Lot de quatre passe-partout.

– Passe-partout à deux pannetons.

La tige pour partie bénarde et terminée en toupie, pour partie forée, présente un panneton à chaque extrémité. La tige bénarde est mobile dans la tige forée. Les pannetons sont crantés et l’un à découpe en escalier.

France, début du XIX^e siècle.

– Passe-partout à cage en fer forgé du début du XIX^e siècle. 

La tige cylindrique, pleine terminée de petites boules, porte à chaque extrémité un panneton chiffré. Entre les deux, coulisse une cage mobile en forte tôle de fer qui vient se fixer indifféremment sur chacun des pannetons permettant de les utiliser comme anneaux. 

France, fin du XVIII^e siècle ou début du XIX^e siècle. 

– Passe-partout à trois pannetons en fer ciselé du XVIII^e siècle.

Il présente une longue tige cylindrique mi-forée, mi-pleine, terminée par un panneton repercé de garnitures d’un côté et par un panneton chiffré de l’autre. Une cage de tôle simple coulisse le long de la tige s’imbriquant sur chacun des pannetons formant anneau. Sur le sommet de la cage une petite rotule permet d’actionner une troisième tige, plus petite, à panneton repercé d’une croix.

Travail français de la fin XVIII^e siècle.

– Clef à panneton escamotable en fer forgé et tourné du XIX^e siècle. 

L’anneau mince, évidé, figurant deux C affrontés. La mince bossette en balustre. La tige cylindrique, bénarde, coulisse à l’intérieur d’un fourreau mobile terminé en cône, qui porte le panneton et permet de faire apparaitre ou disparaitre le panneton. 

France, début du XIX^e siècle. 

Lot de passe-partout. 

– Passe-partout à deux pannetons.

La tige bénarde terminée à chaque extrémité d’un motif en toupie, présente deux pannetons en opposition sur lesquels vient s’adapter une cage mobile, elle-même surmontée d’un ornement en forme de cœur ajouré. Les pannetons sont à section en chiffre.

Travail français de la seconde moitié du XVIII^e siècle.

– Passe-partout à cage en fer forgé et ciselé.

La tige forée pour partie, bénarde à sphère aplatie. Panneton plat, terminé par un petit étrier.

France, XVIII^e siècle.

– Passe-partout à cage.

La tige cylindrique pleine terminée de boules aplaties présente des pannetons en opposition. La cage cylindrique est surmontée d’un cœur.

France, fin du XVIII^e siècle ou début du XIX^e siècle.

– Passe-partout à deux pannetons en fer ciselé et gravé.

La tige bénarde cylindrique est terminée à chaque extrémité par des pannetons disposés en sens inverse. Entre les deux, se déplace une cage mobile quadrangulaire. Joli travail de gravure et de filets et d’étoiles sur la cage, la tige et les pannetons.

Travail français de la fin du XVIII^e siècle.

– Passe-partout à deux pannetons.

La tige forée est terminée de deux pannetons, l’un à section en chiffre (3), l’autre à section en fer de hache et repercé de nombreuses garnitures. La cage en forme de tonnelet est prolongée d’une prise ajourée, trapézoïdale.

France, époque Empire.

Lot de quatre passe-partout.

– Passe-partout à six branches en fer forgé formant tournevis. 

L’axe central en fort cylindre d’où partent six tiges mobiles dont une de diamètre différent. Certaines sont pleines, une autre forée. Elles sont garnies de pannetons lettrés ou chiffrés. L’une d’elles forme un tournevis. 

XIX^e siècle. 

– Ebauche de passe-partout à quatre tiges. 

Il présente un axe central en fort cylindre d’où partent quatre tiges pleines, de diamètres différents, terminées de pannetons à museau débordant. Aucun panneton n’a été travaillé. Chaque tige est mobile autour de l’axe central qui sert d’anneau. 

XIX^e siècle.

– Passe-partout à double tige.

Autour d’un axe de rotation épais, en tonnelet, tournent deux tiges forées d’inégales longueurs terminées de longs pannetons bas et repercés d’un large motif en étoile.

Travail allemand du XVIII^e siècle.

– Passe-partout à quatre tiges en fer tourné et ciselé de la fin du XVIII^e siècle.

