JONES (J.). Journaux des sièges entrepris par les alliés en Espagne
pendant les années 1811 et 1812. Suivis de deux discours sur l’organisation
des armées anglaises et sur les moyens de les perfectionner. Traduit de
l’anglais par M. G. Paris, Ancelin et Pochard, 1821, in-8, 9
planches dépl. (plans, cartes, coupes), demi-basane brune, dos lisse orné de
filets dorés (reliure de l’époque). Reliure défraîchie, coiffe absente, dos frotté,
épidermures, mors usés, petits trous de vers. Fortes rousseurs, taches d’encre
angulaires sur qqs pages, qqs notes en marge. Cachets (annulés).
Tulard, 744. “L’auteur a servi comme officier du génie lors des sièges qu’il
relate. Il publie cet ouvrage pour analyser les motifs qui ont amené l’échec
de ces différents sièges”.

JONES (John Thomas). Mémoire sur les lignes de Torrès Védras élevées
pour couvrir Lisbonne en 1810. Traduit de l’anglais par M. Gosselin. Paris,
Anselin, 1832, in-8, 2 planches de figures et carte dépliantes, bradel
cartonnage papier bleu (reliure de l’époque). Coiffes absentes, petit manque
de papier au dos. Papier bruni, quelques mouillures. Cachets (annulés).

Important travail sur les lignes anglaises qui protégeaient Lisbonne et dont
l’auteur fut un des responsables. Rare.

HUARD DE SAINT-AUBIN (Léonard) et Gilbert Bruneteau de SAINTESUZANNE.
P.S.. Landau, 14 ventôse an 10, 5 mars 1802. 2 pp. in-folio
oblong, recto en partie imprimée avec encadrement et vignette gravés,
cachet de cire rouge.
Congé militaire de réforme délivré à un fusilier du 1er bataillon de la 42e
demi-Brigade de Ligne , à cause de son “bras gauche réellement atrophié”
suivant le certificat médical au verso.
Pièce signée par les membres du conseil de la demi-brigade, dont son chef
Huart de Saint-Aubin (1770-1812, colonel en 1803, général en 1807, blessé
à Wagram, baron d’Empire, tué à la bataille de la Moskowa), contresignée et
approuvée par le général de division inspecteur d’infanterie Sainte-Suzanne
(Gilbert bruneteau de , 1760-1830, second du général Moreau à l’Armée du
Rhin, grand-Officier de la Légion d’honneur en 1804, nommé sénateur par
Napoléon, comte d’Empire pour sa conduite lors de l’affaire de Walcheren,
refusa de prendre part au jugement du maréchal Ney).

HULOT (Jacques-Louis). Souvenirs militaires, 1773-1843. Paris, À la
direction du Spectateur Militaire, 1886, in-8, index, portrait,
demi-basane bleue, dos orné (reliure de l’époque). Petites usures. Ex-libris
Georges Haumont.
Tulard, 715. “Bons mémoires rédigés dans la retraite par l’officier qui aurait
inspiré à Balzac le personnage des “Chouans” et de “La cousine Bette”. On
y relève un chapitre sur Ulm et Austerlitz et surtout quinze chapitres sur les
guerres d’Espagne et du Portugal. Bon appareil critique”.
Fierro, 720.

IDEVILLE (Henry d’). Le Maréchal Bugeaud, d’après sa correspondance
intime et des documents inédits (1784-1849). Paris, Firmin-Didot, 1881-
1882, 3 forts vol. gr. in-8, portrait et fac-similé, demi-basane blonde, dos à
nerfs (rel. de l’époque). Dos tâché.

HISTORIQUE des 39e et 239e Régiments d’Artillerie de Campagne.
Deuxième édition. Nancy, Imprimerie J. Courbé & fils, 1934, gr. in-8, 150
pp., 17 planches, 13 cartes repliées, maroquin bleu nuit, dos à nerfs orné,
tête dorée, pièce de maroquin rouge triangulaire sur le premier plat (rel. de
l’époque). Bel exemplaire.
Historique consacré pour l’essentiel à la guerre 1914-1918.

HOHENLOHE-INGELFINGEN (Kraft von). Lettres sur l’infanterie. Traduites
avec l’autorisation de l’auteur par E. Jaeglé. Paris, L. Westhausser, 1885, in-
8, demi-chagrin vert, dos lisse, filets dorés (rel. de l’époque). Dos
passé, trace d’étiquette de bibliothèque au dos. Cachet (annulé).

