Petite pierre d’aimant magnétique (oxyde de fer Fe3 04) montée, deux pôles en fer, monture en laiton gravé et découpé avec anneau de bélière supérieur, plaque supérieure gravée d’arabesques et plaque inférieure portant les inscriptions KA 19-110-3 1/4.Début du XVIIIe siècle.
Hauteur : 7,5 cm – Longueur : 5 cm – Profondeur : 2 cm
Bel état de conservation.
Présentée sur un socle en forme de portique en ébène de la fin du XIXe siècle.

Ce type d’objet servait au XVIIIe siècle à raviver les aiguilles d’acier des boussoles jusqu’à l’invention des champs magnétiques artificiels, par bobinage et courants électriques. Il était également utilisé jusqu’à la fin du XVIIIe siècle pour isoler les grenats (attirés par l’aimant) des spinelles (qui ne le sont pas), ces deux gemmes rouges se trouvant dans les mêmes gisements.
Nos remerciements à M. Daniel LOUKA, expert.

Bibliographie :
Maurice DAUMAS, Les Instruments Scientifiques aux XVIIe et XVIIIe siècles, PUF, 1953.
DELALANDE, ATURORA, Dominique et Eric, Sablier d’Autrefois, 2015

Christ d’applique en fonte de fer, vêtu d’un colobium couvrant la partie
basse du corps.
France, XIIIe siècle, XIVe siècle.
Hauteur : 22 cm
Etat de conservation : une main manquante, à l’origine des cabochons
devaient occuper les orifices, corrosion et usures.

Grand télescope grégorien, corps gainé noir reposant sur un pied tripode (pliable) relié et monté par l’intermédiaire d’un demi cercle découpé signé PASSEMANT INGENIEUR DU ROI AU LOUVRE A PARIS.
France, XVIIIe siècle.
Hauteur : 52 cm – Longueur : 80 cm
Bel état de conservation.
PASSEMANT, Claude SIMÉON, 1702-1769 : fils d’un tailleur, apprenti chez le Roy et CASSINI, logé au Louvre et pensionné du Roy à partir de 1749. Il est le premier à commercialiser les télescopes à réflexion. Son nom est cité dans l’article télescope du Dictionnaire des Fabricants Français d’Instruments de Mesure, Franck MARCELIN et Marine FROMAGER. Alain Brieux ed.

Grand télescope grégorien, corps gainé noir reposant sur un pied tripode (pliable) relié et monté par l’intermédiaire d’un demi cercle découpé signé PASSEMANT INGENIEUR DU ROI AU LOUVRE A PARIS.
France, XVIIIe siècle.
Hauteur : 52 cm – Longueur : 80 cm
Bel état de conservation.
PASSEMANT, Claude SIMÉON, 1702-1769 : fils d’un tailleur, apprenti chez le Roy et CASSINI, logé au Louvre et pensionné du Roy à partir de 1749. Il est le premier à commercialiser les télescopes à réflexion. Son nom est cité dans l’article télescope du Dictionnaire des Fabricants Français d’Instruments de Mesure, Franck MARCELIN et Marine FROMAGER. Alain Brieux ed.

Pompe à vide (appareil pour l’étude de la transmission des pressions dans les liquides, inventé par l’Abbé NOLLET), en acajou mouluré et bronze, reposant sur une base tripode surmonté d’une cloche dans sa partie supérieure.
France, modèle construit selon les instructions de l’Abbé NOLLET, au XVIIIe siècle.
Hauteur sans la cloche : 119 cm
Cloche postérieure.

Cet objet est à rapprocher de celui provenant du cabinet de physique aménagé par Jean Antoine NOLLET (1700-1770), auteur du célèbre traité Les leçons de physique expérimentale (1743), qui s’était très tôt adonné à des expériences qu’il partagea en ouvrant des cours de cette science, faisant ainsi de lui le fondateur de l’éducation et de la vulgarisation scientifique dont la Reine Marie LECZINSKA et la dauphine Marie-Thérèse Raphaelle d’ESPAGNE furent ses élèves les plus assidues. La construction des machines à faire le vide ou pompes pneumatiques débute avec les travaux empiriques des frères MUSSCHENBROCK. Dans les années 1725, apparaissent deux modèles : celle à crémaillère ou celle popularisée par l’Abbé NOLLET, à étrier. Dans son ouvrage L’Art des Expériences de 1750, tome II, il y explique longuement la fabrication et l’utilisation de sa pompe, composée d’une platine recevant une cloche de verre dans laquelle on fait le vide (l’étanchéité étant assurée par une peau de cuir mouillée) et d’un piston actionné par un étrier. Ce type d’objet demeure rare, seule une dizaine d’exemplaires sont, à ce jour, répertoriés, dont celui conservé au cabinet de physique du château de Chenonceau.

