mayfair Galleries (Londres).

Bibliographie :

166. KISLUK-GROSHEID,Maison Giroux and its Oriental Marquetry Technique, Furniture History : The Journal of The Furniture History Society, 1998, Vol. 34, p. 166.