Tactique de l’infanterie, basée sur l’expérience de la guerre de 1870, par ce
général d’infanterie, aide de camp du roi de Prusse.
Palat, 222 qui donne comme année d’édition 1886
HOHENLOHE-INGELFINGEN (Kraft von). Lettres sur la cavalerie. Traduites
avec l’autorisation de l’auteur par E. Jaeglé. Paris, Hinrichsen, 1885, in-8, demi-toile grise modeste (reliure de l’époque). Traces d’humidité au
dos. Cachets (annulé).
Réflexions sur la cavalerie et son utilisation tactique, tirées de son expérience
en particulier pendant la guerre de 1870 comme aide de camp du roi de
Prusse.
Palat, 221, qui rescense uniquement l’édition originale en allemand de 1884
et sa traduction de 1889.
HOHENLOHE-INGELFINGEN (Kraft von). Lettres sur la stratégie. Traduites
par un officier d’infanterie. Paris, L. Westhausser, 1887, in-8, 3
grandes cartes dépl., demi-basane noire, dos lisse orné (rel. de l’époque).
Dos légt frotté, usure à la coiffe supérieure. Cachet (annulé).
La stratégie allemande à travers les principales guerres menées par l’armée
prussienne (campagne de 1806, Italie-Autriche en 1859 avec le passage
du Pô, Lomelline, batailles de Montebello et Palestro, et enfin une partie
importante sur la guerre de 1870) par l’aide de camp du roi de Prusse.
Palat, 222.

HOLLANDER (O.). Les Drapeaux des demi-brigades d’infanterie de
1794 à 1804, avec un chapitre préliminaire sur les drapeaux des régiments
d’infanterie de 1791 à 1794. Paris, Leroy, 1913, in-4, 25
planches dont 4 en couleurs, environ170 ill. in-t. dont plusieurs en couleurs, broché,
couv. rempliée.

GUISCHARDT (Charles). Mémoires militaires sur les Grecs et les Romains,
pour servir de suite et d’éclaircissement à l’Histoire de Polybe commentée
par le chevalier Folard. Avec une dissertation sur l’attaque et la défense des
places des Anciens ; la traduction d’Onosander et de la tactique d’Arrien, et
l’analyse de la campagne de Jules César en Afrique. Lyon, Bruyset, 1760, 2
tomes en 1 vol. in-4, 21 pl. dépl., veau
brun, dos à nerfs orné, tranches rouges (rel. de l’époque). Petit manque à la
coiffe inférieure.
Nouvelle édition.
Bon exemplaire.

HAUTEROCHE. La vie militaire sous le Premier Empire (campagne des
Calabres), 1806-1809. Souvenirs. Pub. d’après le manuscrit original par sa
fille Mme P. d’H … Saint-Etienne, Théolier, 1894, in-8, demi maroquin
rouge, dos lisse orné, couv. et dos cons. (reliure postérieure).

Tulard, 685. “Intéressants renseignements sur la campagne de Calabre”.
Tiré à 75 exemplaires sur papier vergé.
Bel exemplaire.

HENCKENS (Lieutenant). Mémoires, se rapportant à son service militaire
au 6e régiment de chasseurs à cheval français, de février 1803 à août 1816.
Publiés par son fils A. Henckens. Préface par F. Masson. La Haye, Nijhoff,
1910, gr. in-8, XVII-250 pp., broché. (666PET). {3431}
Tulard, 693. Henckens donne “de pittoresques indications sur la marche de
son régiment d’Italie en Russie, sur la bataille de la Moskowa, l’incendie
de Moscou, la formation de l’escadron sacré. On y trouve également de
précieux renseignements sur l’armée sous la première Restauration, le
complot du Nord et l’effondrement qui suivit Waterloo”.

[GUERRE DE SEPT ANS] – [ROESCH]. [Recueil de plans]. S.l., (1796),
in-plano oblong, 10 cartes gravées dans encadrement noir, avec détails
rehaussés de couleurs, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné (rel. de
l’époque). Charnières et coins abîmés, avec manques de cuir.