L’anneau formé d’un étrier ovale sur lequel s’articulent quatre tiges dont trois pleines et une forée. Petites bossettes annelées, pannetons de formes variées.

Travail français de la fin du XVIII^e siècle ou du début du XIX^e siècle.

Cette pièce est donnée pour provenir de la prison de la Force dans le Marais.

Superbe serrure de maîtrise en fer ciselé et sa clef à chimères et dauphins du début du XVII^e siècle (serrure de coffre). 

Le palâtre orné d’une importante tête de lion grimaçant superbement ciselée en haut relief. Elle est entourée à la façon d’une crinière par une guirlande continue de rinceaux feuillagés, ciselés, eux en léger relief. Au revers le foncet présente un couronnement ajouré et finement gravé de personnages en pied, d’entrelacs et de rinceaux feuillagés entrecroisés. Ce couronnement surmonte une frise d’enroulements centrée d’un masque, prise entre deux corniches moulurées posées en saillie. Le reste du foncet était entièrement gravé : malgré l’usure on devine encore de part et d’autre de l’accueillage l’inscription JESUS MARIA écrit à l’envers flanqués de personnages ailés. Les pièces du mécanisme en forte tôle de fer sont très finement ajourées et gravées de rinceaux, volutes et animaux fantastiques. Les trois coqs, à décors différents, sont pour deux d’entre eux richement ciselés en ronde bosse de dauphins abouchés gravés de feuillages et d’écailles et terminés de trois queues enroulées et réunies de liens. Pour le troisième coq, au centre, les dauphins sont remplacés par des chimères enroulées dans leurs multiples queues d’où émergent des ornements fleurdelysés. Les pattes de fixation des coqs sont elles-mêmes entièrement ciselées. Le canon est foré d’une importante fleur de lys stylisée. Les côtés de la serrure de très forte tôle sont fixés par un très curieux système d’emboîtage et de charnières dont les axes, vissés, maintiennent l’ensemble. Enfin le petit côté de la serrure, opposé à la têtière est lui aussi entièrement repercé d’enroulements et d’entrelacs autrefois gravés.

La clef présente un important anneau magnifiquement ciselé en ronde bosse de deux chimères ailées, adossées dont les corps feuillagés, aux fortes mamelles se terminent en pieds de biche enserrant un masque de grotesque. Posés au-dessus des têtes cornues des chimères deux dauphins ciselés d’écailles, enroulés et entrecroisés l’un dans l’autre soutiennent un petit vase mouluré. Forte bossette entièrement ciselée d’un chapiteau corinthien à triple évolution. Panneton à museaux saillants, râteaux et rouets repercés. Courte tige épaisse à section en fleurs de lys et forée de même. 

Magnifique exemple de chef-d’œuvre de serrurerie française que l’on peut dater du début du XVII^e siècle. 

Légère usure à la gravure du foncet.

Ces pièces figuraient dans la prestigieuse collection Spitzer et ont été dispersées lors de la vente en 1893 sous le numéro 890 pour la serrure et 916 pour la clef. 

Une pièce d’esprit voisin (notamment pour la tête de lion du porte canon et les dauphins de la clef) est conservée dans la collection Biret (musée Calvet, Avignon). 

Cf la reproduction Pl 9 dans Girard, documents de ferronnerie ancienne. F Contet. Paris. 1926. 

Serrure de coffre de maîtrise, son moraillon et sa clef du XVIII^e siècle. 

Le palâtre rectangulaire de très forte tôle ; les petits côtés, d’une seule pièce, fixés à vis sur la tôle de fond. La têtière, très largement débordante, supporte un moraillon de même dimension. Le foncet présente un accueillage en dôme, fortement saillant, orné de fines moulurations circulaires. Il présente en partie supérieure un réseau d’entrelacs richement repercés et ciselés de pots à feu, volutes et rinceaux feuillagés disposés autour d’un fleuron central. Mécanisme à quatre pênes moulurés dont les coqs sont ciselés en forme de bittes d’amarrage. Le reste du mécanisme repercé d’entrelacs et de bonnets phrygiens. Au revers un faux fond en dôme à moulurations concentriques. La clef à anneau rond, plat, de fer plein non travaillé. La tige en tiers-point cannelé.

Travail de maîtrise français du XVIII^e siècle.