Grand baromètre en bois sculpté de rinceaux et feuillages stylisés, orné dans la partie supérieure de deux plaques d’étain gravées d’anciens événements climatiques.
Flandres, deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Hauteur : 112 cm
Bel état de conservation.

Grand baromètre sur fond d’ébène orné d’une plaque en laiton finement
découpé et gravé de variations météorologiques.
Encadrement en bois sculpté et doré.
France, début du XVIIIe siècle.
Hauteur avec encadrement : 107 cm – Largeur : 28 cm
Etat de conservation : très légers accidents.

Ensemble de trois clepsydres garnies de sable (coquilles d’œufs pulvérisées) appelées aussi horloges à sablon, sabliers en verre à deux fioles coniques séparées par une plaque calibrée, nouées par un fil et scellées par de la cire pour empêcher l’humidité. Montures en laiton, bases et coiffes à six pans et à motifs découpés.
Un des trois sabliers à double fiole.
France, XVIIIe siècle
Hauteurs : 9,8 ; 11,3 et 14,7 cm
Etat de conservation : quelques accidents aux montures.

Petit cadran solaire dit de berger en buis, de forme cylindrique, ouvrant par
la partie supérieure qui dissimule le stylet mobile et qui comporte un petit
anneau supérieur de suspente.
Début du XIXe siècle.
Hauteur : 10 cm
Bel état de conservation.

Scarificateur de forme cubique en laiton gravé et fer, signé FRANTZ
FISCHER IN WIENN.
Dans son étui d’origine gainé cuir portant l’étiquette du Musée des Arts Décoratifs, Exposition 1932.
Autriche, Vienne, XVIIIe siècle.
Dimensions avec étui :
Hauteur : 7,5 cm – Largeur : 6 cm – Profondeur : 5,5 cm
Etat de conservation : petits accidents sur l’étui.
Ce type d’objet était utilisé pour entailler la peau avant l’application d’un vaccin ou bien pour réaliser l’application de ventouses dites scarifiées (petites saignées).

Rare paire de landiers en laiton, bases à décor d’un mufle de lion et d’arabesques supportant une colonne cannelée et légèrement galbée, terminant par un chapiteau dorique coiffé d’une boule ovoïdale.
France, fin XVIe siècle.
Hauteur : 116 cm
Etat de conservation : oxydation et brûlures aux fers arrières.
Modèle à rapprocher de la paire de landiers, Metropolitan Museum of Art, New York, n°inv. 41.100.87,88, de plus petite taille, et décrite comme réalisée d’après un dessin de Du Cerceau

Base de lutrin ou de chandelier en laiton coulé en forme de lion allongé sur base rectangulaire, dos évidé ayant fonction de maintien.
Flandres, atelier de la famille Josès, seconde moitié du XIVe siècle.
Hauteur : 24 cm – Longueur : 28 cm – Largeur : 11,5 cm
Bibliographie : Un modèle comparable dans l’ouvrage de Jacques Toussaint, Art du Laiton et Dinanderie, Société Archéologique de Namur, 2005, p.32-33.

Arquebuse de chasse à rouet, platine en fer ciselé d’un homme en armes, d’un cheval ailé (Pégase) sur fond paysagé, roue ciselée de l’allégorie du temps et d’Hermès, signée C. NEIREITER IN PRAG, canon bleui à cinq pans, mire laiton, chien en forme de tête d’animal, monture incrustée de corne de cerf gravée à décor d’animaux, de scènes de combat au lion et à l’ours, de profils de grotesques, tiroir de crosse orné de Diane chasseresse, plaque de couche en corne.
Bohème, Prague, Caspar NEREITER, fin du XVIIe siècle.
Longueur totale : 125 cm
Etat de conservation : accident au décor sur monture au dessus de la platine. Quelques piqûres à la monture. Baguette cassée. Manquent goupilles au fût.

Bibliographie :
Eugène HEER, Der Neue Stockel, vol II, p. 866. Caspar NEIREITTER, Bohème, 1667-1730. Fournisseur de la Cour.