Recueil cohérent de dix grandes cartes, non signées, mais chiffrées de
I à X, représentant les principaux engagements continentaux de la guerre
d’Allemagne engagée par la France et l’Empire contre Frédéric II.
I. Combat de Lowositz, en Bohème, gagné par le Roi de Prusse sur l’armée
impériale aux ordres du Feldmaréchal de Brown, le 1er octobre 1756 (avec
une grande collette). – II. Combat de Reichenberg en Bohème, gagné par
le Prince de Bevern, Lieutenant-général commandant un corps de troupes
prussiennes, sur un autres des Impériaux, conduit par le Feldzeugmeister
Comte de Königsegg, le 21 avril 1757. – III. Bataille de Praag [sic] en Bohème,
gagnée par le Roi de Prusse, sur l’armée des Impériaux, commandée par
le Prince Charles de Lorraine, le 6 may 1757. – IV. Bataille de Kolin ou
de Chotzemitz, en Bohème, gagnée par l’armée Impériale, aux ordres du
Feldmaréchal de Daun, sur le Roi de Prusse, le 18 juin 1757. – V. Bataille de
Hastenbeck, dans le pays de Hanovre, gagnée par le Maréchal d’Etrées [sic],
commandant les troupes françoises, sur celles des Hanovriens, aux ordres du
Duc de Cumberland, le 26 juillet 1757. – VI. Bataille de Gros-Jaegerndorf,
en Prusse, gagnée par l’armée russe, aux ordres du Feldmaréchal d’Apraxin,
sur les troupes prussiennes commandées par le Feldmaréchal de Lewald,
le 30 août 1757. – VII. Combat de Moys, dans la Haute-Lusace, gagné
par les troupes impériales, aux ordres du duc d’Aremberg et du général de
Nadasti, sur un corps détaché des Prussiens, commandé par le lieutenantgénéral
de Winterfeld, le 7 septembre 1757. – VIII. Combat de Rossbach,
en Saxe, gagné par le Roi de Prusse sur l’armée françoise, aux ordres du
Prince de Soubise, et sur celle de l’Empire, commandée par le Prince de
Saxe-Hildburghausen, le 5 novembre 1757 (avec une collette). – IX. Bataille
de Breslau, en Silésie, gagnée par l’armée Impériale, aux ordres du Prince
Charles de Lorraine, sur celle des Prussiens, commandée par le Prince de
Bevern ; le 22 novembre 1757. – X. Bataille de Leuthen, en Silésie, gagnée
par le Roi de Prusse sur l’armée Impériale, aux ordres du Prince Charles de
Lorraine, le 5 décembre 1757.
Exemplaire de la collection militaire du lieutenant-général G.-L. Parker, avec
vignettes ex-libris contrecollées sur les premières gardes.

GUERRES de la Révolution française et du Premier Empire. Recueil de 80
gravures au trait. S.l., n. d.-1895, in-folio, demi-percaline rouge, titre sur le
premier plat (reliure de l’éditeur).

GUINARD et Jean BRUNON. Les Drapeaux des chasseurs à pied. Leur
histoire depuis 1841. Préface du Général Brécard. Marseille, Raoul et
J. Brunon, 1942, gr. in-8, 71 ill. in-t., 32 ill. h.-t. dont 1 portrait frontispice,
table, broché.

[GUERRE DE CRIMÉE] – BELLANGÉ (Hippolyte). [Les Zouaves pendant
et après l’action]. [Qu’est-ce qui en demande encore ? Parlez, faitesvous
servir]. S.l.n.n., 1855, ca 60 x 45 cm. Sous verre, cadre de bois
doré postérieur, avec marie-louise à double-encadrement rouge et bleu,

Superbe dessin à la pierre noire, aquarellé avec rehauts au crayon, travail
préparatoire pour une lithographie, par le peintre et graveur Hippolyte
Bellangé.
C’est Jules Adeline (catalogueur de l’oeuvre lithographiée de Bellangé, soit
quasi 500 pièces) qui nous livre les origines de cette image dont la version
gravée , issue d’une paire publiée la même année que la date inscrite sur
notre dessin chez Delarue, apparait au n°492 dans son étude (Pièces relatives
à la Guerre d’Orient éditées par Delarue, pp.248-251).
Plus avant (pp.92) il décrit : “Les deux planches intitulées les Zouaves
pendant et après l’action portent au contraire le même titre court et concis :
Qu’est-ce qui en demande encore ? Parlez, faites-vous servir, et les sujets sont
dissemblables, bien que les personnages mis en scène soient identiques de
type mais non de mouvement”. Suit la description (evidemment inversée par
rapport à notre dessin) de la première (selon Adeline) planche : “un superbe
zouave debout désigne à la fois de la main gauche, et son fusil et les cadavres
de soldats russes qui gisent près de lui (…) du coté opposé, des zouaves
vus de dos enlèvent une tranchée à la baïonnette et bousculent les russes.
La figure principale est remarquablement traitée et le visage énergiquement
accentué dispenserait la planche de sa signature”…
Même si les zouaves apparaissent un sujet affectionné par Bellangé la
gravure issue de ce dessin demeure fort rare.
Peintre de sujets militaires, dessinateur et lithographe, Hippolyte Bellangé
(Paris, 1800-1866) est sorti de l’atelier de Gros ou il se forma aux cotés
de Charlet. De leur amitié naquit sa carrière de graveur, notamment en
costumes militaires napoléoniens. Démarrant au Salon comme peintre de
batailles il y obtient une première médaille et un rapide succès comme
tel, même si son art fut aussi très apprécié pour la vivacité de ses scènes
de genre. Conservateur du musée de Rouen en 1836 il se consacra alors
presque exclusivement à la peinture. Sa vogue grandit jusqu’à son décès
et sa dernière oeuvre, La Garde meurt…fut un triomphe et figura même à
l’Exposition Universelle de 1867.
Signé en bas à gauche Hte Bellangé 1855.
Absent de De Vinck pour le tirage.
J. Adeline, Hippolyte Bellangé et son oeuvre, pp. 92 et pp. 250 (1880).