Accident et manque au mécanisme. 

Importante serrure de maîtrise du début du XVIII^e siècle en fer ciselé, gravé, tourné. 

Serrure de coffre à décor très architectural, elle présente en façade un encadrement monumental de longues colonnes en ronde bosse à double balustres alternés de dés qui enserrent l’espace réservé au moraillon. Ce dernier présente deux larges pilastres plats agrémentés de moulures, terminés de petits chapiteaux et supportant un entablement en chapeau de gendarme grassement mouluré. Au centre l’accueillage dissimulé par un volet s’abattant avec un mécanisme à secret, est surmonté d’un important motif entièrement repercé de lambrequins, guirlandes et rinceaux. Le moraillon est prolongé perpendiculairement au plan de la serrure par une forte patte ciselée qui devait se fixer sur l’abattant du coffre. A l’avers le mécanisme est protégé par un boîtier en saillie à chapeau de gendarme dont le foncet est ajouré de volutes ainsi que la pièce portant le canon. Les trois petits coqs sont terminés de feuilles de persil. 

Travail de maîtrise français du début du XVII^e siècle. 

Deux serrures.

– Serrure de porte, travail de maîtrise du début du XVIII^e siècle. 

Le palâtre, terminé d’un chapeau de gendarme présente des côtés alternativement cintrés de courbes et de contre-courbes. Le dessus du palâtre est orné d’un important faux fond entièrement ajouré de feuillages, volutes, têtes de chimères et centré d’un porte-canon en légère saillie, entouré d’un rang de perles. De l’autre côté le mécanisme et tout l’intérieur de la serrure sont entièrement recouverts par une plaque repercée de motifs multiples à décor d’entrelacs, accolades, volutes et rinceaux entourant une rosace centrale. Tous ces ornements étaient autrefois rehaussés de gravures aujourd’hui disparues. Mécanisme à trois pênes. 

Serrure française du XVIII^e siècle d’une forme inusuelle. 

– Jolie serrure de porte datée de 1774. 

Le palâtre, rectangulaire, orné d’un faux fond quadrilobé, gravé de feuillages autour d’un motif circulaire. Le mécanisme est entièrement recouvert d’une plaque largement repercée de volutes asymétriques qui entourent un motif central en saillie à plusieurs moulurations concentriques en saillie qui porte la date 1774, (peut-être gravée postérieurement). Entre les volutes, un médaillon circulaire est repercé d’un monogramme AMD (?). Petit bouton ciselé en forme de vase sur le côté supérieur qui repose sur une platine ciselée de feuillages. Canon foré en triangle, mécanisme à trois pênes. 

Deux serrures dont une avec sa clef.

– Serrure de coffre en fer ajouré, mouluré et ciselé du XVII^e siècle et sa clef à décor de dauphins. 

Le palâtre uniquement orné d’un masque de grotesque ricanant, semi-sphérique richement ciselé en haut relief que prolongent deux flammes ciselées de feuillages. Au revers, le mécanisme est protégé par un foncet repercé de rinceaux et de volutes s’appuyant sur une frise moulurée et ciselée de feuillages posée en applique. Les quatre coqs sont ajourés de croissants et de cœurs. Le canon de la serrure est foré en as de pique. Les côtés de la serrure sont fixés à vis. 

Le clef présente un anneau ciselé de deux dauphins adossés dont les corps ventrus aux imposantes mamelles se prolongent de queues gravées de feuillages. Le dos des dauphins est ciselé d’une succession de petits ergots en saillie. Large bossette en sphère aplatie soulignée de filets gravés. Forte tige à section en pique et forée de même. Panneton à museaux saillants et râteaux, repercé de rouets. 

Travail de maîtrise français du XVII^e siècle de belle qualité. 

– Serrure de coffre de maîtrise du début du XVII^e siècle. 

Le boîtier de très forte tôle aux côtés vissés sur le palâtre. Le mécanisme dissimulé par un foncet qui présente un curieux couronnement à décor asymétrique largement repercé de volutes et de rinceaux feuillagés surmontés d’une tête d’animal fantastique. Il s’appuie sur une forte mouluration posée en saillie ornée d’un rang de denticules. Au-dessus des pênes, les trois coqs sont découpés, repercés et gravés de vases feuillagés ornés d’une petite fleur de lys et surmontés de fleurons. Le faux fond et le canon manquent. 