Sceau à eau bénite à anse, de forme tronconique, à huit pans à deux réserves, dont quatre ornées en partie supérieure d’un grill et d’une couronne, en partie inférieure du monogramme HLPVIS sous couronne.
Italie, XVIIe siècle.
Hauteur avec l’anse : 29 cm
Etat de conservation : légers accidents à l’anse et au fond.
Bibliographie :
Antoon & Torkild Malfait, Zewen Eeuwen Wijwateremmers & Wijwatervaten, In Brons. Geflkoper en Tin, Antiquaro ed., 2003.

Grande poire à poudre, corps circulaire en bois à belle patine translucide,
cerclage en laiton doré agrémenté d’un cartouche ovoïde en laiton doré
et ciselé d’un chiffre sous couronne, bec verseur et obturateur, en forme
d’oiseau, en laiton doré, avec ses deux anneaux de suspente de forme
rectangulaire, en laiton doré.
Allemagne, XVIIe siècle.
Hauteur avec bec verseur : 22 cm
Diamètre : 16 cm
Etat de conservation : quelques piqûres.

Arquebuse de chasse à rouet, platine en fer, canon à pans doublement poinçonné AD dans un écusson
et daté 1590, système de visée en laiton, monture en noyer incrustée de corne de cerf gravée de décors de rinceaux et d’animaux, lion, dauphins et ours, tiroir de crosse orné d’un trophée d’armes, plaque de couche en corne blonde, pontet fer à repose doigts.
Allemagne, Dresde, Abraham DRESSLER, 1590.
Longueur totale : 108 cm
Etat de conservation : manques au bois, une des incrustations à décor de dauphin (à la fin du fût) postérieure.

Bibliographie :
Eugène HEER, Der Neue Stockel, vol I, p. 306 : Abraham Dressler fournit des armes à l’armurerie du Prince Electeur. Actif de 1577-1590. A pour coutume d’utiliser doublement son poinçon et parfois avec l’année, comme c’est ici le cas.

Dague d’artillerie, fusée en corne torsadée incrustée de pastilles de nacre et cloutée laiton, pommeau et quillons en laiton torsadé, lame en fer à crans ajourés.
Italie, XVIIe siècle.
Longueur : 50 cm
Etat de conservation : légère fente à la corne près de la garde.

Poire à poudre de forme trapézoïdale, corps en bois recouvert de chagrin, orné de deux plaques ajourées en laiton doré, à décor d’amphores soutenues et encadrées par des atlantes. Bec verseur en laiton à obturateur fer.
France ou Italie, fin du XVIe siècle.
Hauteur avec bec verseur : 17 cm
Etat de conservation : bec verseur postérieur.

Exceptionnelle râpe à tabac en bois, à riche décor finement sculpté de trophées d’armes, au centre d’un chiffre surmonté d’un entablement supportant un canon et ses munitions, revers se terminant par une tête fantastique servant de sortie au tabac râpé.
France, époque Louis XIV.
Très petites usures.
Longueur : 41 cm

Bibliographie :
Alphonse MAZE-SENCIER, Le livre des collectionneurs, Renouard, Paris, 1885.
Musée Rétrospectif de la Classe 91, Manufacture de Tabacs et d’Allumettes Chimiques, à l’Exposition Universelle Internationale de 1900, Paris.
Henry René D’ALLEMAGNE, Les Accessoires Du Costume et Du Mobilier, Paris, 1928, 3 vol.
La Râpe à Tabac, Exposition Musée de l’Hôtel Sandelin, Saint Omer, 10 novembre-30 décembre 1984.

Dague à rognons, fusée en bois de cervidé cloutée argent, garde en argent
à quillons globulaires, forte lame en fer de section losangique.
Flandres, début du XVIe siècle.
Longueur totale : 31,4 cm
Bel état de conservation, la lame avec traces d’oxydation.

La dague à rognons tire son nom des deux excroissances globulaires
immédiatement positionnées au-dessus des quillons réduits de la garde.
Deux petites bulles qui peuvent également évoquer les attributs sexuels
masculins et qui ont naturellement engendré l’appellation de dague à
couillettes pour la désigner. Quelle que soit la dénomination retenue,
le rôle de la dague reste identique. Pourvue d’une forte lame de section
losangique rendue très pointue à son extrémité, cette arme pouvait
facilement transpercer les pièces d’armures par des coups d’estoc (portés
avec la pointe).