[GUERRE DE L’INDEPENDANCE AMERICAINE] – Cartel pour l’échange
général de tous les prisonniers pris en mer, entre la France & la Grande-
Bretagne, & amenés en Europe. Paris, Imprimerie royale, 1780, in-4.
Importante convention bilatérale, très développée dans ses 36 articles, et
réglant l’échange des marins faits prisonniers par chacun des belligérants
dans la Guerre de l’Indépendance américaine, bien avant son terme effectif.
Elle avait été signée le 12 mars à Versailles et le 28 mars à Londres. Une
modification fut ultérieurement ajoutée en juin de la même année.
Rémy-Limousin, 874. Polak, 1466. Absent de Sabin.

[GUERRE DE SECESSION] – LELIEPVRE (Eugène). [Cavaliers de la Guerre
de Secession]. (Paris), (ca 1960), 45 x 56 cm chaque, 8 gouaches originales
en couleurs, sur canson beige en feuilles
Très belle suite à la détrempe, signée sur toutes les planches.
Eugène Leliepvre (1908-2013) était peintre officiel des armées depuis 1951,
également maquettiste et figuriniste.
Passionné dès son plus jeune âge par l’histoire militaire et l’uniformologie,
il consacre à ces thèmes l’essentiel de son oeuvre, avec une prédilection
pour l’armée française de l’Ancien Régime. Membre de l’Escadron français
de 1925 à 1928, société de préparation militaire, il fait partie de son équipe
de concours hippique dès 1926. Il effectue ses classes au 11e Régiment de
cuirassiers puis sert dans l’artillerie par changement d’arme. Il a été nommé
en 1951 peintre de l’Armée de terre. Il est également connu comme le
“peintre des élégantes”, de 1940 à 1960, en créant de nombreuses peintures
de femmes, dont La meneuse de revue (Folies Bergère).
Il fut un membre éminent de la Sabretache.

[GRIMOARD (Philippe-Henri de)]. Recherches sur la force de l’armée
française, les bases pour les fixer selon les circonstances, et les Secrétaires
d’État ou Ministres de la Guerre depuis Henri IV jusqu’en 1805. Paris,
Treuttel et Würtz, 1806, in-8, 2 tabl. dépl., bradel papier gris (rel.
moderne).

GRIOIS (Charles-Pierre-Lubin). Mémoires, 1792-1822. Pub. par son petitneveu,
avec introduction et notes par A. Chuquet. Deuxième édition. Paris,
Plon, 1909, 2 vol. in-8, portrait-frontispice,
index, demi-basane fauve, dos à nerfs orné de pointillés dorés (reliure
postérieure).
Tulard, 652. “Pourvus d’un remarquable appareil critique, ces entraînants
mémoires décrivent Brest, Grenoble et l’île d’Elbe sous le Consulat, l’Italie
de Fra Diavolo au début de l’Empire, le Tyrol d’Andreas Hoffer. La seconde
partie aborde des sujets plus connus : la Russie, la Saxe et l’invasion de
1814”.

GROOTE (Alexander von). Neovallia dialogo (…), nel quale con nuova
forma di fortificare piazze s’esclude il modo del fare fortezze alla regale,
come quelle che sono di poco contrasto. Munich, Anna Berghin, 1617, infolio,
(titre-frontispice gravé, dédicace au duc Maximilien de
Bavière, poèmes liinaires),pp. mal chiffrées avec 43 pl. gravées
(dont 33 à double page), toutes préalablement tamponnées, veau fauve,
dos à nerfs orné, encadrement de double filet doré sur les plats, tranches
mouchetées de rouge (reliure de l’époque). Coiffes et coins rognés, une
déchirure latérale à une pl. double, destraces d’humidité “in fine”, mais bon
exemplaire.
Edition originale de ce livre peu commun, qui ne connut que l’année
suivante une traduction en allemand.
L’objet de l’ouvrage est la suppression de la méthode de fortifier par bastions
(metodo di fortificare alla reale), à laquelle l’auteur attribue la faible capacité
défensive des places.
Jordan, 1515. Marini, p. 64. Cockle, 808.
Exemplaire de Léonor d’Estampes de Valençay (1589-1651), avec fer
abbatial poussé au centre des plats (OHR 1663-3), ce qui permet de dater la
possession d’avant 1620, date à laquelle le jeune homme fut élevé au siège
de Chartres, et où il prit donc ses armes épiscopales. Surchargé d’abbayes
commendataires, il fut ensuite archevêque de Reims (1641 à sa mort).
L’ouvrage passa ultérieurement dans la bibliothèque de Shirburn Castle, des
comtes de Macclesfield, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières
gardes.