Travail français de qualité du XVII^e siècle. 

Deux serrures en fer XVII^e et XVIII^e siècles.

– Serrure de porte en fer ajouré et ciselé du XVIII^e siècle.

Le long boîtier rectangulaire présente en applique un encadrement mouluré en fort relief. Il est flanqué de trois larges pattes de fixation découpées et ajourées de motifs ornementaux. Sur les grands côtés figurent, haut et bas, les boutons balustrés qui actionnent va-et-vient.

Le mécanisme à quatre pênes a perdu sa plaque de protection.

France, XVIII^e siècle.

– Serrure de fer gravé et ciselé du XVIII^e siècle. 

La partie supérieure du palâtre est ornée d’un large encadrement de godrons tors gravés entre deux filets ; les milieux et les angles de cette bordure sont ornés de petits ornements feuillagés. Quatre fleurons surmontés de graines agrémentent les angles de la réserve centrale. Le bouton de va et vient est ciselé de mouluration et gravé de volutes. Le faux fond gravé d’une rosace. Mécanisme à un pêne, le canon foré en triangle.

Fin du XVII^e, début du XVIII^e siècle. 

Trois serrures fer ciselé et gravé.

– Serrure de coffre en fer du XVII^e siècle. 

Rectangulaire, elle présente un foncet découpé de deux chimères adossées légèrement gravées. Très petits coqs se résumant à une étoile repercée. Il manque le faux fond et le canon de la serrure. 

France, XVII^e siècle. 

– Serrure de coffre en fer découpé et repercé du XVII^e siècle. 

Le palâtre orné d’un faux fond en saillie en tronc de cylindre prolongé par deux larges pattes repercées de feuillage et surmontées d’une feuille de persil. Le foncet couronné d’une plaque découpée et ajourée. Les côtés de la serrure fixés par quatre vis. Les trois coqs découpés de feuillages (il en manque deux). Le canon foré d’un triangle. 

France, XVII^e siècle. 

– Serrure de coffre du XVII^e siècle. 

Le palâtre rectangulaire. Le mécanisme à quatre pênes dont deux flanqués de consoles feuillagées. Le foncet sommairement gravé d’une coquille. Les côtés de la serrure sont fixés à vis sur quatre ergots rivetés sur le fond de la serrure. Le côté opposé à la têtière présente un curieux reperçage ovale à décor d’entrelacs. 

France, XVII^e siècle. 

Trois poignées allemandes des XV^e et XVI^e siècles.

– Belle poignée allemande du XV^e siècle travaillée en orbevoie.

Elle présente une frise parallélépipédique dont le dessus est richement ciselé en orbevoie d’une frise de motifs lancéolés, encadrée d’une torsade. 

– Deux poignées de portes allemandes de la fin du XV^e siècle.

La première est de forme semi-cylindrique, la partie supérieure plate recouverte d’une tôle de fer finement repercée et gravée d’une frise d’entrelacs feuillagés à décor ogival. Elle est encadrée de deux torsades aujourd’hui accidentées. Cette poignée est maintenue par deux tiges simples logées à ses extrémités qui s’appuient sur des platines quadrilobées.

Les dernières sont repercées de palmettes pour l’une et de fleurons pour l’autre et enrichies de petits cœurs. La partie centrale est renflée en dôme.

Fer et tôle de fer découpée, repercée, repoussée et gravée.

Travail allemand du début du XVI^e siècle.

Accidents et petits manques. Les platines d’époque ne sont pas d’origine.

La seconde d’une forme voisine présente une poignée cylindrique recouverte d’une résille ajourée de multiples guirlandes feuillagées, légèrement repoussées et gravées de nervures. Elle repose également sur deux platines quadrilobées repercées et gravées de motifs très voisins de la précédente.

Travail allemand du XVI^e siècle

Quelques manques. Ici aussi les platines, carrées, repercées de quatre rameaux feuillagés. Accidents et manques.

– On joint trois platines de heurtoir ou de poignées en fer repoussé du XVII^e siècle.

Deux sont à contour circulaire, elles sont repoussées en fort relief de rameaux feuillagés disposés en vagues. L’une également ajourée. Fer découpé, ajouré et repoussé. Traces d’étamage.

Allemagne XVII^e siècle ou début du XVIII^e siècle.

La troisième, carrée, à contour très découpé, est entièrement ajourée, repoussé et gravée d’une résille de rinceaux feuillagés entrecroisés.

Allemagne XVII^e siècle.

Deux poignées allemandes du XVI^e siècle.

– Une à décor d’orbevoie encadré par deux cordelières torsadées.

– La deuxième de section droite à section en losange avec un motif central en saillie.

Les platines repercées à décor de feuillage et de feuilles de chardon sont différentes et rapportées.

Trois serrures allemandes en fer repoussé.

– Plaque de serrure de coffre présentée sur une plus grande plaque à décor de feuillages repoussés et gravés.

Allemagne, XVII^e siècle.

– Boîtier de porte allemande en fer repercé et gravé du XVII^e siècle. 

Le palâtre rectangulaire prolongé par une partie trilobée. Il est décoré d’une plaque repercée, gravée et repoussée de motifs multiples : entrelacs, volutes, rinceaux et animaux fantastiques, posée en applique sur toute la surface extérieure du palâtre. 

Traces d’étamage. 

Travail alémanique du XVII^e siècle. 

– Serrure en fer repoussé et gravé, Allemagne début XVII^e siècle. 

Le palâtre rectangulaire est entièrement repoussé et gravé d’enroulement et de rinceaux feuillagés se détachant sur des fonds sablés. Il repose sur une large platine débordante à contours chantournés. Cette dernière est également entièrement ornée d’un décor en suite, repercé, repoussé et gravé de rinceaux, vagues et volutes feuillagés agrémentés d’un masque de grotesque crachant un fleuron voluté. Mécanisme à deux pênes. 

Travail alémanique de la fin du XVI^e siècle ou du début du XVII^e siècle. 

Trois serrures allemandes.

– Serrure de meuble allemand en fer gravé du XVIII^e siècle.

La platine, en croix stylisée, présente ainsi que la têtière, une légère ornementation gravée.

Mécanisme apparent à tourelle et quatre pênes. Vis ouvragées.

Travail allemand du XVIII^e siècle ou de la fin du XVII^e siècle.

– Serrure allemande du XVIII^e siècle.

Elle présente une forte tôle plate en forme de fer de hache supportant l’ensemble d’un mécanisme à tourelle ouvrant à trois pênes. 

Travail alémanique classique avec quelques restaurations.

XVIII^e siècle.

– Serrure de porte allemande en fer repoussé.

De découpe classiquement cruciforme, à mécanisme à tourelle apparent, elle présente un foncet légèrement repoussé de rinceaux et volutes.

La poignée est largement ajourée de courbes et volutes. 

Travail allemand assez rustique de la fin du XVII^e siècle ou du début du XVIII^e siècle.

Importante serrure de porte ou de coffre à trois pênes du XVIII^e siècle. 

Elle présente une épaisse platine rectangulaire encadrée de moulures et terminée d’un côté par un jeu de vaguelettes. Sur cette platine se disposent les trois pênes actionnés par une longue tige moulurée, gravée de filets, et terminée d’un bouton en balustre. Au-dessus de la tige se loge le petit mécanisme protégé par une plaque à décor rayonnant entouré des lettres AM et I+S, (monogramme du Christ), ainsi que d’ornements divers. Tout autour sont disposés les différents ressorts maintenus par de petits balustres rivetés. Certaines parties du mécanisme sont manquantes. 

Travail bavarois du XVIII^e siècle.

Traces d’étamage. 

Trois serrures gothiques dont deux à orbevoie.

– Serrure de coffre en fer travaillé en orbevoie du XV^e siècle. 

Le palâtre rectangulaire présente deux compartiments verticaux travaillés en orbevoie à reperçage de pinacles et de rosaces multilobées gothiques.

Moraillon, cache-entrée et les deux crampons sont manquants. 

France, fin du XV^e siècle. 

– Serrure de coffre à moraillon en fer repercé et ciselé du XVI^e siècle. 

Carrée, elle est encadrée d’une mouluration chanfreinée rehaussé de petits ornements gothiques. Toute sa surface est garnie d’un décor de motifs ogivaux et de fenestrages repercés qui ornent aussi le moraillon. Le cache-entrée s’ouvre par simple soulèvement. L’ensemble du décor a été déposé et remonté ensuite sur un fond de velours cramoisi. Quelques accidents et manques. 

– Serrure à triple accueillage formant verrou du début du XVI^e siècle. 

Le palâtre, rectangulaire présente trois compartiments plats, tous encadrés d’une cordelière torsadée. Chacun d’entre eux est repercé d’un accueillage à dessin différent, un en hache, les deux autres chiffrés. En saillie sur le palâtre, le long pêne coulisse à l’intérieur d’une cage repercée de motifs d’ornementation gothique. Mécanisme encloisonné qui nécessitait l’utilisation de trois clefs différentes pour faire mouvoir le verrou. 

On y joint un moraillon présentant une languette en T qui supporte en applique un vase à deux anses que surmonte une suite de rameaux ajourés et d’ornements feuillagés qui recouvraient initialement toute la surface de la languette et dont il manque aujourd’hui la partie supérieure.

Fer forgé, ciselé, tôle de fer découpée et repercée.

Manques au décor.

France, XVI^e siècle.

Deux serrures dites à vertevelle

– Serrure à vertevelle en fer ciselé et repercé du XV^e siècle. 

Le palâtre rectangulaire vertical comporte en partie supérieure un bel encadrement de frises de losanges traitées en orbevoie enserrées dans un jeu de fortes baguettes moulurées. A l’intérieur, l’accueillage horizontal de la clef était entouré d’un buisson de rameaux tréflés et feuillagés (manques). Sous ce décor le pêne, surmonté d’un bouton ciselé d’un museau d’animal fantastique, coulisse entre deux baguettes striées, la vertevelle chanfreinée (postérieure).. 

France, XV^e siècle. 

Accidents et manques (organes de fixation), transformations et réparations tardives 

– Serrure à vertevelle en fer repercé et ciselé du XV^e siècle. 

Le palâtre en forme de T renversé, présente une longue partie inférieure de tôle simple sur laquelle joue le pêne maintenu par deux étriers estampés de croix pattées et coulissant entre deux baguettes striées. Le pêne est terminé d’un côté par une coquille St Jacques ciselée en léger relief en saillie sur une base crénelée et présente en son milieu une pendeloque en forme de stemma ciselée d’un mufle d’animal fantastique et estampée de petits disques. Au-dessus, l’accueillage horizontal est entouré de motifs lancéolés et de rosaces entourés de deux baguettes striées (accidents et manques). Mécanisme encloisonné. 

Fer forgé estampé ciselé et repercé. 

Espagne, fin du XV^e siècle ou début du XVI^e siècle. 

Deux serrures de coffre gothiques et on joint deux moraillons de provenance différentes.

– Serrure de coffre du XV^e siècle en fer travaillé en orbevoie. 

Le palâtre rectangulaire est entouré d’un large encadrement en orbevoie à décor d’entrelacs de motifs lancéolés, repercés et ciselés en léger relief, caractéristiques de l’ornementation gothique. Il manque les deux crampons, le moraillon, le cache entrée. Les petits compartiments qui entouraient le cache entrée ont un décor très dégradé. 

Fer forgé, mouluré, ciselé et repercé en orbevoie. 

France, XV^e siècle. 

– Serrure de coffre en fer repercé en orbevoie du XV^e siècle. 

Presque carrée, elle est entourée d’une baguette striée et présente sur trois côtés un encadrement de large frises repercées en orbevoie de motifs lancéolés. Une des frises manque. Au centre le moraillon venait s’insérer au-dessus d’une cage en saillie repercée d’ornements ogivaux. De part et d’autre du moraillon (manquant) sur un fond repercé de fenestrages. 

(Accidents et manques dont le mécanisme). 

– On joint deux moraillons qui présentent pour l’un, fixé en applique sur la languette mobile, un visage masculin barbu, prolongé d’un long corps segmenté terminé d’une queue sinueuse (manque à la queue). Le corps est flanqué sur toute sa longueur d’une aile repliée ciselée de forts ergots et gravée de plumes.

Fer forgé et ciselé.

Début du XVI^e siècle.

Le deuxième est orné d’un vase à deux anses.

Serrure de porte et sa gâche et sa poignée en bronze ciselé et doré de style Empire au chiffre de Napoléon III et d’Eugénie. 

La serrure et sa gâche en forme de rectangle prolongé d’un demi-cercle présentent, dans un large encadrement plat, un décor identique d’un N entrelacé de deux E feuillagés, à l’intérieur d’un tore de feuilles de laurier entouré d’une double palmette et de foudre. A l’emplacement de la poignée, une réserve circulaire est ciselée d’une rosace de petites feuilles. La poignée, ovoïde, est surmontée d’un N sommé de la couronne impériale. 

Le mécanisme n’a jamais été mis en place. 

Les chiffres sont ceux de Napoléon III et d’ Eugénie. Les décors reprennent ceux de la première période impériale. 

Cf. Modèle Palais des Tuileries. France seconde moitié du XIX^e siècle.

– Serrure de porte et sa gâche et sa poignée en bronze ciselé et doré d’époque Empire au chiffre rapporté de Louis-Philippe. 

Les palâtres, rectangulaires, prolongés d’un demi-cercle, sont décorés d’un tore encadré de foudres et de palmettes dans un encadrement mouluré. L’accueillage de la poignée est au centre d’une rosace de feuillage également encadrée d’une moulure circulaire. La poignée, en hexagone allongé, est ciselée d’une rosace entre deux palmettes (fixée en applique par des vis). 

Bronze fondu, ciselé en léger relief sur fonds amatis et doré. 

France époque Empire.

Le chiffre du roi Louis Philippe LPO a été rajouté en 1841 au centre des tores.

Modèle se trouvant au Palais Royal. 

Manque quelques éléments d’applique dont la rosace de la gâche ainsi que tout le mécanisme. 

– Gâche de serrure de porte et sa poignée au chiffre de l’Empereur Napoléon 1^er. 

Le palâtre rectangulaire prolongé d’un demi-cintre offre dans un encadrement de moulures plates, un grand N en saillie au centre d’un tore ciselé de feuilles de laurier, encadré de palmettes et d’un foudre. Sous la poignée un ornement en rosace ciselée de petites palmettes et de culots. La poignée en hexagone allongé, orné de lotus et de fleurons est d’époque postérieure à la serrure. 

Cf. Palais des Tuileries circa 1800-1810. 

Ensemble comprenant :

– Un modèle à fondre de serrure de porte et sa gâche de style Louis XVI. 

Les palâtres, égaux, terminés en chapeaux de gendarme, sont encadrés d’une mouluration en saillie rehaussée d’une frise de rais-de-cœur. Au centre des palâtres, un sphinx ailé, le corps se terminant en guirlande de feuilles d’acanthe, est encadré par deux enroulements feuillagés centrés de rosaces. 

Copie du modèle créé par Forestier pour les appartements de Marie-Antoinette à Versailles. 

– Modèle de gâche de serrure en bronze ciselé et doré de style Empire. 

Le palâtre figure dans un encadrement de rais-de-cœur, l’aigle aux ailes déployées de l’Empire, posé sur deux longs rameaux feuillagés de lauriers et de palmes, noués par un ruban déployé. Le palâtre est prolongé par un boitier circulaire ciselé d’une large palmette et reposant sur deux consoles feuillagées.. 

C’est une reproduction des nombreux modèles de serrures qui furent créés à l’époque pour l’ornementation des Palais Impériaux et dont on connaît de multiples variantes. 

France. XIX^e siècle.

– Gâche de serrure de porte et sa poignée en bronze doré, au chiffre de l’Empereur Napoléon 1^er. 

Le palâtre, rectangulaire, est prolongé d’un boîtier circulaire accueillant la poignée. Le décor figure, dans un encadrement de moulure et de rais-de-cœur, l’aigle impérial dressé sur deux larges rameaux feuillagé surmontant un culot voluté sur fond amati. La poignée, en hexagone allongé, est ciselée d’un N inscrit dans un cercle et flanqué de deux palmettes. Il s’agit en fait d’une serrure dont le mécanisme a été ôté afin de l’utiliser comme gâche. 

Bronze ciselé sur fond amati et doré.

France, époque début du XIX^e siècle. 

Cf. Salon des Maréchaux au Palais des Tuileries.